Transmission intergénérationnelle du revenu : nouvelles données pour le Canada - ARCHIVÉ
Articles et rapports : 11F0019M2016379
Dans le cadre des études comparatives de la mobilité intergénérationnelle des gains et du revenu, le Canada se classe généralement comme l’un des pays les plus mobiles parmi les économies avancées comme le Danemark, la Finlande et la Norvège. L’affirmation selon laquelle le Canada est une société hautement mobile est fondée sur les estimations de l’élasticité intergénérationnelle du revenu dont font état Corak et Heisz (1999). Corak et Heisz ont utilisé les données d’une version antérieure de la base de données sur la mobilité intergénérationnelle du revenu (base de DMIR), qui fait le suivi du revenu des jeunes Canadiens uniquement jusqu’au début de la trentaine. Des publications théoriques récentes proposent toutefois que la relation entre le revenu à vie des enfants et celui des parents ne peut pas être estimée avec exactitude si l’on n’observe pas le revenu des enfants à la mi-carrière. C’est ce qu’on appelle le biais lié au cycle de vie. La présente étude se penche sur cette question en réexaminant l’importance de la mobilité intergénérationnelle des gains et du revenu au Canada à l’aide d’une version actualisée de la base de DMIR qui fait le suivi des enfants jusqu’à la mi-quarantaine avancée, ce qui permet d’observer le revenu à la mi-carrière
Produit principal : Direction des études analytiques : documents de recherche
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