L'éradication de la maladie : pas toujours une bénédiction - ARCHIVÉ
Articles et rapports : 82-003-X19950032449
La prolongation de l'espérence de vie qui résulterait de l'éradication de certaines maladies et le changement dans le recours aux services hospitaliers qui s'ensuivrait varient avec la maladie. Dans certains cas, on assisterait à un relèvement de l'espérance de vie, tandis que le nombre de jours d'hospitalisation diminuerait. Dans d'autres cas cependant, une plus grande espérance de vie se traduirait par une augmentation de journées passées à l'hôpital. Par exemple, si on parvenait à supprimer les maladies mentales, l'espérance de vie à 45 ans n'augmenterait pratiquement pas, passant de 34,9 ans à seulement 35,3 ans, mais le nombre de jours d'hospitalisation chuterait de 168 à 151. Si toutefois on éliminait les maladies de l'appareil circulatoire, l'espérance de vie à 45 ans augmenterait, passant de 34,9 à 41,6 ans, alors que la durée des hospitalisations passerait de 168 à 209 jours. L'élimination non seulement des maladies mentales, mais aussi des traumatismes, des intoxications et des affectations du système nerveux pourrait à la fois accroître l'espérance de vie et réduire le séjour à l'hôpital.
Produit principal : Rapports sur la santé
Format | Date de sortie | Informations supplémentaires |
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9 février 1996 |
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