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- 1. Jeux de hasard : miser gros ArchivéArticles et rapports : 75-001-X19980044037Géographie : CanadaDescription :
Depuis l'apparition des casinos et des appareils de loterie vidéo au cours des années 90, l'industrie du jeu enregistre une croissance supérieure à celle de la plupart des secteurs d'activité. Cet article met à jour une étude parue auparavant sur les emplois créés par l'industrie du jeu et sur les recettes qu'en tire le gouvernement. Il examine également les dépenses moyennes que les ménages consacrent aux jeux de hasard.
Date de diffusion : 1998-12-09 - 2. L'inégalité du revenu familial, 1970-1995 ArchivéArticles et rapports : 75-001-X19980044039Géographie : CanadaDescription :
Entre 1970 et 1995, l'inégalité du revenu des familles s'est accrue à cause des récessions du début des années 80 et 90. Cet article étudie l'ampleur de l'inégalité du revenu familial et les changements qui y sont survenus. Il montre aussi le rôle des paiements de transfert et de l'impôt sur le revenu des particuliers dans la réduction de l'inégalité.
Date de diffusion : 1998-12-09 - Articles et rapports : 89-553-X19980014019Géographie : CanadaDescription :
Le but de ce chapitre est de documenter la façon dont les jeunes se débrouillent sur le marché du travail d'aujourd'hui. Deux raisons nous amènent à choisir les jeunes hommes. D'abord, la plupart des ouvrages récents sur la croissance de l'inégalité des salaires portent sur les hommes. Cette approche est adoptée car l'une des questions abordées a trait aux conséquences de la croissance de l'inégalité des salaires sur le profil âge-salaires chez les jeunes. En second lieu, et plus important encore, le comportement des femmes sur le marché du travail est beaucoup plus complexe à examiner, car leur taux d'activité a changé radicalement au cours des 20 dernières années.
Date de diffusion : 1998-11-05 - Articles et rapports : 88F0017M1996003Géographie : CanadaDescription :
Dans ce document, on examine divers changements importants (réels ou apparents) au sujet des salaires et des revenus des travailleurs au Canada depuis la récession du début des années 1980.
Date de diffusion : 1998-10-30 - Articles et rapports : 11F0019M1998113Géographie : CanadaDescription :
Le but de la présente analyse est d'établir une estimation exacte du degré de mobilité intergénérationnelle du revenu au Canada. À partir des données sur l'impôt sur le revenu pour quelque 400 000 paires père-fils, nous en sommes arrivés à une élasticité intergénérationnelle des gains dont la valeur est d'environ 0,2. La mobilité des gains tend à être légèrement supérieure à celle du revenu; cependant, les méthodes non paramétriques révèlent une non-linéarité significative dans ces deux relations. Par ailleurs, la mobilité intergénérationnelle des gains est plus marquée à l'extrémité inférieure de la distribution qu'à son extrémité supérieure et elle affiche une forme en V inversé ailleurs dans la distribution. Dans le cas du revenu, la mobilité intergénérationnelle suit essentiellement le même profil, bien qu'elle soit beaucoup moins grande à l'extrémité supérieure de la distribution.
Date de diffusion : 1998-10-27 - Articles et rapports : 11F0019M1998114Géographie : CanadaDescription :
Ce document examine la mobilité interprovinciale de la main-d'oeuvre des immigrants comparativement à celle des Canadiens de naissance. Les Canadiens nés à l'étranger diffèrent énormément de leurs homologues nés au pays. La population née à l'étranger est géographiquement concentrée dans quelques provinces et quelques grandes villes. Dans l'ensemble, ces Canadiens sont plus âgés, plus instruits, plus susceptibles d'être mariés et d'avoir des enfants à charge et des ménages constitués d'un plus grand nombre de personnes. Ils sont moins engagés dans des études ou une formation à plein temps. Ils réussissent relativement mieux sur le marché du travail. Par conséquent, une plus grande proportion d'entre eux touchent des prestations de sécurité sociale directement associées à la présence d'enfants à charge ou à l'âge, par exemple, des prestations d'allocation familiale et des revenus de pension, mais un moins grand nombre touchent des prestations liées au rendement du marché du travail, telles que des prestations d'assurance-emploi et d'assurance sociale.
