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Tout (7) ((7 résultats))

  • Articles et rapports : 13-604-M2015078
    Description :

    Le rythme croissant de la mondialisation a entraîné de nombreux changements tant dans l’économie du Canada qu’à l’échelle de l’économie mondiale. Un changement important a été la prévalence accrue des chaînes de valeur mondiales qui témoignent du fait que les processus de production s’étendent aux quatre coins de la planète, par le truchement de l’intégration verticale des multinationales ou par l’intermédiaire du commerce effectué sans lien de dépendance. Le présent article porte sur deux types d’arrangements mondiaux de production, à savoir le cas du commerce et celui des biens envoyés à l’étranger pour y être transformés, qui inclut le cas limite des producteurs de biens sans usine. En se fondant sur les résultats de l’Enquête sur l’innovation et les stratégies d’entreprise de 2009 et de 2012, ce rapport vise à donner une idée du degré et de la nature de l’externalisation parmi les entreprises canadiennes en ce qui à ces arrangement mondiaux de production.

    Date de diffusion : 2015-05-22

  • Revues et périodiques : 11-404-X
    Géographie : Canada
    Description :

    Le Cyberlivre du Canada est la version en ligne de l'Annuaire du Canada où textes, tableaux, graphiques et bandes sonores nous présentent les tendances sociales et économiques du pays. Le Cyberlivre du Canada traite de quatre aspects majeurs relatifs au Canada et aux Canadiens : le territoire, la société, l'économie et l'État. Vous y trouverez une mine de renseignements sur des sujets tels que l'influence humaine sur l'environnement, la population et la démographie, la santé, l'éducation, les ménages et les familles, la population active, les arts et les loisirs, les industries, les finances, le gouvernement et la justice. Tous les Canadiens apprécieront cet outil de référence utile qui permet de mieux comprendre les forces sociales, économiques et culturelles qui façonnent notre nation.

    Date de diffusion : 2003-05-26

  • Articles et rapports : 88-003-X20000025126
    Géographie : Canada
    Description :

    Pour comprendre les rapports qui existent entre les compétences en S-T et le marché du travail, Statistique Canada a produit une étude sur le déploiement des compétences en S-T. En groupe, le nombre de persoones avec leurs diplômes en S-T, étant de 5 millions en 1996, a augmenté cinq fois plus vite que le nombre avec leurs diplômes en non S-T. Les concentrations les plus élevées de diplômes en S-T sont dans le secteur de santé (ou 52,0 % des diplômes sont en S-T), services aux entreprises (38,1 %), et construction (34,4 %).

    Date de diffusion : 2000-06-01

  • Articles et rapports : 11F0019M1999121
    Géographie : Canada
    Description :

    L'entrée et la sortie sont des phénomènes importants. Ce document présente des données démontrant l'ampleur de ce processus et sa contribution à la productivité et à l'innovation. Il dresse ensuite un bilan détaillé des caractéristiques des nouvelles entreprises qui survivent et de celles qui échouent. Ce faisant, il décrit le type de compétences qui sont mises en oeuvre dans l'une et l'autre catégorie d'entreprises. Il s'interroge quant aux compétences mises en valeur par les nouvelles entreprises. Plus particulièrement, il s'attarde sur les aptitudes à l'innovation de ces entreprises. Il démontre que les petites entreprises en général et les jeunes entreprises en particulier sont hétérogènes du point de vue de leur activité novatrice. Le type d'activité novatrice auquel elles s'adonnent varie grandement. Certaines se concentrent sur la recherche et développement (R et D), sur les nouveaux produits et d'autres sur les nouvelles technologies. D'autres encore mettent l'accent sur l'amélioration du capital humain. En outre, ce document examine l'environnement concurrentiel dans lequel évoluent les nouvelles entreprises ainsi que le lien entre la croissance et l'innovation. Il cerne également les compétences complémentaires dont font montre les innovateurs. Enfin, il analyse les causes d'échec au sein de la population d'entreprises. Il étend la portée des conclusions de travaux antérieurs selon lesquelles les entreprises qui échouent diffèrent de celles qui survivent du point de vue de leurs compétences fondamentales-en gestion, en gestion financière et en marketing.

