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  • Articles et rapports : 89-552-M2007018
    Géographie : Canada
    Description :

    Cette étude examine la répartition des compétences en littératie dans l'économie canadienne et les façons de former ces compétences. La formation des compétences en littératie dépend largement de la formation scolaire et de la participation des parents aux études de leurs enfants. L'étude aborde également la nature de la formation de la littératie pendant les années où une personne a terminé ces études et est entrée sur le marché du travail. Une fois que les faits essentiels au sujet de la littératie dans l'économie ont été établis, l'étude se penche sur les conséquences de l'augmentation de la littératie sur les gains individuels. Elle explore à la fois l'action causale de la littératie sur les gains et la corépartition de la littératie sur le revenu. Les auteurs soutiennent que cette dernière permet de mesurer d'une manière plus exhaustive le niveau de fonctionnement d'une personne dans la société.

    L'étude s'attarde principalement aux données de la composante canadienne de l'Enquête internationale sur l'alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA) de 2003, composée d'un échantillon de plus de 22 000 répondants. La composante canadienne de l'Enquête internationale sur l'alphabétisation des adultes (EIAA) de 1994 est également utilisée pour dégager un tableau plus complet de l'évolution de la littératie selon l'âge et les cohortes de naissances.

    Date de diffusion : 2007-11-30

  • Articles et rapports : 75F0002M2007006
    Description :

    Cette étude se fonde sur les données fiscales administratives et l'Enquête sur la sécurité financière pour examiner les tendances du nombre et des caractéristiques des Canadiens à revenu élevé, ainsi que de leur patrimoine et de leurs taux d'imposition réels, de 1982 à 2004. Une foule de seuils sert à délimiter le revenu élevé et on y souligne les statistiques sur les paliers supérieurs de 5 %, 1 %, 0,1 % et 0,01 % des déclarants.

    Selon l'étude, il faut qu'une personne ait eu un revenu individuel de 89 000 $ pour entrer dans le palier supérieur de 5 % en 2004. Grâce à un revenu familial de 154 000 $, une famille se situerait dans le palier supérieur de 5 %. La croissance du revenu au palier supérieur a été assez rapide, tandis que le revenu de la majorité de la population est demeuré stable. Le Canada avait beaucoup moins de bénéficiaires de revenu supérieur en 2004 et leur revenu était considérablement moins élevé qu'aux États-Unis. Les personnes à revenu élevé ont tendance à être des hommes mariés, d'âge moyen et vivant dans un grand centre urbain. Même si les femmes représentent une plus grande proportion du palier supérieur de 5 % des déclarants depuis 1982, elles ne gagnent pas assez pour se retrouver dans les groupes à revenu très élevé. Les Canadiens à revenu élevé représentent à peu près la même part du patrimoine total que du revenu total.

    Conformément à leur part de plus en plus grande du revenu total, les Canadiens à revenu élevé paient une part de plus en plus importante de l'impôt sur le revenu des particuliers total. Leur part du revenu total est passée de 21 % à 25 % entre 1992 et 2004, tandis que leur part de l'impôt sur le revenu payé est passée de 30 % à 36 %. En même temps, leur taux d'imposition réel a été ramené de 29 % à 27 %. Ainsi, malgré des taux d'imposition inférieurs, l'augmentation du revenu a été suffisamment importante, lorsqu'on la combine au système d'impôt progressif, pour donner une part accrue de l'impôt total payé par les Canadiens à revenu élevé. Il y a une grande hétérogénéité dans les taux d'imposition réels au niveau individuel, certains particuliers à revenu élevé ayant un taux d'imposition réel de plus de 45 %, tandis que d'autres ne paient que 10 %. Dans la répartition du revenu, la proportion de déclarants qui ne paient pas d'impôt a diminué entre 1992 et 2004.

    Date de diffusion : 2007-09-24

  • Articles et rapports : 75-001-X200710813193
    Géographie : Canada
    Description :

    « Ai-je assez d'argent pour prendre ma retraite? » est une question que les travailleurs âgés ont appris à se poser lorsqu'ils songent à la retraite. Leur bilan financier comprend les régimes de retraite de l'employeur, les régimes d'épargne enregistrés et d'autres placements, ainsi que les prestations de retraite publiques, à savoir le Régime de pensions du Canada (RPC), le Régime de rentes du Québec (RRQ), la Sécurité-vieillesse (SV) et le Supplément de revenu garanti (SRG). Ces ressources sont évaluées par rapport aux dépenses prévues et d'autres facteurs tels que la santé, les obligations familiales et les loisirs. À partir de données fiscales sur les contribuables sexagénaires, cette étude examine les taux d'accès aux prestations du RPC/RRQ, les rentrées de revenu conjointes provenant du RPC/RRQ et d'autres prestations, ainsi que l'emploi après le versement des prestations.

