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  • Articles et rapports : 11F0019M2007301
    Géographie : Canada
    Description :

    Les jeunes femmes ont gagné énormément de terrain par rapport aux hommes du même âge en ce qui concerne le niveau de scolarité atteint dans les années 1990. L'objectif de cette étude est d'évaluer le rôle que joue le niveau de scolarité, qui va rapidement en augmentant, des jeunes femmes quant à leur place relative sur le marché du travail. Les résultats indiquent que les tendances en éducation n'ont pas contribué à la réduction de l'écart au chapitre de l'emploi à temps plein. Néanmoins, elles ont favorisé une diminution de l'écart entre les revenus des hommes et ceux des femmes, et ce, plus particulièrement dans les années 1990. Il n'en demeure pas moins que les femmes ayant fait des études universitaires ont perdu du terrain par rapport à leurs homologues masculins. Cela est probablement attribuable au fait que les hommes et les femmes ont continué de choisir des disciplines traditionnelles au cours des années 1990, mais que seules les disciplines à prédominance masculine ont connu des augmentations des revenus moyens.

    Date de diffusion : 2007-06-12

  • Articles et rapports : 11F0019M2007297
    Géographie : Canada
    Description :

    Dans le présent document, nous nous appuyons sur les données fiscales pour examiner l'instabilité du revenu des parents seuls, des célibataires et des familles biparentales au Canada au cours des deux dernières décennies. Nous tâchons de répondre aux questions suivantes : Observe t-on une croissance générale de l'instabilité des gains chez les parents seuls (en particulier les mères seules) et les personnes seules au cours des 20 dernières années? Comment les tendances de l'instabilité des gains chez les parents seuls et les personnes seules se comparent-elles aux tendances parmi les familles biparentales? Quel est le rôle des transferts gouvernementaux et du système d'impôt progressif dans l'atténuation des différences d'instabilité des gains dans les différents segments de la distribution des gains chez les groupes susmentionnés? Nous trouvons peu d'indications d'une croissance générale de l'instabilité des gains au cours des deux dernières décennies et nous démontrons que les transferts gouvernementaux jouent un rôle particulièrement important dans la réduction de l'instabilité du revenu d'emploi des mères seules et des personnes seules. .

    Date de diffusion : 2007-03-29

  • Articles et rapports : 11F0019M2007292
    Géographie : Canada
    Description :

    Le présent document modélise les revenus des hommes et des femmes titulaires d'un baccalauréat au Canada, cinq ans après l'obtention de leur diplôme. Au moyen d'une approche d'effet constant au niveau de l'université, les chercheurs ont observé des variations importantes (constantes) au chapitre des revenus des finissants de différentes universités. La variation des caractéristiques des universités au fil du temps sont mises en corrélation avec la variation des revenus des finissants. L'augmentation du taux d'inscription aux programmes universitaires de premier cycle est liée à une réduction des revenus subséquents des finissants, ce qui laisse supposer une saturation du marché. Chez les hommes, mais pas chez les femmes, les augmentations du rapport professeur-étudiant sont associées à une augmentation appréciable des revenus subséquents des étudiants. Les modèles qui ne tiennent pas compte de la majeure des étudiants affichent une incidence accrue de la variation des caractéristiques des universités, les effets atteignant près du double de leur valeur initiale. Chez les femmes en particulier, la variation de plusieurs caractéristiques des universités est étroitement liée à la variation du choix de majeure. La variation des caractéristiques des universités n'est pas étroitement liée à la probabilité d'avoir un emploi cinq ans après l'obtention du diplôme.

    Date de diffusion : 2007-02-26

  • Articles et rapports : 11F0019M2006283
    Géographie : Canada
    Description :

