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Emploi, rémunération et heures de travail, et postes vacants, mars 2025

Diffusion : 2025-05-29

Rémunération hebdomadaire moyenne – Canada

1 290,80 $

Mars 2025

4,3 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.-N-L.

1 274,94 $

Mars 2025

4,2 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Î.-P.-É.

1 088,96 $

Mars 2025

3,2 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-É.

1 134,34 $

Mars 2025

2,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-B.

1 156,30 $

Mars 2025

2,2 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Qc

1 244,05 $

Mars 2025

5,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Ont.

1 327,20 $

Mars 2025

4,5 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Man.

1 154,95 $

Mars 2025

2,3 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Sask.

1 253,20 $

Mars 2025

4,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Alb.

1 348,13 $

Mars 2025

3,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – C.-B.

1 306,10 $

Mars 2025

3,9 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Yn

1 487,23 $

Mars 2025

4,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.N.-O.

1 686,89 $

Mars 2025

1,4 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Nt

1 743,94 $

Mars 2025

4,6 % hausse

(variation sur 12 mois)

Le nombre d'employés recevant une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, mesuré en tant qu'« emploi salarié » dans le cadre de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail, a diminué de 54 100 (-0,3 %) en mars, après avoir reculé de 40 200 (-0,2 %) en février. Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié était en hausse de 32 800 (+0,2 %) en mars.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi salarié diminue pour un deuxième mois consécutif en mars
L'emploi salarié diminue pour un deuxième mois consécutif en mars

En mars, des baisses mensuelles de l'emploi salarié ont été enregistrées dans 10 des 20 secteurs, dont les services d'enseignement (-10 400; -0,7 %), les soins de santé et l'assistance sociale (-9 500; -0,4 %), les services d'hébergement et de restauration (-8 400; -0,7 %), le commerce de détail (-8 400; -0,4 %), le commerce de gros (-4 200; -0,5 %) et la construction (-4 000; -0,3 %). Ces baisses ont été contrebalancées en partie par les hausses enregistrées dans l'extraction minière, l'exploitation en carrière, et l'extraction de pétrole et de gaz (+2 500; +1,1 %), dans les arts, les spectacles et les loisirs (+1 800; +0,5 %) et dans la gestion de sociétés et d'entreprises (+900; +0,7 %). Les sept autres secteurs ont affiché peu de variation.

Parallèlement, il y avait 529 700 postes vacants au Canada en mars. Il s'agissait du septième mois consécutif de faible variation. Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants était en baisse de 72 800 (-12,1 %).

Graphique 2  Graphique 2: L'emploi salarié en mars recule dans 10 secteurs et augmente dans 3 secteurs
L'emploi salarié en mars recule dans 10 secteurs et augmente dans 3 secteurs

L'emploi salarié dans les services d'enseignement diminue en mars

Dans le secteur des services d'enseignement, le nombre d'emplois salariés a reculé de 10 400 (-0,7 %) en mars. Avant cette baisse mensuelle, l'emploi salarié dans le secteur était demeuré relativement stable depuis juillet 2024, après avoir enregistré des augmentations cumulatives totalisant 42 200 (+2,9 %) de janvier à juillet 2024.

Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié dans les services d'enseignement était en hausse de 7 200 (+0,5 %) en mars 2025. Cette augmentation s'est concentrée dans les écoles primaires et secondaires (+19 000; +2,2 %), et elle a été contrebalancée en partie par les baisses observées dans les universités (-8 100; -2,4 %) et dans les collèges communautaires et les cégeps (-3 100; -2,2 %).

Le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale enregistre une diminution de l'emploi salarié

Le nombre d'emplois salariés dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale a diminué de 9 500 (-0,4 %) en mars, après avoir augmenté en février (+7 900; +0,3 %). Il s'agissait de la première baisse d'un mois à l'autre dans le secteur depuis juin 2024 (-4 200; -0,2 %).

Avant la baisse mensuelle affichée en mars 2025, l'emploi salarié dans le secteur avait généralement suivi une tendance à la hausse, affichant une augmentation nette de 224 400 (+10,1 %) d'août 2022 à février 2025.

La diminution mensuelle de l'emploi salarié observée en mars 2025 s'est concentrée dans une grande mesure au Québec (-9 000; -1,6 %). Avant cette baisse mensuelle, l'emploi salarié dans les soins de santé et l'assistance sociale au Québec avait suivi une tendance générale à la hausse et avait affiché une augmentation nette de 33 000 (+6,2 %) de septembre 2023 à février 2025.

L'emploi salarié recule pour un troisième mois consécutif dans les services d'hébergement et de restauration

Le nombre d'emplois salariés dans le secteur des services d'hébergement et de restauration (-8 400; -0,7 %) a reculé pour un troisième mois consécutif en mars, ce qui a porté la baisse cumulative à 22 100 (-1,7 %) depuis janvier 2025. Cette diminution est surtout attribuable aux restaurants à service complet et aux établissements de restauration à service restreint (-18 300; -1,8 %).

Par rapport à un an plus tôt, le nombre d'emplois salariés dans les services d'hébergement et de restauration était en baisse de 20 800 (-1,6 %) en mars 2025.

