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  • Articles et rapports : 11F0019M1999135
    Géographie : Canada
    Description :

    Deux quasi-expériences sont menées pour évaluer l'effet du divorce des parents sur les revenus et le comportement sur le marché du travail des adolescents devenus adultes, ainsi que sur leur recours aux programmes sociaux et leur comportement en matière de mariage et de fécondité. Elles mettent en jeu l'utilisation d'individus qui ont subi la perte d'un parent par décès et les modifications apportées en 1986 à la législation canadienne sur le divorce. On présuppose que la perte d'un parent par décès est exogène; le cheminement des enfants dont le passé est marqué par un tel deuil sert de repère pour évaluer le caractère endogène de la perte parentale occasionnée par un divorce. Les différences entre les sujets dont les parents sont divorcés et ceux provenant de familles intactes et endeuillées exagèrent de beaucoup l'incidence du divorce sur les résultats des enfants dans un large éventail de domaines. Lorsque l'on neutralise les caractéristiques du passé familial, en particulier le revenu et l'activité sur le marché du travail des parents au cours des années précédant le divorce, le divorce des parents semble influencer les décisions des enfants concernant le mariage et la fécondité, mais non leurs résultats sur le marché du travail. Les enfants dont les parents ont divorcé ont tendance à retarder leur mariage et, une fois mariés, leur union a une plus grande probabilité d'être instable, mais leurs gains et leur revenu ne diffèrent pas beaucoup des autres.

    Date de diffusion : 1999-06-09

  • Articles et rapports : 11F0019M1995082
    Géographie : Canada
    Description :

    La présente communication vise à expliquer un paradoxe. En effet, depuis les années 70, on a enregistré une tendance générale à la baisse dans les gains réels et relatifs des jeunes adultes âgés de moins de 35 ans. En dépit du fait que la plupart des jeunes enfants vivent au sein de ménages dirigés par des adultes de moins de 35 ans, on n'a noté aucune augmentation générale correspondante de la fréquence du faible revenu chez les enfants. Au contraire, la pauvreté enfantine a suivi les fluctuations habituelles du cycle économique.

    Nous démontrons que la stabilité relative des taux de pauvreté enfantine par rapport au recul des gains du travail résulte de deux facteurs. Premièrement, le recul dans les revenus du travail des jeunes ménages avec enfants a été compensé par l'augmentation des paiements de transfert. Depuis les années 70, les transferts sociaux ont remplacé les gains comme principe source de revenu au sein des familles à faible revenu avec des enfants.

    Deuxièmement, les changements dans le comportement procréateur et dans les caractéristiques d'activité sur le marché du travail des jeunes adultes ont nettement diminué le risque que de jeunes enfants grandissent dans des ménages à faible revenu. Les jeunes parents d'aujourd'hui possèdent une scolarité plus avancée, travaillent pendant de plus longues heures, ont moins d'enfants et retardent la naissance de ceux-ci jusqu'à ce que leurs gains soient plus intéressants. Même si de plus en plus d'enfants se retrouvent au sein de familles monoparentales, ce mouvement a été endigué par d'autres changements dans les comportements familiaux et dans ceux de la population active qui ont entraîné une réduction du risque de pauvreté enfantine.

    Par conséquent, la pression à la hausse sur le faible revenu chez les enfants originant du marché du travail a été compensée par les transferts sociaux d'un côté, et par les changements dans la formation de la famille ainsi que dans le comportement des jeunes adultes sur le marché du travail, de l'autres. Sauf en ce qui a trait aux variations cycliques, il en est résulté une stabilité relative dans la fréquence du faible revenu chez les enfants pendant les années 80, et au début des années 90. Il reste à voir si cette tendance compensatrice se maintiendra au cours de la dernière moitié des années 90.

    Date de diffusion : 1995-09-30
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Analyses (2)

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  • Articles et rapports : 11F0019M1999135
    Géographie : Canada
    Description :

    Deux quasi-expériences sont menées pour évaluer l'effet du divorce des parents sur les revenus et le comportement sur le marché du travail des adolescents devenus adultes, ainsi que sur leur recours aux programmes sociaux et leur comportement en matière de mariage et de fécondité. Elles mettent en jeu l'utilisation d'individus qui ont subi la perte d'un parent par décès et les modifications apportées en 1986 à la législation canadienne sur le divorce. On présuppose que la perte d'un parent par décès est exogène; le cheminement des enfants dont le passé est marqué par un tel deuil sert de repère pour évaluer le caractère endogène de la perte parentale occasionnée par un divorce. Les différences entre les sujets dont les parents sont divorcés et ceux provenant de familles intactes et endeuillées exagèrent de beaucoup l'incidence du divorce sur les résultats des enfants dans un large éventail de domaines. Lorsque l'on neutralise les caractéristiques du passé familial, en particulier le revenu et l'activité sur le marché du travail des parents au cours des années précédant le divorce, le divorce des parents semble influencer les décisions des enfants concernant le mariage et la fécondité, mais non leurs résultats sur le marché du travail. Les enfants dont les parents ont divorcé ont tendance à retarder leur mariage et, une fois mariés, leur union a une plus grande probabilité d'être instable, mais leurs gains et leur revenu ne diffèrent pas beaucoup des autres.

    Date de diffusion : 1999-06-09

  • Articles et rapports : 11F0019M1995082
    Géographie : Canada
    Description :

    La présente communication vise à expliquer un paradoxe. En effet, depuis les années 70, on a enregistré une tendance générale à la baisse dans les gains réels et relatifs des jeunes adultes âgés de moins de 35 ans. En dépit du fait que la plupart des jeunes enfants vivent au sein de ménages dirigés par des adultes de moins de 35 ans, on n'a noté aucune augmentation générale correspondante de la fréquence du faible revenu chez les enfants. Au contraire, la pauvreté enfantine a suivi les fluctuations habituelles du cycle économique.

    Nous démontrons que la stabilité relative des taux de pauvreté enfantine par rapport au recul des gains du travail résulte de deux facteurs. Premièrement, le recul dans les revenus du travail des jeunes ménages avec enfants a été compensé par l'augmentation des paiements de transfert. Depuis les années 70, les transferts sociaux ont remplacé les gains comme principe source de revenu au sein des familles à faible revenu avec des enfants.

    Deuxièmement, les changements dans le comportement procréateur et dans les caractéristiques d'activité sur le marché du travail des jeunes adultes ont nettement diminué le risque que de jeunes enfants grandissent dans des ménages à faible revenu. Les jeunes parents d'aujourd'hui possèdent une scolarité plus avancée, travaillent pendant de plus longues heures, ont moins d'enfants et retardent la naissance de ceux-ci jusqu'à ce que leurs gains soient plus intéressants. Même si de plus en plus d'enfants se retrouvent au sein de familles monoparentales, ce mouvement a été endigué par d'autres changements dans les comportements familiaux et dans ceux de la population active qui ont entraîné une réduction du risque de pauvreté enfantine.

    Par conséquent, la pression à la hausse sur le faible revenu chez les enfants originant du marché du travail a été compensée par les transferts sociaux d'un côté, et par les changements dans la formation de la famille ainsi que dans le comportement des jeunes adultes sur le marché du travail, de l'autres. Sauf en ce qui a trait aux variations cycliques, il en est résulté une stabilité relative dans la fréquence du faible revenu chez les enfants pendant les années 80, et au début des années 90. Il reste à voir si cette tendance compensatrice se maintiendra au cours de la dernière moitié des années 90.

    Date de diffusion : 1995-09-30
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