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Analyste économique en chef (613-951-9162)
Pour ce qui est du PIB réel, les manques à gagner au troisième trimestre comparativement aux sommets d'avant la récession s'échelonnaient de 0,6 % aux États-Unis à 1,8 % en Allemagne et en France, 3,1 % au Japon, 3,9 % au Royaume-Uni et 5,4 % en Italie. Pour ce qui avait trait à l'emploi, les manques à gagner étaient de 0,6 % en France, 0,9 % en Allemagne, 2,1 % en Italie, 2,5 % au Japon, 3,7 % au Royaume-Uni et de 4,8 % aux États-Unis.
En plus des problèmes de production aux plateformes pétrolières en mer au champ pétrolier Terra Nova et des incendies dans les sables bitumineux, la production a également été freinée par un nouveau congé férié en février dans certaines provinces et par des chutes de neige record dans certaines parties du Canada central.
Il est à noter que l'indice de diffusion (ou la proportion d'industries ayant affiché une croissance de la production) a atteint un creux de 35,8 % au début de 2009, ce qui est supérieur au creux de 31,3 % atteint en décembre 1990 et de 33,6 % en août 1981. L'indice de diffusion a atteint son niveau le plus bas jamais enregistré (25,4 %) durant la panne d'électricité en août 2003.
Cela met en évidence un élément important à propos de la relation entre la production et l'intrant travail telle que mesurée par les heures travaillées. Les deux ont largement varié de concert, séparés uniquement par des variations mineures de la productivité, qui est habituellement relativement stable à court terme. Le concept d'une « reprise sans emplois » émane de la notion fallacieuse que la dynamique du marché du travail est séparée de la production; en réalité, les deux sont étroitement liés et varient ensemble de façon rapprochée en réaction aux forces macro-économiques.
En termes mathématiques, l'intégrale de la zone se situant sous la ligne zéro indique qu'aucune variation des emplois est plus forte durant le cycle de 1990 à 1992 que pendant celui de 1981 à 1983. Puisque les baisses qui ont eu lieu durant la première année de chacune des deux récessions étaient essentiellement les mêmes, et puisque les deux ont connu des pertes communes pour la plus grande partie de la deuxième et de la troisième années, la comparaison visant à savoir laquelle était la pire se vérifie en comparant les zones ombragées A et B.
Voir M. Elsby, B. Hobijn et A. Sohin, « The Labour Market in the Great Recession », Brookings Papers on Economic Activity, printemps 2010, p. 10.
P. Cross, « Ralentissements durant les périodes de croissance économique », L'observateur économique canadien, numéro au catalogue de Statistique Canada 11-010-X, décembre 2010.
L'emploi aux États-Unis a diminué de 0,2 % au deuxième trimestre de 2007, et est demeuré globalement inchangé pendant les quatre trimestres de 2007, même si le PIB réel a crû de 2,3 %. Le PIB réel a enregistré sa première baisse de la récession au début de 2008.
Le PIB réel aux États-Unis a régressé de 4,2 % au cours de la récession, tandis que les emplois ont diminué de 5,5 % sur une base trimestrielle. L'emploi mensuel a affiché une baisse de 6,1 % entre décembre 2007 et décembre 2009.
Le Business Cycle Dating Committee (BCDC) du National Bureau of Economic Research, septembre 2010. Bien que le BCDC examine d'autres variables comme la production industrielle, les ventes et le revenu personnel et les heures travaillées, le président du comité a déclaré dans un communiqué que « le PIB réel et les salariés inscrits sur les listes de paye sont les deux principaux indicateurs utilisés par le comité pour dater les cycles d'affaires ». Voir Robert Hall dans « Economic Fluctuations and Growth », NBER Reporter, 2010, Number 1, p. 1. Le BCDC établit la pondération pour la production et l'emploi sur une base du cas par cas pour chaque point de retournement.
La figure montre que les exportations nominales ont baissé fortement durant la récession, entraînées à la fois par les volumes et les prix, et que la baisse des prix est importante pour comprendre la baisse des revenus et des dépenses des sociétés. En termes réels, les exportations ont baissé d'environ 5 % tant en 1981-1982 qu'en 1990-1991, comparé à 20 % en 2008-2009.
Araujo, S. et J. Oliveira Martins, « The Great Synchronisation : tracking the trade collapse with high-frequency data », VoxEu.org, 27 novembre 2009.
Les recettes d'exportations ont baissé de 170 milliards de dollars durant la récession, et ont augmenté de 48 milliards de dollars durant la reprise, regagnant 28 % de leurs pertes. Les exportations réelles ont récupéré le tiers de leurs pertes de 2008-2009.
P. Cross, « Le rôle des stocks dans les cycles d'affaires récents », L'observateur économique canadien, numéro au catalogue de Statistique Canada 11-010-X, juillet 2010.