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  • Articles et rapports : 11F0019M2005248
    Géographie : Canada
    Description :

    Nous examinons l'évolution du travail faiblement rémunéré et la situation des familles économiquement vulnérables au cours des deux dernières décennies. Malgré la croissance importante du niveau de scolarité des travailleurs et de leur niveau d'expérience, la proportion d'emplois payant moins de $10.00 l'heure est demeurée relativement stable depuis le début des années 1980. Toutefois, le taux de syndicalisation dans les emplois peu rémunérés a baissé, particulièrement chez les hommes. Le risque de perdre son emploi a peu changé mais la proportion de travailleurs nouvellement embauchés détenant des emplois temporaires a augmenté de façon substantielle, mettant ainsi en lumière des changements importants dans la relation employeur-employé. Malgré la croissance de leur niveau de scolarité, la plupart des bas salariés (sauf les femmes âgées de 25 à 29 ans) n'ont pas vu leurs chances d'échapper à des conditions de faible rémunération s'améliorer entre les années 1980 et les années 1990.

    De tous les employés travaillant à temps plein, 5% étaient faiblement rémunérés et vivaient dans des familles à faible revenu en 1980 et 2000. En 2000, les individus sans diplômes d'études secondaires, les immigrants récents, les personnes vivant hors famille, les mères de famille monoparentale et les personnes seules représentaient 71% de toute la main-d''uvre à plein temps occupant des emplois peu rémunérés et vivant dans des familles à faible revenu, mais ne représentaient que 37 % de la masse des travailleurs à plein temps. Bien que les membres de ces cinq groupes représentent la majorité des travailleurs peu rémunérés vivant dans des familles à faible revenu, deux de ces groupes ont vu leur situation économique se dégrader de façon significative : les couples peu scolarisés et les immigrants récents.

    Date de diffusion : 2005-04-25

  • Articles et rapports : 11F0019M2001157
    Géographie : Canada
    Description :

    À partir des données de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), nous avons tenté de déterminer dans quelle mesure des facteurs qui n'avaient pas encore été étudiés dans le contexte canadien contribuent aux différences salariales entre les hommes et les femmes. Comme d'autres études qui emploient et les techniques de décomposition standard et tiennent compte de l'effet d'une gamme de caractéristiques liées à la productivité, la présente étude démontre que les hommes sont toujours avantagés sur le plan salarial par rapport aux femmes : le taux horaire moyen des femmes est d'environ 84 %, soit 89 % du taux moyen des hommes. Contrairement à d'autres études, nous avons tenu compte de l'effet de l'expérience de travail et des responsabilités professionnelles. Les différences entre les sexes pour ce qui est des équivalents d'années complètes de travail à temps plein expliquent au plus 12 % de l'écart entre les salaires des hommes et des femmes. Par ailleurs, les différences entre les sexes quant à la possibilité d'occuper des postes de supervision et d'exercer certaines fonctions expliquent environ 5 % de l'écart salarial. Pourtant, malgré la longue liste de facteurs liés à la productivité, une fraction considérable de l'écart entre les salaires des hommes et des femmes demeure inexpliquée.

    Nombreuses sont les études qui s'appuient sur des mesures de l'âge ou de l'expérience possible (années d'âge diminuées des années de scolarité et de six ans) comme variable de substitution décrivant l'expérience du marché du travail. Ni l'une ni l'autre de ces mesures ne tient compte des passages complets à l'inactivité, ni des restrictions sur le plan du nombre d'heures de travail par semaine ou du nombre de semaines travaillées par an à cause d'obligations familiales. Les résultats indiquent que les variables de substitution donnent de plus grands écarts salariaux rajustés entre les sexes que la variable de l'expérience effective.

    Date de diffusion : 2001-01-30

  • Articles et rapports : 75F0002M1999008
    Description :

    Dans cet article, on tente de déterminer, à partir des données de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), dans quelle mesure des facteurs qui n'avaient pas encore été étudiés dans le contexte canadien contribuent aux différences salariales entre les hommes et les femmes.

    Date de diffusion : 1999-12-20

  • Articles et rapports : 63-016-X19980044488
    Géographie : Canada
    Description :

    Le présent article brosse le portrait de l'industrie des jeux de hasard et propose des données statistiques à jour sur les retombées économiques, l'emploi et les recettes publiques de cette industrie, et fournit des comparaisons provinciales.