    Date de diffusion : 1999-02-25

  • Revues et périodiques : 88-516-X
    Géographie : Canada
    Description :

    L'innovation est au coeur de la croissance et du développement économiques. C'est grâce à l'innovation que de nouveaux produits sont lancés sur le marché, que de nouveaux procédés de fabrication sont mis au point et que des changements organisationnels sont réalisés. Étant donné les différences qui existent entre les industries en ce qui concerne la structure, la compétitivité et le degré de maturité, il est raisonnable de s'attendre que les entreprises dans différentes branches d'activité innovent pour différentes raisons, de différentes façons et avec des résultats différents. Ce rapport décrit la manière dont les activités d'innovation des entreprises dans trois industries de services dynamiques sont façonnées par l'environnement distinct dans lequel elles se situent.

    L'innovation dans les industries de services dynamiques est une publication qui décrit les pressions concurrentielles qui s'exercent et la façon dont elles influent sur le type d'innovation. Ce faisant, elle aide à illustrer les différences notables qui existent entre les régimes d'innovation et, ce qui est tout à fait logique, entre industries.

    Cette étude est la cinquième d'une série de publications sur l'innovation et le changement technologique au Canada. Dans l'une des études antérieures, on examine le type d'innovation qu'on retrouve dans le secteur manufacturier (Baldwin et Da Pont, L'innovation dans les entreprises de fabrication canadiennes, no 88-513-XPB au catalogue). Deux autres études portent sur les technologies de fabrication de pointe. La première (Baldwin et Sabourin, Adoption de la technologie dans le secteur de la fabrication au Canada, no 88-512-XPB au catalogue) décrit le degré d'utilisation de ces technologies. La deuxième (Baldwin, Sabourin et Rafiquzzaman, Avantages et problèmes liés à l'adoption de la technologie dans le secteur de la fabrication au Canada, no 88-514-XPF au catalogue) examine les déterminants de l'adoption. Une autre étude (Baldwin, Innovation et propriété intellectuelle, no 88-515-XPF au catalogue) analyse comment les entreprises innovatrices protègent leurs droits de propriété intellectuelle, une fois qu'elles ont innové.

    Date de diffusion : 1999-01-18

  • Articles et rapports : 11F0019M1998120
    Géographie : Canada
    Description :

    Les changements structurels qui se traduisent par une demande accrue de travailleurs spécialisés suscitent un intérêt considérable et on s'efforce de bien les comprendre. Ces changements sont perçus comme étant le résultat de développements associés à l'émergence ce qui est aujourd'hui mieux connu sous le nom d'économie du savoir, dont le potentiel est souvent lié à la croissance des nouvelles entreprises axées sur la technologie. Mais où se retrouvent ces entreprises? Des études connexes sur l'évolution technologique et l'innovation ont mené à l'élaboration de systèmes visant à classer les secteurs d'activité selon qu'ils relèvent de la haute technologie ou du savoir, en se fondant principalement sur les caractéristiques des grandes entreprises. La tentation est forte d'utiliser ces classifications pour faire de la haute technologie le privilège exclusif de certains secteurs. Nous utilisons les données recueillies dans le cadre d'une enquête spéciale auprès des nouvelles entreprises pour démontrer qu'il serait imprudent d'adopter une telle pratique.

    Nous examinons dans un premier temps les limitations des systèmes de classification actuels qui pourraient être utilisés pour classer les industries en fonction de leur niveau technologique faible ou élevé, de leur évolution technologique ou de toute autre caractéristique. Pour la plupart unidimensionnelles au plan des caractéristiques étudiées, bon nombre de ces classifications (par exemple la classification de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui est utilisée pour attribuer une valeur de rendement) utilisent des mesures conceptuelles et opérationnelles qui sont à la fois limitées et incomplètes. Par conséquent, les systèmes classiques qui, à partir de ces mesures, classent les secteurs selon qu'ils sont à forte ou à faible composante technologique ne tiennent pas compte du degré d'innovation, ni des compétences du capital humain que l'on retrouve dans certains secteurs d'activité. Or dans un contexte politique où de telles classifications du type tableau de score chargées de connotations ont un effet direct sur l'affectation des ressources, les coûts sociaux d'une erreur de classification risquent d'être considérables.