Dans l'ensemble, la mobilité interprovinciale des immigrants est relativement moins grande, tant à l'échelle nationale que dans presque chaque province. Les destinations des immigrants qui changent de province sont géographiquement très concentrées. La plupart d'entre eux s'établissent en Alberta, en Ontario et en Colombie-Britannique. Si une proportion beaucoup plus faible changent de province pour des questions d'ordre économique, bon nombre le font à des fins d'études ou après leur retraite. Les revenus déclarés dans la province de migration sont beaucoup plus élevés. Cette situation découle tant de l'augmentation des salaires que du plus grand nombre d'heures travaillées après la migration.
Les résultats de la régression multidimensionnelle montrent qu'il n'existe aucune différence structurelle statistiquement significative entre les facteurs déterminants des décisions de migration interprovinciale des Canadiens nés à l'étranger et ceux des Canadiens de naissance comparables. La probabilité de changer de province, qu'il s'agisse des immigrants ou des Canadiens nés au pays, est plus élevée si les salaires escomptés sont relativement meilleurs ailleurs, plus faible s'il est relativement plus difficile de trouver un emploi ailleurs, plus élevée chez les travailleurs plus instruits, plus faible chez des Canadiens francophones, plus faible parmi les travailleurs syndiqués et elle diminue en fonction de l'âge, de la taille de la famille et de la durée de l'emploi. Aucune des variables substituts des interventions du gouvernement à l'égard du marché du travail n'influe de façon importante sur la décision de changer de province. Les taux plus faibles de mobilité chez les Canadiens nés à l'étranger sont entièrement attribuables aux différences de répartition et de composition entre les populations immigrantes et non immigrantes.
Ces conclusions ont des incidences directes sur les politiques de sélection des immigrants. Pour stimuler la croissance de la population et de la main-d''uvre dans des provinces économiquement moins prospères, il semblerait approprié et efficace de modifier le système actuel de sélection et d'approbation des immigrants, en considérant la destination comme facteur supplémentaire et en accordant des points aux requérants qui choisissent de s'établir dans des provinces désignées.
Date de diffusion : 1998-09-23 - Articles et rapports : 11F0019M1998125Géographie : CanadaDescription :
Le présent document porte sur les tendances récentes concernant l'assurance-emploi (auparavant l'assurance-chômage). On y présente également l'évolution historique du régime d'assurance-emploi. En voici les principales conclusions.
Le régime d'assurance-emploi a connu d'importants déficits avant 1993, année où il a presque atteint l'équilibre, et il accumule depuis des excédents considérables. Cette situation est attribuable à de nombreux facteurs. Les cotisations ouvrières et patronales sont demeurées à un niveau historiquement élevé depuis 1994, en raison surtout de la relance économique. D'autre part, les prestations versées ont constamment diminué depuis 1993, surtout à cause du nombre décroissant de prestataires depuis cette année-là et de la diminution du taux de prestations de 60 % à 57 % en 1993, puis à 55 % en 1994 (sauf dans le cas des prestataires à faible revenu qui ont des personnes à charge, pour lesquels le taux est remonté à 60 %).
Le nombre décroissant de prestataires est à son tour attribuable à de nombreux facteurs. Le chômage et le taux de chômage diminuent depuis 1993 (il y a eu une légère augmentation en 1996). Il est également possible que les caractéristiques des sans-emploi aient changé. De plus, d'importants changements ont été apportés aux paramètres administratifs concernant l'admissibilité aux prestations depuis 1990.
Au fil de ses quelque 60 années d'existence, le régime d'assurance-emploi a subi de nombreux changements. Les plus importants sont la Loi de 1971 sur l'assurance-chômage, qui libéralisait largement le régime précédent, une série de mesures ultérieures d'ajustement et de mise au point, l'abolition des critères liés au minimum de la rémunération et du nombre d'heures (tous les employés sont maintenant protégés) ainsi que le changement de nom (d' "assurance-chômage" à "assurance-emploi ").
Date de diffusion : 1998-09-23 - 8. Une nouvelle perspective des tendances de l'inégalité des revenus au Canada et aux États-Unis ArchivéArticles et rapports : 11F0019M1998124Géographie : CanadaDescription :
Il est généralement admis que la société américaine est à la fois plus riche et plus inégale que la société canadienne, et que l'inégalité entre l'une et l'autre s'est accentuée ces dernières décennies. Il est vrai que l'inégalité des gains a augmenté dans les deux pays de 1974 à 1985. Cependant, si elle a généralement progressé aux États-Unis, l'inégalité des gains a diminué très légèrement au Canada dans la période 1985-1995. En même temps, chose qui peut surprendre, la polarisation - l'éloignement de la distribution des revenus par rapport à la médiane - a diminué dans les deux pays depuis une décennie. Lorsqu'on tient compte du rôle des impôts sur le revenu et des transferts gouvernementaux, les revenus disponibles des familles sont plus égaux au Canada, mais plus inégaux aux États-Unis. Enfin, une grande partie des familles canadiennes avaient un pouvoir d'achat plus grand, en chiffres absolus, que leurs homologues américaines.
