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- Articles et rapports : 11F0027M2010063Géographie : CanadaDescription :
Cette étude examine la façon dont la libéralisation du commerce et les fluctuations des taux de change réels influent sur l'entrée et la sortie sur le marché d'exportation et sur la productivité au niveau de l'établissement. Elle s'appuie sur l'expérience des établissements manufacturiers canadiens au cours de trois périodes distinctes caractérisées par des taux différents de réduction tarifaire bilatérale et des mouvements différents des taux de change bilatéraux réels. Les profils d'entrée et de sortie en réponse à ces mouvements et les résultats sur le plan de la productivité diffèrent sensiblement entre ces trois périodes. Comme une bonne partie de la documentation récente, l'étude arrive à la conclusion qu'il y a autosélection des établissements qui sont présents sur les marchés d'exportation - les établissements qui ont une plus grande efficience ont aussi une probabilité plus élevée d'entrer sur les marchés d'exportation et une probabilité moindre d'en sortir. Le contraire se produit aussi : les entrants sur les marchés d'exportation améliorent leur productivité par rapport au groupe dont ils proviennent, tandis que les établissements qui demeurent sur les marchés d'exportation font mieux que les établissements comparables qui en sont sortis, ce qui appuie la thèse voulant que l'exportation stimule la productivité. Enfin, nous constatons que les conditions générales d'accès au marché, y compris les tendances des taux de change réels, influent significativement sur l'ampleur des gains de productivité provenant de la participation au marché d'exportation. En particulier, l'augmentation de la valeur du dollar canadien après 2002 a presque entièrement annulé les avantages sur le plan de la productivité dont auraient dû profiter les nouveaux participants au marché d'exportation.
Date de diffusion : 2010-06-25 - Articles et rapports : 11F0027M2010061Géographie : CanadaDescription :
Nous examinons les effets simultanés des réductions tarifaires et des fluctuations des taux de change réels sur la disparition des usines dans les industries manufacturières canadiennes entre 1979 et 1996. Nous constatons que l'appréciation de la devise ainsi que les réductions tarifaires accroissent la probabilité qu'une usine disparaisse, mais que les réductions tarifaires ont un effet nettement plus prononcé. Corroborant les prévisions des modèles récents d'échanges internationaux tenant compte de l'hétérogénéité des entreprises, nous constatons aussi que les effets des réductions tarifaires et des fluctuations des taux de change sont hétérogènes, c'est-à-dire qu'ils varient selon l'usine et sont particulièrement prononcés parmi celles qui sont les moins efficaces. Nos résultats révèlent une hétérogénéité multidimensionnelle que les modèles actuels ne tenant compte que d'une hétérogénéité unidimensionnelle (différence d'efficacité entre les usines) ne peuvent expliquer entièrement. Il existe des différences significatives et importantes entre les exportateurs et les non exportateurs, ainsi qu'entre les usines sous contrôle canadien et celles sous contrôle étranger. Le taux d'échec des exportateurs et des usines sous contrôle étranger est nettement plus faible; toutefois, leur survie est plus sensible aux variations des tarifs et des taux de change réels, que l'on tienne compte ou non des différences de niveau d'efficacité.
Date de diffusion : 2010-04-14 - Articles et rapports : 11F0027M2010060Géographie : CanadaDescription :
Dans ce document, nous cherchions à savoir si ce sont les synergies ou la discipline de gestion qui opère différemment sur les grandes et les petites usines pour influer sur la probabilité qu'ait lieu des fusions. Les résultats indiquent que les caractéristiques qui fournissent le genre de synergies sur lequel s'appuient les changements de propriété sont des facteurs importants donnant lieu à des changements de propriété d'usine dans la plupart des catégories de taille. Cependant, l'importance de l'effet varie selon la catégorie de taille d'usine, les synergies étant plus importantes dans les usines de grande taille.
Les usines sous contrôle étranger sont plus susceptibles de faire l'objet d'une prise de contrôle dans toutes les catégories de taille. En outre, les taux effectifs de changement de contrôle diffèrent beaucoup plus dans les catégories de petites tailles que de grandes tailles d'usine. Comparativement aux usines sous contrôle canadien, les usines de multinationales contiennent, dans les catégories de petite taille, une quantité relativement plus importante de capital incorporel du type qui en fait des moyens intéressants de transmission de nouvelles connaissances par la voie d'une prise de contrôle.