    Au moyen d'une analyse comparative, nous examinons le rôle de la conceptualisation dans l'élaboration de classifications qui répartissent les secteurs d'activité selon qu'ils sont à forte ou à faible composante technologique. Loin de produire des classifications définitives, les mesures de rechange actuelles du progrès technologique s'avèrent déficientes lorsqu'on en examine de plus près les fondements intellectuels. Qui plus est, comme bon nombre de ces classifications sont établies à partir des valeurs globales du secteur d'activité visé-elles-mêmes basées principalement sur les caractéristiques des grandes entreprises-elles peuvent masquer les caractéristiques réelles des petites entreprises nouvelles dans certains secteurs-celles-là même qui nous intéressent, c'est-à-dire les nouvelles entreprises axées sur la technologie. Le but de la présente analyse est d'examiner les limites des systèmes de classification types particulièrement lorsqu'ils sont appliqués aux petites entreprises nouvelles et de proposer un autre cadre de classification basé sur les compétences de l'entreprise.

    Date de diffusion : 1998-12-08

  • Articles et rapports : 11F0019M1997107
    Géographie : Canada
    Description :

    Pour éclairer le débat sur la fonction que doit remplir la politique gouvernementale de financement de la recherche et développment (R et D), il faut tenir compte des rôles distincts que jouent les petites et les grandes entreprises dans le processus d'innovation. On prétend souvent que les petites entreprises ont tendance à utiliser les installations de R et D autrement que les grandes, donc qu'il faut mettre en place des programmes spéciaux à l'intention de ce secteur. Dans le présent document, on compare les profils d'innovation des petites et des grandes entreprises, et on examine la variation de l'intensité et de l'efficacité des activités de R et D selon la taille de l'entreprise. On détermine la contribution de la R et D au succès des petites et des moyennes entreprises et le genre de politique qui, selon celles-ci, permet le mieux de réduire les obstacles à l'innovation auxquels elles se heurtent.

    La tendance à innover et à utiliser les installations de R et D des grandes et des petites entreprises se distingue de plusieurs façons. On peut répartir les petites entreprises en deux groupes. Le premier comprend celles qui ressemblent aux grandes entreprises en ce sens qu'elles effectuent des travaux de R et D et que leurs nouveaux produits et procédés sont principalement le fruit de leurs propres efforts. Le deuxième comprend les petites entreprises qui puisent leurs idées nouvelles auprès de leurs clients et de leurs fournisseurs. Les grandes entreprises, quant à elles, ont tendance à dépendre davantage de la R et D. Elles s'appuient elles aussi sur des réseaux pour trouver de nouvelles idées, mais ces réseaux sont davantage axés sur les liens avec des entreprises apparentées.

    Les écarts entre les tendances à innover et à utiliser les installations de R et D des grandes et des petites entreprises tiennent, en grande partie, au fait que les entreprises se spécialisent dans divers stades du processus de production selon leur taille. Les entreprises desservent des créneaux différents en fonction des avantages particuliers qu'offrent leur taille. Les petites entreprises sont plus souples, mais sont désavantagées au chapitre des coûts, car elles ne bénéficient pas des économies d'échelle dont profitent les grandes entreprises. Elles surmontent cet inconvénient en nouant des liens avec les entreprises clientes et en faisant preuve d'autant de souplesse dans le domaine de la R et D que dans d'autres. Elles dépendent moins d'installations de R et D spécialisées et ont davantage tendance à exploiter la R et D quand l'occasion s'en présente. Elles s'appuient aussi sur les idées de leurs clients en matière d'innovation.

