Étude spéciale
2. Croissance par province en 2002
par J. Wilkinson*
L’économie a connu une reprise marquée partout
au Canada l’an dernier, la croissance du produit intérieur
brut réel s’étant accélérée
dans huit des treize provinces et territoires.
Terre-Neuve-et-Labrador a mené la marche en 2002, avec un
PIB réel en hausse marquée de 13,4 %. Il s’agit d’un
taux de croissance plus de deux fois supérieur à celui de l’Île-du-Prince-Édouard,
qui arrivait au deuxième rang, avec une hausse de 5,6 % de son activité économique.
Le PIB des provinces à l’est du Manitoba, à l’exception
du Nouveau-Brunswick, a augmenté à des taux supérieurs à la
moyenne nationale de 3,4 %. L’économie dans les provinces de
l’Ouest, les territoires et le Nouveau-Brunswick a progressé à un
rythme plus lent que la moyenne. L’économie de la Saskatchewan,
qui a été affectée par la sécheresse et par la faiblesse
des marchés d’exportation, est la seule à avoir reculé.
Figure 1
La construction résidentielle a connu un essor considérable partout
au pays. L’augmentation des mises en chantier a surpassé 50 %
au Québec, et a été de plus de 20 % dans sept autres
provinces. Les faibles taux d’intérêt, l’augmentation
du revenu personnel et la vigueur du marché du travail ont tous contribué aux
gains réalisés. La croissance accélérée des
achats de meubles a été généralisée, de nombreux
nouveaux propriétaires de maison ayant fait l’acquisition de mobilier.
Les services financiers ont progressé de façon marquée dans
chaque province, par suite des demandes d’emprunts des consommateurs.
Dans l’ensemble, les dépenses de consommation se sont accélérées
dans 9 des 13 provinces et territoires. Les achats de véhicules automobiles
neufs ont contribué pour une large part à cette expansion, la croissance
ayant varié de 14,7 % au Manitoba à 6,2 % à Terre-Neuve-et-Labrador
alors que les fabricants ont offert des incitatifs financiers tout au long de
l’année.
La production du secteur de la fabrication s’est redressée, augmentant
de 2,5 %, après une baisse de 4,7 % en 2001. Les usines de fabrication
en Ontario ont été responsables de presque 40 % des gains
réalisés, ceux-ci ayant été les plus marqués
pour les véhicules automobiles et les pièces. La production des
chantiers maritimes a triplé en Nouvelle- Écosse. Au Québec,
la fabrication de produits du bois, y compris le papier, a fait un bond de 15 %.
Parmi les résultats positifs enregistrés en Saskatchewan figurait
une hausse marquée de 25 % de la fabrication de papier alors qu’une
augmentation de 7,7 % de la fabrication de produits du bois a contribué à alimenter
la Colombie-Britannique.
Les exportations internationales ont repris légèrement après
la baisse enregistrée en 2001, mais elles sont demeurées en deçà des
niveaux atteints en 2000. Au niveau provincial, les résultats étaient
partagés. En Ontario, les exportations de matériel de transport
ont augmenté de plus de 5 %. Les exportations de combustibles minéraux
ont monté en flèche à Terre-Neuve-et-Labrador.
Toutefois, au Québec, les exportations ont reculé, celles d’aéronefs
et d’autre matériel de transport ayant chuté de 11 %.
Plusieurs provinces ont été affectées par la faiblesse continue
du secteur des technologies de l’information et des communications (TIC),
où la production a diminué de 17 %. Dans l’Ouest, les
exportations de céréales ont chuté en Saskatchewan et en
Alberta, en raison de la sécheresse. La croissance des exportations interprovinciales
a surpassé celle des exportations internationales pour une deuxième
année consécutive.