Date de diffusion : 2010-02-25 - Articles et rapports : 88-003-X200900110849Géographie : CanadaDescription :
Dans cet article, fondé sur les résultats de l'Enquête sur l'innovation de 2005, nous examinons les différences entre les caractéristiques des usines innovatrices et celles des usines non innovatrices du secteur de la fabrication au Canada. Nous en arrivons à la conclusion que les usines innovatrices sont plus susceptibles que celles non innovatrices d'être de grande taille, d'avoir des employés dont le niveau de scolarité est élevé, de mener des activités de recherche-développement (R-D) et de commercialisation et d'affecter des employés à la R-D à temps plein. Les usines innovatrices sont également plus susceptibles de recevoir du financement externe, d'exporter et d'importer, d'utiliser des méthodes formelles ainsi qu'informelles de protection de la propriété intellectuelle et d'évaluer de façons différentes l'importance des facteurs de succès.
Date de diffusion : 2009-06-05 - Articles et rapports : 11F0027M2009056Géographie : CanadaDescription :
Le présent document examine les caractéristiques des usines du secteur de la fabrication qui connaissent des changements de propriété, afin de mieux comprendre les causes sous-jacentes des fusions et des acquisitions. Des études canadiennes antérieures (Baldwin, 1995; Baldwin et Caves, 1991) comparent le rendement d'usines fusionnées, au début et à la fin des années 1970. Le présent document examine les variations annuelles qui se sont produites au cours des années 1970, 1980 et 1990, afin de fournir une perspective à plus long terme. Ce faisant, il fait état de la somme des changements qui se sont produits (tant du point de vue du nombre d'usines touchées que de la part de l'emploi), ainsi que des caractéristiques des usines qui ont mené à une prise de contrôle. Il examine en outre les différences entre les prises de contrôle canadiennes et étrangères.
Date de diffusion : 2009-06-04 - Articles et rapports : 15-206-X2009024Description :
Nous utilisons des données au niveau de l'établissement sur la croissance de la productivité et sur la variation des parts de marché au cours de différentes périodes réparties à l'intérieur des années 1970, 1980 et 1990 afin de déterminer si les établissements dont la part de marché diminue profitent de retombées de productivité attribuables à des producteurs plus prospères, et si la distance entre établissements a une incidence sur les retombées. Nous voulons surtout savoir dans quelle mesure les externalités de productivité atténuent les forces centrifuges qui éloignent les établissements en croissance de leurs rivaux en déclin en raison des avantages que détiennent les premiers au chapitre de la productivité.
Le document porte principalement sur la productivité des établissements dont la part de marché diminue, ces établissements étant susceptibles de profiter de retombées de productivité. Nous examinons deux sources de retombées possibles, soit les établissements rivaux se situant à la frontière technologique et ceux qui accroissent activement leur part de marché. Aux fins de l'analyse, nous mettons de l'avant un modèle du processus d'externalité dans lequel la productivité des établissements en déclin subit l'influence de trois facteurs : (1) la distance économique entre l'établissement en déclin et sa frontière technologique au début d'une période donnée; (2) les gains de productivité réalisés simultanément par les établissements rivaux qui s'emparent de parts de marché aux dépens des établissements en déclin; (3) la distance séparant les établissements rivaux.
Nous déterminons l'existence et, le cas échéant, l'importance de ces sources de retombées (établissements se situant à la frontière et établissements qui accroissent leur part de marché) en raison de ce qu'elles révèlent au sujet du genre d'information sur la production détenue par les établissements rivaux et que les établissements en difficulté peuvent assimiler. Les retombées associées aux établissements se situant à la frontière refléteront probablement les pratiques exemplaires des chefs de file de l'industrie, tandis que celles émanant des établissements qui accroissent leur part de marché seront reliées à de nouvelles sources de savoir sur la production qui émergeront au fil du déplacement constant de la frontière. Notre modèle comprend également des renseignements géographiques sur la distance qui sépare les établissements en déclin des établissements à la frontière et de ceux dont la part de marché augmente, de façon à vérifier si les retombées de productivité sont circonscrites spatialement. Les résultats montrent que les gains de productivité des établissements plus prospères profitent à leurs rivaux en difficulté, et que ces avantages sont inversement proportionnels à la distance; il faut toutefois préciser que l'ampleur des retombées dont bénéficient les établissements en déclin et qui sont attribuables aux établissements en expansion est relativement faible. Les retombées ne représentent pas un filet de sécurité très solide pour les producteurs qui prennent du retard par rapport aux chefs de file au chapitre de la productivité. Le présent document montre également que les établissements en déclin qui, au départ, se situent en deçà de la frontière technologique sont susceptibles de perdre encore plus de terrain une fois que l'on prend en compte l'effet de la tendance à revenir à la moyenne.