    Dans la présente étude, j'explore le rapport entre la présence d'une université dans une ville et l'inscription à l'université et au collège de la population locale de jeunes. Les conclusions sont tirées des données du recensement, ainsi que de données sur la création de nouveaux établissements décernant des grades universitaires au Canada. Les étudiants qui n'ont pas accès à une université locale sont beaucoup moins susceptibles de poursuivre des études universitaires que les étudiants qui ont grandi à proximité d'une université, probablement en raison des coûts supplémentaires liés au déménagement dans une autre ville, par opposition aux différences dans les autres facteurs (p. ex., le revenu familial, le niveau d'études des parents, la réussite scolaire). Toutefois, lorsqu'une option s'offre à ces étudiants dans leur localité, leur probabilité de s'inscrire augmente de façon substantielle. De façon plus particulière, la création d'un établissement local décernant des grades universitaires est liée à une augmentation de 28,1 % de l'inscription à l'université de la population locale de jeunes, et des hausses importantes sont enregistrées dans chaque ville touchée. Toutefois, l'augmentation du taux d'inscription à l'université se fait aux dépens de l'inscription au collège dans la plupart des villes. Par ailleurs, ce ne sont pas toutes les personnes qui profitent également de la création d'une nouvelle université. De façon plus particulière, les étudiants provenant de familles à faible revenu enregistrent les augmentations les plus marquées de leur taux d'inscription à l'université, ce qui correspond à la notion selon laquelle la distance pose un obstacle financier. Par ailleurs, les populations locales de jeunes Autochtones n'affichent qu'une hausse légère de leur taux d'inscription à l'université lorsqu'une option leur est offerte au niveau local.

    Date de diffusion : 2007-01-25

  • Articles et rapports : 11F0019M2007289
    Géographie : Canada
    Description :

    La mesure dans laquelle les travailleurs quittent le pays a suscité un grand débat au Canada - et ailleurs - vers la fin des années 1990, bien que des données empiriques récentes révèlent que, après tout, ce phénomène n'était pas si généralisé et que, ces dernières années, les taux de sortie ont nettement diminué. Il y a cependant un aspect de la dynamique de la mobilité internationale qui n'a pas encore été abordé : celui de l'incidence de cette sortie et de ce retour migratoires sur les gains individuels. Si les données empiriques manquent à ce sujet, c'est surtout qu'on ne dispose pas du genre de données longitudinales nécessaire à une telle analyse. Notre propos sera de livrer des indications sur l'incidence de cette sortie et de ce retour migratoires sur les gains individuels grâce à une analyse effectuée avec la Banque de données administratives longitudinales. Les modèles estimés se reportent aux profils prédépart (relatifs) des migrants comme point de comparaison pour l'analyse des tendances des gains (relatifs) postretour afin de tenir compte de toute différence préexistante de profil de gains entre les migrants et les non-migrants (tout en tenant compte d'autres facteurs qui ont une incidence sur les gains individuels en tout temps).

    On constate de façon générale que, à leur retour, les migrants ont des gains supérieurs à ceux des non-migrants; précisons toutefois que la plus grande partie de l'écart existait déjà avant la migration. Au chapitre de la croissance des gains nets, ce sont les gens qui ont séjourné à l'étranger de deux à cinq ans qui obtiennent les meilleurs résultats, leurs gains progressant de 12 % au cours des cinq années suivant leur retour par rapport à la période précédant la migration (une fois pris en compte certains facteurs); les personnes qui partent pour une année seulement connaissent une hausse moins marquée de leurs gains, tandis que les personnes ayant séjourné plus longtemps à l'étranger ont des gains (relatifs) moindres qu'avant leur départ (en raison peut'être d'autres évènements associés à leurs profils de mobilité). Fait à noter, ce sont principalement les personnes qui avaient le niveau de gains le plus bas avant de migrer (moins de 60 000 $) qui semblent profiter de la hausse de gains la plus marquée; dans le cas des personnes dont les gains étaient supérieurs à ce montant, la hausse a été plus faible et plus variable.

    Date de diffusion : 2007-01-18

  • Articles et rapports : 11F0019M2007291
    Géographie : Canada
    Description :

    En utilisant le Fichier de données longitudinales sur la main d'oeuvre de Statistique Canada, nous examinons les pertes de gains à court et à long terme concernant un important échantillon (10 %) de travailleurs canadiens qui ont perdu leur emploi en raison de la fermeture d'une entreprise ou d'un licenciement collectif à la fin des années 1980 et dans les années 1990. L'utilisation d'un échantillon représentatif à l'échelon national nous permet d'étudier la façon dont les pertes de gains varient selon le groupe d'âge, le sexe, l'industrie et la taille des entreprises. De plus, nous effectuons des analyses distinctes concernant les travailleurs déplacés uniquement en raison de la fermeture d'une entreprise et concernant un échantillon élargi de travailleurs déplacés en raison de la fermeture d'une entreprise ou d'un licenciement collectif. Nous avons surtout constaté que, tandis que les pertes moyennes de gains à long terme subies par les travailleurs déplacés en raison de la fermeture d'une entreprise ou d'un licenciement collectif sont importantes, celles qu'essuient les travailleurs déplacés ayant beaucoup d'ancienneté semblent être encore plus considérables. Comme l'ont constaté aussi Jacobson, Lalonde et Sullivan (1993) aux États-Unis, les travailleurs de sexe masculin possédant beaucoup d'ancienneté subissent des pertes de gains à long terme représentant entre 18 % et 35 % de leurs gains avant déplacement. Dans le cas des femmes, les estimations varient de 24 % à 35 %.

