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11-010-XIB
L'Observateur économique canadien
Décembre 2008

Termes de l’échange au centre du Canada

par Ryan Macdonald *

Introduction

Les cycles des produits de base ont donné lieu à une restructuration de l’économie canadienne à cause du rôle qu’y jouent les ressources naturelles. Comme les produits du secteur des ressources constituent un apport de taille à tout processus de production, les effets des variations des prix des produits primaires se font sentir dans toute l’économie. Les ressources tiennent aussi une grande place dans le commerce extérieur du Canada; c’est pourquoi les variations de la demande dont elles sont l’objet dans le monde influent sur le taux de change (voir Bailliu et King, 2005, et Amano et van Norden, 1993).

Au Canada, le secteur des ressources est à l’origine d’environ 8,7 % du PIB, ce qui lui confère à peu près la même importance que tout le secteur de la fabrication de biens non durables1 cependant, en raison de l’importance des produits de base dans les exportations et les investissements et de leur incidence sur les cours du change, les variations que subit la demande de produits primaires exercent une influence disproportionnée sur l’économie canadienne. Comme les richesses naturelles ne sont pas d’une répartition égale sur le territoire canadien, l’incidence des ressources varie directement en fonction des régions. Ainsi, les cycles des produits de base qui mènent à un large mouvement de restructuration économique ont des effets plus marqués dans certaines provinces.

L’essor du secteur des ressources qui a débuté en 2003 concourt dans une large mesure à façonner les économies provinciales. L’intégration de l’Asie à l’économie mondiale a accru les capacités manufacturières dans le monde, contribuant ainsi à abaisser les prix industriels, tout en stimulant la demande qui s’attache aux ressources (Francis, 2007, et The Economist, 2005). Par ailleurs, le dollar canadien s’est valorisé en fonction de cette demande accrue. À la différence cependant des cycles antérieurs des ressources, l’essor qui a eu lieu après 2002 s’est accompagné d’une baisse des prix d’un grand nombre de biens de consommation et d’équipement sur le marché mondial. Dans cet article, nous examinerons l’effet de ces variations relatives des prix sur les provinces centrales.

L’adaptation du Canada à une évolution des prix causée par la Chine a tout à première vue d’un « syndrome hollandais », c’est‑à-dire d’une situation où un « boom des ressources » mène à une valorisation de la monnaie nationale et à une vaste contraction de la production manufacturière. Il reste que les fabricants canadiens se sont adaptés à la concurrence asiatique en se mettant à produire plus de biens durables et moins de biens non durables (secteur où la concurrence des économies en émergence est particulièrement vive). Parallèlement, les termes de l’échange au Canada se sont améliorés avec le renchérissement des produits de base, d’où un meilleur pouvoir d’achat des revenus au pays. En fait, l’amélioration de 19,0 % des termes de l’échange de 2002 à 2007 a suffisamment relevé le revenu réel pour que la consommation et l’investissement s’accroissent en situation de montée des prix de l’énergie (Macdonald, 2007a). On constate que, de 2003 à 2007, le Canada a traversé une période où il a logé à l’enseigne du « syndrome chinois » plutôt que du « syndrome hollandais » selon notre caractérisation récente (Macdonald, 2007b)2.

Nous allons montrer que les effets varient selon les provinces centrales. Le Québec et l’Ontario sont le haut lieu de la fabrication au Canada. Depuis 2002, ces provinces rendent compte en moyenne de 75,1 % de l’emploi et de 76,8 % de la production dans le secteur de la fabrication. Leurs exportations présentent une nette orientation manufacturière. En Ontario, les seuls produits de l’industrie de l’automobile constituent 40,4 % de la masse des exportations et, au Québec, les machines et le matériel, 35,4 %. Ces deux provinces comptent sur des richesses minières, forestières et agricoles, mais elles doivent importer le gros de leur énergie.

La taille du secteur de la fabrication au Québec et en Ontario, lequel devait offrir une faible performance pendant le « boom des ressources » selon les prévisions de certains observateurs, et la dépendance de ces provinces à l’égard des importations d’énergie font de leur réaction au renchérissement des produits de base un cas révélateur d’adaptation à une évolution rapide.

Fabrication et boom des ressources dans les provinces centrales

Par syndrome hollandais, on entend une situation où le renchérissement des produits de base et la valorisation du dollar ont pour effet de diminuer la production manufacturière et d’augmenter le chômage à l’échelle de l’économie3. La performance récente au Canada va à l’encontre de cette observation sommaire. Dans tout le Canada, la production manufacturière s’est élevée chaque année de 0,2 % de 2002 à 2007 malgré une montée de 59,5 % du dollar et de 294,3 % des cours énergétiques. Le secteur de la fabrication a éliminé 323 000 emplois de janvier 2003 à décembre 2007 dans un contexte de gains de productivité pour l’entreprise, mais le taux global de chômage au pays est tombé de 7,4 % à 6,0 %.

