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11-010-XIB
L'Observateur économique canadien
Juin 2007

Conditions économiques actuelles

Tableau sommaire - Indicateurs principaux

Vue générale*

Le PIB réel a doublé son rythme de croissance, qui a atteint 0,9 % au premier trimestre. Comme les dépenses des consommateurs ont progressé à une cadence soutenue de 1 %, on a assisté dans cette montée à un double phénomène de redressement du marché de l’habitation et de reconstitution modeste des stocks. L’augmentation du PIB a aidé à porter le dollar canadien à un sommet en 30 ans.

La vague de froid a fait monter les revenus tirés des exportations et les bénéfices des sociétés, mais les investissements des entreprises ont fléchi pour la première fois depuis 2002. Le secteur de l’énergie a continué à dominer dans les dépenses en construction non résidentielle, mais les dépenses en machines et en matériel se sont contractées. Comme les nouvelles commandes de biens d’équipement demeurent abondantes, il se pourrait que ce recul soit tout à fait temporaire.

L’écart de croissance du PIB de 0,7 % entre le Canada et les États-Unis est le plus grand depuis 2002. Il abolit toute la différence en faveur des États-Unis au cours des trois derniers trimestres. Près de la moitié de l’écart tient à la construction résidentielle. La force du Canada sur le marché de l’habitation s’est manifestée au plus haut point sur le marché de la revente où la demande a continué à croître en avril après un premier trimestre record. En revanche, les ventes de maisons existantes se sont encore affaiblies en avril aux États-Unis, bien que les ventes aient repris dans le secteur de l’habitation neuve.

Les opérations financières du Canada avec le reste du monde ont continué à évoluer rapidement au premier trimestre. Les Canadiens ont investi une somme record de 25,8 milliards de dollars en titres de l’étranger, notamment en obligations feuille d’érable (qui sont émises par des sociétés étrangères et libellées en dollars canadiens). Par ailleurs, les investissements directs de l’étranger au Canada ont été de plus de 20 milliards un troisième trimestre de suite surtout à cause d’acquisitions d’entreprises canadiennes dans le secteur des ressources en particulier. C’est ainsi que la bourse de Toronto est parvenue à de nouveaux sommets. Les investissements directs du Canada à l’étranger sont demeurés fermes à 12,9 milliards et, d’une année à l’autre, la progression totale approche des 60 milliards de dollars.

Un certain nombre de grèves ont été hautement médiatisées depuis le début de l’année, mais la masse des heures perdues par conflit de travail est en voie d’égaler le total de 2006, le deuxième plus bas depuis 1946. Dans l’ensemble, 250 200 jours-personnes ont été perdus par arrêt de travail au premier trimestre. Si les grèves ont affecté des industries bien visibles comme celles des transports et des mines, elles sont nettement en recul dans des secteurs très syndicalisés. Elles sont disparues pour ainsi dire dans l’industrie de la construction, où un bas chômage record a fait monter les revenus en flèche (10 %) au cours de la dernière année, cette industrie ne le cédant à cet égard qu’à celle des mines. Les grèves devraient aussi rester à court de leur bas niveau record en fabrication, secteur où le chômage a été en hausse. Enfin, les grèves ont fortement régressé dans le secteur public.

Marché du travail

Après avoir offert un solide gain au premier trimestre, l’emploi s’est contenté d’une augmentation de 0,1 % en mai; il avait fait du surplace en avril. La composition de l’emploi s’est infléchie en faveur des postes à plein temps, plus particulièrement chez les jeunes. Notons que tant la population active que le taux de chômage sont inchangés.

Le travail indépendant a compensé la faiblesse de l’emploi dans le secteur privé en mai. Il s’agit peut-être en partie du résultat de la concentration de la croissance de l’emploi en construction, alors que la fabrication et le commerce éliminaient des postes.

L’Ontario et le Québec ont prédominé au tableau des hausses en construction. Au rebours même de ce qui s’est produit récemment, l’emploi a cependant fléchi dans le secteur des services de ces deux provinces. La perte d’emplois manufacturiers a été plus marquée dans les provinces de l’Atlantique et de l’Ouest que dans les provinces centrales. La Colombie-Britannique a ajouté à ce qui, depuis le début de l’année, était la meilleure progression de l’emploi au Canada avec une augmentation rapide dans l’industrie de la construction et, en plus, des gains dans les services, notamment dans les industries de distribution de biens. C’est ainsi que le taux de chômage a régressé de tout un point depuis décembre pour s’établir à 4,2 %, approchant du minimum de 3,8 % relevé en Alberta.