    Date de diffusion : 2007-01-16
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  • Articles et rapports : 75-001-X200711013196
    Géographie : Canada
    Description :

    Les défis liés à l'intégration des immigrants dépassent souvent la première génération. Si les enfants des immigrants connaissent des obstacles à l'intégration sociale et économique semblables à ceux rencontrés par leurs parents, le faible statut socioéconomique peut alors persister d'une génération à l'autre. De tels scénarios sur le désavantage de la deuxième classe ne s'appliquent peut-être pas au Canada. Même si l'infériorité des gains des immigrants par rapport à ceux des personnes nées au pays s'accentue, cela ne signifie pas nécessairement que les enfants des immigrants s'en tireront moins bien que les enfants dont les parents sont nés au Canada.

    Date de diffusion : 2007-12-19

  • Articles et rapports : 89-552-M2007018
    Géographie : Canada
    Description :

    Cette étude examine la répartition des compétences en littératie dans l'économie canadienne et les façons de former ces compétences. La formation des compétences en littératie dépend largement de la formation scolaire et de la participation des parents aux études de leurs enfants. L'étude aborde également la nature de la formation de la littératie pendant les années où une personne a terminé ces études et est entrée sur le marché du travail. Une fois que les faits essentiels au sujet de la littératie dans l'économie ont été établis, l'étude se penche sur les conséquences de l'augmentation de la littératie sur les gains individuels. Elle explore à la fois l'action causale de la littératie sur les gains et la corépartition de la littératie sur le revenu. Les auteurs soutiennent que cette dernière permet de mesurer d'une manière plus exhaustive le niveau de fonctionnement d'une personne dans la société.

    L'étude s'attarde principalement aux données de la composante canadienne de l'Enquête internationale sur l'alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA) de 2003, composée d'un échantillon de plus de 22 000 répondants. La composante canadienne de l'Enquête internationale sur l'alphabétisation des adultes (EIAA) de 1994 est également utilisée pour dégager un tableau plus complet de l'évolution de la littératie selon l'âge et les cohortes de naissances.

    Date de diffusion : 2007-11-30

  • Articles et rapports : 11-621-M2007063
    Géographie : Canada
    Description :

    La présente étude brosse le portrait des scientifiques et des ingénieurs détenant un doctorat au début de ce millénaire. Dans cette étude, on analyse la répartition géographique de cette importante main d'oeuvre canadienne tout en jetant un regard sur le secteur industriel et la rémunération en se fondant sur les données du Recensement de 2001.

    Date de diffusion : 2007-10-24

  • Articles et rapports : 75F0002M2007006
    Description :

    Cette étude se fonde sur les données fiscales administratives et l'Enquête sur la sécurité financière pour examiner les tendances du nombre et des caractéristiques des Canadiens à revenu élevé, ainsi que de leur patrimoine et de leurs taux d'imposition réels, de 1982 à 2004. Une foule de seuils sert à délimiter le revenu élevé et on y souligne les statistiques sur les paliers supérieurs de 5 %, 1 %, 0,1 % et 0,01 % des déclarants.

    Selon l'étude, il faut qu'une personne ait eu un revenu individuel de 89 000 $ pour entrer dans le palier supérieur de 5 % en 2004. Grâce à un revenu familial de 154 000 $, une famille se situerait dans le palier supérieur de 5 %. La croissance du revenu au palier supérieur a été assez rapide, tandis que le revenu de la majorité de la population est demeuré stable. Le Canada avait beaucoup moins de bénéficiaires de revenu supérieur en 2004 et leur revenu était considérablement moins élevé qu'aux États-Unis. Les personnes à revenu élevé ont tendance à être des hommes mariés, d'âge moyen et vivant dans un grand centre urbain. Même si les femmes représentent une plus grande proportion du palier supérieur de 5 % des déclarants depuis 1982, elles ne gagnent pas assez pour se retrouver dans les groupes à revenu très élevé. Les Canadiens à revenu élevé représentent à peu près la même part du patrimoine total que du revenu total.

