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  • Articles et rapports : 11F0019M1996096
    Géographie : Canada
    Description :

    Les Canadiens sont de plus en plus préoccupés par l'instabilité croissante de l'emploi. L'instabilité de l'emploi peut prendre diverses formes et peut être mesurée de multiples façons. S'inscrivant dans le cadre d'un effort global de recherche visant à examiner l'instabilité de l'emploi, le présent article s'appuie sur le Fichier longitudinal des travailleurs (FLT), qui contient les cessations d'emploi des travailleurs canadiens de 1978 à 1993, dans le but d'évaluer l'une des dimensions de l'instabilité de l'emploi, soit les mises à pied permanentes. La question centrale du présent article est la suivante : « Les mises à pied permanentes au Canada ont-elles augmenté au cours des années 1980 et au début des années 1990 par rapport à la fin des années 1970? » Nous analysons la tendance temporelle des mises à pied permanentes en examinant d'abord le taux de mises à pied permanentes et en effectuant ensuite des régressions logistiques permettant de prédire la probabilité des mises à pied permanentes. L'analyse vise l'ensemble des travailleurs de même que des sous-groupes particuliers.

    Résultant d'un grand nombre de processus complexes, les mises à pied permanentes sont une caractéristique constante de notre économie et ne sont pas aussi sensibles à la conjoncture que les départs volontaires et d'autres méthodes de réaménagement des effectifs utilisées par les entreprises (soit les mises à pied temporaires et le recrutement). Chaque année, plus d'un million de travailleurs sont déplacés de façon permanente de leur emploi, peu importe qu'il s'agisse d'une période de récession, de reprise ou d'expansion. Cette observation s'applique autant aux années 1980 et au début des années 1990 qu'à la fin des années 1970.

    Les mises à pied permanentes au début des années 1990 n'ont affiché aucun signe de tendance à la hausse par rapport aux années antérieures du cycle économique qui sont comparables. Ce constat tient, peu importe que l'on utilise les données brutes ou que l'on neutralise l'effet des changements dans la composition de la main-d'oeuvre selon le sexe, l'âge, la province, le secteur d'activité et la taille de l'entreprise. On observe toutefois une augmentation de la probabilité de mises à pied permanentes parmi certains groupes particuliers de travailleurs, notamment chez les travailleurs plus âgés et mieux rémunérés, parmi les travailleurs du secteur primaire ou du secteur des services de santé, d'éducation et de bien-être de même que, dans une moindre mesure, chez les travailleurs de l'Ontario ou des provinces de l'Atlantique et chez les travailleurs du secteur des services aux entreprises ou du secteur des services de distribution.

    Les données indiquent également que l'adaptation du marché canadien du travail aux changements structurels passe davantage par une baisse du recrutement que par une augmentation des mises à pied. Bien que les risques de perdre un emploi de façon permanente ne soient pas plus élevés au cours des années 1990 qu'ils ne l'étaient au cours de périodes antérieures comparables, les possibilités de trouver un nouvel emploi sont, en revanche, nettement inférieures, du moins selon les données agrégées.

    Date de diffusion : 1996-08-06
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  • Articles et rapports : 11F0019M1996096
    Géographie : Canada
    Description :

    Les Canadiens sont de plus en plus préoccupés par l'instabilité croissante de l'emploi. L'instabilité de l'emploi peut prendre diverses formes et peut être mesurée de multiples façons. S'inscrivant dans le cadre d'un effort global de recherche visant à examiner l'instabilité de l'emploi, le présent article s'appuie sur le Fichier longitudinal des travailleurs (FLT), qui contient les cessations d'emploi des travailleurs canadiens de 1978 à 1993, dans le but d'évaluer l'une des dimensions de l'instabilité de l'emploi, soit les mises à pied permanentes. La question centrale du présent article est la suivante : « Les mises à pied permanentes au Canada ont-elles augmenté au cours des années 1980 et au début des années 1990 par rapport à la fin des années 1970? » Nous analysons la tendance temporelle des mises à pied permanentes en examinant d'abord le taux de mises à pied permanentes et en effectuant ensuite des régressions logistiques permettant de prédire la probabilité des mises à pied permanentes. L'analyse vise l'ensemble des travailleurs de même que des sous-groupes particuliers.

    Résultant d'un grand nombre de processus complexes, les mises à pied permanentes sont une caractéristique constante de notre économie et ne sont pas aussi sensibles à la conjoncture que les départs volontaires et d'autres méthodes de réaménagement des effectifs utilisées par les entreprises (soit les mises à pied temporaires et le recrutement). Chaque année, plus d'un million de travailleurs sont déplacés de façon permanente de leur emploi, peu importe qu'il s'agisse d'une période de récession, de reprise ou d'expansion. Cette observation s'applique autant aux années 1980 et au début des années 1990 qu'à la fin des années 1970.

    Les mises à pied permanentes au début des années 1990 n'ont affiché aucun signe de tendance à la hausse par rapport aux années antérieures du cycle économique qui sont comparables. Ce constat tient, peu importe que l'on utilise les données brutes ou que l'on neutralise l'effet des changements dans la composition de la main-d'oeuvre selon le sexe, l'âge, la province, le secteur d'activité et la taille de l'entreprise. On observe toutefois une augmentation de la probabilité de mises à pied permanentes parmi certains groupes particuliers de travailleurs, notamment chez les travailleurs plus âgés et mieux rémunérés, parmi les travailleurs du secteur primaire ou du secteur des services de santé, d'éducation et de bien-être de même que, dans une moindre mesure, chez les travailleurs de l'Ontario ou des provinces de l'Atlantique et chez les travailleurs du secteur des services aux entreprises ou du secteur des services de distribution.

    Les données indiquent également que l'adaptation du marché canadien du travail aux changements structurels passe davantage par une baisse du recrutement que par une augmentation des mises à pied. Bien que les risques de perdre un emploi de façon permanente ne soient pas plus élevés au cours des années 1990 qu'ils ne l'étaient au cours de périodes antérieures comparables, les possibilités de trouver un nouvel emploi sont, en revanche, nettement inférieures, du moins selon les données agrégées.

    Date de diffusion : 1996-08-06
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