Indicateurs avancés

L’indicateur avancé a progressé de 0,4 % en avril, égalant tant l’augmentation de mars que la hausse moyenne de l’an dernier. Les dépenses des ménages ont ralenti leur allure effrénée, tandis que la fabrication a continué de se relever d’un marasme prolongé.

Pour un deuxième mois consécutif, aucune des trois composantes de la fabrication n’a baissé. Les nouvelles commandes ont affiché le gain le plus important, soit 0,9 %, grâce surtout aux aéronefs et aux automobiles. La croissance soutenue des commandes cette année a permis le redressement des livraisons manufacturières, ce qui a contribué à la stabilisation du ratio des livraisons aux stocks. La semaine de travail moyenne a aussi légèrement augmenté.

Les marchés financiers ont continué de s’affermir, la bourse brisant de nouveaux records. Le raffermissement des prix a été observé partout en avril, contrairement aux gains antérieurs qui se concentraient souvent dans les métaux et l’énergie.

Les dépenses des ménages ont été inégales. Les ventes de meubles et d’appareils ménagers ont continué d’augmenter avec régularité. Le logement a atteint un plateau, principalement parce que les mises en chantier sont revenues à des niveaux plus normaux après avoir été stimulées par le temps anormalement clément en début d’année. Les achats d’autres biens durables ont chuté pour un deuxième mois d’affilée en raison de la torpeur des ventes d’automobiles.

Production

Le PIB réel s’est élevé de 0,3 % en mars après avoir gagné 0,4 % en février. Les services sont demeurés le chef de file grâce à la conclusion d’une grève du rail. La production de biens a diminué, les hausses en fabrication ayant été contrebalancées par une baisse de la production dans le secteur de l’énergie après la fin d’une vague de froid.

Dans les services, la production a crû de 0,5 %, marquant sa meilleure avance depuis le début de l’année. La fin de la grève ferroviaire a stimulé les transports et le commerce de gros, mais on peut voir que, dans les services, la progression est étalée. Les consommateurs se sont rués sur les magasins de détail et les services récréatifs. Les services aux entreprises et les services financiers ont gardé leur fermeté et les services gouvernementaux ont progressé à un rythme soutenu.

Les fabricants ont relevé leur production de près de 1 % et, pour le trimestre, on constate une absence de variation après quatre reculs consécutifs. En mars, les gains ont été répandus avec une croissance ferme dans les biens d’équipement et, en complément, un redressement dans l’industrie de l’automobile et plusieurs industries de ressources après le ralentissement causé par la grève ferroviaire en février.

Pour faire pendant à ces hausses, il y a eu des baisses dans l’industrie primaire. La production énergétique a chuté de 2 % à cause d’une demande moindre de chauffage en raison du temps doux. Il faut aussi dire que, dans l’industrie du gaz naturel, les forages ont accusé leur pire baisse de la période de marasme que traverse cette industrie, les entreprises rajustant leurs budgets d’exploration devant des prix plus bas que prévu. Enfin, la production des mines métalliques a décru avec une grève dans l’industrie du minerai de fer.

Demande des ménages

Les consommateurs ont cessé d’hiberner avec le retour à la normale des températures et les ventes au détail ont fait en mars un bond de 1,6 % en volume. Malgré un lent démarrage en 2007, les ventes se sont élevées de 1,2 % au premier trimestre; c’est autant que l’augmentation trimestrielle moyenne dans la dernière année.

La demande est restée la plus solide dans le cas des produits électroniques, plus particulièrement des téléviseurs dont les ventes ont fait un saut de 10 % au premier trimestre. La fermeté du marché de l’habitation a aiguillonné les achats de meubles et d’appareils électroménagers. La demande d’automobiles a secoué lentement sa léthargie du début de l’année avant de se mettre bien plus résolument à avancer en avril.

Les dépenses consacrées aux autres biens ont offert de modestes gains. Des prix réduits ont aidé à aviver l’intérêt des consommateurs pour les vêtements, mais des prix nettement majorés ont contribué à amortir la consommation d’énergie.