Date de diffusion : 1998-07-08 - Articles et rapports : 11F0019M1998112Géographie : CanadaDescription :
L'auteur s'interroge sur le relèvement sensible de la "prime liée à l'âge" observé entre 1981 et 1994. La prime liée à l'âge correspond à l'écart entre la rémunération horaire des "jeunes" (25 à 34 ans) et des "vieux" (45 à 54 ans) travailleurs, en pour cent. En 1994, le salaire horaire des hommes plus âgés dépassait celui des plus jeunes de 32,4%. Chez les femmes, la prime liée à l'âge correspondante s'établissait à 15,5%. Durant la période à l'étude, la prime liée à l'âge a gagné 15,7points pour les hommes et 19,5points pour les femmes.
Après analyse des microdonnées à grande diffusion de l'Enquête sur les finances des consommateurs (EFC), on constate que, si elle existe, la tendance vers l'emploi non standard a surtout affecté les travailleurs de moins de 25 ans, jusqu'à présent. Elle n'explique pas non plus l'accroissement de la prime liée à l'âge des travailleurs de 45 à 54 ans par rapport à ceux de 25 à 34 ans, objet du présent document.
Une explication plus plausible, cernée lors de la recherche, est l'amélioration draconienne du niveau de scolarité des vieux travailleurs observée au cours des 14 dernières années. Ainsi, entre 1981 et 1994, le pourcentage de vieux travailleurs dont la scolarité ne dépassait pas la dixième année est tombé de 41,9% à 19,6% tandis que la proportion de diplômes et de certificats postsecondaires a progressé de 32,1% à 51,7%. La scolarité des jeunes travailleurs s'est également améliorée durant la même période, mais moins rapidement, si bien qu'en 1994, l'incidence des diplômes et des certificats d'études postsecondaires était virtuellement la même pour les deux groupes. On a relevé des tendances analogues du côté des travailleuses. Par ailleurs, l'analyse du déplacement des parts révèle que le rapprochement des jeunes et des vieux travailleurs sur le plan de l'éducation explique 44% du relèvement de la prime liée à l'âge chez les hommes et 50% chez les femmes.
Date de diffusion : 1998-06-29 - 10. Le point sur l'inégalité des gains et sur la rémunération des jeunes durant les années 90 ArchivéArticles et rapports : 11F0019M1998116Géographie : CanadaDescription :
De nombreux auteurs ont fait état de l'inégalité de plus en plus prononcée des gains d'emploi particulièrement chez les hommes. Le présent article enrichit notre connaissance des tendances de l'inégalité des gains en répondant à trois questions. Premièrement, comment l'inégalité des gains des personnes occupées a-t-elle évolué dans les années 90? Notre étude indique que, du milieu des années 80 au milieu des années 90, l'inégalité et la polarisation des gains ont à peine augmenté chez l'ensemble des travailleurs (hommes et femmes). La deuxième question a trait à l'incidence exercée sur l'inégalité des gains par la variation de la propension des Canadiens à occuper un emploi. Autrement dit, si nous nous concentrons sur l'ensemble des Canadiens en âge de travailler (ceux qui ont un emploi rémunéré et ceux qui n'en ont pas), quelles sont les tendances de l'inégalité? Nous constatons que l'inégalité des gains chez les personnes en âge de travailler a peu varié dans les années 80 et 90. Notre analyse tient compte de l'influence que la variation du ratio emploi-population et les tendances de l'inégalité chez les personnes occupées exerce sur l'inégalité des gains chez l'ensemble des personnes en âge de travailler. Cependant, la stabilité relative de l'inégalité des gains observée depuis le début des années 80 occulte un certain nombre de tendances compensatoires. Les gains de certains groupes de travailleurs (les femmes et les travailleurs âgés notamment) ont augmenté alors que ceux d'autres groupes (tout particulièrement les jeunes et les hommes) ont diminué. Le présent article met l'accent sur les tendances des gains chez les jeunes travailleurs et conclut que la baisse des gains annuels des jeunes hommes, notamment, est associée à une diminution de la rémunération horaire réelle.