Date de diffusion : 2009-05-19 - 7. Impartition et délocalisation au Canada ArchivéArticles et rapports : 11F0027M2008055Géographie : CanadaDescription :
Le présent document a trois objectifs principaux. Premièrement, il présente les tendances à long terme de l'impartition et de la délocalisation dans les diverses industries au Canada. Deuxièmement, il examine la relation entre la délocalisation et les changements aux structures des échanges au niveau de l'industrie. Il est axé sur deux moteurs importants qui, selon certains, alimentent les récentes tendances vers la délocalisation : la mondialisation et les changements technologiques liés aux technologies de l'information et des communications. Troisièmement, le document examine les répercussions économiques de la délocalisation en observant la relation entre l'ampleur de la délocalisation et la croissance de la productivité, le passage à des activités à grande valeur ajoutée et les changements aux marchés du travail.
Date de diffusion : 2008-05-23 - Articles et rapports : 88-003-X200800110584Géographie : CanadaDescription :
À l'aide des données de l'Enquête sur l'innovation de 2005, nous examinons dans le présent article l'utilisation des brevets par les usines de fabrication canadiennes. Selon les résultats de l'enquête, les usines utilisent davantage des méthodes stratégiques que des brevets aux fins de protection de la propriété intellectuelle. L'utilisation des brevets varie en fonction de la taille de l'usine ainsi que de son caractère innovateur ou non. En outre, l'utilisation de brevets par les usines de fabrication au Canada varie selon le sous-secteur dont elles font partie.
Date de diffusion : 2008-05-22 - 9. Pourquoi les usines n'innovent-elles pas? Résultats de l'Enquête sur l'innovation de 2005 ArchivéArticles et rapports : 88-003-X200800110595Géographie : CanadaDescription :
Dans le cadre de l'Enquête sur l'innovation de 2005, on a demandé aux usines de fabrication la raison pour laquelle elles n'innovaient pas, c'est-à-dire pourquoi elles n'avaient pas fait l'introduction sur le marché d'un produit ou d'un procédé nouveau ou significativement amélioré pendant la période de référence de trois ans de 2002 à 2004. La principale réponse était l'absence de demande du marché. En examinant les autres raisons déclarées par les répondants, il a été établi que certaines entreprises non innovatrices sont peut-être, en fait, innovatrices quoiqu'elles ne se perçoivent pas comme telles. Les usines innovatrices et les usines non innovatrices perçoivent des facteurs de succès, comme le développement et la recherche de nouveaux marchés, de façons considérablement différentes. Il est improbable que les usines non innovatrices deviennent des usines innovatrices dans un avenir rapproché.
Date de diffusion : 2008-05-22 - Articles et rapports : 11F0027M2008054Géographie : CanadaDescription :
Le présent document décrit la façon dont les établissements de fabrication canadiens s'adaptent à la concurrence croissante des importations en provenance de pays à bas salaires en modifiant leur portefeuille de produits. Nous faisons la distinction dans l'analyse entre les produits « de base » et les produits « périphériques », ainsi qu'entre les produits différenciés et les produits homogènes. Nous tenons compte également des complémentarités de coûts et des complémentarités technologiques en nous appuyant sur les liens, au niveau des entrées-sorties, entre les produits fabriqués par un établissement. Nous donnons des preuves d'un important roulement des produits dans les établissements au cours de la période allant de 1988 à 1996. Les changements les plus importants ont eu lieu dans les établissements multiproduits et concernent les produits périphériques. Les produits les plus touchés sont ceux susceptibles d'être utilisés comme entrées dans la fabrication du produit « de base », ceux qui sont homogènes (plutôt que différenciés) et ceux qui présentent des complémentarités d'entrées relativement faibles avec le produit de base. Les établissements qui font face à une forte concurrence des importations modifient leur portefeuille de produits de façon à se concentrer sur la fabrication de leur produit de base et à s'écarter de celle de produits périphériques non apparentés.
Date de diffusion : 2008-05-16
Données (1)
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- 1. Permis de bâtir : sommaire annuel ArchivéTableau : 64-203-XDescription :
Cette publication annuelle contient des analyses détaillées et appuyées par de nombreux graphiques qui illustrent bien l'activité de la construction au cours de la dernière décennie. Les tableaux sont comparables à ceux de la publication mensuelle Permis de bâtir numéro 64-001-XPB au catalogue. De plus, la publication annuelle contient en supplément la révision du sommaire mensuel des données désaisonnalisées pour les trois dernières années.
