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Les fermes d’animaux à fourrure évoluent

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La vigueur de l’industrie de la fourrure fut un des aspects qui, à l’origine, ont incité les colons européens à venir s’établir au Canada. Cette industrie a d’ailleurs été l’une des premières grandes industries du Canada et le principal moteur de l’économie pendant de nombreuses années. Bien qu’elle ne fasse plus partie du peloton de tête, l’industrie de la fourrure est encore importante. Elle constitue une source de revenus pour plus de 65 000 Canadiens.

De 1970 à 1987, l’industrie de la fourrure était stable, générant des ventes annuelles de 4,6 millions de peaux. Cependant, en raison des interrogations soulevées par les défenseurs des droits des animaux quant aux pratiques de l’industrie, la production de fourrure a chuté de 62 % au cours des trois années suivantes, pour s’établir à 1,7 million en 1990.

Au cours des années qui ont suivi cet effondrement, la production et la valeur des fourrures a fluctué, alors que l’industrie tentait de trouver de nouveaux marchés. Puis, après 1998, les ventes totales de peaux de fourrures ont plus que doublé, atteignant 103,6 millions de dollars en 2003. La production totale de peaux, cependant, a peu augmenté durant cette période. La grande différence a été l’augmentation de la valeur moyenne par peau de fourrure, qui a presque doublé : elle est passée de 22,91 $ en 1998 à 43,49 $ en 2003.

Graphique : Production de peaux de fourrures, valeur selon la sourceTraditionnellement, les trappeurs ont toujours été les principaux fournisseurs de fourrures de l’industrie. Ces dernières années, toutefois, les éleveurs de visons et de renards sont devenus les plus grands producteurs de fourrures. La valeur des peaux provenant des fermes d’animaux à fourrure a plus que doublé depuis 1998, atteignant 77,5 millions de dollars en 2003. La Nouvelle­‑Écosse s’est imposée comme leader en matière d’élevage d’animaux à fourrure, affichant des ventes qui représentaient la moitié des ventes totales de fourrure d’élevage en 2003. Le Québec et l’Ontario se situent toujours au cœur du secteur du trappage de fourrures : ces deux provinces représentaient ensemble plus du tiers de la production totale de fourrures d’animaux sauvages en 2003.