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11-010-XIB
L'Observateur économique canadien
Novembre 2008

Événements économiques en octobre

Le Canada

La Colombie-Britannique a annoncé plusieurs initiatives, dont un allégement de 5 % de l’impôt sur le revenu avec effet rétroactif au 1er janvier 2008, l’accélération de mesures de dégrèvement au profit des petites entreprises avec une réduction du taux applicable qui passe de 3,5 % à 2,5 % et, enfin, une garantie illimitée des dépôts des clients des coopératives de crédit.

La Saskatchewan a présenté plusieurs modifications de son régime fiscal, dont un relèvement de 4000 $ de l’exemption de base des particuliers et des conjoints, une majoration de 2000 $ du crédit d’impôt pour enfant et une modernisation de son régime de crédits d’impôt pour faible revenu. Le gouvernement de la province s’est également engagé à augmenter de moitié le financement des projets d’infrastructure dans son budget de 2009‑2010.

Le Conseil des normes comptables du Canada a révisé les règles comptables de l’« évaluation à la valeur du marché » pour que les banques puissent faire passer leurs placements en difficulté de leur portefeuille de transaction (où ils doivent être évalués selon l’état actuel du marché) à leur portefeuille d’intermédiation bancaire (où ils peuvent être comptabilisés tels quels jusqu’à l’obtention de leur valeur).

Suncor Energy a amputé du tiers ses prévisions de dépenses pour 2009 en raison de l’incertitude au sujet des cours pétroliers et de la disponibilité de crédit. Elle retarde d’un an ses travaux d’aménagement de l’usine de traitement Voyageur. BA Energy, Nexen/OPTI Canada, Value Creation et Petro-Canada ont aussi annoncé que des projets d’aménagement d’installations de traitement étaient reportés. La Royal Dutch Shell a remis à plus tard les travaux d’expansion de son exploitation bitumineuse d’Athabasca, qui devait ajouter 100 000 barils par jour. Dans la mer du Nord, le champ pétrolifère Buzzard de la Nexen est désormais entièrement en exploitation. Enfin, l’exploitation de Long Lake de 6,6 milliards de dollars de la Nexen dans les sables pétrolifères a été inaugurée.

FNX Mining a interrompu toute production commerciale à sa mine de nickel de Levack près de Sudbury – c’est aussi ce qu’a fait First Nickel – à cause de la faiblesse des prix et de la lourdeur des charges d’exploitation. North American Palladium a limité ses travaux de Lac des Iles aux fins de garde et d’entretien.

Chrysler a annoncé l’élimination de 5 000 postes administratifs en Amérique du Nord (le quart de ses travailleurs à traitement sont touchés) par des indemnités de départ et des mesures de licenciement au besoin. La GM prévoit officiellement la suppression d’un certain nombre d’emplois de bureau et une réduction des avantages sociaux destinés à sa main-d’œuvre administrative. La GM et Chrysler ont diminué la production au quatrième trimestre. Hyundai et Ford ont fait part de leur intention d’arrêter provisoirement toute production dans deux usines aux États-Unis. Mentionnons enfin que Daimler AG fermera définitivement son usine de camions Sterling à St. Thomas le mois prochain.

Le monde

La crise financière internationale s’est aggravée en octobre. Le 3 octobre, les États-Unis ont voté l’Emergency Economic Stabilization Act of 2008, prévoyant 700 milliards de dollars pour l’achat de valeurs illiquides sur créances hypothécaires, une hausse à 250 000 $ de la garantie des dépôts bancaires et 100 milliards de dollars en allégements fiscaux à l’égard des entreprises et des énergies parallèles. Wells Fargo a fait l’acquisition de Wachovia. En Grande-Bretagne, la Financial Services Authority a relevé de 35 000 à 50 000 livres sa garantie des dépôts bancaires. Le gouvernement des Pays-Bas a repris à son compte les activités néerlandaises de Fortis, remplaçant ainsi les plans antérieurs de sauvetage.

Le 6 octobre, le gouvernement de l’Islande avait pris le contrôle des banques nationales et les échanges étaient suspendus sur tous les titres financiers. La banque française Paribas a acquis le reste des actifs de Fortis à la suite de la nationalisation de ses activités. Le Danemark, l’Autriche et l’Allemagne ont imité l’Irlande et la Grèce dans leurs mesures de garantie des dépôts bancaires.

Le 7 octobre, la Réserve fédérale américaine a annoncé la création d’un « mécanisme de financement des papiers commerciaux » (CPFF), ce qui se veut un recours en financement pour faciliter l’émission de papier commercial à terme par les émetteurs admissibles. Taïwan a doublé la garantie des dépôts à 92 000 dollars américains et l’Union européenne, à 50 000 euros. Pour leur part, les Pays-Bas, l’Espagne, la Belgique et la Grèce ont fait monter leur garantie à 100 000 euros. Le 8 octobre, la Grande-Bretagne a annoncé qu’elle mettrait 25 milliards de livres en capital à la disposition de ses grandes banques et accorderait 25 milliards aux autres institutions financières, dont les filiales britanniques de banques étrangères. L’Union européenne, la Grande-Bretagne, les États-Unis, le Canada, la Suède et la Suisse ont simultanément abaissé leurs taux d’intérêt de 50 centièmes. Des réductions de taux ont suivi en Australie, à Bahreïn, en Chine, à Hong Kong, en Inde, en Israël, au Koweït, en Corée du Sud et à Taïwan. La Réserve fédérale américaine a consenti un nouveau prêt de 37,8 milliards de dollars à AIG. L’Islande a abandonné toute tentative de rattacher sa monnaie à l’euro et, le 9 octobre, a interrompu tous les échanges dans sa monnaie.

