Recherche par mot-clé

Filtrer les résultats par

Aide à la recherche
Currently selected filters that can be removed

Mot(s)-clé(s)

Type

1 facets displayed. 1 facets selected.

Année de publication

1 facets displayed. 0 facets selected.

Géographie

1 facets displayed. 1 facets selected.
Aide à l'ordre
entrées

Résultats

Tout (1)

Tout (1) ((1 résultat))

  • Articles et rapports : 62F0014M1998007
    Géographie : Canada
    Description :

    Le concept d'inflation sous-jacente est devenu avec les années des plus importants pour les banques centrales de différents pays. En effet, plusieurs d'entre elles se sont données à un moment ou à un autre le mandat de réduire l'inflation et d'atteindre la stabilité des prix. La Banque de Canada a entrepris ce mandat en février 1991. L'inflation sous-jacente doit refléter ce qui est fondamental dans les mouvements de prix et laisser tomber les fluctuations temporaires qui n'ont pas d'impact à long terme sur les prix. Le phénomène de l'inflation sous-jacente doit avoir un caractère persistant.

    Les cibles à atteindre ont été formulées de prime abord en fonction de l'indice des prix à la consommation (IPC) dans son ensemble. Cependant, la Banque du Canada a précisé qu'elle visera, pour des raisons pratiques, l'indice des prix à la consommation, sans les composantes très volatiles que sont l'alimentation et l'énergie.

    La question que beaucoup de gens se posent est la suivante: est-ce qu'une mesure telle que l'IPC sans les aliments et l'énergie est un bon indicateur de l'inflation sous-jacente? Lors de la réunion du Comité consultatif sur la mesure des prix de 1996, une révision de la littérature portant sur l'inflation sous-jacente a été présentée. Le comité a recommandé de regarder de plus près un indice à médiane pondérée pour estimer l'inflation sous-jacente. Cet étude traite de la question d'un indice à médiane pondérée et s'intéresse à la période de janvier 1985 à janvier 1997. Les taux de variation de l'indice à médiane pondérée calculés à partir des mouvements mensuels sont très fréquemment inférieurs aux taux de variation de l'indice officiel. Ce comportement reflète la distribution habituelle des mouvements de prix mensuels pour l'IPC, c'est-à-dire qu'une grande proportion des mouvements mensuels sont près de zéro, et que les mouvements de prix restants sont en majorité positifs.

    À cause de ce comportement des mouvements mensuels, l'indice à médiane pondérée progresse beaucoup plus lentement que l'indice officiel. Ce comportement se rencontre aussi bien lorsque l'inflation progresse à des taux annuels de 4% à 5% que lorsque l'inflation tourne autour de 2%. Un indice basé sur la médiane pondérée des mouvements mensuels de l'IPC offre donc des résultats un peu déroutants. Même si certains pensent que l'IPC officiel n'offre pas un reflet précis du concept de l'inflation sous-jacente, on ne s'attend pas nécessairement à voir un écart aussi important se creuser à mesure que le temps passe.

    Date de diffusion : 1999-10-05
Données (0)

Données (0) (0 résultat)

Aucun contenu disponible actuellement

Analyses (1)

Analyses (1) ((1 résultat))

  • Articles et rapports : 62F0014M1998007
    Géographie : Canada
    Description :

    Le concept d'inflation sous-jacente est devenu avec les années des plus importants pour les banques centrales de différents pays. En effet, plusieurs d'entre elles se sont données à un moment ou à un autre le mandat de réduire l'inflation et d'atteindre la stabilité des prix. La Banque de Canada a entrepris ce mandat en février 1991. L'inflation sous-jacente doit refléter ce qui est fondamental dans les mouvements de prix et laisser tomber les fluctuations temporaires qui n'ont pas d'impact à long terme sur les prix. Le phénomène de l'inflation sous-jacente doit avoir un caractère persistant.

    Les cibles à atteindre ont été formulées de prime abord en fonction de l'indice des prix à la consommation (IPC) dans son ensemble. Cependant, la Banque du Canada a précisé qu'elle visera, pour des raisons pratiques, l'indice des prix à la consommation, sans les composantes très volatiles que sont l'alimentation et l'énergie.

    La question que beaucoup de gens se posent est la suivante: est-ce qu'une mesure telle que l'IPC sans les aliments et l'énergie est un bon indicateur de l'inflation sous-jacente? Lors de la réunion du Comité consultatif sur la mesure des prix de 1996, une révision de la littérature portant sur l'inflation sous-jacente a été présentée. Le comité a recommandé de regarder de plus près un indice à médiane pondérée pour estimer l'inflation sous-jacente. Cet étude traite de la question d'un indice à médiane pondérée et s'intéresse à la période de janvier 1985 à janvier 1997. Les taux de variation de l'indice à médiane pondérée calculés à partir des mouvements mensuels sont très fréquemment inférieurs aux taux de variation de l'indice officiel. Ce comportement reflète la distribution habituelle des mouvements de prix mensuels pour l'IPC, c'est-à-dire qu'une grande proportion des mouvements mensuels sont près de zéro, et que les mouvements de prix restants sont en majorité positifs.

    À cause de ce comportement des mouvements mensuels, l'indice à médiane pondérée progresse beaucoup plus lentement que l'indice officiel. Ce comportement se rencontre aussi bien lorsque l'inflation progresse à des taux annuels de 4% à 5% que lorsque l'inflation tourne autour de 2%. Un indice basé sur la médiane pondérée des mouvements mensuels de l'IPC offre donc des résultats un peu déroutants. Même si certains pensent que l'IPC officiel n'offre pas un reflet précis du concept de l'inflation sous-jacente, on ne s'attend pas nécessairement à voir un écart aussi important se creuser à mesure que le temps passe.

    Date de diffusion : 1999-10-05
Références (0)

Références (0) (0 résultat)

Aucun contenu disponible actuellement

Date de modification :