Il faut y voir non pas un franc recul de l’activité manufacturière, puisque les pertes se sont concentrées dans des industries qui sont hautement exposées à la concurrence internationale comme celle du vêtement ou qui ont dû composer avec une demande en décroissance comme le secteur des produits forestiers et l’industrie de l’automobile (figure 1). La demande qui s’attache aux autres produits manufacturés est cependant demeurée ferme, particulièrement dans le cas des biens d’équipement. Cette production en hausse a fait contrepoids.

Diverses provinces se sont toutefois écartées de la moyenne nationale. En Ontario, la production manufacturière a diminué en moyenne annuelle de 1,1 % de 2002 à 2007 et l’emploi manufacturier a dû céder 183 000 postes de janvier 2003 à décembre 2007. Les pertes de production en Ontario ont été étalées sur presque toutes les industries de fabrication, les exceptions étant les industries des minéraux non métalliques, des produits informatiques et électroniques et du matériel de transport (figure 1). Comme une grande diversité d’industries ont été en contraction, le secteur ontarien de la fabrication a présenté un « syndrome hollandais » aggravé par rapport à l’ensemble du Canada.

Au Québec, la fabrication ne s’est à peu près pas écartée de la moyenne nationale (figure 1). De 2002 à 2007, le PIB manufacturier a eu comme variation annuelle moyenne une modeste diminution de 0,2 % et 127 000 emplois ont disparu. Dans cette province, la production manufacturière a aussi accusé une baisse modeste avec des pertes plus lourdes dans les industries de biens non durables ayant à voir avec le vêtement et avec pour pendant de moindres gains dans un grand nombre d’industries de biens durables.

Figure 1

En Ontario et au Québec, l’évolution de la fabrication de biens non durables a été convergente. L’une et l’autre de ces provinces ont assisté à une contraction notable de l’activité dans les industries exposées à une plus vive concurrence des économies en émergence. Les industries du textile, du vêtement et du cuir ont régressé dans les deux provinces. La production a également diminué dans les industries du papier et de l’imprimerie, les préférences évoluant en faveur des médias électroniques.

On relève une différence dans les industries de biens durables. En Ontario, la production a décru dans une majorité d’industries, plus particulièrement dans les industries de la première transformation des métaux et de la fabrication de produits métalliques. Les exceptions ont été les industries des minéraux non métalliques, des produits informatiques et électroniques et du matériel de transport.

Au Québec, les industries de biens durables se sont généralement bien tirées d’affaire. La production a augmenté dans presque toutes les branches d’activité sauf dans les industries du bois, du matériel électrique et du meuble (dans ce dernier cas, la concurrence des économies émergentes a desservi la production intérieure).

La progression de l’emploi et des salaires facilite les transitions

Les changements qui s’opèrent en Ontario et au Québec vont au‑delà du secteur de la fabrication. L’essor des produits de base a influé sur la plupart des secteurs de ces deux économies, car les industries se sont adaptées de manière à tirer parti de la hausse de la demande de produits de base et de la montée du taux de change. En situation de fort renchérissement des ressources, les producteurs primaires ont engrangé plus de bénéfices et entrepris d’accroître leur production. Les salaires se sont élevés et l’emploi s’est déplacé de la fabrication vers l’extraction minière (figures 2 et 3). Le surcroît de revenu tiré des ressources et la demande de services, dans le financement de projets miniers par exemple, ont également poussé en hausse la demande de services. Les salaires et l’emploi ont donc progressé dans l’industrie tertiaire.

Figure 2

Figure 3

L’économie ontarienne a gardé sa vigueur et a créé 453 000 emplois au total de janvier 2003 à décembre 2007 en s’affranchissant des pertes subies en fabrication. L’évolution a été semblable au Québec, puisque l’économie québécoise a ajouté 263 000 emplois malgré des réductions en agriculture, dans l’exploitation forestière et en fabrication. Dans ces deux provinces, les services et la construction ont été le moteur de la croissance. Dans l’ensemble, le taux de chômage est tombé de 6,9 % à 6,5 % en Ontario et de 8,4 % à 7,0 % au Québec.

Les tendances haussières des salaires à l’échelle des industries suivent remarquablement les axes d’évolution de l’emploi. Les gains ont généralement été les plus hauts dans l’extraction minière et les plus bas en fabrication. À l’échelle des industries de services, la croissance a été relativement uniforme.

