Les immigrants achètent-ils pour s'intégrer? Le rôle du regroupement ethnique dans la propension à devenir propriétaire chez douze groupes d'immigrants à Toronto, 1996 à 2001 - ARCHIVÉ
Articles et rapports : 11F0019M2005252
De nombreux chercheurs considèrent l'accession des immigrants à la propriété comme signifiant leur assimilation au secteur résidentiel général, même si l'étude du caractère ethnique des quartiers où les immigrants achètent effectivement des maisons confirme rarement cette affirmation. Dans le présent article, nous nous servons des données des fichiers maîtres des recensements de la population du Canada de 1996 et de 2001, ainsi que de modèles probit bivariés avec correction pour la sélection de l'échantillon (que nous appelons modèles probit d'Heckman) pour évaluer les déterminants ethniques au niveau du quartier de l'accession à la propriété à Toronto, au Canada. En déterminant si l'achat d'une maison est associé à une faible concentration ethnique, il est possible de préciser si les immigrants quittent leur enclave à la recherche d'une maison dans la « terre promise », comme le laisse entendre la théorie classique de l'assimilation, ou si, aujourd'hui, certains d'entre eux cherchent à s'établir dans les « collectivités ethniques » décrites récemment par Logan, Alba et Zhang (2002) dans le American Sociological Review. L'évaluation du rôle de la concentration ethnique dans des conditions d'équilibre permet de constater que, dans le cas de plusieurs groupes, la concentration de membres d'un même groupe influe sur la propension à acheter une maison.
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Format | Date de sortie | Informations supplémentaires |
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26 mai 2005 |
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