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Qu'ont en commun les films Chicago, Le destin de WillHunting et Titanic, récompensés par des oscars? Ils ont tous été tournés au Canada, à l'instar de milliers d'émissions de télévision, de messages publicitaires, de vidéoclips et de présentations d'entreprise.
L'industrie cinématographique est une composante prospère du secteur culturel canadien, grâce au fait que de nombreuses productions américaines sont attirées chez nous par le taux de change favorable, les crédits d'impôt utiles, la diversité des décors et des paysages et la proximité géographique avec les États-Unis, ainsi que la présence d'une main-d'ouvre qualifiée.
Les trois quarts environ de toutes les productions étrangères sont basées en Colombie-Britannique ou en Ontario. En 2002, la Colombie-Britannique a été le chef de file de la production de films étrangers, cette province ayant tiré 830 millions de dollars des activités liées à la production cinématographique, ce qui représente 44 % de l'ensemble des recettes canadiennes. La production de longs métrages étrangers à gros budget est aussi à la hausse, alors que la popularité des émissions de télévérité a entraîné une baisse de la production de films de la semaine et de miniséries télévisées.
Non seulement d'autres pays choisissent-ils de tourner des films au Canada,
mais ils achètent aussi des productions cinématographiques canadiennes, bien
qu'il soit plutôt difficile de définir ce qu'est une « production canadienne ».
La province de Québec est une force importante dans l'industrie - la
production étrangère y est moins fréquente qu'ailleurs au Canada, mais la
production québécoise est très vigoureuse.
Les films de chez nous sont surtout vendus sur les marchés étrangers : 67 % des recettes associées à la distribution de films et de vidéos canadiens provenaient de leur exportation en 2002-2003, comparativement à 45 % il y a une décennie. De 2002 à 2003, les exportations de films et de vidéos canadiens ont augmenté de 27 % pour atteindre 618 millions de dollars.