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Tout (2)

Tout (2) ((2 résultats))

  • Articles et rapports : 11F0019M2000152
    Géographie : Canada
    Description :

    La déperdition des jeunes des collectivités rurales cause depuis un bon moment déjà bien des inquiétudes. On pense généralement que la plupart des collectivités rurales offrent peu de possibilités à leurs jeunes, ce qui les oblige à partir vers les villes, vraisemblablement pour toujours. Même s'il existe un corpus de recherche considérable sur la migration interprovinciale, on sait assez peu de choses des modèles de migration entre les régions rurales et urbaines du Canada.

    D'après notre analyse, les jeunes de 15 à 19 ans de presque toutes les provinces quittent en plus grand nombre les régions rurales que les régions urbaines, en partie pour poursuivre des études post-secondaires. Les modèles de migration sont plus complexes pour le groupe des 20 à 29 ans, mais toute la migration a pour résultat net que les provinces de l'Atlantique, tout comme le Manitoba et la Saskatchewan, enregistrent des pertes nettes de leur population rurale de 15 à 29 ans. Le problème est particulièrement aigu à Terre-Neuve. Les régions rurales des provinces de l'Atlantique qui obtiennent des résultats inférieurs à la moyenne nationale, en termes de gains nets de la population de jeunes, enregistrent ces pertes non pas parce qu'elles perdent une proportion de jeunes plus élevée que la moyenne nationale, mais parce qu'elles ne parviennent pas à attirer assez de jeunes personnes à venir vivre chez elles.

    Tout au plus 25 % des personnes qui quittent leur collectivité rurale y reviennent dix ans plus tard. L'effet de ce résultat est clair : on ne peut pas compter sur la migration de retour pour préserver la taille de la population d'une cohorte donnée. Les régions rurales doivent plutôt compter sur les arrivants d'autres régions (urbaines) pour atteindre cet objectif. Certaines collectivités rurales y parviennent, c'est-à-dire qu'elles enregistrent une migration d'entrée nette positive des individus de 25 à 29 ans ou plus, même si elles enregistrent une perte nette pour les plus jeunes.

    Ceux qui quittent les régions rurales connaissent généralement une croissance de leurs revenus supérieure à celle de ceux qui restent. La question suivante sur le sens dans lequel joue le rapport de causalité reste cependant sans réponse : le processus de migration lui-même entraîne-t-il une croissance des gains supérieure ou reflète-t-il la possibilité que ceux dont le potentiel de croissance des gains est supérieur ont plus tendance à partir?

    Date de diffusion : 2000-09-05

  • Articles et rapports : 11F0019M2000144
    Géographie : Canada
    Description :

    Dans le présent document, nous réexaminons les tendances au niveau des faibles revenus dans les familles canadiennes avec des enfants en tirant profit des progrès récents au niveau de la mesure de l'intensité des faibles revenus. Nous axons notre attention en particulier sur l'indice de Sen-Shorrocks-Thon (SST) et sur son élaboration par Osberg et Xu. L'intensité des faibles revenus a diminué dans les années 80 mais a augmenté dans les années 90. La diminution des gains a exercé des pressions à la hausse sur les niveaux de faible revenu pendant une grande partie de la période. Les transferts plus élevés ont plus que compensé ces pressions dans les années 80 et ont continué à absorber une part importante de l'augmentation jusqu'en 1993. En comparaison, l'augmentation de l'intensité des faibles revenus après 1993 reflétait les réductions des prestations d'a.-c. et d'aide sociale qui n'ont pas été compensées par une augmentation des gains d'emploi, au moins jusqu'en 1996, la dernière année utilisée dans le présent document.

    L'un des principaux buts du document est méthodologique. Nous comparons des résultats établis à l'aide de l'indice de SST à des résultats produits au moyen du taux de faible revenu, mieux connu, la mesure habituellement utilisée pour l'indexation des tendances au niveau des faibles revenus. Le taux de faible revenu est enchâssé dans l'indice de SST, mais contrairement à cet indice, incorpore uniquement des renseignements partiels sur la distribution des faibles revenus. Par conséquent, le taux de faible revenu est généralement incapable de déceler les changements que nous décrivons, ce qui vaut en plus indépendamment du choix du seuil de faible revenu. Comparativement à la mesure de l'intensité des faibles revenus, le taux est aussi relativement insensible aux changements au niveau des paiements de transfert et des gains d'emploi.

