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L'abandon du tabac : des progrès considérables

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Campagnes de prévention et de sensibilisation, interdiction de fumer dans certains lieux publics, taxation des produits du tabac - pratiquement rien n'a été épargné pour inciter la population canadienne à ne pas fumer.

Ces initiatives récentes semblent avoir fortement contribué à rapprocher le Canada de son objectif de réduire le tabagisme à 20 % d'ici 2011. Au milieu des années 1960, près de la moitié des adultes canadiens fumaient la cigarette, alors qu'en 2003, la proportion était de 23 %. Chez les enfants et les adolescents, la proportion était plus faible que dans l'ensemble de la population. Autre signe encourageant, la consommation quotidienne de tabac aurait chuté, passant de 20,6 cigarettes par personne en 1985 à 16,4 en 2002.

Comme le tabac cause une certaine accoutumance, il est parfois difficile de rompre cette habitude. Les chances de succès augmentent toutefois avec le nombre d'années d'abstinence. Selon les données longitudinales de l'Enquête nationale sur la santé de la population (de 1994-1995 à 2002-2003), environ 20 % des personnes de 18 ans et plus qui avaient cessé de fumer au cours des deux années précédant l’enquête avaient recommencé au cours des deux années suivantes. Les risques de rechute diminuaient considérablement avec le temps pour tomber à 1 % après 5 ans ou plus d'abstinence.

Graphique : Consommation de cigarettes et restrictions quant à l'usage du tabac, selon le sexe, 2003Le nombre croissant de restrictions visant l'usage du tabac dans les lieux publics et dans les résidences privées pourrait inciter les fumeurs à modifier leur comportement. Les fumeurs quotidiens de sexe masculin qui vivaient dans un foyer sans fumée et travaillaient dans un lieu où l'usage du tabac était interdit consommaient, en moyenne, 8 cigarettes de moins par jour que ceux qui étaient autorisés à fumer à la maison et au travail. Dans le cas des femmes, la différence était de 6,5 cigarettes par jour.

Le fait de cesser de fumer réduit les risques associés à certaines maladies graves dont le cancer et à certaines maladies respiratoires et cardiaques. Quel que soit l'âge du fumeur, cesser de fumer augmente l'espérance de vie. Par exemple, le risque de mortalité pour un ancien fumeur ayant abandonné l'usage du tabac 10 à 15 ans plus tôt est à peu près le même que pour une personne n'ayant jamais fumé.