    Date de diffusion : 1999-04-15

  • Articles et rapports : 11F0019M1998112
    Géographie : Canada
    Description :

    L'auteur s'interroge sur le relèvement sensible de la "prime liée à l'âge" observé entre 1981 et 1994. La prime liée à l'âge correspond à l'écart entre la rémunération horaire des "jeunes" (25 à 34 ans) et des "vieux" (45 à 54 ans) travailleurs, en pour cent. En 1994, le salaire horaire des hommes plus âgés dépassait celui des plus jeunes de 32,4%. Chez les femmes, la prime liée à l'âge correspondante s'établissait à 15,5%. Durant la période à l'étude, la prime liée à l'âge a gagné 15,7points pour les hommes et 19,5points pour les femmes.

    Après analyse des microdonnées à grande diffusion de l'Enquête sur les finances des consommateurs (EFC), on constate que, si elle existe, la tendance vers l'emploi non standard a surtout affecté les travailleurs de moins de 25 ans, jusqu'à présent. Elle n'explique pas non plus l'accroissement de la prime liée à l'âge des travailleurs de 45 à 54 ans par rapport à ceux de 25 à 34 ans, objet du présent document.

    Une explication plus plausible, cernée lors de la recherche, est l'amélioration draconienne du niveau de scolarité des vieux travailleurs observée au cours des 14 dernières années. Ainsi, entre 1981 et 1994, le pourcentage de vieux travailleurs dont la scolarité ne dépassait pas la dixième année est tombé de 41,9% à 19,6% tandis que la proportion de diplômes et de certificats postsecondaires a progressé de 32,1% à 51,7%. La scolarité des jeunes travailleurs s'est également améliorée durant la même période, mais moins rapidement, si bien qu'en 1994, l'incidence des diplômes et des certificats d'études postsecondaires était virtuellement la même pour les deux groupes. On a relevé des tendances analogues du côté des travailleuses. Par ailleurs, l'analyse du déplacement des parts révèle que le rapprochement des jeunes et des vieux travailleurs sur le plan de l'éducation explique 44% du relèvement de la prime liée à l'âge chez les hommes et 50% chez les femmes.

    Date de diffusion : 1998-06-29

  • Articles et rapports : 11F0019M1998116
    Géographie : Canada
    Description :

    De nombreux auteurs ont fait état de l'inégalité de plus en plus prononcée des gains d'emploi particulièrement chez les hommes. Le présent article enrichit notre connaissance des tendances de l'inégalité des gains en répondant à trois questions. Premièrement, comment l'inégalité des gains des personnes occupées a-t-elle évolué dans les années 90? Notre étude indique que, du milieu des années 80 au milieu des années 90, l'inégalité et la polarisation des gains ont à peine augmenté chez l'ensemble des travailleurs (hommes et femmes). La deuxième question a trait à l'incidence exercée sur l'inégalité des gains par la variation de la propension des Canadiens à occuper un emploi. Autrement dit, si nous nous concentrons sur l'ensemble des Canadiens en âge de travailler (ceux qui ont un emploi rémunéré et ceux qui n'en ont pas), quelles sont les tendances de l'inégalité? Nous constatons que l'inégalité des gains chez les personnes en âge de travailler a peu varié dans les années 80 et 90. Notre analyse tient compte de l'influence que la variation du ratio emploi-population et les tendances de l'inégalité chez les personnes occupées exerce sur l'inégalité des gains chez l'ensemble des personnes en âge de travailler. Cependant, la stabilité relative de l'inégalité des gains observée depuis le début des années 80 occulte un certain nombre de tendances compensatoires. Les gains de certains groupes de travailleurs (les femmes et les travailleurs âgés notamment) ont augmenté alors que ceux d'autres groupes (tout particulièrement les jeunes et les hommes) ont diminué. Le présent article met l'accent sur les tendances des gains chez les jeunes travailleurs et conclut que la baisse des gains annuels des jeunes hommes, notamment, est associée à une diminution de la rémunération horaire réelle.

    Date de diffusion : 1998-06-29

  • Articles et rapports : 75F0002M1996008
    Description :

    Dans ce document, on examine la croissance de l'inégalité de la rémunération hebdomadaire au Canada et les facteurs qui y ont contribué.

    Date de diffusion : 1997-12-31

  • Enquêtes et programmes statistiques — Documentation : 75F0002M1994008
    Description :

    Ce document décrit le contenu de l'enquête qui a été élaboré en vue du questionnaire sur les données liées au revenu de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR). On y examine également les procédures de l'enquête.

    Date de diffusion : 1995-12-30

  • Enquêtes et programmes statistiques — Documentation : 75F0002M1995012
    Description :

    Dans ce document, on décrit les procédures de collecte des données sur le revenu de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) et on donne un aperçu du déroulement des interviews. Mai 1995 est la première année où les répondants pouvaient choisir de compléter l'interview comme l'année précédente, ou encore, ils n'étaient pas interviewés s'ils donnaient la permission à Statistique Canada de consulter leurs déclarations d'impôt à Revenu Canada.

