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Ce qu’il faut savoir au sujet de la présente étude

La présente étude est fondée principalement sur les données des recensements de la population de 1996 et de 2001. La population de l’étude comprend les personnes qui se sont déclarées autochtones lors des recensements. Une certaine prudence s’impose pour la comparaison des populations autochtones entre les recensements, en raison de la mobilité ethnique et de la fluidité de l’autodéclaration chez la population autochtone. De plus, les comparaisons intercensitaires des données sur les langues autochtones peuvent être faussées par des différences en matière de couverture, de dénombrement partiel, de déclaration, de contenu et de questions, facteurs qui ont été pris en compte dans la mesure du possible.

Locuteur de langue autochtone : capacité de parler une langue autochtone et de converser dans celle‑ci. Les répondants devaient indiquer uniquement les langues dans lesquelles ils pouvaient converser sur divers sujets pendant un certain temps; pour sa part, la capacité est fondée sur la propre évaluation du répondant. Comme divers degrés de capacité linguistique peuvent être représentés dans les données, il faut faire preuve de prudence lorsqu’on examine les conséquences de l’acquisition d’une langue seconde à des fins de transmission et de continuité.

Locuteur de langue maternelle : la langue maternelle désigne la première langue apprise à la maison dans l’enfance et encore comprise par le recensé. Les locuteurs de langue maternelle s’entendent des personnes de langue maternelle autochtone qui déclarent pouvoir parler une langue autochtone. Seul un faible pourcentage de répondants de langue maternelle autochtone (5 % ou 11 000 en 2001) n’ont pas indiqué qu’ils pouvaient parler une langue autochtone. Bien que la population de langue maternelle autochtone et les locuteurs de langue maternelle ne soient pas des concepts strictement équivalents, les deux termes sont interchangeables dans le présent article.

Locuteurs de langue seconde : aux fins de la présente étude, ces locuteurs désignent les personnes qui déclarent pouvoir parler une langue autochtone, mais qui n’ont pas une langue maternelle autochtone.

Langue parlée à la maison : dans la présente étude, la langue parlée à la maison désigne la langue parlée le plus souvent à la maison par la personne. Pour le Recensement de 2001, une nouvelle section sur les langues parlées régulièrement à la maison a été ajoutée. (En raison de la modification de la question, la mesure « parlée le plus souvent » de 2001 peut ne pas être directement comparable avec les recensements antérieurs.)

Indice d’acquisition d’une langue seconde (d’habilité) : compare le nombre de personnes qui disent pouvoir parler la langue au nombre de personnes dont c’est la langue maternelle autochtone. Si, pour chaque 100 personnes d’une langue autochtone donnée, plus de 100 personnes de l’ensemble de la population peuvent parler la langue, de toute évidence certaines de ces personnes l’ont apprise comme langue seconde.

Note : Comme estimation indirecte de l’acquisition d’une langue seconde, l’indice d’acquisition d’une langue seconde et la croissance intercensitaire estimée du nombre de locuteurs de langue seconde supposent que toutes les personnes de langue maternelle autochtone ont également indiqué une capacité de parler une langue autochtone. Par conséquent, ils ne servent que d’indicateurs et non de mesures précises.

Indice de continuité : sert à mesurer le nombre de personnes qui parlent la langue à la maison pour chaque 100 personnes qui la parlent comme langue maternelle.

Viabilité des langues autochtones
Les langues autochtones varient considérablement sur le plan de leur état, de leurs tendances et de leurs perspectives, ce qui permet de les classer en conséquence. Sur la base d’une classification établie par Kinkade1, elles peuvent être réparties en cinq groupes comme suit : disparues; en voie de disparition, menacées, viables avec une faible population et viables avec une grande population.

En voie de disparition : ces langues peuvent être impossibles à sauvegarder. Comme elles ne sont parlées que par une poignée de personnes âgées, le temps qui reste peut permettre uniquement de les enregistrer et de les archiver.

Menacées : ces langues sont parlées par suffisamment de personnes pour que leur survie demeure une possibilité, à la condition toutefois que la collectivité manifeste un intérêt suffisant et que des programmes d’enseignement concertés soient mis en œuvre. Elles sont caractérisées par de faibles populations de locuteurs plus âgés et de faibles taux de transmission. Une foule de langues peu répandues, parlées souvent par bien moins que 1 000 personnes, ont de très faibles chances de transmission courante d’une génération à l’autre. C’est particulièrement le cas en Colombie-Britannique, où de nombreuses langues ont de très faibles chances de continuité et sont menacées (p. ex., le nishga et le haïda) ou en voie de disparition.

Viables mais peu répandues : ces langues sont en général parlées par plus de 1 000 personnes dans des collectivités isolées, mais bien organisées et hautement sensibilisées à la culture traditionnelle. Dans ces collectivités, la langue est considérée comme l’un des signes importants de l’identité personnelle. Elles peuvent être considérées comme viables si leur continuité est élevée et si elles comptent un nombre relativement important de jeunes locuteurs, comme dans le cas de l’attikamekw et du déné.

Viables avec une grande population : ces langues sont celles qui sont parlées par une population suffisamment importante pour que leur survie à long terme soit probablement assurée. Le cri, l’inuktitut et l’ojibway sont les seules langues viables parlées par une grande population. Que leur base de population soit petite ou grande, les langues viables ont tendance à avoir des locuteurs relativement jeunes, comparativement aux langues menacées. Les données du recensement sont disponibles pour les langues viables et menacées, mais pas séparément pour les langues en voie de disparition, en raison du faible nombre de locuteurs.

Source

  1. Kinkade, M.D. 1991. « The Decline of Native Languages in Canada », Endangered Languages, sous la direction de Robert H. Robins et Eugenius M. Uhlenbeck. Publié avec l’autorisation du Comité international permanent des linguistes (CIPL). Canada : Berg Publishers Limited

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Date de modification : 2008-11-21 Avis importants