Dans les provinces, les termes de l’échange favorisent l’élévation du revenu réel

Malgré le renchérissement de l’énergie, les termes de l’échange se sont améliorés aussi bien au Québec qu’en Ontario de 2002 à 2007 (figure 4). On entend par là le rapport entre prix à l’exportation et à l’importation ou le pouvoir d’achat des exportations à l’importation. Si les termes de l’échange s’améliorent, une économie peut dépenser plus que ne le permet sa seule production intérieure, et ce, en se donnant un meilleur pouvoir d’achat sur le marché extérieur.

Figure 4

L’effet de l’évolution des termes de l’échange sur le revenu réel peut se mesurer par le revenu intérieur brut (RIB) réel. Celui‑ci est le PIB en déflation par les prix des dépenses intérieures. On y tient compte non pas tant de la production que des variations du pouvoir d’achat. C’est donc là un concept de revenu qui appréhende non pas les biens et services que produit une économie, mais les biens et services qu’elle peut mobiliser pour la consommation et l’investissement.

À l’échelle nationale, l’amélioration des termes de l’échange a constitué une grande source d’accroissement du revenu réel de 2002 à 2007. Au Canada, le RIB réel a crû de 3,9 % en moyenne. C’est 1,1 point de plus que le PIB réel, puisque cette amélioration a fait que la consommation (3,8 %) et l’investissement (6,7 %) ont progressé plus rapidement que la production réelle. En Ontario, la consommation s’est accrue en moyenne de 3,4 %, le RIB réel (2,4 %) devançant le PIB réel (2,2 %). Au Québec, le gain moyen de la consommation s’est établi à 3,3 % avec 2,6 % pour le RIB réel et 2,0 % seulement pour le PIB réel.

Les termes de l’échange se sont améliorés après 2002 tant au Québec qu’en Ontario, mais les sources de ce mouvement sont sensiblement différentes. Au Québec, l’intégration de l’Asie au marché mondial a fait augmenter les prix à l’exportation (notamment pour les métaux) et diminuer les prix à l’importation, et ce, malgré le renchérissement de l’énergie (figure 5). Ensemble, le fléchissement des prix des produits manufacturés et la valorisation du dollar ont fait suffisamment descendre les prix à l’importation hors énergie pour neutraliser le renchérissement de l’énergie. La baisse des prix à l’importation et leur hausse à l’exportation ont eu pour effet net d’améliorer les termes de l’échange en moyenne de 1,1 % par an au Québec.

Figure 5

En Ontario, il y a aussi eu progression de cet indicateur, mais parce que les prix à l’importation ont diminué plus vite que les prix à l’exportation. Le régime d’évolution des prix semble indiquer que, dans ce contexte d’intégration de l’Asie au marché mondial et de valorisation du dollar, les pressions s’exerçant à la baisse sur les prix des produits manufacturés ont amené les fabricants ontariens à réduire leurs prix. Il reste que, dans l’ensemble, les prix à l’exportation n’ont pas été autant en descente rapide que les prix à l’importation et que les termes de l’échange se sont améliorés. Cette progression en Ontario n’a cependant été que de la moitié de celle qu’a connue le Québec. Elle a été bien inférieure à celle qui a été observée dans l’ensemble du pays.

Les prix à la consommation et à l’investissement s’adaptent

Les prix des biens et services de consommation et des biens d’équipement ont également évolué au Québec et en Ontario. Les prix de produits comme les meubles, les appareils ménagers, les vêtements et les chaussures sont en décroissance depuis les dernières années de la décennie 1990. La main-d’œuvre à bon marché de l’Asie a fait que les consommateurs canadiens ont eu accès à des produits moins chers. Le continent asiatique se constituant de plus en plus en source privilégiée d’approvisionnement en de tels produits, les prix des biens durables et semi-durables ont diminué.

Cette baisse est la première dans l’histoire des indices provinciaux des prix à la consommation de ces produits (figure 6). Au Québec et en Ontario, les prix des biens durables ont plafonné vers la fin des années 1990 pour ensuite évoluer vers le bas. Les prix des biens semi-durables ont présenté une tendance semblable.

Figure 6

De 2002 à 2007, les prix des biens durables ont reculé en moyenne annuelle de 1,2 % tant au Québec qu’en Ontario (tableau 1) et ceux des biens semi-durables ont perdu 0,7 % dans la première de ces provinces et 1,3 % dans la seconde. Les prix des biens non durables (énergie et alimentation notamment) ont fait des gains rapides dans la même période pour une moyenne annuelle de 3,4 % dans ces deux provinces.

Les prix des biens d’équipement se sont aussi adaptés à un boom des ressources qui a fait monter le taux de change. Les prix des machines, qui sont surtout importées, ont décru en moyenne annuelle de 4,8 % au Québec et de 4,7 % en Ontario. Pour compenser ces diminutions, il y a eu une forte demande du secteur des ressources et du marché de l’habitation qui a entraîné les prix de la construction vers le haut, d’où un léger renchérissement des biens d’équipement dans les deux provinces.