Dans toutes les provinces, sauf aux prairies, les entreprises ont investi dans
leurs stocks en 2002, après les avoir réduits en 2001. Le rétablissement
des stocks s’est concentré en Ontario, où les stocks au détail
de véhicules automobiles se sont accumulés, faisant suite à une
liquidation en 2001. Les agriculteurs, plus particulièrement ceux de la
Saskatchewan et de l’Alberta, ont réduit leurs stocks pour réagir à la
demande, en période de sécheresse.
La croissance du revenu du travail se situait entre 15 % dans les Territoires
du Nord-Ouest, où les mines de diamants ont contribué à rehausser
les revenus personnels, et 2 % en Colombie-Britannique. Au niveau national,
la croissance de l’emploi et une réduction des heures moyennes travaillées
a donné lieu à une hausse de 1,5 % des heures totales travaillées.
Une partie de la diminution des heures moyennes travaillées était
due à la création de nombreux emplois à temps partiel, qui
représentaient environ 40 % de l’augmentation de l’emploi
en 2002.
Les bénéfices ont rebondi de 6 % en 2002, après une
baisse de 9 % en 2001. Encore une fois, les résultats différaient
selon la province, l’Ontario et le Québec ayant connu une croissance
marquée, en raison de la vigueur du secteur de la fabrication. En Alberta,
les bénéfices ont chuté de plus de 20 %, par suite
de la baisse des prix du gaz naturel.
Les provinces Atlantiques
La croissance économique à Terre-Neuve-et-Labrador
a grimpé de 13,4 % en 2002, soit le double du plus
haut taux enregistré au cours des deux dernières
décennies. Il s’agissait aussi du taux de croissance
le plus élevé parmi les provinces. C’est également
la quatrième fois au cours des cinq dernières années
que la croissance économique à Terre-Neuve-et- Labrador
dépasse le taux national.
La production de pétrole dans les champs au large des
côtes a été à la source de cette hausse,
les activités du champ de pétrole de Terra Nova s’étant
amorcées au début de l’année. Les exportations
totales ont augmenté de plus de 27 %, les exportations
de pétrole brut ayant connu une hausse de 63 %. D’autres
augmentations de la production sont prévues en 2003 en raison
de l’exploitation du champ White Rose. Les bénéfices
des sociétés ont progressé de plus de 80 %,
dû à la fois aux hausses de prix et de volume dans
le secteur pétrolier.
Les dépenses en matériel d’extraction de pétrole
et de gaz ont contribué à la hausse de plus de 17 % de l’investissement
des entreprises en machines et matériel, après une baisse en
2001. De plus, l’investissement des administrations publiques en machines
et matériel a plus que doublé, en raison notamment de l’achat
d’hélicoptères.
La croissance des dépenses personnelles a ralenti pour s’établir à 1,8 %,
son taux le plus faible en six ans. La construction résidentielle
a fait un bond de plus de 20 % alors que les mises en chantier ont grimpé de
35 %, leur hausse la plus forte en 30 ans. La croissance de l’emploi
s’est située à près la moitié du taux national
et le taux de chômage a augmenté à 17,0 %, soit son
niveau le plus élevé en quatre ans.
Le produit intérieur brut de l’Île-du-Prince-Édouard
a augmenté de 5,6 %, après avoir été stable
en 2001. La production agricole a été le principal facteur à l’origine
de cette croissance (21 %). Les producteurs de pommes de terre ont profité de
meilleures conditions, après plusieurs années de sécheresse,
les maladies qui ont touché les récoltes et les barrières
commerciales imposées par les États-Unis. Les exportations
de pommes de terre ont fait un bond, et les stocks agricoles ont été reconstitués.
La fabrication d’aliments a augmenté de 7 %, la septième
hausse consécutive.
Les dépenses en machines et matériel ont grimpé de 23 %,
nombre d’industries ayant enregistré des hausses, dont la plus
importante dans le commerce de détail. Les bénéfices des
sociétés ont rebondi après une baisse en 2001.
La construction résidentielle a augmenté de 16 %, une hausse
presque similaire aux gains enregistrés en 1999 et 2000. La production
du secteur des services financiers a progressé de 5,5 %, stimulée
par une demande accrue de financement hypothécaire et d’assurances.