Le marché de l’habitation s’est engagé du bon pied dans la saison printanière. En avril, les mises en chantier d’habitations se sont accrochées à la plus grande partie de leur gain de 7 % du mois précédent. Les ventes d’habitations neuves ont fortement évolué en hausse. Contrairement à ce qui s’est passé aux États-Unis, ce mouvement s’est cependant accompagné d’une forte demande sur le marché de la revente au Canada.

Commerce de marchandises

Au premier trimestre, l’excédent du compte courant du Canada avec le reste du monde s’est accru de près de 2 milliards de dollars, en grande partie grâce à une augmentation des exportations énergétiques. La demande extérieure de métaux a aussi conservé sa fermeté. Les déficits n’ont guère bougé aux comptes des revenus de placements et des voyages.

En mars, et les exportations et les importations se sont remises des pertes subies en février où la grève du rail a nui aux transports. Les exportations normalement acheminées par le train ont mené le mouvement, notamment les voitures, les métaux et les produits forestiers. La progression des importations a été plus ample et plus étalée que celle des exportations, reflet de la vigueur des dépenses intérieures. Ainsi, l’excédent commercial est tombé en valeur mensuelle à un minimum en 5 mois.

Les exportations d’automobiles ont fait un bond de 8 %; elles ont plus qu’effacé leur perte de février. Les produits forestiers sont presque restés à la hauteur des automobiles, surtout grâce aux pâtes et papiers. Les produits industriels ont marqué une avance de 3 % avec de nouveaux records pour les métaux en général et pour le nickel en particulier dont les exportations ont atteint les 930 millions de dollars (c’est trois fois plus que le niveau de mars 2006).

Les exportations qui dépendent moins du transport ferroviaire ont été lentes. Les exportations d’énergie se sont contractées de 5 %, car les expéditions de gaz naturel sont revenues en volume à des niveaux plus normaux. Les exportations de machines et de matériel n’ont guère évolué. Enfin, les livraisons d’aéronefs et de machinerie industrielle ont traversé leur meilleur trimestre de l’histoire, mais la demande est restée faible dans le cas du matériel de télécommunications.

À l’importation, un bond de 22 % pour l’énergie figure pour près de moitié dans les importations globales. Chez les raffineurs de l’est du Canada, la demande s’est accrue après la vague de froid et l’incendie d’une raffinerie, ce qui a eu pour effet de réduire les stocks en février. Par ailleurs, la reprise de la production automobile au Canada a fait augmenter la demande de pièces. L’industrie florissante des transports aériens a été le moteur de la croissance dans les importations de machines et de matériel. De la fermeté des dépenses des consommateurs témoigne enfin une huitième hausse consécutive des importations des biens de consommation.

Prix

Une remontée du prix de l’énergie a gonflé de 1,5 % l’indice implicite des prix du PIB au premier trimestre après ce qui avait constitué presque une absence de variation au quatrième trimestre. L’énergie mise à part, le taux de renchérissement a monté de 0,5 % à 0,9 %, ce que l’on doit en partie à des paiements spéciaux dans le secteur des administrations publiques.

En avril, les prix à la consommation se sont élevés de 0,2 % et, d’une année à l’autre, le taux d’inflation a baissé à 2,2 %. L’énergie demeure la principale source de pressions à la hausse sur les prix. Le prix de l’essence s’est accru de 3 %, bien que le cédant légèrement à sa valeur d’avril 2006. Cela contraste avec une majoration de 10 % du prix de l’essence aux États-Unis dans un contexte où la valorisation du dollar canadien a joué un grand rôle dans la dernière année.

Par ailleurs, les prix des services ont encore augmenté et, par-dessus tout, les prix de l’habitation. Sur le marché résidentiel, les prix se sont modérés en Alberta, mais ils sont en forte accélération en Saskatchewan depuis le début de l’année. Les consommateurs ont payé moins pour les automobiles et les produits électroniques. La poussée ascendante des prix des aliments en période hivernale s’est mise à décroître, car les conditions de culture sont revenues à la normale aux États-Unis. Les prix des légumes sont toujours de 10 % supérieurs à ce qu’ils étaient il y a un an.