    Date de diffusion : 1995-12-30

  • Articles et rapports : 11F0019M1995080
    Géographie : Canada
    Description :

    L'inégalité de la rémunération hebdomadaire a connu une croissance durant les années 80 au Canada, et cette croissance dépend de trois faits concourants. En premier lieu, le salaire horaire réel des jeunes travailleurs a chuté de plus de 10 %. Deuxièmement, le pourcentage d'employés qui travaillent de 35 à 40 heures par semaine à leur emploi principal a chuté, tandis que la proportion d'employés qui travaillent 50 heures ou plus par semaine a augmenté. Troisièmement, on enregistre une tendance à la hausse chez les travailleurs qui touchent un salaire élevé à faire de longues semaines de travail. Nous croyons que toute hypothèse avancée pour expliquer l'accroissement enregistré au titre de l'inégalité des gains hebdomadaires doit concilier ces trois faits. Une part de 30 % environ de la croissance de l'inégalité est attribuable aux changements sectoriels survenus dans la distribution de l'emploi selon l'industrie et le statut syndical. La réduction qui frappe le salaire minimum réel et la taille moyenne de l'entreprise n'est pas vraiment responsable de l'accroissement enregistré au titre des différences entre l'âge et le revenu. Le progrès technologique axé sur la main-d'oeuvre qualifiée pourrait avoir augmenté la dispersion des salaires horaires et des heures de travail hebdomadaires; de fait, cette hypothèse est compatible, a priori, avec les mouvements observés. D'autres facteurs, cependant, peuvent avoir joué un rôle également -- sinon plus --- important. L'intensification de la concurrence, le transfert possible aux entreprises du pouvoir de négociation (entre les entreprises et la main-d'oeuvre), l'accroissement de la mobilité des entreprises, la plus grande accessibilité du Canada au commerce international, l'augmentation des frais fixes de main-d'oeuvre et, possiblement, des frais de formation sont autant de facteurs qui peuvent sous-tendre la croissance de l'inégalité de la rémunération hebdomadaire au Canada.

    Date de diffusion : 1995-07-30
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Analyses (8)

Analyses (8) ((8 résultats))

  • Articles et rapports : 11F0019M2005248
    Géographie : Canada
    Description :

    Nous examinons l'évolution du travail faiblement rémunéré et la situation des familles économiquement vulnérables au cours des deux dernières décennies. Malgré la croissance importante du niveau de scolarité des travailleurs et de leur niveau d'expérience, la proportion d'emplois payant moins de $10.00 l'heure est demeurée relativement stable depuis le début des années 1980. Toutefois, le taux de syndicalisation dans les emplois peu rémunérés a baissé, particulièrement chez les hommes. Le risque de perdre son emploi a peu changé mais la proportion de travailleurs nouvellement embauchés détenant des emplois temporaires a augmenté de façon substantielle, mettant ainsi en lumière des changements importants dans la relation employeur-employé. Malgré la croissance de leur niveau de scolarité, la plupart des bas salariés (sauf les femmes âgées de 25 à 29 ans) n'ont pas vu leurs chances d'échapper à des conditions de faible rémunération s'améliorer entre les années 1980 et les années 1990.

    De tous les employés travaillant à temps plein, 5% étaient faiblement rémunérés et vivaient dans des familles à faible revenu en 1980 et 2000. En 2000, les individus sans diplômes d'études secondaires, les immigrants récents, les personnes vivant hors famille, les mères de famille monoparentale et les personnes seules représentaient 71% de toute la main-d''uvre à plein temps occupant des emplois peu rémunérés et vivant dans des familles à faible revenu, mais ne représentaient que 37 % de la masse des travailleurs à plein temps. Bien que les membres de ces cinq groupes représentent la majorité des travailleurs peu rémunérés vivant dans des familles à faible revenu, deux de ces groupes ont vu leur situation économique se dégrader de façon significative : les couples peu scolarisés et les immigrants récents.