Date de diffusion : 1998-06-29
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- 1. Jeux de hasard : miser gros ArchivéArticles et rapports : 75-001-X19980044037Géographie : CanadaDescription :
Depuis l'apparition des casinos et des appareils de loterie vidéo au cours des années 90, l'industrie du jeu enregistre une croissance supérieure à celle de la plupart des secteurs d'activité. Cet article met à jour une étude parue auparavant sur les emplois créés par l'industrie du jeu et sur les recettes qu'en tire le gouvernement. Il examine également les dépenses moyennes que les ménages consacrent aux jeux de hasard.
Date de diffusion : 1998-12-09 - 2. L'inégalité du revenu familial, 1970-1995 ArchivéArticles et rapports : 75-001-X19980044039Géographie : CanadaDescription :
Entre 1970 et 1995, l'inégalité du revenu des familles s'est accrue à cause des récessions du début des années 80 et 90. Cet article étudie l'ampleur de l'inégalité du revenu familial et les changements qui y sont survenus. Il montre aussi le rôle des paiements de transfert et de l'impôt sur le revenu des particuliers dans la réduction de l'inégalité.
Date de diffusion : 1998-12-09 - Articles et rapports : 89-553-X19980014019Géographie : CanadaDescription :
Le but de ce chapitre est de documenter la façon dont les jeunes se débrouillent sur le marché du travail d'aujourd'hui. Deux raisons nous amènent à choisir les jeunes hommes. D'abord, la plupart des ouvrages récents sur la croissance de l'inégalité des salaires portent sur les hommes. Cette approche est adoptée car l'une des questions abordées a trait aux conséquences de la croissance de l'inégalité des salaires sur le profil âge-salaires chez les jeunes. En second lieu, et plus important encore, le comportement des femmes sur le marché du travail est beaucoup plus complexe à examiner, car leur taux d'activité a changé radicalement au cours des 20 dernières années.
Date de diffusion : 1998-11-05 - Articles et rapports : 88F0017M1996003Géographie : CanadaDescription :
Dans ce document, on examine divers changements importants (réels ou apparents) au sujet des salaires et des revenus des travailleurs au Canada depuis la récession du début des années 1980.
Date de diffusion : 1998-10-30 - Articles et rapports : 11F0019M1998113Géographie : CanadaDescription :
Le but de la présente analyse est d'établir une estimation exacte du degré de mobilité intergénérationnelle du revenu au Canada. À partir des données sur l'impôt sur le revenu pour quelque 400 000 paires père-fils, nous en sommes arrivés à une élasticité intergénérationnelle des gains dont la valeur est d'environ 0,2. La mobilité des gains tend à être légèrement supérieure à celle du revenu; cependant, les méthodes non paramétriques révèlent une non-linéarité significative dans ces deux relations. Par ailleurs, la mobilité intergénérationnelle des gains est plus marquée à l'extrémité inférieure de la distribution qu'à son extrémité supérieure et elle affiche une forme en V inversé ailleurs dans la distribution. Dans le cas du revenu, la mobilité intergénérationnelle suit essentiellement le même profil, bien qu'elle soit beaucoup moins grande à l'extrémité supérieure de la distribution.
Date de diffusion : 1998-10-27 - Articles et rapports : 11F0019M1998114Géographie : CanadaDescription :
Ce document examine la mobilité interprovinciale de la main-d'oeuvre des immigrants comparativement à celle des Canadiens de naissance. Les Canadiens nés à l'étranger diffèrent énormément de leurs homologues nés au pays. La population née à l'étranger est géographiquement concentrée dans quelques provinces et quelques grandes villes. Dans l'ensemble, ces Canadiens sont plus âgés, plus instruits, plus susceptibles d'être mariés et d'avoir des enfants à charge et des ménages constitués d'un plus grand nombre de personnes. Ils sont moins engagés dans des études ou une formation à plein temps. Ils réussissent relativement mieux sur le marché du travail. Par conséquent, une plus grande proportion d'entre eux touchent des prestations de sécurité sociale directement associées à la présence d'enfants à charge ou à l'âge, par exemple, des prestations d'allocation familiale et des revenus de pension, mais un moins grand nombre touchent des prestations liées au rendement du marché du travail, telles que des prestations d'assurance-emploi et d'assurance sociale.