    Conformément à leur part de plus en plus grande du revenu total, les Canadiens à revenu élevé paient une part de plus en plus importante de l'impôt sur le revenu des particuliers total. Leur part du revenu total est passée de 21 % à 25 % entre 1992 et 2004, tandis que leur part de l'impôt sur le revenu payé est passée de 30 % à 36 %. En même temps, leur taux d'imposition réel a été ramené de 29 % à 27 %. Ainsi, malgré des taux d'imposition inférieurs, l'augmentation du revenu a été suffisamment importante, lorsqu'on la combine au système d'impôt progressif, pour donner une part accrue de l'impôt total payé par les Canadiens à revenu élevé. Il y a une grande hétérogénéité dans les taux d'imposition réels au niveau individuel, certains particuliers à revenu élevé ayant un taux d'imposition réel de plus de 45 %, tandis que d'autres ne paient que 10 %. Dans la répartition du revenu, la proportion de déclarants qui ne paient pas d'impôt a diminué entre 1992 et 2004.

    Date de diffusion : 2007-09-24

  • Articles et rapports : 11F0019M2007303
    Géographie : Canada
    Description :

    Dans la présente étude, nous nous servons de nouvelles données canadiennes détaillées sur les notes aux tests normalisés, les notes scolaires, l'influence des parents et des pairs, ainsi que d'autres caractéristiques socioéconomiques de base des garçons et des filles pour essayer d'expliquer l'écart important entre ceux-ci en matière d'inscription à l'université. Parmi les jeunes âgés de 19 ans en 2003, 38,8 % des filles étaient inscrites à l'université, comparativement à 25,7 % seulement des garçons. Cependant, les jeunes hommes et les jeunes femmes étaient aussi susceptibles les uns que les autres d'aller au collège. Nous constatons que des différences entre les garçons et les filles en ce qui a trait aux caractéristiques observables expliquent plus des trois quarts (76,8 %) de l'écart relatif à l'inscription à l'université. Par ordre d'importance, les principaux facteurs sont les différences entre les notes scolaires obtenues à l'âge de 15 ans, les notes aux tests normalisés de lecture obtenues à l'âge de 15 ans, les méthodes de travail, les attentes des parents et la prime salariale associée à un diplôme universitaire comparativement à celle associée à un diplôme d'études secondaires. Ensemble, les quatre mesures des aptitudes aux études que nous utilisons "notes globales, notes aux tests normalisés de lecture, méthodes de travail et redoublement d'une année" rendent compte de 58,9 % de l'écart entre les sexes pour ce qui est de l'inscription à l'université. Par conséquent, pour comprendre l'avantage des femmes en ce qui concerne la poursuite d'études universitaires, il pourrait être essentiel de comprendre pourquoi les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons au primaire et au secondaire.

    Date de diffusion : 2007-09-20

  • Articles et rapports : 75-001-X200710613189
    Géographie : Canada
    Description :

    La forte croissance du télétravail dans les années 1990 semble avoir stagné depuis le tournant du siècle. Malgré les améliorations importantes apportées à l'infrastructure, l'engouement pour le télétravail a beaucoup diminué.

    Date de diffusion : 2007-09-18

  • Articles et rapports : 75-001-X200710813192
    Géographie : Canada
    Description :

    Depuis quelques années maintenant, les tendances de retraite prévues de la génération du baby-boom retiennent l'attention parce qu'une vague de départs prématurés pourrait sérieusement perturber la structure de la population active. Or, les études et les indicateurs récents montrent que cette génération ne déserterait finalement pas le marché du travail en masse pour la « liberté 55 ». En 2006, une proportion record de personnes âgées de 60 à 64 ans (45 %) faisaient partie de la population active, et l'âge à la retraite est resté stable, à 61,5 ans. Cet article examine les tendances du marché du travail de la population âgée de 55 à 64 ans et les caractéristiques des travailleurs de ce groupe d'âge par rapport à celles de leurs homologues de 25 à 54 ans.