    Date de diffusion : 1997-09-17
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Analyses (7)

Analyses (7) ((7 résultats))

  • Articles et rapports : 13-604-M2015078
    Description :

    Le rythme croissant de la mondialisation a entraîné de nombreux changements tant dans l’économie du Canada qu’à l’échelle de l’économie mondiale. Un changement important a été la prévalence accrue des chaînes de valeur mondiales qui témoignent du fait que les processus de production s’étendent aux quatre coins de la planète, par le truchement de l’intégration verticale des multinationales ou par l’intermédiaire du commerce effectué sans lien de dépendance. Le présent article porte sur deux types d’arrangements mondiaux de production, à savoir le cas du commerce et celui des biens envoyés à l’étranger pour y être transformés, qui inclut le cas limite des producteurs de biens sans usine. En se fondant sur les résultats de l’Enquête sur l’innovation et les stratégies d’entreprise de 2009 et de 2012, ce rapport vise à donner une idée du degré et de la nature de l’externalisation parmi les entreprises canadiennes en ce qui à ces arrangement mondiaux de production.

    Date de diffusion : 2015-05-22

  • Revues et périodiques : 11-404-X
    Géographie : Canada
    Description :

    Le Cyberlivre du Canada est la version en ligne de l'Annuaire du Canada où textes, tableaux, graphiques et bandes sonores nous présentent les tendances sociales et économiques du pays. Le Cyberlivre du Canada traite de quatre aspects majeurs relatifs au Canada et aux Canadiens : le territoire, la société, l'économie et l'État. Vous y trouverez une mine de renseignements sur des sujets tels que l'influence humaine sur l'environnement, la population et la démographie, la santé, l'éducation, les ménages et les familles, la population active, les arts et les loisirs, les industries, les finances, le gouvernement et la justice. Tous les Canadiens apprécieront cet outil de référence utile qui permet de mieux comprendre les forces sociales, économiques et culturelles qui façonnent notre nation.

    Date de diffusion : 2003-05-26

  • Articles et rapports : 88-003-X20000025126
    Géographie : Canada
    Description :

    Pour comprendre les rapports qui existent entre les compétences en S-T et le marché du travail, Statistique Canada a produit une étude sur le déploiement des compétences en S-T. En groupe, le nombre de persoones avec leurs diplômes en S-T, étant de 5 millions en 1996, a augmenté cinq fois plus vite que le nombre avec leurs diplômes en non S-T. Les concentrations les plus élevées de diplômes en S-T sont dans le secteur de santé (ou 52,0 % des diplômes sont en S-T), services aux entreprises (38,1 %), et construction (34,4 %).

    Date de diffusion : 2000-06-01

  • Articles et rapports : 11F0019M1999121
    Géographie : Canada
    Description :

    L'entrée et la sortie sont des phénomènes importants. Ce document présente des données démontrant l'ampleur de ce processus et sa contribution à la productivité et à l'innovation. Il dresse ensuite un bilan détaillé des caractéristiques des nouvelles entreprises qui survivent et de celles qui échouent. Ce faisant, il décrit le type de compétences qui sont mises en oeuvre dans l'une et l'autre catégorie d'entreprises. Il s'interroge quant aux compétences mises en valeur par les nouvelles entreprises. Plus particulièrement, il s'attarde sur les aptitudes à l'innovation de ces entreprises. Il démontre que les petites entreprises en général et les jeunes entreprises en particulier sont hétérogènes du point de vue de leur activité novatrice. Le type d'activité novatrice auquel elles s'adonnent varie grandement. Certaines se concentrent sur la recherche et développement (R et D), sur les nouveaux produits et d'autres sur les nouvelles technologies. D'autres encore mettent l'accent sur l'amélioration du capital humain. En outre, ce document examine l'environnement concurrentiel dans lequel évoluent les nouvelles entreprises ainsi que le lien entre la croissance et l'innovation. Il cerne également les compétences complémentaires dont font montre les innovateurs. Enfin, il analyse les causes d'échec au sein de la population d'entreprises. Il étend la portée des conclusions de travaux antérieurs selon lesquelles les entreprises qui échouent diffèrent de celles qui survivent du point de vue de leurs compétences fondamentales-en gestion, en gestion financière et en marketing.