Le 10 octobre, les bourses ont chuté partout en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Les obligations de Lehman Brothers en faillite ont été mises aux enchères et vendues à 8 cents au dollar. Le Canada a annoncé qu’il injecterait de nouvelles liquidités pour une valeur de 25 milliards par l’achat de blocs de créances hypothécaires assurées. Le parlement russe a autorisé le prêt de 36 milliards tirés de ses ventes pétrolières dans le monde pour venir en aide à la Rosselkhozbank. Le 11 octobre, le gouvernement américain a annoncé un changement d’orientation dans ses efforts de sauvetage, optant désormais pour la recapitalisation des banques (en échange d’actions privilégiées) et délaissant ainsi l’achat de valeurs illiquides.

Le 12 octobre, les pays européens ont présenté des plans de garantie des dépôts bancaires sur une période de cinq ans. Des plans de recapitalisation des banques ont été annoncés pour une valeur totale de 1 billion d’euros en Grande-Bretagne, en Italie, en France, en Allemagne, en Espagne, en Autriche et aux Pays-Bas. L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont également exposé des plans de garantie pour les banques. Le 13 octobre, le Royaume-Uni a injecté 37 milliards de livres dans les trois premières banques nationales, prenant une participation majoritaire dans la Royal Bank of Scotland et acquérant 40 % des actions de la Lloyds et de HBOS. La Banque centrale européenne a tenté de ranimer le marché du crédit en prévoyant hebdomadairement des mises de fonds illimitées en euros à un taux d’intérêt de 3,75 %.

Le 14 octobre, les États-Unis ont fait part de leur intention de prendre une participation de 250 milliards sous forme d’actions privilégiées dans les banques nationales; 25 milliards devaient aller à chacune des quatre premières banques du pays. Avec ce plan, ils garantissent l’ensemble des créances de premier rang des banques pour les trois prochaines années. Le plan prévoit que la FDIC assurera sans limites tous les comptes non productifs d’intérêts dont se servent principalement les entreprises. Le Japon a déclaré vouloir la levée des restrictions sur les entreprises qui rachètent leurs actions, une meilleure communication des ventes à découvert et l’arrêt temporaire des ventes d’actions gouvernementales. L’Australie a dévoilé un plan de stimulation économique de 10,4 milliards où elle vient en aide aux pensionnés, aux familles à faible et moyen revenu et aux acheteurs d’une première maison. La bourse islandaise a repris les échanges après une suspension de trois jours en excluant cependant les trois banques nouvellement nationalisées.

Le 16 octobre, un plan de sauvetage a été présenté pour les banques suisses UBS et Crédit Suisse avec des fonds gouvernementaux, des placements privés et le fonds souverain du patrimoine du Qatar.

Le 19 octobre, le gouvernement des Pays-Bas a mis 10 milliards d’euros dans ING. Le 20, la Belgique a renfloué sa société d’assurances Ethias en y injectant 1,5 milliard. BayernLB a sollicité des fonds du programme de sauvetage en Allemagne. La Suède a annoncé la création d’un fonds de 1,5 billion de couronnes pour les prêts interbancaires, ainsi qu’un plan d’injection de capitaux de 15 milliards. La France a exposé un plan de sauvetage de 10,5 milliards d’euros pour six de ses plus grandes banques, dont le Crédit Agricole, BNP Paribas et la Société Générale.

Le 20 octobre, le Pakistan s’est joint à l’Islande, à la Hongrie, à la Serbie et à l’Ukraine pour demander l’aide du FMI devant de graves difficultés de balance des paiements. Tout comme la Russie, la Turquie, l’Afrique du Sud, l’Argentine, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie et la Bulgarie, ces pays se ressentaient de leur incapacité d’emprunter. La Hongrie et l’Ukraine ont pris des arrangements provisoires avec le FMI pour un programme de secours d’urgence à la suite de l’Islande, du Bélarus et du Pakistan. L’Islande a haussé les taux d’intérêt de 12 % à 18 % dans le cadre des mesures de sauvetage de 2 milliards décrétées par le FMI pour ce pays.

Le 21 octobre, la Banque d’Angleterre a mis 26 milliards dans des enchères à liquidités illimitées à un mois et la banque centrale saoudienne a injecté 3 milliards dans son système bancaire pour la première fois en une décennie. La Banque du Canada a diminué son taux à un jour d’un quart de point à 2,25 %. Le 22 octobre, la Réserve fédérale américaine a dévoilé son quatrième programme d’aide à l’industrie du marché monétaire en annonçant qu’elle prêterait jusqu’à 540 milliards à l’achat de certificats de dépôt et de papiers commerciaux. Dans un autre programme de recapitalisation, le Trésor américain a mis 33 milliards dans 16 établissements bancaires.

Le 29 octobre, la Réserve fédérale a retranché un demi-point au taux des fonds fédéraux pour ainsi le porter à 1 %. Elle a offert 30 milliards au Brésil, au Mexique, à la Corée du Sud et à Singapour par quatre nouvelles lignes d’échange de devises. Le Japon a présenté un programme de 51 milliards en dépenses de soutien de son économie et l’Allemagne, un programme de 32 milliards pour stimuler l’entreprise. Le FMI a approuvé une facilité d’urgence en liquidités à court terme pour les nouvelles économies de marché. La Chine a ramené son taux débiteur à un an de 6,93 % à 6,66 %. C’était la troisième mesure du genre en six semaines. Le 31 octobre, le Japon a abaissé les taux d’intérêt pour la première fois en sept ans. Le taux de l’argent au jour le jour y est tombé de 0,50 % à 0,30 %.



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Date de modification : 2008-11-21 Avis importants
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