    Date de diffusion : 2007-09-18

  • Articles et rapports : 75-001-X200710813193
    Géographie : Canada
    Description :

    « Ai-je assez d'argent pour prendre ma retraite? » est une question que les travailleurs âgés ont appris à se poser lorsqu'ils songent à la retraite. Leur bilan financier comprend les régimes de retraite de l'employeur, les régimes d'épargne enregistrés et d'autres placements, ainsi que les prestations de retraite publiques, à savoir le Régime de pensions du Canada (RPC), le Régime de rentes du Québec (RRQ), la Sécurité-vieillesse (SV) et le Supplément de revenu garanti (SRG). Ces ressources sont évaluées par rapport aux dépenses prévues et d'autres facteurs tels que la santé, les obligations familiales et les loisirs. À partir de données fiscales sur les contribuables sexagénaires, cette étude examine les taux d'accès aux prestations du RPC/RRQ, les rentrées de revenu conjointes provenant du RPC/RRQ et d'autres prestations, ainsi que l'emploi après le versement des prestations.

    Date de diffusion : 2007-09-18

  • Articles et rapports : 75-001-X200710713191
    Géographie : Canada
    Description :

    Au cours des années 1990, le secteur de la haute technologie a connu une expansion plus rapide que le reste de l'économie, de sorte que sa part de la main d'oeuvre atteignait 4,5 % en 2000. Puis arriva la débâcle de 2001, les titres des journaux faisant état de licenciements à grande échelle. Bon nombre de travailleurs n'ont pu trouver un autre emploi dans ce secteur, et certains ont déménagé dans une autre ville. Cet article porte sur les statistiques sous-jacentes aux grands titres, particulièrement les taux de licenciement et les gains des travailleurs de la haute technologie par rapport à ceux des travailleurs des autres industries.

    Date de diffusion : 2007-07-20

  • Articles et rapports : 11F0019M2007302
    Géographie : Canada
    Description :

    Le secteur de la technologie de pointe a été l'une des principales sources de la reprise économique au Canada à la fin des années 1990. Il est bien connu que le vent a tourné soudainement en 2001, lorsque la tendance ascendante de l'emploi et des gains dans ce secteur s'est brusquement interrompue, même si le reste de l'économie continuait de marquer des gains. Les statistiques sur l'emploi et les gains sont édifiantes, mais elles ne présentent pas de façon exhaustive la gravité de la débâcle du secteur de la technologie de pointe. Le recul de l'emploi peut avoir pour cause la baisse de l'embauchage et l'attrition naturelle plutôt que les mises à pied, tandis qu'une réduction des gains des travailleurs de la haute technologie n'en dit pas long sur le sort des travailleurs mis à pied qui n'ont pas pu trouver un nouvel emploi dans le secteur de la technologie de pointe. Dans la présente étude, nous utilisons une source de données administratives unique en son genre pour combler ces lacunes de notre connaissance de la débâcle du secteur de la technologie de pointe. En particulier, dans cette étude, nous nous penchons sur les mises à pied permanentes du secteur ainsi que sur les pertes de gains des travailleurs mis à pied. D'après nos constatations, la débâcle du secteur de la technologie de pointe a provoqué une augmentation soudaine et spectaculaire de la probabilité de l'incidence d'une mise à pied permanente, qui a plus que quadruplé dans le secteur de la fabrication de 2000 à 2001. En particulier, les travailleurs de l'industrie à Ottawa-Gatineau ont été durement touchés, puisque le taux de mise à pied permanente a grimpé d'un facteur de 11 de 2000 à 2001. En outre, les travailleurs de la fabrication de produits de technologie de pointe qui ont été mis à pied et qui ont trouvé un nouvel emploi ont vu leurs gains chuter de façon marquée. Cette réduction des gains était de beaucoup supérieure à celle qu'a connue tout autre groupe de travailleurs mis à pied, notamment les travailleurs qui avaient été mis à pied pendant la reprise économique dite sans emploi des années 1990. Parmi les travailleurs de la technologie de pointe qui ont trouvé un nouvel emploi, environ quatre sur cinq n'en ont pas décroché dans le secteur de la technologie de pointe et environ un travailleur sur trois a déménagé dans une autre ville. À Ottawa-Gatineau, de nombreux anciens employés du secteur de la technologie de pointe ont décroché des emplois dans l'administration fédérale. Toutefois, environ deux travailleurs de la haute technologie sur cinq qui ont été mis à pied ont quitté la ville.

    Date de diffusion : 2007-07-20
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