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- Articles et rapports : 21-006-X2004004Géographie : CanadaDescription :
La population d'immigrants est beaucoup moins élevée dans les régions rurales que dans les régions urbaines. Les immigrants récents sont encore moins susceptibles de se trouver dans les régions rurales. Toutefois, selon ce bulletin, les immigrants résidant dans les régions rurales affichaient des niveaux de scolarité relativement plus élevés en 1996 et un taux d'emploi supérieur. En outre, ils étaient davantage susceptibles de travailler dans le secteur des services professionnels.
Date de diffusion : 2004-06-15 - 2. Les jeunes ruraux : rester, quitter, revenir ArchivéArticles et rapports : 11F0019M2000152Géographie : CanadaDescription :
La déperdition des jeunes des collectivités rurales cause depuis un bon moment déjà bien des inquiétudes. On pense généralement que la plupart des collectivités rurales offrent peu de possibilités à leurs jeunes, ce qui les oblige à partir vers les villes, vraisemblablement pour toujours. Même s'il existe un corpus de recherche considérable sur la migration interprovinciale, on sait assez peu de choses des modèles de migration entre les régions rurales et urbaines du Canada.
D'après notre analyse, les jeunes de 15 à 19 ans de presque toutes les provinces quittent en plus grand nombre les régions rurales que les régions urbaines, en partie pour poursuivre des études post-secondaires. Les modèles de migration sont plus complexes pour le groupe des 20 à 29 ans, mais toute la migration a pour résultat net que les provinces de l'Atlantique, tout comme le Manitoba et la Saskatchewan, enregistrent des pertes nettes de leur population rurale de 15 à 29 ans. Le problème est particulièrement aigu à Terre-Neuve. Les régions rurales des provinces de l'Atlantique qui obtiennent des résultats inférieurs à la moyenne nationale, en termes de gains nets de la population de jeunes, enregistrent ces pertes non pas parce qu'elles perdent une proportion de jeunes plus élevée que la moyenne nationale, mais parce qu'elles ne parviennent pas à attirer assez de jeunes personnes à venir vivre chez elles.
Tout au plus 25 % des personnes qui quittent leur collectivité rurale y reviennent dix ans plus tard. L'effet de ce résultat est clair : on ne peut pas compter sur la migration de retour pour préserver la taille de la population d'une cohorte donnée. Les régions rurales doivent plutôt compter sur les arrivants d'autres régions (urbaines) pour atteindre cet objectif. Certaines collectivités rurales y parviennent, c'est-à-dire qu'elles enregistrent une migration d'entrée nette positive des individus de 25 à 29 ans ou plus, même si elles enregistrent une perte nette pour les plus jeunes.
Ceux qui quittent les régions rurales connaissent généralement une croissance de leurs revenus supérieure à celle de ceux qui restent. La question suivante sur le sens dans lequel joue le rapport de causalité reste cependant sans réponse : le processus de migration lui-même entraîne-t-il une croissance des gains supérieure ou reflète-t-il la possibilité que ceux dont le potentiel de croissance des gains est supérieur ont plus tendance à partir?
Date de diffusion : 2000-09-05
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Analyses (2)
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- Articles et rapports : 21-006-X2004004Géographie : CanadaDescription :
La population d'immigrants est beaucoup moins élevée dans les régions rurales que dans les régions urbaines. Les immigrants récents sont encore moins susceptibles de se trouver dans les régions rurales. Toutefois, selon ce bulletin, les immigrants résidant dans les régions rurales affichaient des niveaux de scolarité relativement plus élevés en 1996 et un taux d'emploi supérieur. En outre, ils étaient davantage susceptibles de travailler dans le secteur des services professionnels.
Date de diffusion : 2004-06-15 - 2. Les jeunes ruraux : rester, quitter, revenir ArchivéArticles et rapports : 11F0019M2000152Géographie : CanadaDescription :
La déperdition des jeunes des collectivités rurales cause depuis un bon moment déjà bien des inquiétudes. On pense généralement que la plupart des collectivités rurales offrent peu de possibilités à leurs jeunes, ce qui les oblige à partir vers les villes, vraisemblablement pour toujours. Même s'il existe un corpus de recherche considérable sur la migration interprovinciale, on sait assez peu de choses des modèles de migration entre les régions rurales et urbaines du Canada.
D'après notre analyse, les jeunes de 15 à 19 ans de presque toutes les provinces quittent en plus grand nombre les régions rurales que les régions urbaines, en partie pour poursuivre des études post-secondaires. Les modèles de migration sont plus complexes pour le groupe des 20 à 29 ans, mais toute la migration a pour résultat net que les provinces de l'Atlantique, tout comme le Manitoba et la Saskatchewan, enregistrent des pertes nettes de leur population rurale de 15 à 29 ans. Le problème est particulièrement aigu à Terre-Neuve. Les régions rurales des provinces de l'Atlantique qui obtiennent des résultats inférieurs à la moyenne nationale, en termes de gains nets de la population de jeunes, enregistrent ces pertes non pas parce qu'elles perdent une proportion de jeunes plus élevée que la moyenne nationale, mais parce qu'elles ne parviennent pas à attirer assez de jeunes personnes à venir vivre chez elles.
Tout au plus 25 % des personnes qui quittent leur collectivité rurale y reviennent dix ans plus tard. L'effet de ce résultat est clair : on ne peut pas compter sur la migration de retour pour préserver la taille de la population d'une cohorte donnée. Les régions rurales doivent plutôt compter sur les arrivants d'autres régions (urbaines) pour atteindre cet objectif. Certaines collectivités rurales y parviennent, c'est-à-dire qu'elles enregistrent une migration d'entrée nette positive des individus de 25 à 29 ans ou plus, même si elles enregistrent une perte nette pour les plus jeunes.
Ceux qui quittent les régions rurales connaissent généralement une croissance de leurs revenus supérieure à celle de ceux qui restent. La question suivante sur le sens dans lequel joue le rapport de causalité reste cependant sans réponse : le processus de migration lui-même entraîne-t-il une croissance des gains supérieure ou reflète-t-il la possibilité que ceux dont le potentiel de croissance des gains est supérieur ont plus tendance à partir?
Date de diffusion : 2000-09-05
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