Date de diffusion : 1998-03-30
Analyses (32)
Analyses (32) (0 à 10 de 32 résultats)
- Articles et rapports : 11F0027M2010063Géographie : CanadaDescription :
Cette étude examine la façon dont la libéralisation du commerce et les fluctuations des taux de change réels influent sur l'entrée et la sortie sur le marché d'exportation et sur la productivité au niveau de l'établissement. Elle s'appuie sur l'expérience des établissements manufacturiers canadiens au cours de trois périodes distinctes caractérisées par des taux différents de réduction tarifaire bilatérale et des mouvements différents des taux de change bilatéraux réels. Les profils d'entrée et de sortie en réponse à ces mouvements et les résultats sur le plan de la productivité diffèrent sensiblement entre ces trois périodes. Comme une bonne partie de la documentation récente, l'étude arrive à la conclusion qu'il y a autosélection des établissements qui sont présents sur les marchés d'exportation - les établissements qui ont une plus grande efficience ont aussi une probabilité plus élevée d'entrer sur les marchés d'exportation et une probabilité moindre d'en sortir. Le contraire se produit aussi : les entrants sur les marchés d'exportation améliorent leur productivité par rapport au groupe dont ils proviennent, tandis que les établissements qui demeurent sur les marchés d'exportation font mieux que les établissements comparables qui en sont sortis, ce qui appuie la thèse voulant que l'exportation stimule la productivité. Enfin, nous constatons que les conditions générales d'accès au marché, y compris les tendances des taux de change réels, influent significativement sur l'ampleur des gains de productivité provenant de la participation au marché d'exportation. En particulier, l'augmentation de la valeur du dollar canadien après 2002 a presque entièrement annulé les avantages sur le plan de la productivité dont auraient dû profiter les nouveaux participants au marché d'exportation.
Date de diffusion : 2010-06-25 - Articles et rapports : 11F0027M2010061Géographie : CanadaDescription :
Nous examinons les effets simultanés des réductions tarifaires et des fluctuations des taux de change réels sur la disparition des usines dans les industries manufacturières canadiennes entre 1979 et 1996. Nous constatons que l'appréciation de la devise ainsi que les réductions tarifaires accroissent la probabilité qu'une usine disparaisse, mais que les réductions tarifaires ont un effet nettement plus prononcé. Corroborant les prévisions des modèles récents d'échanges internationaux tenant compte de l'hétérogénéité des entreprises, nous constatons aussi que les effets des réductions tarifaires et des fluctuations des taux de change sont hétérogènes, c'est-à-dire qu'ils varient selon l'usine et sont particulièrement prononcés parmi celles qui sont les moins efficaces. Nos résultats révèlent une hétérogénéité multidimensionnelle que les modèles actuels ne tenant compte que d'une hétérogénéité unidimensionnelle (différence d'efficacité entre les usines) ne peuvent expliquer entièrement. Il existe des différences significatives et importantes entre les exportateurs et les non exportateurs, ainsi qu'entre les usines sous contrôle canadien et celles sous contrôle étranger. Le taux d'échec des exportateurs et des usines sous contrôle étranger est nettement plus faible; toutefois, leur survie est plus sensible aux variations des tarifs et des taux de change réels, que l'on tienne compte ou non des différences de niveau d'efficacité.
Date de diffusion : 2010-04-14 - Articles et rapports : 11F0027M2010060Géographie : CanadaDescription :
Dans ce document, nous cherchions à savoir si ce sont les synergies ou la discipline de gestion qui opère différemment sur les grandes et les petites usines pour influer sur la probabilité qu'ait lieu des fusions. Les résultats indiquent que les caractéristiques qui fournissent le genre de synergies sur lequel s'appuient les changements de propriété sont des facteurs importants donnant lieu à des changements de propriété d'usine dans la plupart des catégories de taille. Cependant, l'importance de l'effet varie selon la catégorie de taille d'usine, les synergies étant plus importantes dans les usines de grande taille.
Les usines sous contrôle étranger sont plus susceptibles de faire l'objet d'une prise de contrôle dans toutes les catégories de taille. En outre, les taux effectifs de changement de contrôle diffèrent beaucoup plus dans les catégories de petites tailles que de grandes tailles d'usine. Comparativement aux usines sous contrôle canadien, les usines de multinationales contiennent, dans les catégories de petite taille, une quantité relativement plus importante de capital incorporel du type qui en fait des moyens intéressants de transmission de nouvelles connaissances par la voie d'une prise de contrôle.
