Description : Dans la présente étude, nous nous servons de nouvelles données canadiennes détaillées sur les notes aux tests normalisés, les notes scolaires, l'influence des parents et des pairs...
Description : Dans la présente étude, nous nous servons de nouvelles données canadiennes détaillées sur les notes aux tests normalisés, les notes scolaires, l'influence des parents et des pairs, ainsi que d'autres caractéristiques socioéconomiques de base des garçons et des filles pour essayer d'expliquer l'écart important entre ceux-ci en matière d'inscription à l'université. Parmi les jeunes âgés de 19 ans en 2003, 38,8 % des filles étaient inscrites à l'université, comparativement à 25,7 % seulement des garçons. Cependant, les jeunes hommes et les jeunes femmes étaient aussi susceptibles les uns que les autres d'aller au collège. Nous constatons que des différences entre les garçons et les filles en ce qui a trait aux caractéristiques observables expliquent plus des trois quarts (76,8 %) de l'écart relatif à l'inscription à l'université. Par ordre d'importance, les principaux facteurs sont les différences entre les notes scolaires obtenues à l'âge de 15 ans, les notes aux tests normalisés de lecture obtenues à l'âge de 15 ans, les méthodes de travail, les attentes des parents et la prime salariale associée à un diplôme universitaire comparativement à celle associée à un diplôme d'études secondaires. Ensemble, les quatre mesures des aptitudes aux études que nous utilisons "notes globales, notes aux tests normalisés de lecture, méthodes de travail et redoublement d'une année" rendent compte de 58,9 % de l'écart entre les sexes pour ce qui est de l'inscription à l'université. Par conséquent, pour comprendre l'avantage des femmes en ce qui concerne la poursuite d'études universitaires, il pourrait être essentiel de comprendre pourquoi les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons au primaire et au secondaire.