Dans l'ensemble, la mobilité interprovinciale des immigrants est relativement moins grande, tant à l'échelle nationale que dans presque chaque province. Les destinations des immigrants qui changent de province sont géographiquement très concentrées. La plupart d'entre eux s'établissent en Alberta, en Ontario et en Colombie-Britannique. Si une proportion beaucoup plus faible changent de province pour des questions d'ordre économique, bon nombre le font à des fins d'études ou après leur retraite. Les revenus déclarés dans la province de migration sont beaucoup plus élevés. Cette situation découle tant de l'augmentation des salaires que du plus grand nombre d'heures travaillées après la migration.
Les résultats de la régression multidimensionnelle montrent qu'il n'existe aucune différence structurelle statistiquement significative entre les facteurs déterminants des décisions de migration interprovinciale des Canadiens nés à l'étranger et ceux des Canadiens de naissance comparables. La probabilité de changer de province, qu'il s'agisse des immigrants ou des Canadiens nés au pays, est plus élevée si les salaires escomptés sont relativement meilleurs ailleurs, plus faible s'il est relativement plus difficile de trouver un emploi ailleurs, plus élevée chez les travailleurs plus instruits, plus faible chez des Canadiens francophones, plus faible parmi les travailleurs syndiqués et elle diminue en fonction de l'âge, de la taille de la famille et de la durée de l'emploi. Aucune des variables substituts des interventions du gouvernement à l'égard du marché du travail n'influe de façon importante sur la décision de changer de province. Les taux plus faibles de mobilité chez les Canadiens nés à l'étranger sont entièrement attribuables aux différences de répartition et de composition entre les populations immigrantes et non immigrantes.
Ces conclusions ont des incidences directes sur les politiques de sélection des immigrants. Pour stimuler la croissance de la population et de la main-d''uvre dans des provinces économiquement moins prospères, il semblerait approprié et efficace de modifier le système actuel de sélection et d'approbation des immigrants, en considérant la destination comme facteur supplémentaire et en accordant des points aux requérants qui choisissent de s'établir dans des provinces désignées.
Date de diffusion : 1998-09-23 - Articles et rapports : 11F0019M1998125Géographie : CanadaDescription :
Le présent document porte sur les tendances récentes concernant l'assurance-emploi (auparavant l'assurance-chômage). On y présente également l'évolution historique du régime d'assurance-emploi. En voici les principales conclusions.
Le régime d'assurance-emploi a connu d'importants déficits avant 1993, année où il a presque atteint l'équilibre, et il accumule depuis des excédents considérables. Cette situation est attribuable à de nombreux facteurs. Les cotisations ouvrières et patronales sont demeurées à un niveau historiquement élevé depuis 1994, en raison surtout de la relance économique. D'autre part, les prestations versées ont constamment diminué depuis 1993, surtout à cause du nombre décroissant de prestataires depuis cette année-là et de la diminution du taux de prestations de 60 % à 57 % en 1993, puis à 55 % en 1994 (sauf dans le cas des prestataires à faible revenu qui ont des personnes à charge, pour lesquels le taux est remonté à 60 %).
Le nombre décroissant de prestataires est à son tour attribuable à de nombreux facteurs. Le chômage et le taux de chômage diminuent depuis 1993 (il y a eu une légère augmentation en 1996). Il est également possible que les caractéristiques des sans-emploi aient changé. De plus, d'importants changements ont été apportés aux paramètres administratifs concernant l'admissibilité aux prestations depuis 1990.
Au fil de ses quelque 60 années d'existence, le régime d'assurance-emploi a subi de nombreux changements. Les plus importants sont la Loi de 1971 sur l'assurance-chômage, qui libéralisait largement le régime précédent, une série de mesures ultérieures d'ajustement et de mise au point, l'abolition des critères liés au minimum de la rémunération et du nombre d'heures (tous les employés sont maintenant protégés) ainsi que le changement de nom (d' "assurance-chômage" à "assurance-emploi ").
Date de diffusion : 1998-09-23 - 8. Une nouvelle perspective des tendances de l'inégalité des revenus au Canada et aux États-Unis ArchivéArticles et rapports : 11F0019M1998124Géographie : CanadaDescription :
Il est généralement admis que la société américaine est à la fois plus riche et plus inégale que la société canadienne, et que l'inégalité entre l'une et l'autre s'est accentuée ces dernières décennies. Il est vrai que l'inégalité des gains a augmenté dans les deux pays de 1974 à 1985. Cependant, si elle a généralement progressé aux États-Unis, l'inégalité des gains a diminué très légèrement au Canada dans la période 1985-1995. En même temps, chose qui peut surprendre, la polarisation - l'éloignement de la distribution des revenus par rapport à la médiane - a diminué dans les deux pays depuis une décennie. Lorsqu'on tient compte du rôle des impôts sur le revenu et des transferts gouvernementaux, les revenus disponibles des familles sont plus égaux au Canada, mais plus inégaux aux États-Unis. Enfin, une grande partie des familles canadiennes avaient un pouvoir d'achat plus grand, en chiffres absolus, que leurs homologues américaines.
