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  • Articles et rapports : 11-622-M2012023
    Géographie : Canada
    Description :

    La présente étude porte sur le processus amenant les migrants à réaliser des gains salariaux à la suite de leur migration; l'examen porte plus particulièrement sur l'avantage associé à la migration vers des marchés du travail métropolitains dynamiques et de grande taille, Toronto servant à cet égard de point de référence. On peut observer deux profils de gains distincts associés à la migration. Le premier correspond à une augmentation immédiate du revenu du travailleur à la suite de la migration. Le second consiste en une progression accélérée du revenu après la migration. Le gain immédiat est associé à l'obtention d'un poste au sein d'une entreprise plus productive, ou encore à un meilleur appariement entre les compétences et habiletés du travailleur et les tâches associées à son poste. L'accélération du gain de revenu est pour sa part rattachée à des processus qui exigent un certain temps, par exemple l'apprentissage ou le changement d'emploi au fil de la recherche d'une plus grande compatibilité entre travailleurs et entreprises. Notre évaluation porte ici sur l'hypothèse que les économies reliées aux grandes régions métropolitaines permettent aux travailleurs de profiter au départ d'un avantage découlant d'une hausse ponctuelle de productivité et/ou d'un processus dynamique permettant d'accélérer la progression de leur revenu grâce à l'apprentissage et à un meilleur appariement. Divers ensembles de données et méthodologies, y compris la méthode de l'appariement par scores de propension, servent à évaluer les profils de progression du revenu associés à la migration à Toronto.

    Date de diffusion : 2012-05-03

  • Articles et rapports : 11-622-M2008019
    Géographie : Canada
    Description :

    Les diplômés universitaires sont plus nombreux et leur nombre croît plus rapidement dans les grandes villes que dans les petites villes et les régions rurales. Ce taux de croissance relativement élevé tient aux flux migratoires nets et(ou) aux taux plus élevés d'obtention d'un diplôme. En s'appuyant sur les données tirées des Recensements de 1996 et de 2001, les auteurs du présent document testent l'importance relative de ces deux sources de croissance du capital humain en décomposant la croissance du nombre de titulaires de diplômes dans les diverses villes en flux migratoires nets (intérieurs et étrangers) et en croissance in situ, autrement dit, croissance attribuable aux taux plus élevés d'obtention d'un diplôme dans les populations des résidents des villes. Nous constatons que les deux sources sont importantes, la croissance in situ étant toutefois le facteur dominant. Ainsi, les taux élevés d'obtention d'un diplôme dans les populations des villes s'expliquent moins par la capacité des villes d'attirer du capital humain que par leur capacité de le générer.

    Date de diffusion : 2008-06-02

  • Articles et rapports : 11F0019M2000142
    Géographie : Canada
    Description :

    Le présent article aborde le sujet de la migration interprovinciale en fonction de la question fondamentale suivante : « Qui sont les migrants? » Des modèles logits par panel de la probabilité de migrer d'une année à l'autre sont estimés au moyen d'échantillons tirés de la Banque de données administratives longitudinales, couvrant la période 1982-1995. Parmi les variables explicatives, notons les facteurs « environnementaux », les caractéristiques personnelles, les attributs du marché du travail et une série de variables relatives à l'année. Des modèles distincts ont été estimés pour huit groupes d'âge-sexe.