Soutenues par la croissance de 4,9 % du revenu du travail, les dépenses
de consommation ont augmenté de 2,4 %, soit à un rythme
plus élevé qu’en 2001. Toutefois, cette hausse des dépenses
a été inférieure à la croissance enregistrée
au cours des cinq années antérieures à 2001.
L’activité économique en Nouvelle-Écosse a augmenté de
3,8 % en 2002, ce qui est de beaucoup supérieur à la croissance
de 2,5 % enregistrée en 2001. Elle s’est située à 2,4 %
en moyenne au cours de la dernière décennie.
La production dans les chantiers maritimes a triplé en 2002 en raison
des améliorations entreprises à l’égard d’une
plate-forme de forage importée en 2001. La production dans la fabrication
de pneus a fait un bond, par suite de la production plus forte de véhicules
automobiles en Amérique du Nord. Les produits transformés du
poisson ont aussi contribué pour une large part à la hausse globale
de 5,3 % des exportations. La production de gaz naturel à partir
de l’île de Sable s’est stabilisée, après avoir
progressé pendant deux ans. En raison des prix plus faibles du gaz naturel,
les bénéfices des sociétés ont connu un gain modeste
de 1,4 %.
L’investissement en construction résidentielle a fait un bond
de 13 %, les mises en chantier ayant augmenté de 21 %. Les
ventes d’automobiles neuves ont fait un bond de presque 10 %, suivies
de près par les ventes de meubles. La construction non résidentielle
a diminué pour une troisième année consécutive.
Les achats d’hélicoptères par le gouvernement fédéral
ont contribué à une hausse marquée des dépenses
publiques au titre des machines et du matériel, qui ont plus que doublé.
L’économie du Nouveau-Brunswick a augmenté de 3,3 %
en 2002, le gain le plus marqué en trois ans. Une demande accrue
de produits pétroliers raffinés s’est traduite en de fortes
hausses des exportations. L’augmentation des importations de pétrole
brut provenant du nouveau champ Terra Nova a fait progresser ce secteur.
Malgré les barrières tarifaires imposées par les États-Unis à l’égard
du bois-d’œuvre, les exportations de bois du Nouveau-Brunswick
ont augmenté, parallèlement à la production des scieries,
laquelle était en hausse de 12 %. De plus, les exportations de
pâte de papier et de poisson ont fait un bond. Les fournisseurs de services
de télécommunication ont poursuivi leur lancée des huit
dernières années par suite de la demande accrue de services interurbains
dans les centres d’appels.
La construction résidentielle a augmenté de plus de 13 %.
Les dépenses de consommation ont progressé de 2,1 %, en
raison des augmentations qui ont touché de nombreux types de biens,
tandis que les dépenses au titre des services ont connu un ralentissement.
Une hausse de 9 % des ventes d’automobiles a contribué à la
croissance, de même que les progrès réalisés au
titre des ventes de vêtements.
Canada central
L’économie du Québec a progressé de 4,3 % en
2002, une reprise marquée par rapport au taux de 1,1 % enregistré en
2001. Une croissance spectaculaire de la construction résidentielle
a contribué dans une large mesure à la hausse. Les mises en chantier
ont connu une explosion, en hausse de plus de 50 %, ce qui est de loin
supérieur au taux enregistré dans toutes les autres provinces.
L’investissement en construction résidentielle a augmenté de
26 %, la hausse la plus importante depuis 1983. Une hausse de 7 %
du commerce de détail a été le fait de la demande pour
les voitures, tandis que les ventes de meubles ont répondu à la
vigueur du marché du logement.
Les exportations internationales ont diminué de 2,4 %, la deuxième
baisse consécutive. Les exportations d’aéronefs et de matériel
téléphonique ont chuté de plus de 10 %. La production
d’ordinateurs et de produits électroniques a diminué de
21 %. La croissance des exportations de papier et d’aluminium a contrebalancé certaines
de ces pertes.