    Date de diffusion : 2007-09-18

  • Articles et rapports : 11F0019M2007302
    Géographie : Canada
    Description :

    Le secteur de la technologie de pointe a été l'une des principales sources de la reprise économique au Canada à la fin des années 1990. Il est bien connu que le vent a tourné soudainement en 2001, lorsque la tendance ascendante de l'emploi et des gains dans ce secteur s'est brusquement interrompue, même si le reste de l'économie continuait de marquer des gains. Les statistiques sur l'emploi et les gains sont édifiantes, mais elles ne présentent pas de façon exhaustive la gravité de la débâcle du secteur de la technologie de pointe. Le recul de l'emploi peut avoir pour cause la baisse de l'embauchage et l'attrition naturelle plutôt que les mises à pied, tandis qu'une réduction des gains des travailleurs de la haute technologie n'en dit pas long sur le sort des travailleurs mis à pied qui n'ont pas pu trouver un nouvel emploi dans le secteur de la technologie de pointe. Dans la présente étude, nous utilisons une source de données administratives unique en son genre pour combler ces lacunes de notre connaissance de la débâcle du secteur de la technologie de pointe. En particulier, dans cette étude, nous nous penchons sur les mises à pied permanentes du secteur ainsi que sur les pertes de gains des travailleurs mis à pied. D'après nos constatations, la débâcle du secteur de la technologie de pointe a provoqué une augmentation soudaine et spectaculaire de la probabilité de l'incidence d'une mise à pied permanente, qui a plus que quadruplé dans le secteur de la fabrication de 2000 à 2001. En particulier, les travailleurs de l'industrie à Ottawa-Gatineau ont été durement touchés, puisque le taux de mise à pied permanente a grimpé d'un facteur de 11 de 2000 à 2001. En outre, les travailleurs de la fabrication de produits de technologie de pointe qui ont été mis à pied et qui ont trouvé un nouvel emploi ont vu leurs gains chuter de façon marquée. Cette réduction des gains était de beaucoup supérieure à celle qu'a connue tout autre groupe de travailleurs mis à pied, notamment les travailleurs qui avaient été mis à pied pendant la reprise économique dite sans emploi des années 1990. Parmi les travailleurs de la technologie de pointe qui ont trouvé un nouvel emploi, environ quatre sur cinq n'en ont pas décroché dans le secteur de la technologie de pointe et environ un travailleur sur trois a déménagé dans une autre ville. À Ottawa-Gatineau, de nombreux anciens employés du secteur de la technologie de pointe ont décroché des emplois dans l'administration fédérale. Toutefois, environ deux travailleurs de la haute technologie sur cinq qui ont été mis à pied ont quitté la ville.

    Date de diffusion : 2007-07-20

  • Articles et rapports : 11F0019M2007297
    Géographie : Canada
    Description :

    Dans le présent document, nous nous appuyons sur les données fiscales pour examiner l'instabilité du revenu des parents seuls, des célibataires et des familles biparentales au Canada au cours des deux dernières décennies. Nous tâchons de répondre aux questions suivantes : Observe t-on une croissance générale de l'instabilité des gains chez les parents seuls (en particulier les mères seules) et les personnes seules au cours des 20 dernières années? Comment les tendances de l'instabilité des gains chez les parents seuls et les personnes seules se comparent-elles aux tendances parmi les familles biparentales? Quel est le rôle des transferts gouvernementaux et du système d'impôt progressif dans l'atténuation des différences d'instabilité des gains dans les différents segments de la distribution des gains chez les groupes susmentionnés? Nous trouvons peu d'indications d'une croissance générale de l'instabilité des gains au cours des deux dernières décennies et nous démontrons que les transferts gouvernementaux jouent un rôle particulièrement important dans la réduction de l'instabilité du revenu d'emploi des mères seules et des personnes seules. .