    Date de diffusion : 2000-03-30
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Analyses (2)

Analyses (2) ((2 résultats))

  • Articles et rapports : 11F0019M2000152
    Géographie : Canada
    Description :

    La déperdition des jeunes des collectivités rurales cause depuis un bon moment déjà bien des inquiétudes. On pense généralement que la plupart des collectivités rurales offrent peu de possibilités à leurs jeunes, ce qui les oblige à partir vers les villes, vraisemblablement pour toujours. Même s'il existe un corpus de recherche considérable sur la migration interprovinciale, on sait assez peu de choses des modèles de migration entre les régions rurales et urbaines du Canada.

    D'après notre analyse, les jeunes de 15 à 19 ans de presque toutes les provinces quittent en plus grand nombre les régions rurales que les régions urbaines, en partie pour poursuivre des études post-secondaires. Les modèles de migration sont plus complexes pour le groupe des 20 à 29 ans, mais toute la migration a pour résultat net que les provinces de l'Atlantique, tout comme le Manitoba et la Saskatchewan, enregistrent des pertes nettes de leur population rurale de 15 à 29 ans. Le problème est particulièrement aigu à Terre-Neuve. Les régions rurales des provinces de l'Atlantique qui obtiennent des résultats inférieurs à la moyenne nationale, en termes de gains nets de la population de jeunes, enregistrent ces pertes non pas parce qu'elles perdent une proportion de jeunes plus élevée que la moyenne nationale, mais parce qu'elles ne parviennent pas à attirer assez de jeunes personnes à venir vivre chez elles.

    Tout au plus 25 % des personnes qui quittent leur collectivité rurale y reviennent dix ans plus tard. L'effet de ce résultat est clair : on ne peut pas compter sur la migration de retour pour préserver la taille de la population d'une cohorte donnée. Les régions rurales doivent plutôt compter sur les arrivants d'autres régions (urbaines) pour atteindre cet objectif. Certaines collectivités rurales y parviennent, c'est-à-dire qu'elles enregistrent une migration d'entrée nette positive des individus de 25 à 29 ans ou plus, même si elles enregistrent une perte nette pour les plus jeunes.

    Ceux qui quittent les régions rurales connaissent généralement une croissance de leurs revenus supérieure à celle de ceux qui restent. La question suivante sur le sens dans lequel joue le rapport de causalité reste cependant sans réponse : le processus de migration lui-même entraîne-t-il une croissance des gains supérieure ou reflète-t-il la possibilité que ceux dont le potentiel de croissance des gains est supérieur ont plus tendance à partir?

    Date de diffusion : 2000-09-05

  • Articles et rapports : 11F0019M2000144
    Géographie : Canada
    Description :

    Dans le présent document, nous réexaminons les tendances au niveau des faibles revenus dans les familles canadiennes avec des enfants en tirant profit des progrès récents au niveau de la mesure de l'intensité des faibles revenus. Nous axons notre attention en particulier sur l'indice de Sen-Shorrocks-Thon (SST) et sur son élaboration par Osberg et Xu. L'intensité des faibles revenus a diminué dans les années 80 mais a augmenté dans les années 90. La diminution des gains a exercé des pressions à la hausse sur les niveaux de faible revenu pendant une grande partie de la période. Les transferts plus élevés ont plus que compensé ces pressions dans les années 80 et ont continué à absorber une part importante de l'augmentation jusqu'en 1993. En comparaison, l'augmentation de l'intensité des faibles revenus après 1993 reflétait les réductions des prestations d'a.-c. et d'aide sociale qui n'ont pas été compensées par une augmentation des gains d'emploi, au moins jusqu'en 1996, la dernière année utilisée dans le présent document.

    L'un des principaux buts du document est méthodologique. Nous comparons des résultats établis à l'aide de l'indice de SST à des résultats produits au moyen du taux de faible revenu, mieux connu, la mesure habituellement utilisée pour l'indexation des tendances au niveau des faibles revenus. Le taux de faible revenu est enchâssé dans l'indice de SST, mais contrairement à cet indice, incorpore uniquement des renseignements partiels sur la distribution des faibles revenus. Par conséquent, le taux de faible revenu est généralement incapable de déceler les changements que nous décrivons, ce qui vaut en plus indépendamment du choix du seuil de faible revenu. Comparativement à la mesure de l'intensité des faibles revenus, le taux est aussi relativement insensible aux changements au niveau des paiements de transfert et des gains d'emploi.

    Date de diffusion : 2000-03-30
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