Date de diffusion : 1998-07-08 - Articles et rapports : 11F0019M1998112Géographie : CanadaDescription :
L'auteur s'interroge sur le relèvement sensible de la "prime liée à l'âge" observé entre 1981 et 1994. La prime liée à l'âge correspond à l'écart entre la rémunération horaire des "jeunes" (25 à 34 ans) et des "vieux" (45 à 54 ans) travailleurs, en pour cent. En 1994, le salaire horaire des hommes plus âgés dépassait celui des plus jeunes de 32,4%. Chez les femmes, la prime liée à l'âge correspondante s'établissait à 15,5%. Durant la période à l'étude, la prime liée à l'âge a gagné 15,7points pour les hommes et 19,5points pour les femmes.
Après analyse des microdonnées à grande diffusion de l'Enquête sur les finances des consommateurs (EFC), on constate que, si elle existe, la tendance vers l'emploi non standard a surtout affecté les travailleurs de moins de 25 ans, jusqu'à présent. Elle n'explique pas non plus l'accroissement de la prime liée à l'âge des travailleurs de 45 à 54 ans par rapport à ceux de 25 à 34 ans, objet du présent document.
Une explication plus plausible, cernée lors de la recherche, est l'amélioration draconienne du niveau de scolarité des vieux travailleurs observée au cours des 14 dernières années. Ainsi, entre 1981 et 1994, le pourcentage de vieux travailleurs dont la scolarité ne dépassait pas la dixième année est tombé de 41,9% à 19,6% tandis que la proportion de diplômes et de certificats postsecondaires a progressé de 32,1% à 51,7%. La scolarité des jeunes travailleurs s'est également améliorée durant la même période, mais moins rapidement, si bien qu'en 1994, l'incidence des diplômes et des certificats d'études postsecondaires était virtuellement la même pour les deux groupes. On a relevé des tendances analogues du côté des travailleuses. Par ailleurs, l'analyse du déplacement des parts révèle que le rapprochement des jeunes et des vieux travailleurs sur le plan de l'éducation explique 44% du relèvement de la prime liée à l'âge chez les hommes et 50% chez les femmes.
Date de diffusion : 1998-06-29 - 10. Le point sur l'inégalité des gains et sur la rémunération des jeunes durant les années 90 ArchivéArticles et rapports : 11F0019M1998116Géographie : CanadaDescription :
De nombreux auteurs ont fait état de l'inégalité de plus en plus prononcée des gains d'emploi particulièrement chez les hommes. Le présent article enrichit notre connaissance des tendances de l'inégalité des gains en répondant à trois questions. Premièrement, comment l'inégalité des gains des personnes occupées a-t-elle évolué dans les années 90? Notre étude indique que, du milieu des années 80 au milieu des années 90, l'inégalité et la polarisation des gains ont à peine augmenté chez l'ensemble des travailleurs (hommes et femmes). La deuxième question a trait à l'incidence exercée sur l'inégalité des gains par la variation de la propension des Canadiens à occuper un emploi. Autrement dit, si nous nous concentrons sur l'ensemble des Canadiens en âge de travailler (ceux qui ont un emploi rémunéré et ceux qui n'en ont pas), quelles sont les tendances de l'inégalité? Nous constatons que l'inégalité des gains chez les personnes en âge de travailler a peu varié dans les années 80 et 90. Notre analyse tient compte de l'influence que la variation du ratio emploi-population et les tendances de l'inégalité chez les personnes occupées exerce sur l'inégalité des gains chez l'ensemble des personnes en âge de travailler. Cependant, la stabilité relative de l'inégalité des gains observée depuis le début des années 80 occulte un certain nombre de tendances compensatoires. Les gains de certains groupes de travailleurs (les femmes et les travailleurs âgés notamment) ont augmenté alors que ceux d'autres groupes (tout particulièrement les jeunes et les hommes) ont diminué. Le présent article met l'accent sur les tendances des gains chez les jeunes travailleurs et conclut que la baisse des gains annuels des jeunes hommes, notamment, est associée à une diminution de la rémunération horaire réelle.
Date de diffusion : 1998-06-29
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