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Vieillissement de la main-d’œuvre

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Comme de nombreux secteurs, la construction fait appel à une main-d’œuvre vieillissante. Un nombre croissant de baby-boommers travaillent après leur 55e anniversaire ou retournent travailler après la retraite. En outre, les jeunes sont moins nombreux à choisir les métiers du bâtiment.

Le nombre d’emplois dans la construction a constamment augmenté, passant de 824 000 en 2001 à un peu plus de 1 million en 2005. En juillet 2006, il avait atteint un sommet de 1,2 million. La plupart des employés dans ce secteur — y compris les vendeurs, les gestionnaires et les agents de soutien administratif — ont de 25 à 45 ans, leur âge moyen s’établissant à 39,7 ans. L’hébergement et les services de restauration affichent l’âge moyen des effectifs le plus bas (31,8 ans) et l’agriculture, le plus élevé (43,9 ans).

Dans toutes les industries, le nombre de travailleurs de 55 ans et plus a augmenté de 6,2 % de 2004 à 2005, comparativement à une hausse de 0,7 % pour les moins de 55 ans. En 2001, on comptait 2,7 personnes actives de 20 à 34 ans pour chaque personne active de 55 ans et plus, en baisse par rapport au ratio de 3,7 observé en 1981.

En 1976, 66 000 travailleurs de la construction au Canada avaient 55 ans et plus; en 2005, ce chiffre a plus que doublé pour atteindre 137 000. La construction comptait 143 400 travailleurs de 15 à 24 ans en 1976, mais ce chiffre a diminué pratiquement de moitié pour atteindre 72 000 durant la récession du début des années 1990. En 2005, le nombre de travailleurs de ce groupe d’âge a rebondi pour s’établir à 141 900, soit presque le niveau observé en 1976.

Malgré ce redressement, les jeunes considèrent les métiers spécialisés comme des carrières moins viables et depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Canada a compté sur les immigrants pour combler ces emplois. La construction subira vraisemblablement une pénurie de main-d’œuvre, lorsque les baby-boomers arriveront à l’âge de la retraite.