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- 1. La semaine de travail : qu'en reste-t-il? ArchivéArticles et rapports : 75-001-X200510613145Géographie : CanadaDescription :
En général, les variations de l'emploi se reflètent assez fidèlement dans celles des heures travaillées. Mais récemment, la croissance de l'emploi a été beaucoup plus rapide que celle des heures. Un tel écart est sans précédent. Cela a donné lieu à une diminution des heures moyennes par travailleur équivalant à deux semaines de travail annuellement. De nombreux facteurs peuvent influer sur les heures travaillées. Certains sont de nature structurelle ou conjoncturelle, comme le vieillissement de la population, les changements dans la structure industrielle, le cycle économique, les catastrophes naturelles, les modifications législatives ou les préférences personnelles. D'autres découlent de la méthodologie d'enquête. Quelle est la contribution de ces divers facteurs au déclin récent des heures travaillées?
Date de diffusion : 2005-09-21 - Articles et rapports : 11F0019M1999134Géographie : CanadaDescription :
Le présent document i) examine l'envergure et la cyclicité du flux de création et de disparition des emplois autonomes; ii) explore les transitions liées à ces mouvements; iii) évalue l'incidence de caractéristiques individuelles et de l'expérience du marché du travail ainsi que de conditions macro-économiques sur la probabilité d'accéder au travail autonome ou de le quitter.
Le secteur de l'emploi autonome regroupe aujourd'hui plus de deux millions et demi de travailleurs canadiens; il a augmenté en moyenne de plus de 4 % par année au cours de la présente décennie et représente plus de trois quarts des nouveaux emplois que l'économie crée. Il y a eu, au cours des 15 dernières années, un flux important de création et de disparition d'emplois autonomes. Ce flux brut était en moyenne de près de un demi-million par année entre 1982 et 1994, ce qui représentait 42 % du nombre total de travailleurs autonomes.
Les résultats de la régression ne présentent aucune preuve statistique corroborant l'hypothèse de la pression plutôt que celle de l'attraction exercée; selon cette notion, la détérioration de l'économie contraint de plus en plus les gens à créer leur propre emploi. Cette analyse s'effectue à la fois au moyen d'une analyse des séries chronologiques et d'une analyse des déterminants des flux de création (et de disparition) d'emplois autonomes. Comme pour les emplois rémunérés, les Canadiens plus jeunes connaissent un roulement plus élevé lorsqu'ils occupent un emploi autonome. Ils sont plus susceptibles non seulement de créer un tel emploi, mais aussi, et de loin, de le quitter. L'expérience préalable d'un emploi rémunéré et d'un emploi autonome augmente dans les deux cas la probabilité de créer un travail autonome. Plus longtemps une personne occupe un travail autonome, moins elle est susceptible de le quitter. Si le conjoint est en affaires (occupant un emploi autonome), la possibilité que l'autre conjoint occupe à son tour un emploi autonome augmente sensiblement, car un conjoint travailleur autonome amène souvent l'autre à se joindre à l'entreprise familiale ou à démarrer sa propre entreprise. On constate également qu'un revenu familial stable provenant de l'emploi rémunéré du conjoint augmente la viabilité financière du travailleur autonome (l'autre conjoint) en lui permettant de poursuivre son entreprise, ce qui réduit la possibilité qu'il quitte son emploi autonome.
Date de diffusion : 1999-03-22
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- 1. La semaine de travail : qu'en reste-t-il? ArchivéArticles et rapports : 75-001-X200510613145Géographie : CanadaDescription :
En général, les variations de l'emploi se reflètent assez fidèlement dans celles des heures travaillées. Mais récemment, la croissance de l'emploi a été beaucoup plus rapide que celle des heures. Un tel écart est sans précédent. Cela a donné lieu à une diminution des heures moyennes par travailleur équivalant à deux semaines de travail annuellement. De nombreux facteurs peuvent influer sur les heures travaillées. Certains sont de nature structurelle ou conjoncturelle, comme le vieillissement de la population, les changements dans la structure industrielle, le cycle économique, les catastrophes naturelles, les modifications législatives ou les préférences personnelles. D'autres découlent de la méthodologie d'enquête. Quelle est la contribution de ces divers facteurs au déclin récent des heures travaillées?
Date de diffusion : 2005-09-21 - Articles et rapports : 11F0019M1999134Géographie : CanadaDescription :
Le présent document i) examine l'envergure et la cyclicité du flux de création et de disparition des emplois autonomes; ii) explore les transitions liées à ces mouvements; iii) évalue l'incidence de caractéristiques individuelles et de l'expérience du marché du travail ainsi que de conditions macro-économiques sur la probabilité d'accéder au travail autonome ou de le quitter.
Le secteur de l'emploi autonome regroupe aujourd'hui plus de deux millions et demi de travailleurs canadiens; il a augmenté en moyenne de plus de 4 % par année au cours de la présente décennie et représente plus de trois quarts des nouveaux emplois que l'économie crée. Il y a eu, au cours des 15 dernières années, un flux important de création et de disparition d'emplois autonomes. Ce flux brut était en moyenne de près de un demi-million par année entre 1982 et 1994, ce qui représentait 42 % du nombre total de travailleurs autonomes.
Les résultats de la régression ne présentent aucune preuve statistique corroborant l'hypothèse de la pression plutôt que celle de l'attraction exercée; selon cette notion, la détérioration de l'économie contraint de plus en plus les gens à créer leur propre emploi. Cette analyse s'effectue à la fois au moyen d'une analyse des séries chronologiques et d'une analyse des déterminants des flux de création (et de disparition) d'emplois autonomes. Comme pour les emplois rémunérés, les Canadiens plus jeunes connaissent un roulement plus élevé lorsqu'ils occupent un emploi autonome. Ils sont plus susceptibles non seulement de créer un tel emploi, mais aussi, et de loin, de le quitter. L'expérience préalable d'un emploi rémunéré et d'un emploi autonome augmente dans les deux cas la probabilité de créer un travail autonome. Plus longtemps une personne occupe un travail autonome, moins elle est susceptible de le quitter. Si le conjoint est en affaires (occupant un emploi autonome), la possibilité que l'autre conjoint occupe à son tour un emploi autonome augmente sensiblement, car un conjoint travailleur autonome amène souvent l'autre à se joindre à l'entreprise familiale ou à démarrer sa propre entreprise. On constate également qu'un revenu familial stable provenant de l'emploi rémunéré du conjoint augmente la viabilité financière du travailleur autonome (l'autre conjoint) en lui permettant de poursuivre son entreprise, ce qui réduit la possibilité qu'il quitte son emploi autonome.
Date de diffusion : 1999-03-22
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