L’investissement des administrations publiques au titre des structures,
qui a été stimulé par le programme d’infrastructures
du gouvernement provincial, a fait un bond de 31 %, ce qui représente
la hausse la plus marquée des deux dernières décennies.
Les administrations locales ont aussi enregistré des gains au titre
des dépenses en immobilisations.
L’économie québécoise a généré un
accroissement de 2,4 % des heures travaillées, contribuant à plus
du tiers de la hausse totale enregistrée pour l’ensemble du pays.
Le taux de chômage a diminué, pour se situer à 8,6 %,
tandis que le revenu du travail a augmenté de 5,3 %.
L’activité économique en Ontario a progressé de
3,9 % en 2002, égalant la croissance moyenne de la dernière
décennie. La production accrue du secteur de l’automobile a principalement
contribué à la croissance. Les secteurs de la fabrication reliés à l’automobile
et les dépenses de consommation ont aussi affiché une croissance
importante. La croissance d’emploi et les faibles taux d’intérêt
ont stimulé les dépenses des ménages de 3,1 %. L’investissement
en construction résidentielle a connu une hausse robuste de 11,7 %,
la plus forte depuis 1999.
Les exportations de l’Ontario ont repris en partie, après avoir
reculé en 2001. La reprise, soutenue par l’automobile, a aussi
entraîné une hausse de 10 % de la fabrication de pièces
de véhicules automobiles, et de 5,8 % de la fabrication de produits
métalliques. Toutefois, les produits de technologie de pointe, comme
les ordinateurs et le matériel téléphonique, sont demeurés
languissants.
Le revenu du travail en Ontario a augmenté de 4,4 % en 2002. Alors
que les heures travaillées ont rebondi par rapport à 2001, elles
ont augmenté à un rythme inférieur à la moyenne
nationale pour la première fois en cinq ans.
L’ouest du Canada
Le PIB réel du Manitoba a augmenté de 2,4 % en 2002, ce
qui constitue une amélioration par rapport à la hausse de 1,4 %
enregistrée l’année précédente. La construction
de maisons neuves et les dépenses plus fortes des consommateurs ont
contribué à cette hausse. Les conditions pour l’agricole
ont aussi été considérablement meilleures que dans les
autres provinces des Prairies.
Des gains significatifs ont été enregistrés dans la construction
résidentielle, le commerce de détail et le secteur financier,
les consommateurs ayant réagi aux faibles taux d’intérêt
et à la force de l’emploi. Les dépenses personnelles ont
progressé de 2,4 %, les ventes d’automobiles neuves ayant
fait un bond de 15 %, leur deuxième augmentation consécutive
supérieure à 10 %. Les mises en chantier ont progressé de
22 %, soit la hausse la plus importante depuis 1994.
La fabrication a connu une hausse de 1,4 %, après avoir diminué l’année
précédente. Les fabricants de produits alimentaires, de meubles
et de matériel agricole ont contribué à cette croissance.
Les exportations ont grimpé de 1,3 %, principalement en raison
de la vigueur des ventes de matériel agricole.
L’investissement des entreprises a progressé de 3,5 %, suite à la
montée en flèche de la construction résidentielle, laquelle
a plus que compensé la croissance plus faible des usines et matériel.
Les bénéfices des sociétés, qui avaient été faibles
en 2001, ont rebondi.
La production de la Saskatchewan a diminué de 1,4 %, ce qui représente
la deuxième baisse annuelle consécutive. C’est la première
fois depuis deux décennies que la province enregistre deux baisses consécutives.
La sécheresse a causé une chute de 29 % de la production agricole.
La production du secteur du pétrole brut a diminué de 5,8 %.
La production agricole a été durement touchée par la sécheresse,
l’infestation d’insectes et les pluies tardives. Cela a eu pour
résultat de faire baisser les exportations de 4,7 %, le blé et
de canola ayant chuté de près de 30 %. Bien que les secteurs
de l’agriculture et des mines aient connu des baisses, des augmentations
ont été enregistrées dans la fabrication, les télécommunications
et le commerce de détail.
