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  • Articles et rapports : 11F0019M2002194
    Géographie : Canada
    Description :

    À la lumière du progrès technologique axé sur la main-d'oeuvre qualifiée, on porte un intérêt particulier à la progression salariale des travailleurs peu qualifiés et on constate deux points de vue conflictuels. D'une part, on perçoit l'expérience de travail comme le moteur de croissance de la rémunération des employés peu qualifiés, de sorte que les politiques en vigueur devraient encourager les travailleurs à participer au marché du travail et à cumuler de l'expérience. D'autre part, on souligne que les travailleurs peu qualifiés occupent habituellement des emplois sans avenir pour lesquels la rémunération est stagnante. Dans ce contexte, on appuie des politiques facilitant le chalandage d'emploi (le changement d'emplois et d'employeurs).

    En mesurant la durée d'occupation de l'emploi, on vérifie l'hypothèse selon laquelle les travailleurs peu qualifiés sont condamnés à des emplois sans avenir. Si l'incidence de la durée est zéro, on ne peut pas rejeter l'hypothèse. À partir des données de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu 1993-1998 (EDTR), on a évalué un modèle de capital humain élargi de la progression de la rémunération des travailleurs peu qualifiés. Pour comparer les mécanismes de progression de la rémunération des travailleurs dont le degré de spécialisation diffère, il a également fallu évaluer le modèle qui s'applique aux employés très qualifiés. Le résultat suppose que l'incidence de la durée d'occupation de l'emploi pour ce qui est des travailleurs peu qualifiés diffère considérablement de zéro. Cela va à l'encontre de l'opinion selon laquelle les travailleurs peu qualifiés sont condamnés à des emplois sans issue.

    Aussi, on a constaté que, pour ces derniers, l'incidence de la durée d'occupation de l'emploi est supérieure à celle de l'expérience globale sur le marché du travail. Cette constatation appuie la notion selon laquelle le capital humain acquis en entreprise compense le faible potentiel de capital humain général des travailleurs peu qualifiés. De plus, en accumulant du capital humain en entreprise, ces derniers améliorent grandement leurs possibilités de revenus.

    Date de diffusion : 2002-12-06
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  • Articles et rapports : 11F0019M2002194
    Géographie : Canada
    Description :

    À la lumière du progrès technologique axé sur la main-d'oeuvre qualifiée, on porte un intérêt particulier à la progression salariale des travailleurs peu qualifiés et on constate deux points de vue conflictuels. D'une part, on perçoit l'expérience de travail comme le moteur de croissance de la rémunération des employés peu qualifiés, de sorte que les politiques en vigueur devraient encourager les travailleurs à participer au marché du travail et à cumuler de l'expérience. D'autre part, on souligne que les travailleurs peu qualifiés occupent habituellement des emplois sans avenir pour lesquels la rémunération est stagnante. Dans ce contexte, on appuie des politiques facilitant le chalandage d'emploi (le changement d'emplois et d'employeurs).

    En mesurant la durée d'occupation de l'emploi, on vérifie l'hypothèse selon laquelle les travailleurs peu qualifiés sont condamnés à des emplois sans avenir. Si l'incidence de la durée est zéro, on ne peut pas rejeter l'hypothèse. À partir des données de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu 1993-1998 (EDTR), on a évalué un modèle de capital humain élargi de la progression de la rémunération des travailleurs peu qualifiés. Pour comparer les mécanismes de progression de la rémunération des travailleurs dont le degré de spécialisation diffère, il a également fallu évaluer le modèle qui s'applique aux employés très qualifiés. Le résultat suppose que l'incidence de la durée d'occupation de l'emploi pour ce qui est des travailleurs peu qualifiés diffère considérablement de zéro. Cela va à l'encontre de l'opinion selon laquelle les travailleurs peu qualifiés sont condamnés à des emplois sans issue.

    Aussi, on a constaté que, pour ces derniers, l'incidence de la durée d'occupation de l'emploi est supérieure à celle de l'expérience globale sur le marché du travail. Cette constatation appuie la notion selon laquelle le capital humain acquis en entreprise compense le faible potentiel de capital humain général des travailleurs peu qualifiés. De plus, en accumulant du capital humain en entreprise, ces derniers améliorent grandement leurs possibilités de revenus.

    Date de diffusion : 2002-12-06
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