    Les principaux résultats sont les suivants : i) les taux de migration sont inversement associés à la taille de la province, ce qui traduit vraisemblablement la conjoncture économique, les effets d'échelle du marché du travail et la simple distance géographique; la langue tient également un rôle important à cet égard; ii) les personnes vivant dans les petits centres urbains, les petites villes et, plus particulièrement, dans les régions rurales sont moins susceptibles de migrer que les résidents de grands centres urbains; iii) l'âge, le fait d'être marié et la présence d'enfants sont négativement associés à la mobilité, tant pour les hommes que pour les femmes; iv) la migration est positivement liée au taux de chômage provincial, à la perception de prestations d'assurance-emploi (sauf dans le cas des hommes à l'âge d'entrée), à des revenus d'emploi nuls (sauf dans le cas des hommes et des femmes à l'âge d'entrée) et à la perception de prestations d'aide sociale (notamment chez les hommes); v) abstraction faite des revenus nuls, la migration est positivement liée aux niveaux de revenu pour les hommes d'âge moyen et mûr, mais non pour les autres, et ces effets sont généralement peu prononcés (les autres facteurs étant neutralisés); vi) on n'observe pas de variations très marquées des taux de migration au fil des ans; néanmoins, les taux de migration des hommes ont légèrement fléchi au cours des années 1990, tandis que, chez les femmes (exception faite des femmes à l'âge d'entrée), ces taux sont généralement restés stables ou ont augmenté légèrement, ce qui indique une divergence des tendances selon le sexe.

    Date de diffusion : 2000-09-05

  • Articles et rapports : 11F0019M1998114
    Géographie : Canada
    Description :

    Ce document examine la mobilité interprovinciale de la main-d'oeuvre des immigrants comparativement à celle des Canadiens de naissance. Les Canadiens nés à l'étranger diffèrent énormément de leurs homologues nés au pays. La population née à l'étranger est géographiquement concentrée dans quelques provinces et quelques grandes villes. Dans l'ensemble, ces Canadiens sont plus âgés, plus instruits, plus susceptibles d'être mariés et d'avoir des enfants à charge et des ménages constitués d'un plus grand nombre de personnes. Ils sont moins engagés dans des études ou une formation à plein temps. Ils réussissent relativement mieux sur le marché du travail. Par conséquent, une plus grande proportion d'entre eux touchent des prestations de sécurité sociale directement associées à la présence d'enfants à charge ou à l'âge, par exemple, des prestations d'allocation familiale et des revenus de pension, mais un moins grand nombre touchent des prestations liées au rendement du marché du travail, telles que des prestations d'assurance-emploi et d'assurance sociale.

    Dans l'ensemble, la mobilité interprovinciale des immigrants est relativement moins grande, tant à l'échelle nationale que dans presque chaque province. Les destinations des immigrants qui changent de province sont géographiquement très concentrées. La plupart d'entre eux s'établissent en Alberta, en Ontario et en Colombie-Britannique. Si une proportion beaucoup plus faible changent de province pour des questions d'ordre économique, bon nombre le font à des fins d'études ou après leur retraite. Les revenus déclarés dans la province de migration sont beaucoup plus élevés. Cette situation découle tant de l'augmentation des salaires que du plus grand nombre d'heures travaillées après la migration.

    Les résultats de la régression multidimensionnelle montrent qu'il n'existe aucune différence structurelle statistiquement significative entre les facteurs déterminants des décisions de migration interprovinciale des Canadiens nés à l'étranger et ceux des Canadiens de naissance comparables. La probabilité de changer de province, qu'il s'agisse des immigrants ou des Canadiens nés au pays, est plus élevée si les salaires escomptés sont relativement meilleurs ailleurs, plus faible s'il est relativement plus difficile de trouver un emploi ailleurs, plus élevée chez les travailleurs plus instruits, plus faible chez des Canadiens francophones, plus faible parmi les travailleurs syndiqués et elle diminue en fonction de l'âge, de la taille de la famille et de la durée de l'emploi. Aucune des variables substituts des interventions du gouvernement à l'égard du marché du travail n'influe de façon importante sur la décision de changer de province. Les taux plus faibles de mobilité chez les Canadiens nés à l'étranger sont entièrement attribuables aux différences de répartition et de composition entre les populations immigrantes et non immigrantes.

    Ces conclusions ont des incidences directes sur les politiques de sélection des immigrants. Pour stimuler la croissance de la population et de la main-d''uvre dans des provinces économiquement moins prospères, il semblerait approprié et efficace de modifier le système actuel de sélection et d'approbation des immigrants, en considérant la destination comme facteur supplémentaire et en accordant des points aux requérants qui choisissent de s'établir dans des provinces désignées.

    Date de diffusion : 1998-09-23
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