En avril, l’ample montée du taux de change a déjà commencé à comprimer les prix dans l’industrie. À lui seul, le taux de change a ramené de 1 % à 0,2 % le taux de renchérissement des produits fabriqués. Le gros des gains réalisés par les prix des hydrocarbures et des métaux a été neutralisé par une forte descente des prix à l’exportation des automobiles, des produits forestiers, des machines et du matériel notamment.

Marchés financiers

Les emprunts des ménages sont demeurés la grande source de demande de fonds sur les marchés financiers au premier trimestre. Le crédit à la consommation tout comme la demande hypothécaire a augmenté, signe que les dépenses des ménages se portent bien. Même dans ces circonstances, la charge du service de la dette a été stable à 8 % du revenu disponible.

Vers la fin de mai, le dollar canadien a culminé à 93 cents américains, un sommet en 30 ans. Sa valeur moyenne a été de 85 cents au premier trimestre avant la montée à 90 cents en avril. Pour les taux hypothécaires à court terme comme pour les rendements obligataires, la progression est d’environ 15 centièmes.

Le marché boursier a battu des records un quatrième mois cette année. La plupart des secteurs ont contribué, surtout les métallifères et les actions du secteur de l’énergie. Le marché boursier américain a refait peu à peu le chemin vers sa valeur précédente de culmination en l’an 2000.

Économies régionales

L’Ontario s’est remise d’un lent début d’année. Le chef de file a été le secteur de la fabrication où, en mars, un bond de 3,6 % des livraisons a mené à un premier gain trimestriel en plus d’un an. La réouverture de la raffinerie de Nanticoke a certes joué un rôle, mais la croissance a eu pour moteur les automobiles et les biens d’équipement. L’Ontario a aussi présenté l’unique hausse de ses mises en chantier d’habitations en avril.

Au Québec, le revenu du travail a fait un bond de 5 % en mars, ce que l’on doit surtout à de généreux règlements d’équité salariale dans son secteur public. Avec ce gain, l’élévation des revenus a été de 8,9 % d’une année à l’autre. À cet égard, le Québec n’était devancé que par l’Alberta parmi les provinces. Il reste que cette progression des revenus ne s’est pas encore répercutée sur les dépenses. L’augmentation de 0,6 % des ventes au détail ne représentait que le tiers de la moyenne nationale en mars. Les mises en chantier d’habitations ont diminué en avril après avoir accusé la plus forte baisse au Canada au premier trimestre.

Dans l’Ouest canadien, les hausses des dépenses de consommation ont été supérieures à la moyenne. Les ventes au détail se sont élevées d’environ 3 % dans les Prairies et en Colombie-Britannique au premier trimestre. Il faut y voir l’effet d’une saine croissance du revenu du travail et de l’emploi. En Alberta, les livraisons manufacturières ont encore été soutenues par la cherté des hydrocarbures. Elles se sont enlisées par ailleurs en Colombie-Britannique au cours des trois premiers mois de l’année avec des pertes pour le bois d’œuvre et les aliments.

Économies internationales

Aux États-Unis, les investissements des entreprises ont repris pied après un début d’année chancelant. Les biens d’équipement ont déterminé une progression de 0,7 % de la production industrielle avec une troisième hausse consécutive. En avril, les dépenses en construction se sont accrues un troisième mois de suite, des gains pour les dépenses en construction non résidentielle ayant eu plus de poids que des pertes sur le marché de l’habitation. Les nouvelles commandes de biens d’équipement en avril font entrevoir de nouvelles hausses. Cette progression des investissements fait suite à une remontée des bénéfices au premier trimestre.

En avril, les ventes d’habitations neuves ont fait un bond de 16 %, mais elles sont toujours de 10 % en deçà de leur valeur d’il y a un an. Le prix de vente médian a diminué de 10 %, car les ventes de maisons de 150 000 $ et moins ont presque doublé. Comme les ventes d’habitations plus chères sont également en hausse, il y aurait là une évolution de l’offre résidentielle chez les constructeurs, et non pas une forte descente des prix. La progression des ventes a nettement entamé le carnet de logements invendus, ce qui devait encourager les constructeurs à relever le nombre de mises en chantier un deuxième mois de suite.