    Date de diffusion : 1999-02-25

  • Revues et périodiques : 88-516-X
    Géographie : Canada
    Description :

    L'innovation est au coeur de la croissance et du développement économiques. C'est grâce à l'innovation que de nouveaux produits sont lancés sur le marché, que de nouveaux procédés de fabrication sont mis au point et que des changements organisationnels sont réalisés. Étant donné les différences qui existent entre les industries en ce qui concerne la structure, la compétitivité et le degré de maturité, il est raisonnable de s'attendre que les entreprises dans différentes branches d'activité innovent pour différentes raisons, de différentes façons et avec des résultats différents. Ce rapport décrit la manière dont les activités d'innovation des entreprises dans trois industries de services dynamiques sont façonnées par l'environnement distinct dans lequel elles se situent.

    L'innovation dans les industries de services dynamiques est une publication qui décrit les pressions concurrentielles qui s'exercent et la façon dont elles influent sur le type d'innovation. Ce faisant, elle aide à illustrer les différences notables qui existent entre les régimes d'innovation et, ce qui est tout à fait logique, entre industries.

    Cette étude est la cinquième d'une série de publications sur l'innovation et le changement technologique au Canada. Dans l'une des études antérieures, on examine le type d'innovation qu'on retrouve dans le secteur manufacturier (Baldwin et Da Pont, L'innovation dans les entreprises de fabrication canadiennes, no 88-513-XPB au catalogue). Deux autres études portent sur les technologies de fabrication de pointe. La première (Baldwin et Sabourin, Adoption de la technologie dans le secteur de la fabrication au Canada, no 88-512-XPB au catalogue) décrit le degré d'utilisation de ces technologies. La deuxième (Baldwin, Sabourin et Rafiquzzaman, Avantages et problèmes liés à l'adoption de la technologie dans le secteur de la fabrication au Canada, no 88-514-XPF au catalogue) examine les déterminants de l'adoption. Une autre étude (Baldwin, Innovation et propriété intellectuelle, no 88-515-XPF au catalogue) analyse comment les entreprises innovatrices protègent leurs droits de propriété intellectuelle, une fois qu'elles ont innové.

    Date de diffusion : 1999-01-18

  • Articles et rapports : 11F0019M1998120
    Géographie : Canada
    Description :

    Les changements structurels qui se traduisent par une demande accrue de travailleurs spécialisés suscitent un intérêt considérable et on s'efforce de bien les comprendre. Ces changements sont perçus comme étant le résultat de développements associés à l'émergence ce qui est aujourd'hui mieux connu sous le nom d'économie du savoir, dont le potentiel est souvent lié à la croissance des nouvelles entreprises axées sur la technologie. Mais où se retrouvent ces entreprises? Des études connexes sur l'évolution technologique et l'innovation ont mené à l'élaboration de systèmes visant à classer les secteurs d'activité selon qu'ils relèvent de la haute technologie ou du savoir, en se fondant principalement sur les caractéristiques des grandes entreprises. La tentation est forte d'utiliser ces classifications pour faire de la haute technologie le privilège exclusif de certains secteurs. Nous utilisons les données recueillies dans le cadre d'une enquête spéciale auprès des nouvelles entreprises pour démontrer qu'il serait imprudent d'adopter une telle pratique.

    Nous examinons dans un premier temps les limitations des systèmes de classification actuels qui pourraient être utilisés pour classer les industries en fonction de leur niveau technologique faible ou élevé, de leur évolution technologique ou de toute autre caractéristique. Pour la plupart unidimensionnelles au plan des caractéristiques étudiées, bon nombre de ces classifications (par exemple la classification de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui est utilisée pour attribuer une valeur de rendement) utilisent des mesures conceptuelles et opérationnelles qui sont à la fois limitées et incomplètes. Par conséquent, les systèmes classiques qui, à partir de ces mesures, classent les secteurs selon qu'ils sont à forte ou à faible composante technologique ne tiennent pas compte du degré d'innovation, ni des compétences du capital humain que l'on retrouve dans certains secteurs d'activité. Or dans un contexte politique où de telles classifications du type tableau de score chargées de connotations ont un effet direct sur l'affectation des ressources, les coûts sociaux d'une erreur de classification risquent d'être considérables.

