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Construction en Amérique du Nord

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La construction en Amérique du Nord connaît-elle une période de prospérité ou d’austérité? La réponse dépend de la région et du secteur.

En 2006, le secteur de l’habitation au Canada a profité de faibles taux hypothécaires avantageux, d’un marché du travail robuste, d’un niveau élevé de confiance des consommateurs et d’une forte demande de logements dans l’Ouest du pays. De 2005 à 2006, la construction résidentielle a augmenté de 8,5 % pour atteindre 79,8 milliards de dollars, et ce, malgré une baisse de 2,4 % d’unités approuvées par les municipalités.

Aux États-Unis, en revanche, le secteur de l’habitation a ralenti, malgré les taux hypothécaires avantageux, la croissance soutenue des dépenses de consommation, l’augmentation du revenu réel disponible et le niveau élevé de confiance des consommateurs. De 2005 à 2006, la construction de logements n’a diminué que de 1,9 % aux États-Unis, alors que le nombre des permis de bâtir des habitations privées a chuté de 14,9 %, des baisses supérieures à la moyenne ayant été accusées dans le Midwest américain (-19,3 %) et dans l’Ouest du pays (-19,0 %). Le fléchissement de l’habitation a été la cause principale du ralentissement de la croissance économique aux États-Unis.

En 2006, l’économie canadienne est restée propice à la construction non résidentielle. La valeur des permis de bâtir non résidentiels a bondi de 14,5 % par rapport à 2005, grâce à la vigueur des ventes au détail, à la baisse du taux d’inoccupation des bureaux, aux faibles taux d’intérêt et aux bénéfices records des sociétés. Aux États-Unis, la construction non résidentielle a grimpé de 13,3 %, celle-ci n’ayant pas subi les contrecoups du repli du marché de l’habitation et de l’offre excédentaire de logements.

L’Alberta et la Colombie-Britannique ont animé le boom de la construction au Canada. L’Alberta connaît une période de croissance économique sans précédent, grâce aux énormes entrées de fonds découlant de la hausse des cours du pétrole et des investissements de capitaux.