    Date de diffusion : 2005-04-25

  • Articles et rapports : 11F0019M2001157
    Géographie : Canada
    Description :

    À partir des données de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), nous avons tenté de déterminer dans quelle mesure des facteurs qui n'avaient pas encore été étudiés dans le contexte canadien contribuent aux différences salariales entre les hommes et les femmes. Comme d'autres études qui emploient et les techniques de décomposition standard et tiennent compte de l'effet d'une gamme de caractéristiques liées à la productivité, la présente étude démontre que les hommes sont toujours avantagés sur le plan salarial par rapport aux femmes : le taux horaire moyen des femmes est d'environ 84 %, soit 89 % du taux moyen des hommes. Contrairement à d'autres études, nous avons tenu compte de l'effet de l'expérience de travail et des responsabilités professionnelles. Les différences entre les sexes pour ce qui est des équivalents d'années complètes de travail à temps plein expliquent au plus 12 % de l'écart entre les salaires des hommes et des femmes. Par ailleurs, les différences entre les sexes quant à la possibilité d'occuper des postes de supervision et d'exercer certaines fonctions expliquent environ 5 % de l'écart salarial. Pourtant, malgré la longue liste de facteurs liés à la productivité, une fraction considérable de l'écart entre les salaires des hommes et des femmes demeure inexpliquée.

    Nombreuses sont les études qui s'appuient sur des mesures de l'âge ou de l'expérience possible (années d'âge diminuées des années de scolarité et de six ans) comme variable de substitution décrivant l'expérience du marché du travail. Ni l'une ni l'autre de ces mesures ne tient compte des passages complets à l'inactivité, ni des restrictions sur le plan du nombre d'heures de travail par semaine ou du nombre de semaines travaillées par an à cause d'obligations familiales. Les résultats indiquent que les variables de substitution donnent de plus grands écarts salariaux rajustés entre les sexes que la variable de l'expérience effective.

    Date de diffusion : 2001-01-30

  • Articles et rapports : 75F0002M1999008
    Description :

    Dans cet article, on tente de déterminer, à partir des données de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), dans quelle mesure des facteurs qui n'avaient pas encore été étudiés dans le contexte canadien contribuent aux différences salariales entre les hommes et les femmes.

    Date de diffusion : 1999-12-20

  • Articles et rapports : 63-016-X19980044488
    Géographie : Canada
    Description :

    Le présent article brosse le portrait de l'industrie des jeux de hasard et propose des données statistiques à jour sur les retombées économiques, l'emploi et les recettes publiques de cette industrie, et fournit des comparaisons provinciales.

    Date de diffusion : 1999-04-15

  • Articles et rapports : 11F0019M1998112
    Géographie : Canada
    Description :

    L'auteur s'interroge sur le relèvement sensible de la "prime liée à l'âge" observé entre 1981 et 1994. La prime liée à l'âge correspond à l'écart entre la rémunération horaire des "jeunes" (25 à 34 ans) et des "vieux" (45 à 54 ans) travailleurs, en pour cent. En 1994, le salaire horaire des hommes plus âgés dépassait celui des plus jeunes de 32,4%. Chez les femmes, la prime liée à l'âge correspondante s'établissait à 15,5%. Durant la période à l'étude, la prime liée à l'âge a gagné 15,7points pour les hommes et 19,5points pour les femmes.

    Après analyse des microdonnées à grande diffusion de l'Enquête sur les finances des consommateurs (EFC), on constate que, si elle existe, la tendance vers l'emploi non standard a surtout affecté les travailleurs de moins de 25 ans, jusqu'à présent. Elle n'explique pas non plus l'accroissement de la prime liée à l'âge des travailleurs de 45 à 54 ans par rapport à ceux de 25 à 34 ans, objet du présent document.

    Une explication plus plausible, cernée lors de la recherche, est l'amélioration draconienne du niveau de scolarité des vieux travailleurs observée au cours des 14 dernières années. Ainsi, entre 1981 et 1994, le pourcentage de vieux travailleurs dont la scolarité ne dépassait pas la dixième année est tombé de 41,9% à 19,6% tandis que la proportion de diplômes et de certificats postsecondaires a progressé de 32,1% à 51,7%. La scolarité des jeunes travailleurs s'est également améliorée durant la même période, mais moins rapidement, si bien qu'en 1994, l'incidence des diplômes et des certificats d'études postsecondaires était virtuellement la même pour les deux groupes. On a relevé des tendances analogues du côté des travailleuses. Par ailleurs, l'analyse du déplacement des parts révèle que le rapprochement des jeunes et des vieux travailleurs sur le plan de l'éducation explique 44% du relèvement de la prime liée à l'âge chez les hommes et 50% chez les femmes.

