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La transition de l'école au travail : un cheminement complexe

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Pour plusieurs jeunes, la transition de l'école au marché du travail ne se limite plus à un simple passage direct des études à un emploi à temps plein.

Certains étudiants choisissent le parcours traditionnel et poursuivent des études postsecondaires immédiatement après leurs études secondaires. D'autres retardent leurs études d'un an ou de quelques années. Quelques‑uns abandonnent leurs études, souvent sans acquérir les connaissances et les aptitudes qui leur permettront d'être compétitifs sur le marché du travail.

En 1999, 12 % des jeunes de 20 ans avaient abandonné leurs études secondaires. Toutefois, deux ans plus tard, 11 % d'entre eux avaient repris leurs études secondaires et 16 % avaient poursuivi des études postsecondaires sans avoir obtenu de diplôme d'études secondaires.

À 22 ans, 76 % des jeunes avaient entrepris des études postsecondaires et 35 % avaient obtenu un diplôme. Environ 11 % avaient abandonné leurs études postsecondaires avant d'obtenir leur diplôme.

Graphique : Taux de chômage selon le niveau de scolarité atteint, 2004Toutefois, cet abandon ne signifie pas nécessairement la fin de la participation aux études postsecondaires. Plus du tiers des jeunes qui avaient cessé leurs études postsecondaires à l'âge de 20 ans les avaient reprises deux ans plus tard.

Certains facteurs financiers semblent liés à la décision des jeunes personnes de reporter à plus tard leur inscription à un établissement postsecondaire. Le fait de recevoir des bourses d'études et des subventions semble lié au parcours traditionnel.De plus, être de sexe masculin, avoir une faible moyenne générale à l’école secondaire, des parents dont le niveau d’études est plus faible que le sien, ou encore être responsable de personnes à charge sont des éléments clairement prédictifs de la décision de ne pas s'inscrire à un établissement postsecondaire.

L'Île-du‑Prince‑Édouard, la Saskatchewan, l'Alberta et la Colombie-Britannique présentent les plus hauts taux de non‑participants (environ 30 %), tandis que le Québec affiche le plus bas taux à 6 %. Le système québécois des cégeps est très peu coûteux et facile d'accès, tandis que les diplômés du secondaire des autres provinces doivent compter sur les prêts étudiants, les bourses d'études ou subventions, le soutien familial, ou leur propre épargne pour payer leurs frais de scolarité postsecondaire.