Date de diffusion : 2010-02-25 - Articles et rapports : 88-003-X200900110849Géographie : CanadaDescription :
Dans cet article, fondé sur les résultats de l'Enquête sur l'innovation de 2005, nous examinons les différences entre les caractéristiques des usines innovatrices et celles des usines non innovatrices du secteur de la fabrication au Canada. Nous en arrivons à la conclusion que les usines innovatrices sont plus susceptibles que celles non innovatrices d'être de grande taille, d'avoir des employés dont le niveau de scolarité est élevé, de mener des activités de recherche-développement (R-D) et de commercialisation et d'affecter des employés à la R-D à temps plein. Les usines innovatrices sont également plus susceptibles de recevoir du financement externe, d'exporter et d'importer, d'utiliser des méthodes formelles ainsi qu'informelles de protection de la propriété intellectuelle et d'évaluer de façons différentes l'importance des facteurs de succès.
Date de diffusion : 2009-06-05 - Articles et rapports : 11F0027M2009056Géographie : CanadaDescription :
Le présent document examine les caractéristiques des usines du secteur de la fabrication qui connaissent des changements de propriété, afin de mieux comprendre les causes sous-jacentes des fusions et des acquisitions. Des études canadiennes antérieures (Baldwin, 1995; Baldwin et Caves, 1991) comparent le rendement d'usines fusionnées, au début et à la fin des années 1970. Le présent document examine les variations annuelles qui se sont produites au cours des années 1970, 1980 et 1990, afin de fournir une perspective à plus long terme. Ce faisant, il fait état de la somme des changements qui se sont produits (tant du point de vue du nombre d'usines touchées que de la part de l'emploi), ainsi que des caractéristiques des usines qui ont mené à une prise de contrôle. Il examine en outre les différences entre les prises de contrôle canadiennes et étrangères.
Date de diffusion : 2009-06-04 - Articles et rapports : 15-206-X2009024Description :
Nous utilisons des données au niveau de l'établissement sur la croissance de la productivité et sur la variation des parts de marché au cours de différentes périodes réparties à l'intérieur des années 1970, 1980 et 1990 afin de déterminer si les établissements dont la part de marché diminue profitent de retombées de productivité attribuables à des producteurs plus prospères, et si la distance entre établissements a une incidence sur les retombées. Nous voulons surtout savoir dans quelle mesure les externalités de productivité atténuent les forces centrifuges qui éloignent les établissements en croissance de leurs rivaux en déclin en raison des avantages que détiennent les premiers au chapitre de la productivité.
Le document porte principalement sur la productivité des établissements dont la part de marché diminue, ces établissements étant susceptibles de profiter de retombées de productivité. Nous examinons deux sources de retombées possibles, soit les établissements rivaux se situant à la frontière technologique et ceux qui accroissent activement leur part de marché. Aux fins de l'analyse, nous mettons de l'avant un modèle du processus d'externalité dans lequel la productivité des établissements en déclin subit l'influence de trois facteurs : (1) la distance économique entre l'établissement en déclin et sa frontière technologique au début d'une période donnée; (2) les gains de productivité réalisés simultanément par les établissements rivaux qui s'emparent de parts de marché aux dépens des établissements en déclin; (3) la distance séparant les établissements rivaux.
Nous déterminons l'existence et, le cas échéant, l'importance de ces sources de retombées (établissements se situant à la frontière et établissements qui accroissent leur part de marché) en raison de ce qu'elles révèlent au sujet du genre d'information sur la production détenue par les établissements rivaux et que les établissements en difficulté peuvent assimiler. Les retombées associées aux établissements se situant à la frontière refléteront probablement les pratiques exemplaires des chefs de file de l'industrie, tandis que celles émanant des établissements qui accroissent leur part de marché seront reliées à de nouvelles sources de savoir sur la production qui émergeront au fil du déplacement constant de la frontière. Notre modèle comprend également des renseignements géographiques sur la distance qui sépare les établissements en déclin des établissements à la frontière et de ceux dont la part de marché augmente, de façon à vérifier si les retombées de productivité sont circonscrites spatialement. Les résultats montrent que les gains de productivité des établissements plus prospères profitent à leurs rivaux en difficulté, et que ces avantages sont inversement proportionnels à la distance; il faut toutefois préciser que l'ampleur des retombées dont bénéficient les établissements en déclin et qui sont attribuables aux établissements en expansion est relativement faible. Les retombées ne représentent pas un filet de sécurité très solide pour les producteurs qui prennent du retard par rapport aux chefs de file au chapitre de la productivité. Le présent document montre également que les établissements en déclin qui, au départ, se situent en deçà de la frontière technologique sont susceptibles de perdre encore plus de terrain une fois que l'on prend en compte l'effet de la tendance à revenir à la moyenne.