L’investissement des administrations publiques et des entreprises a diminué,
par suite de l’achèvement de la construction d’une usine
importante de production d’électricité. Parmi les facteurs
positifs qui ont touché la construction figuraient la vigueur du marché de
l’habitation, les mises en chantier ayant augmenté de presque
un quart, et l’investissement en construction résidentielle ayant
connu une hausse de 14 %. Les bénéfices des sociétés
ont récupéré environ la moitié du terrain perdu
en 2001, avec une hausse marquée de 10 %.
La croissance a ralenti en Alberta en 2002, pour se situer à 1,7 %,
ce qui est bien en deçà du taux national de 3,4 %. Les prix
plus faibles de l’énergie et les sécheresses graves qui
ont sévi pour la deuxième année consécutive ont
nui à des secteurs clés. Les dépenses de consommation
sont demeurées élevées et la construction résidentielle
s’est accrue.
Une hausse marquée de 23 % de la construction résidentielle
a été atténuée par un investissement réduit
en ouvrages non résidentiels. Dans l’ensemble, l’investissement
des administrations publiques a augmenté de 5,4 %. L’investissement
dans le secteur des mines, du pétrole et du gaz a connu une baisse marquée,
alors qu’on a foré moins de puits en 2002 qu’en 2001. Les
entreprises ont réduit la production des champs pétroliers de
0,9 %, en raison de la baisse de la demande au sud de la frontière.
Il s’agit de la deuxième baisse consécutive dans ce secteur.
Les exportations de gaz naturel et de pétrole brut ont diminué toutes
les deux.
Les exportations de bœuf étaient fortement en hausse, les agriculteurs
ayant écoulé une partie de leurs stocks parce qu’ils avaient
de la difficulté à trouver du fourrage en raison de la sécheresse.
La production agricole a chuté de 28 %. Il s’agissait d’une
troisième baisse consécutive des revenus pour les agriculteurs.
En dépit de la croissance plus lente pour la deuxième année
consécutive, la situation du marché du travail est demeurée
positive. En 2002, l’emploi a progressé de 3,1 % après
avoir affiché une forte croissance de 3,6 % l’année précédente.
Le revenu du travail a connu une hausse de 7,2 %.
L’économie de la Colombie-Britannique a augmenté de
1,8 % en 2002, un taux bien inférieur à la moyenne nationale.
Le logement et les services, y compris le commerce de gros et de détail
et les services financiers, ont mené la marche, tandis que les secteurs à base
de ressources ont fléchi.
Les exportations ont enregistré une hausse de 0,8 %, faisant suite à une
baisse de 4,3 % en 2001. L’essor de la construction résidentielle
a fait augmenter la production des scieries de 7,6 %. Les fabricants de
bois-d’œuvre ont accéléré leur production
au début de l’année alors que les tarifs ont baissé aux États-Unis,
puis ont réagi aux tarifs plus élevés en diminuant leurs
coûts et en augmentant leur production. La production du secteur minier,
y compris les combustibles minéraux, a diminué de 7 %. Les
exportations de charbon, de gaz naturel et de minerais métalliques ont
diminué. Les bénéfices des sociétés ont
baissé pour la deuxième année consécutive.
La construction résidentielle a augmenté de 16 %, mais les
gains ont été atténués en partie par une baisse
de 21 % de l’investissement en construction non résidentielle
et des dépenses en machines et matériel moins élevées.
La construction d’hôpitaux et d’établissements d’enseignement
a fait progresser les dépenses en immobilisations des administrations
publiques. Les faibles taux d’intérêt ont aussi stimulé les
dépenses personnelles, et notamment celles de biens durables.
Note
Division des comptes des revenus et des dépenses (613)
951-3640. Adapté du Quotidien paru le 28 avril.
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