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L'impossibilité pour une entreprise de réussir sur le marché concurrentiel actuel peut souvent mener à la faillite. Au cours des années 1970 et 1980, les faillites d'entreprises étaient à la hausse, surtout lors de la crise énergétique qui a eu lieu à la fin des années 1970 et de la récession enregistrée à la fin des années 1980.
Toutefois, cette tendance s'est inversée durant les années 1990. En 2004, le nombre de faillites d'entreprises avait diminué de plus de 6 % pour une troisième année consécutive, en bonne partie grâce au climat économique favorable. En 2004, par exemple, le produit intérieur brut a progressé de près de 3 %, et une demande américaine et mondiale plus forte pour les biens et services canadiens a fait bondir les exportations de 9 %. Un autre facteur important est la baisse du coût d'emprunt, les faibles taux d'intérêt ayant rendu le fardeau de la dette plus supportable.
Depuis 1993, le nombre de faillites est à la baisse à la fois pour les sociétés
et pour les entreprises prises isolément. C'est au Québec et en Ontario qu'on
trouve généralement le plus de cas d'insolvabilité d'entreprises (faillites
et propositions), en raison du nombre élevé d'entreprises établies dans ces
provinces. En 2004, le nombre d'entreprises insolvables a diminué dans l'ensemble
des régions, passant d'un repli de 1,4 % en Alberta à une chute de 10,8 %
au Québec. Le nombre de cas d'insolvabilité au Canada a diminué, s'établissant à un
taux de 4,2 cas pour 1 000 entreprises.
Parmi les 8 128 faillites d'entreprises enregistrées en 2004, la plupart sont survenues dans les secteurs de la construction, du commerce de détail ainsi que de l'hébergement et de la restauration. Les secteurs des services publics, des services éducatifs, de l'exploitation minière et de la prospection pétrolière comptaient le moins de faillites.
En 2004, tous les secteurs d'activité à l'exception de ceux des finances, des assurances et des biens immobiliers ont signalé une baisse du nombre de faillites. En 2002, le coût des faillites d'entreprises - la différence entre le passif et l'actif - a atteint un peu plus de 4 milliards de dollars.