    Au moyen d'une analyse comparative, nous examinons le rôle de la conceptualisation dans l'élaboration de classifications qui répartissent les secteurs d'activité selon qu'ils sont à forte ou à faible composante technologique. Loin de produire des classifications définitives, les mesures de rechange actuelles du progrès technologique s'avèrent déficientes lorsqu'on en examine de plus près les fondements intellectuels. Qui plus est, comme bon nombre de ces classifications sont établies à partir des valeurs globales du secteur d'activité visé-elles-mêmes basées principalement sur les caractéristiques des grandes entreprises-elles peuvent masquer les caractéristiques réelles des petites entreprises nouvelles dans certains secteurs-celles-là même qui nous intéressent, c'est-à-dire les nouvelles entreprises axées sur la technologie. Le but de la présente analyse est d'examiner les limites des systèmes de classification types particulièrement lorsqu'ils sont appliqués aux petites entreprises nouvelles et de proposer un autre cadre de classification basé sur les compétences de l'entreprise.

    Date de diffusion : 1998-12-08

  • Articles et rapports : 11F0019M1997107
    Géographie : Canada
    Description :

    Pour éclairer le débat sur la fonction que doit remplir la politique gouvernementale de financement de la recherche et développment (R et D), il faut tenir compte des rôles distincts que jouent les petites et les grandes entreprises dans le processus d'innovation. On prétend souvent que les petites entreprises ont tendance à utiliser les installations de R et D autrement que les grandes, donc qu'il faut mettre en place des programmes spéciaux à l'intention de ce secteur. Dans le présent document, on compare les profils d'innovation des petites et des grandes entreprises, et on examine la variation de l'intensité et de l'efficacité des activités de R et D selon la taille de l'entreprise. On détermine la contribution de la R et D au succès des petites et des moyennes entreprises et le genre de politique qui, selon celles-ci, permet le mieux de réduire les obstacles à l'innovation auxquels elles se heurtent.

    La tendance à innover et à utiliser les installations de R et D des grandes et des petites entreprises se distingue de plusieurs façons. On peut répartir les petites entreprises en deux groupes. Le premier comprend celles qui ressemblent aux grandes entreprises en ce sens qu'elles effectuent des travaux de R et D et que leurs nouveaux produits et procédés sont principalement le fruit de leurs propres efforts. Le deuxième comprend les petites entreprises qui puisent leurs idées nouvelles auprès de leurs clients et de leurs fournisseurs. Les grandes entreprises, quant à elles, ont tendance à dépendre davantage de la R et D. Elles s'appuient elles aussi sur des réseaux pour trouver de nouvelles idées, mais ces réseaux sont davantage axés sur les liens avec des entreprises apparentées.

    Les écarts entre les tendances à innover et à utiliser les installations de R et D des grandes et des petites entreprises tiennent, en grande partie, au fait que les entreprises se spécialisent dans divers stades du processus de production selon leur taille. Les entreprises desservent des créneaux différents en fonction des avantages particuliers qu'offrent leur taille. Les petites entreprises sont plus souples, mais sont désavantagées au chapitre des coûts, car elles ne bénéficient pas des économies d'échelle dont profitent les grandes entreprises. Elles surmontent cet inconvénient en nouant des liens avec les entreprises clientes et en faisant preuve d'autant de souplesse dans le domaine de la R et D que dans d'autres. Elles dépendent moins d'installations de R et D spécialisées et ont davantage tendance à exploiter la R et D quand l'occasion s'en présente. Elles s'appuient aussi sur les idées de leurs clients en matière d'innovation.

    Date de diffusion : 1997-09-17
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