Aux États-Unis, d’importants secteurs de la demande demeurent faibles. Les ventes au détail ont fléchi en avril. La reprise de l’habitation a stimulé la demande de meubles et d’appareils électroménagers, mais les ventes d’automobiles ont ralenti, parce que le prix de l’essence a atteint de nouveaux sommets. Le renchérissement de l’énergie à l’importation devait aussi porter en mars le déficit commercial à un sommet en six mois.

Dans la zone de l’euro, le PIB réel a ralenti la cadence au premier trimestre de 2007, passant de 0,9 % à 0,6 %. Il a été soutenu par les investissements des entreprises et les dépenses personnelles. En mars, la production industrielle a été stable et un redressement dans le cas des biens non durables a compensé la faiblesse des biens d’équipement. Les nouvelles commandes ont vivement repris et chaque secteur est revenu en force après plusieurs mois de demande paresseuse. L’excédent du commerce extérieur s’est accru : le déficit s’est allégé au compte de l’énergie et les excédents se sont étoffés pour les produits chimiques, la machinerie et les automobiles. En avril, le taux de chômage est tombé à 7,1 % pour se situer à son plus bas niveau depuis 1993. C’est qu’il y a eu à la fois plus de travailleurs occupant un emploi et quittant la population active (par maladie ou invalidité). La demande de consommation a été stable et le taux d’inflation s’est modéré à 1,9 %.

En Allemagne, le PIB a crû de 0,5 % au premier trimestre, gardant juste la moitié de son rythme des derniers mois de 2006. Une fois de plus en mars, la fermeté de la demande extérieure a stimulé la production industrielle, alors que les nouvelles commandes présentaient un troisième gain mensuel de suite et que la confiance des entreprises se maintenait presque à son haut niveau de l’après-unification. Les consommateurs hésitaient à dépenser cependant, ce qui s’explique en partie par les effets persistants de la majoration de janvier de la TVA. Le chômage s’est légèrement accru en avril, mettant fin à 13 baisses mensuelles consécutives, mais son taux était inchangé à 9,2 %.

En France, l’économie a progressé de 0,5 % au premier trimestre et le PIB réel a évolué à son précédent rythme trimestriel. La production a été presque inerte en mars après un fort gain en février, tandis que les nouvelles commandes se redressaient. Les dépenses de consommation ont battu leur plein avec un taux de chômage à nouveau en baisse en avril et un taux d’inflation à 1,3 %, soit à l’avant-dernier rang en importance dans la zone de l’euro.

En Grande-Bretagne, l’économie a progressé de 0,7 % au premier trimestre, autant que dans les deux périodes précédentes. La production industrielle a repris en mars, mais la demande extérieure reste faible, en partie en raison de la vigueur de la livre. Les consommateurs ont freiné leurs dépenses ce même mois. Comme le taux d’inflation était de 2,8 % en avril, la banque centrale a porté en mai les taux d’intérêt à leur plus haut niveau en six ans.

En Italie, le PIB réel a ralenti son rythme à 0,2 % après s’être envolé de 1,1 % au quatrième trimestre. La production a remonté en mars après être descendue deux fois de suite en début d’année et les nouvelles commandes se sont redressées pour la première fois en six mois. Les dépenses de consommation ont été paresseuses, bien que le taux d’inflation ait fléchi à 1,8 %.

Au Japon, l’économie a progressé de 0,6 % au premier trimestre. C’est pour ce pays un neuvième gain trimestriel de suite. Les exportations et les dépenses personnelles ont été fermes et les investissements des entreprises se sont contractés pour la première fois en cinq trimestres à cause du secteur des télécommunications et de l’industrie de l’automobile. Les exportations vers les États-Unis ont accusé en mars leur pire baisse en trois ans à cause des automobiles. Quant aux livraisons vers l’Asie en général et vers la Chine en particulier, elles ont pris leur cadence la plus rapide en trois mois. Le taux de chômage est tombé en avril à un minimum de 3,8 % en neuf ans.

En Inde, l’économie a progressé de 2,3 % au premier trimestre grâce à une solide croissance de l’activité manufacturière et du commerce. D’une année à l’autre, le taux de croissance (9,4 %) a été le meilleur en 18 ans.


Note

* Basée sur les données disponibles le 8 juin; toutes les données sont en dollars courants, sauf indication contraire.



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Date de modification : 2008-11-21 Avis importants
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