    Date de diffusion : 2007-03-29

  • Articles et rapports : 11F0019M2007289
    Géographie : Canada
    Description :

    La mesure dans laquelle les travailleurs quittent le pays a suscité un grand débat au Canada - et ailleurs - vers la fin des années 1990, bien que des données empiriques récentes révèlent que, après tout, ce phénomène n'était pas si généralisé et que, ces dernières années, les taux de sortie ont nettement diminué. Il y a cependant un aspect de la dynamique de la mobilité internationale qui n'a pas encore été abordé : celui de l'incidence de cette sortie et de ce retour migratoires sur les gains individuels. Si les données empiriques manquent à ce sujet, c'est surtout qu'on ne dispose pas du genre de données longitudinales nécessaire à une telle analyse. Notre propos sera de livrer des indications sur l'incidence de cette sortie et de ce retour migratoires sur les gains individuels grâce à une analyse effectuée avec la Banque de données administratives longitudinales. Les modèles estimés se reportent aux profils prédépart (relatifs) des migrants comme point de comparaison pour l'analyse des tendances des gains (relatifs) postretour afin de tenir compte de toute différence préexistante de profil de gains entre les migrants et les non-migrants (tout en tenant compte d'autres facteurs qui ont une incidence sur les gains individuels en tout temps).

    On constate de façon générale que, à leur retour, les migrants ont des gains supérieurs à ceux des non-migrants; précisons toutefois que la plus grande partie de l'écart existait déjà avant la migration. Au chapitre de la croissance des gains nets, ce sont les gens qui ont séjourné à l'étranger de deux à cinq ans qui obtiennent les meilleurs résultats, leurs gains progressant de 12 % au cours des cinq années suivant leur retour par rapport à la période précédant la migration (une fois pris en compte certains facteurs); les personnes qui partent pour une année seulement connaissent une hausse moins marquée de leurs gains, tandis que les personnes ayant séjourné plus longtemps à l'étranger ont des gains (relatifs) moindres qu'avant leur départ (en raison peut'être d'autres évènements associés à leurs profils de mobilité). Fait à noter, ce sont principalement les personnes qui avaient le niveau de gains le plus bas avant de migrer (moins de 60 000 $) qui semblent profiter de la hausse de gains la plus marquée; dans le cas des personnes dont les gains étaient supérieurs à ce montant, la hausse a été plus faible et plus variable.

    Date de diffusion : 2007-01-18
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Analyses (6)

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  • Articles et rapports : 89-552-M2007018
    Géographie : Canada
    Description :

    Cette étude examine la répartition des compétences en littératie dans l'économie canadienne et les façons de former ces compétences. La formation des compétences en littératie dépend largement de la formation scolaire et de la participation des parents aux études de leurs enfants. L'étude aborde également la nature de la formation de la littératie pendant les années où une personne a terminé ces études et est entrée sur le marché du travail. Une fois que les faits essentiels au sujet de la littératie dans l'économie ont été établis, l'étude se penche sur les conséquences de l'augmentation de la littératie sur les gains individuels. Elle explore à la fois l'action causale de la littératie sur les gains et la corépartition de la littératie sur le revenu. Les auteurs soutiennent que cette dernière permet de mesurer d'une manière plus exhaustive le niveau de fonctionnement d'une personne dans la société.

    L'étude s'attarde principalement aux données de la composante canadienne de l'Enquête internationale sur l'alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA) de 2003, composée d'un échantillon de plus de 22 000 répondants. La composante canadienne de l'Enquête internationale sur l'alphabétisation des adultes (EIAA) de 1994 est également utilisée pour dégager un tableau plus complet de l'évolution de la littératie selon l'âge et les cohortes de naissances.

    Date de diffusion : 2007-11-30

  • Articles et rapports : 75F0002M2007006
    Description :

    Cette étude se fonde sur les données fiscales administratives et l'Enquête sur la sécurité financière pour examiner les tendances du nombre et des caractéristiques des Canadiens à revenu élevé, ainsi que de leur patrimoine et de leurs taux d'imposition réels, de 1982 à 2004. Une foule de seuils sert à délimiter le revenu élevé et on y souligne les statistiques sur les paliers supérieurs de 5 %, 1 %, 0,1 % et 0,01 % des déclarants.

