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Hausses des frais de scolarité et endettement des étudiants

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Le coût des études collégiales et universitaires a augmenté considérablement au cours des 15 dernières années. En 1990-1991, les frais de scolarité moyens des étudiants de premier cycle étaient de 1 464 $ par année. En 2004-2005, ils avaient presque triplé pour atteindre 4 214 $ par année. Dans le cas d’un baccalauréat d’une durée de quatre ans, il s’agit d’une augmentation de plus de 11 000 $. Pour un grand nombre d’étudiants, ces hausses ont entraîné des niveaux d’endettement plus élevés.

Les étudiants n’ont pas tous besoin de prêts. Grâce à des emplois d’été, un travail pendant l’année scolaire, une aide financière des parents, des économies, des bourses d’études et d’entretien, environ la moitié des diplômés de l’enseignement collégial et des bacheliers de la promotion de 2000 ont terminé leurs études postsecondaires sans être endettés.

Toutefois, de nombreux étudiants endettés ont terminé leurs études avec des prêts beaucoup plus importants que ceux des années précédentes. En 2000, la dette moyenne des bacheliers qui avaient besoin d’un prêt était de 20 000 $, soit environ 75 % de plus que la dette moyenne des étudiants de la promotion de 1990, même après correction en fonction de l’inflation.

Graphique : Dettes d'études au moment de l'obtention du diplôme (promotion de 2000)La capacité des étudiants à rembourser leur dette dépend de la taille de celle‑ci et de leur aptitude à trouver un emploi bien rémunéré. En effet, 1 bachelier sur 5 de la promotion de 2000 a été en mesure de rembourser la totalité de sa dette en deux ans. Cependant, ceux qui ont réussi à le faire étaient pour la plupart des diplômés dont la dette initiale était inférieure et qui touchaient un revenu d’emploi moyen supérieur après leurs études. En revanche, les titulaires d’un baccalauréat qui ne pouvaient rembourser la totalité de leurs dettes devaient toujours 17 000 $, en moyenne, deux ans après avoir terminé leurs études.

Les diplômés de l’enseignement collégial de la promotion de 2000 ayant contracté des prêts devaient, en moyenne, 12 700 $, un montant beaucoup moins élevé que celui des bacheliers. Toutefois, une proportion plus élevée de ces étudiants ont déclaré éprouver des difficultés à rembourser leur dette à l’aide d’un revenu moyen de 26 900 $, comparativement aux titulaires d’un baccalauréat, dont le revenu moyen était de 33 400 $.