Tableau 1 Moyenne des variations annuelles des prix, 2002 à 2007

  Canada Québec Ontario
  %
Prix à la consommation 2,2 2,1 2,0

Durables

-1,1 -1,2 -1,2

Semi-durables

-0,8 -0,7 -1,3

Non durables

3,4 3,4 3,4

Services

2,8 2,4 2,7
       
Prix des investissements 1,8 0,8 0,8

Bâtiments

5,1 4,5 5,1

Machines

-4,6 -4,8 -4,7

Syndrome chinois, syndrome hollandais et provinces centrales

De 2002 à 2007, le Québec et l’Ontario ont commencé à s’adapter à l’érection de la Chine en puissance économique. Leurs secteurs manufacturiers respectifs ont supprimé des emplois, s’orientant vers plus de production de biens durables au Québec et diminuant cette activité en Ontario. Il y a eu recul de l’emploi en fabrication, mais l’emploi en construction et dans les services a plus que compensé, d’où une croissance générale de cet indicateur et une décroissance des taux de chômage. Au Québec comme en Ontario, l’industrie minière a profité de la montée des prix, ce qui a fait progresser l’emploi et les salaires.

Dans les deux provinces, l’amélioration des termes de l’échange a contribué à l’élévation du revenu réel, mais les variations relatives des prix à l’importation et à l’exportation y ont été fort différentes. En Ontario, les prix à l’exportation n’ont pas décru aussi rapidement que les prix à l’importation et, au Québec, les prix à l’importation ont diminué pendant que les prix à l’exportation augmentaient.

Réagissant à l’intégration de l’Asie à l’économie mondiale et aux transitions en cours au Canada, les prix à la consommation et à l’investissement se sont adaptés aussi bien en Ontario qu’au Québec. Les prix ont baissé à la production, alors que les prix des facteurs de production et des biens et services non échangés évoluaient en hausse.

Bibliographie

Amano, R. et S. van Norden (1993). « Une équation de prévision du taux de change Canada–États-Unis ». Dans Taux de change et économie, actes d’un colloque tenu à la Banque du Canada, juin 1992.

Bailliu, J. et M. R. King (2005). « Quels sont les déterminants des taux de change? » Dans Revue de la Banque du Canada. Automne 2005. Pages 27 à 39.

Economist (The) (2005). « How China Runs the World Economy ». 28 juillet 2005. Édition imprimée.

Francis, M. (2007). « L’effet de l’émergence de la Chine sur les prix mondiaux ». Dans Revue de la Banque du Canada. Automne 2007: 13:25.

Hutchinson, M. (1994). « Manufacturing Sector Resiliency to Energy Booms: Empirical Evidence from Norway, the Netherlands, and the United Kingdom ». Oxford Economic Papers New Series. Volume 46 (2). Pages 311 à 329.

Macdonald, R. (2007a). « Les termes de l’échange et la dépense intérieure ». Série de documents de recherche Aperçus sur l’économie canadienne. No 11-6242008018 au catalogue. Ottawa : Statistique Canada.

Macdonald, R. (2007b). « Un syndrome chinois plutôt que hollandais ». Série de documents de recherche Aperçus sur l’économie canadienne. No 11-6242007017 au catalogue. Ottawa : Statistique Canada.

Macdonald, R. (2007c). « PIB réel et pouvoir d’achat de la production provinciale ». Série de documents de recherche sur l’analyse économique. No 11F00272007046 au catalogue. Ottawa : Statistique Canada.

Macdonald, R. (2008). «L’essor des ressources naturelles et son incidence sur le pouvoir d’achat au niveau des provinces ». Série de documents de recherche Aperçus sur l’économie canadienne Statistique Canada. No 11-6242008021 au catalogue. Ottawa : Statistique Canada.

Études spéciales récemment parues


Notes

* Division de l’analyse microéconomique (613-951-5687).
1 Le secteur des ressources comprend l’agriculture, l’exploitation et les services forestiers, la pêche, la chasse, le piégeage et l’extraction minière, pétrolière et gazière.
2 Voir Macdonald (2007b).
3 Un certain nombre d’industries manufacturières ont manifesté toute une résistance devant l’évolution rapide des conditions concurrentielles. Hutchinson (1994) examine la réaction du secteur de la fabrication en Norvège, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni pour énoncer la conclusion suivante (p. 326) : « Pour l’économie des Pays-Bas où l’expression « syndrome hollandais » a d’abord été appliquée, nous n’avons guère constaté en dernière analyse de conséquences fâcheuses à caractère systématique et à long terme du développement du secteur du gaz naturel sur le secteur de la fabrication [traduction]. »


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Date de modification : 2008-12-18 Avis importants
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