    Selon l'étude, il faut qu'une personne ait eu un revenu individuel de 89 000 $ pour entrer dans le palier supérieur de 5 % en 2004. Grâce à un revenu familial de 154 000 $, une famille se situerait dans le palier supérieur de 5 %. La croissance du revenu au palier supérieur a été assez rapide, tandis que le revenu de la majorité de la population est demeuré stable. Le Canada avait beaucoup moins de bénéficiaires de revenu supérieur en 2004 et leur revenu était considérablement moins élevé qu'aux États-Unis. Les personnes à revenu élevé ont tendance à être des hommes mariés, d'âge moyen et vivant dans un grand centre urbain. Même si les femmes représentent une plus grande proportion du palier supérieur de 5 % des déclarants depuis 1982, elles ne gagnent pas assez pour se retrouver dans les groupes à revenu très élevé. Les Canadiens à revenu élevé représentent à peu près la même part du patrimoine total que du revenu total.

    Conformément à leur part de plus en plus grande du revenu total, les Canadiens à revenu élevé paient une part de plus en plus importante de l'impôt sur le revenu des particuliers total. Leur part du revenu total est passée de 21 % à 25 % entre 1992 et 2004, tandis que leur part de l'impôt sur le revenu payé est passée de 30 % à 36 %. En même temps, leur taux d'imposition réel a été ramené de 29 % à 27 %. Ainsi, malgré des taux d'imposition inférieurs, l'augmentation du revenu a été suffisamment importante, lorsqu'on la combine au système d'impôt progressif, pour donner une part accrue de l'impôt total payé par les Canadiens à revenu élevé. Il y a une grande hétérogénéité dans les taux d'imposition réels au niveau individuel, certains particuliers à revenu élevé ayant un taux d'imposition réel de plus de 45 %, tandis que d'autres ne paient que 10 %. Dans la répartition du revenu, la proportion de déclarants qui ne paient pas d'impôt a diminué entre 1992 et 2004.

    Date de diffusion : 2007-09-24

  • Articles et rapports : 75-001-X200710813193
    Géographie : Canada
    Description :

    « Ai-je assez d'argent pour prendre ma retraite? » est une question que les travailleurs âgés ont appris à se poser lorsqu'ils songent à la retraite. Leur bilan financier comprend les régimes de retraite de l'employeur, les régimes d'épargne enregistrés et d'autres placements, ainsi que les prestations de retraite publiques, à savoir le Régime de pensions du Canada (RPC), le Régime de rentes du Québec (RRQ), la Sécurité-vieillesse (SV) et le Supplément de revenu garanti (SRG). Ces ressources sont évaluées par rapport aux dépenses prévues et d'autres facteurs tels que la santé, les obligations familiales et les loisirs. À partir de données fiscales sur les contribuables sexagénaires, cette étude examine les taux d'accès aux prestations du RPC/RRQ, les rentrées de revenu conjointes provenant du RPC/RRQ et d'autres prestations, ainsi que l'emploi après le versement des prestations.

    Date de diffusion : 2007-09-18

  • Articles et rapports : 11F0019M2007302
    Géographie : Canada
    Description :

    Le secteur de la technologie de pointe a été l'une des principales sources de la reprise économique au Canada à la fin des années 1990. Il est bien connu que le vent a tourné soudainement en 2001, lorsque la tendance ascendante de l'emploi et des gains dans ce secteur s'est brusquement interrompue, même si le reste de l'économie continuait de marquer des gains. Les statistiques sur l'emploi et les gains sont édifiantes, mais elles ne présentent pas de façon exhaustive la gravité de la débâcle du secteur de la technologie de pointe. Le recul de l'emploi peut avoir pour cause la baisse de l'embauchage et l'attrition naturelle plutôt que les mises à pied, tandis qu'une réduction des gains des travailleurs de la haute technologie n'en dit pas long sur le sort des travailleurs mis à pied qui n'ont pas pu trouver un nouvel emploi dans le secteur de la technologie de pointe. Dans la présente étude, nous utilisons une source de données administratives unique en son genre pour combler ces lacunes de notre connaissance de la débâcle du secteur de la technologie de pointe. En particulier, dans cette étude, nous nous penchons sur les mises à pied permanentes du secteur ainsi que sur les pertes de gains des travailleurs mis à pied. D'après nos constatations, la débâcle du secteur de la technologie de pointe a provoqué une augmentation soudaine et spectaculaire de la probabilité de l'incidence d'une mise à pied permanente, qui a plus que quadruplé dans le secteur de la fabrication de 2000 à 2001. En particulier, les travailleurs de l'industrie à Ottawa-Gatineau ont été durement touchés, puisque le taux de mise à pied permanente a grimpé d'un facteur de 11 de 2000 à 2001. En outre, les travailleurs de la fabrication de produits de technologie de pointe qui ont été mis à pied et qui ont trouvé un nouvel emploi ont vu leurs gains chuter de façon marquée. Cette réduction des gains était de beaucoup supérieure à celle qu'a connue tout autre groupe de travailleurs mis à pied, notamment les travailleurs qui avaient été mis à pied pendant la reprise économique dite sans emploi des années 1990. Parmi les travailleurs de la technologie de pointe qui ont trouvé un nouvel emploi, environ quatre sur cinq n'en ont pas décroché dans le secteur de la technologie de pointe et environ un travailleur sur trois a déménagé dans une autre ville. À Ottawa-Gatineau, de nombreux anciens employés du secteur de la technologie de pointe ont décroché des emplois dans l'administration fédérale. Toutefois, environ deux travailleurs de la haute technologie sur cinq qui ont été mis à pied ont quitté la ville.