Date de diffusion : 2009-05-19 - 7. Impartition et délocalisation au Canada ArchivéArticles et rapports : 11F0027M2008055Géographie : CanadaDescription :
Le présent document a trois objectifs principaux. Premièrement, il présente les tendances à long terme de l'impartition et de la délocalisation dans les diverses industries au Canada. Deuxièmement, il examine la relation entre la délocalisation et les changements aux structures des échanges au niveau de l'industrie. Il est axé sur deux moteurs importants qui, selon certains, alimentent les récentes tendances vers la délocalisation : la mondialisation et les changements technologiques liés aux technologies de l'information et des communications. Troisièmement, le document examine les répercussions économiques de la délocalisation en observant la relation entre l'ampleur de la délocalisation et la croissance de la productivité, le passage à des activités à grande valeur ajoutée et les changements aux marchés du travail.
Date de diffusion : 2008-05-23 - Articles et rapports : 88-003-X200800110584Géographie : CanadaDescription :
À l'aide des données de l'Enquête sur l'innovation de 2005, nous examinons dans le présent article l'utilisation des brevets par les usines de fabrication canadiennes. Selon les résultats de l'enquête, les usines utilisent davantage des méthodes stratégiques que des brevets aux fins de protection de la propriété intellectuelle. L'utilisation des brevets varie en fonction de la taille de l'usine ainsi que de son caractère innovateur ou non. En outre, l'utilisation de brevets par les usines de fabrication au Canada varie selon le sous-secteur dont elles font partie.
Date de diffusion : 2008-05-22 - 9. Pourquoi les usines n'innovent-elles pas? Résultats de l'Enquête sur l'innovation de 2005 ArchivéArticles et rapports : 88-003-X200800110595Géographie : CanadaDescription :
Dans le cadre de l'Enquête sur l'innovation de 2005, on a demandé aux usines de fabrication la raison pour laquelle elles n'innovaient pas, c'est-à-dire pourquoi elles n'avaient pas fait l'introduction sur le marché d'un produit ou d'un procédé nouveau ou significativement amélioré pendant la période de référence de trois ans de 2002 à 2004. La principale réponse était l'absence de demande du marché. En examinant les autres raisons déclarées par les répondants, il a été établi que certaines entreprises non innovatrices sont peut-être, en fait, innovatrices quoiqu'elles ne se perçoivent pas comme telles. Les usines innovatrices et les usines non innovatrices perçoivent des facteurs de succès, comme le développement et la recherche de nouveaux marchés, de façons considérablement différentes. Il est improbable que les usines non innovatrices deviennent des usines innovatrices dans un avenir rapproché.
Date de diffusion : 2008-05-22 - Articles et rapports : 11F0027M2008054Géographie : CanadaDescription :
Le présent document décrit la façon dont les établissements de fabrication canadiens s'adaptent à la concurrence croissante des importations en provenance de pays à bas salaires en modifiant leur portefeuille de produits. Nous faisons la distinction dans l'analyse entre les produits « de base » et les produits « périphériques », ainsi qu'entre les produits différenciés et les produits homogènes. Nous tenons compte également des complémentarités de coûts et des complémentarités technologiques en nous appuyant sur les liens, au niveau des entrées-sorties, entre les produits fabriqués par un établissement. Nous donnons des preuves d'un important roulement des produits dans les établissements au cours de la période allant de 1988 à 1996. Les changements les plus importants ont eu lieu dans les établissements multiproduits et concernent les produits périphériques. Les produits les plus touchés sont ceux susceptibles d'être utilisés comme entrées dans la fabrication du produit « de base », ceux qui sont homogènes (plutôt que différenciés) et ceux qui présentent des complémentarités d'entrées relativement faibles avec le produit de base. Les établissements qui font face à une forte concurrence des importations modifient leur portefeuille de produits de façon à se concentrer sur la fabrication de leur produit de base et à s'écarter de celle de produits périphériques non apparentés.
Date de diffusion : 2008-05-16
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