    Date de diffusion : 1998-06-29

  • Articles et rapports : 11F0019M1998116
    Géographie : Canada
    Description :

    De nombreux auteurs ont fait état de l'inégalité de plus en plus prononcée des gains d'emploi particulièrement chez les hommes. Le présent article enrichit notre connaissance des tendances de l'inégalité des gains en répondant à trois questions. Premièrement, comment l'inégalité des gains des personnes occupées a-t-elle évolué dans les années 90? Notre étude indique que, du milieu des années 80 au milieu des années 90, l'inégalité et la polarisation des gains ont à peine augmenté chez l'ensemble des travailleurs (hommes et femmes). La deuxième question a trait à l'incidence exercée sur l'inégalité des gains par la variation de la propension des Canadiens à occuper un emploi. Autrement dit, si nous nous concentrons sur l'ensemble des Canadiens en âge de travailler (ceux qui ont un emploi rémunéré et ceux qui n'en ont pas), quelles sont les tendances de l'inégalité? Nous constatons que l'inégalité des gains chez les personnes en âge de travailler a peu varié dans les années 80 et 90. Notre analyse tient compte de l'influence que la variation du ratio emploi-population et les tendances de l'inégalité chez les personnes occupées exerce sur l'inégalité des gains chez l'ensemble des personnes en âge de travailler. Cependant, la stabilité relative de l'inégalité des gains observée depuis le début des années 80 occulte un certain nombre de tendances compensatoires. Les gains de certains groupes de travailleurs (les femmes et les travailleurs âgés notamment) ont augmenté alors que ceux d'autres groupes (tout particulièrement les jeunes et les hommes) ont diminué. Le présent article met l'accent sur les tendances des gains chez les jeunes travailleurs et conclut que la baisse des gains annuels des jeunes hommes, notamment, est associée à une diminution de la rémunération horaire réelle.

    Date de diffusion : 1998-06-29

  • Articles et rapports : 75F0002M1996008
    Description :

    Dans ce document, on examine la croissance de l'inégalité de la rémunération hebdomadaire au Canada et les facteurs qui y ont contribué.

    Date de diffusion : 1997-12-31

  • Articles et rapports : 11F0019M1995080
    Géographie : Canada
    Description :

    L'inégalité de la rémunération hebdomadaire a connu une croissance durant les années 80 au Canada, et cette croissance dépend de trois faits concourants. En premier lieu, le salaire horaire réel des jeunes travailleurs a chuté de plus de 10 %. Deuxièmement, le pourcentage d'employés qui travaillent de 35 à 40 heures par semaine à leur emploi principal a chuté, tandis que la proportion d'employés qui travaillent 50 heures ou plus par semaine a augmenté. Troisièmement, on enregistre une tendance à la hausse chez les travailleurs qui touchent un salaire élevé à faire de longues semaines de travail. Nous croyons que toute hypothèse avancée pour expliquer l'accroissement enregistré au titre de l'inégalité des gains hebdomadaires doit concilier ces trois faits. Une part de 30 % environ de la croissance de l'inégalité est attribuable aux changements sectoriels survenus dans la distribution de l'emploi selon l'industrie et le statut syndical. La réduction qui frappe le salaire minimum réel et la taille moyenne de l'entreprise n'est pas vraiment responsable de l'accroissement enregistré au titre des différences entre l'âge et le revenu. Le progrès technologique axé sur la main-d'oeuvre qualifiée pourrait avoir augmenté la dispersion des salaires horaires et des heures de travail hebdomadaires; de fait, cette hypothèse est compatible, a priori, avec les mouvements observés. D'autres facteurs, cependant, peuvent avoir joué un rôle également -- sinon plus --- important. L'intensification de la concurrence, le transfert possible aux entreprises du pouvoir de négociation (entre les entreprises et la main-d'oeuvre), l'accroissement de la mobilité des entreprises, la plus grande accessibilité du Canada au commerce international, l'augmentation des frais fixes de main-d'oeuvre et, possiblement, des frais de formation sont autant de facteurs qui peuvent sous-tendre la croissance de l'inégalité de la rémunération hebdomadaire au Canada.

    Date de diffusion : 1995-07-30
Références (2)

Références (2) ((2 résultats))

  • Enquêtes et programmes statistiques — Documentation : 75F0002M1994008
    Description :

    Ce document décrit le contenu de l'enquête qui a été élaboré en vue du questionnaire sur les données liées au revenu de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR). On y examine également les procédures de l'enquête.

    Date de diffusion : 1995-12-30

  • Enquêtes et programmes statistiques — Documentation : 75F0002M1995012
    Description :

    Dans ce document, on décrit les procédures de collecte des données sur le revenu de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) et on donne un aperçu du déroulement des interviews. Mai 1995 est la première année où les répondants pouvaient choisir de compléter l'interview comme l'année précédente, ou encore, ils n'étaient pas interviewés s'ils donnaient la permission à Statistique Canada de consulter leurs déclarations d'impôt à Revenu Canada.

    Date de diffusion : 1995-12-30
Date de modification :