    Date de diffusion : 2007-07-20

  • Articles et rapports : 11F0019M2007297
    Géographie : Canada
    Description :

    Dans le présent document, nous nous appuyons sur les données fiscales pour examiner l'instabilité du revenu des parents seuls, des célibataires et des familles biparentales au Canada au cours des deux dernières décennies. Nous tâchons de répondre aux questions suivantes : Observe t-on une croissance générale de l'instabilité des gains chez les parents seuls (en particulier les mères seules) et les personnes seules au cours des 20 dernières années? Comment les tendances de l'instabilité des gains chez les parents seuls et les personnes seules se comparent-elles aux tendances parmi les familles biparentales? Quel est le rôle des transferts gouvernementaux et du système d'impôt progressif dans l'atténuation des différences d'instabilité des gains dans les différents segments de la distribution des gains chez les groupes susmentionnés? Nous trouvons peu d'indications d'une croissance générale de l'instabilité des gains au cours des deux dernières décennies et nous démontrons que les transferts gouvernementaux jouent un rôle particulièrement important dans la réduction de l'instabilité du revenu d'emploi des mères seules et des personnes seules. .

    Date de diffusion : 2007-03-29

  • Articles et rapports : 11F0019M2007289
    Géographie : Canada
    Description :

    La mesure dans laquelle les travailleurs quittent le pays a suscité un grand débat au Canada - et ailleurs - vers la fin des années 1990, bien que des données empiriques récentes révèlent que, après tout, ce phénomène n'était pas si généralisé et que, ces dernières années, les taux de sortie ont nettement diminué. Il y a cependant un aspect de la dynamique de la mobilité internationale qui n'a pas encore été abordé : celui de l'incidence de cette sortie et de ce retour migratoires sur les gains individuels. Si les données empiriques manquent à ce sujet, c'est surtout qu'on ne dispose pas du genre de données longitudinales nécessaire à une telle analyse. Notre propos sera de livrer des indications sur l'incidence de cette sortie et de ce retour migratoires sur les gains individuels grâce à une analyse effectuée avec la Banque de données administratives longitudinales. Les modèles estimés se reportent aux profils prédépart (relatifs) des migrants comme point de comparaison pour l'analyse des tendances des gains (relatifs) postretour afin de tenir compte de toute différence préexistante de profil de gains entre les migrants et les non-migrants (tout en tenant compte d'autres facteurs qui ont une incidence sur les gains individuels en tout temps).

    On constate de façon générale que, à leur retour, les migrants ont des gains supérieurs à ceux des non-migrants; précisons toutefois que la plus grande partie de l'écart existait déjà avant la migration. Au chapitre de la croissance des gains nets, ce sont les gens qui ont séjourné à l'étranger de deux à cinq ans qui obtiennent les meilleurs résultats, leurs gains progressant de 12 % au cours des cinq années suivant leur retour par rapport à la période précédant la migration (une fois pris en compte certains facteurs); les personnes qui partent pour une année seulement connaissent une hausse moins marquée de leurs gains, tandis que les personnes ayant séjourné plus longtemps à l'étranger ont des gains (relatifs) moindres qu'avant leur départ (en raison peut'être d'autres évènements associés à leurs profils de mobilité). Fait à noter, ce sont principalement les personnes qui avaient le niveau de gains le plus bas avant de migrer (moins de 60 000 $) qui semblent profiter de la hausse de gains la plus marquée; dans le cas des personnes dont les gains étaient supérieurs à ce montant, la hausse a été plus faible et plus variable.

    Date de diffusion : 2007-01-18
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