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Les Autochtones font face aujourd’hui à deux problèmes particulièrement aigus : l’accès à des logements de qualité convenable et l’état général de leur santé. Le taux de surpeuplement chez les Autochtones des réserves et du Nord est de cinq à six fois plus élevé que celui de l’ensemble de la population. Les mauvaises conditions de logement entraînent la propagation de maladies telle la tuberculose.
En 2005, les taux de tuberculose évolutive étaient de 27 cas pour 100 000 dans la population autochtone comparativement à 5 cas pour 100 000 dans l’ensemble de la population canadienne. Parmi les 1 600 cas de tuberculose évolutive signalés au Canada en 2005, 19 % des patients étaient des autochtones, 13 %, des non-Autochtones nés au Canada et 63 %, des personnes nées à l’étranger.
L’infection par VIH et le sida chez les peuples autochtones constituent un problème toujours préoccupant, en particulier pour les femmes et les jeunes. De 1998 à 2005, les femmes représentaient 47 % des rapports de tests positifs chez les Autochtones, comparativement à 21 % chez les peuples non autochtones. En outre, les Autochtones reçoivent un diagnostic de VIH à un plus jeune âge que les non-Autochtones : parmi les nouveaux tests positifs chez les Autochtones, 1 personne sur 3 sont des jeunes de moins de 30 ans par rapport à 1 personne sur 5 chez les non-Autochtones.
Les taux plus élevés de diabète sucré chez les Autochtones du Canada soulèvent aussi de vives inquiétudes. En 2001, parmi la population adulte, on a diagnostiqué le diabète chez 8 % des Indiens de l’Amérique du Nord, chez 6 % des Métis et chez 2 % des Inuits vivant hors réserve, comparativement à 3 % pour l’ensemble de la population adulte. En outre, on a décelé le diabète chez 11 % des adultes vivant dans les réserves. Ces taux plus élevés sont étroitement liés aux principaux déterminants de la santé dans les collectivités autochtones au nombre desquels figurent les niveaux de revenu et d’emploi, la scolarité, les conditions sociales et l’accès aux soins de santé.