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Les Autochtones sont surreprésentés dans les prisons de la Saskatchewan

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Les Autochtones représentent 3 % de la population du Canada, mais ils constituent environ 20 % de la population purgeant une peine dans une prison, d'où la pertinence de l'étude sur les services correctionnels de la Saskatchewan qui s'inspire de la nouvelle Enquête intégrée sur les services correctionnels.

Le nombre de détenus autochtones atteint un niveau critique en Saskatchewan, une province qui affiche l'une des plus fortes représentations proportionnelles d'Autochtones. Parmi les 25 000 adultes qui étaient sous la surveillance des services correctionnels dans cette province entre 1999 et 2004, on a enregistré 57 % d'Autochtones. Pourtant, ils ne représentaient que 10 % de la population adulte de la Saskatchewan.

La situation des jeunes Autochtones est encore plus préoccupante. En mai 2001, selon un jour moyen, environ 13 % des jeunes Autochtones de 18 ou 19 ans séjournaient dans un centre correctionnel. En outre, l'explosion démographique des Autochtones de la province risque de mettre encore plus de pression sur le système carcéral de la Saskatchewan.

Graphique : Nombre de périodes de surveillance subséquentes dans les quatre ans suivant la libération, SaskatchewanLes Autochtones étaient plus nombreux que les non-Autochtones à réintégrer le système correctionnel de la Saskatchewan dans les quatre années suivant leur libération. Environ 58 % des délinquants autochtones qui ont été libérés durant l'exercice financier 1999-2000 étaient réincarcérés moins de quatre ans plus tard. Cette proportion représentait le double de celle des non-Autochtones.

Le type d'infraction associée au taux le plus élevé de retour sous surveillance correctionnelle était le vol qualifié. Ceux qui étaient les moins susceptibles d'être remis sous surveillance étaient les délinquants dont l'infraction la plus grave était une fraude ou une infraction relative aux drogues.

La pauvreté, le faible niveau de scolarité, le chômage, l'alcoolisme, les difficultés familiales et conjugales des Autochtones sont autant de problèmes socioéconomiques qui contribuent à accroître la criminalité.