Le commerce de détail affiche une baisse de l'emploi salarié en mars

Le nombre d'emplois salariés dans le secteur du commerce de détail a diminué de 8 400 (-0,4 %) en mars, poursuivant la tendance générale à la baisse amorcée en février 2023. De février 2023 à mars 2025, l'emploi salarié dans le commerce de détail a reculé de 53 400 (-2,6 %).

Les détaillants d'articles de sport, de passe-temps, d'instruments de musique, de livres et de détails divers (-14 600; -6,7 %), les détaillants de meubles, d'accessoires de maison et d'appareils électroniques et ménagers (-13 800; -12,0 %), les détaillants de vêtements et d'accessoires vestimentaires, de chaussures, de bijoux, de bagages et de maroquinerie (-8 700; -4,1 %), les détaillants de marchandises diverses (-8 500; -3,2 %) et les marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage (-7 100; -4,7 %) ont principalement été à l'origine de la baisse nette enregistrée depuis février 2023.

Le nombre d'emplois salariés diminue dans le commerce de gros en mars

L'emploi salarié dans le secteur du commerce de gros (-4 200; -0,5 %) a reculé pour un quatrième mois consécutif en mars 2025, ce qui a porté la baisse cumulative à 7 300 (-0,9 %) depuis décembre 2024. Les grossistes-marchands de machines, de matériel et de fournitures (-4 200; -1,7 %) ont affiché la plus forte baisse au cours de cette période.

Par rapport à un an plus tôt, le nombre d'emplois salariés dans le commerce de gros était en baisse de 6 000 (-0,7 %) en mars 2025.

Troisième baisse mensuelle consécutive de l'emploi salarié dans la construction

L'emploi salarié dans le secteur de la construction a reculé de 4 000 (-0,3 %) en mars, ce qui a porté la baisse cumulative depuis janvier à 17 800 (-1,5 %). Les entrepreneurs spécialisés (-10 200; -1,4 %) ont affiché la plus forte baisse cumulative parmi les sous-secteurs. Le nombre d'emplois salariés dans la construction résidentielle a reculé de 4 600 (-2,7 %) depuis janvier, tandis que la construction non résidentielle (+700; +0,5 %) est le seul sous-secteur de la construction qui a affiché une hausse.

Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié dans le secteur de la construction était en baisse de 5 800 (-0,5 %) en mars 2025. Cette diminution est principalement attribuable aux travaux de génie civil (-8 100; -4,6 %) mais elle a été atténuée par la hausse enregistrée chez les entrepreneurs spécialisés (+1 400; +0,2 %). Au cours de la même période, l'emploi salarié dans la construction non résidentielle a progressé de 2 500 (+2,1 %), tandis qu'il a diminué de 1 600 (-1,0 %) dans la construction résidentielle.

La rémunération hebdomadaire moyenne continue d'augmenter par rapport à un an plus tôt

Comparativement à un an plus tôt, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 4,3 % pour atteindre 1 291 $ en mars, après avoir progressé de 5,1 % en février. En général, la croissance de la rémunération hebdomadaire moyenne peut s'expliquer par divers facteurs, y compris les variations des salaires, de la composition de l'emploi et des heures travaillées ainsi que les effets de glissement annuel.

D'un mois à l'autre, la rémunération hebdomadaire moyenne a peu varié en mars.

En mars, le nombre moyen d'heures travaillées par semaine (33,5 heures) a peu varié par rapport au mois précédent et par rapport à un an plus tôt.

Le nombre de postes vacants demeure stable en mars

En mars, il y avait 529 700 postes vacants au Canada. Il s'agissait du septième mois consécutif de faible variation. Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants était en baisse de 72 800 (-12,1 %).

Le taux de postes vacants — qui correspond au nombre de postes vacants exprimé en proportion de la demande de main-d'œuvre totale — s'est établi à 3,0 % en mars, en hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport à février (2,9 %), mais en baisse de 0,4 point de pourcentage par rapport à mars 2024.

Il y avait 2,9 chômeurs pour chaque poste vacant en mars, en hausse de 0,1 par rapport à février. Comparativement à un an plus tôt, le ratio chômeurs-postes vacants était en hausse de 0,7. Cette augmentation est attribuable à une baisse du nombre de postes vacants (-72 100; -12,0 %, à l'exclusion des territoires) combinée avec une hausse du nombre de chômeurs (+166 500; +12,4 %). Au cours de la même période d'une année à l'autre, le taux de chômage a augmenté pour passer de 6,1 % à 6,7 % (selon l'Enquête sur la population active).

La demande de main-d'œuvre totale — qui correspond à la somme des postes occupés et des postes vacants — a diminué de 64 400 (-0,4 %) en mars. Par rapport à un an plus tôt, elle était en hausse de 48 500 (+0,3 %).

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: Le ratio chômeurs-postes vacants augmente en mars, alors que le nombre de postes vacants demeure stable
Le ratio chômeurs-postes vacants augmente en mars, alors que le nombre de postes vacants demeure stable

Le nombre de postes vacants augmente dans trois secteurs et diminue dans un secteur

En mars, le nombre de postes vacants a augmenté dans trois secteurs, à savoir le transport et l'entreposage (+3 300; +13,8 %), les services publics (+800; +51,8 %) et la gestion de sociétés et d'entreprises (+300; +19,6 %). La hausse observée dans le transport et l'entreposage a contrebalancé en partie la baisse enregistrée en janvier (-5 600; -18,4 %). Le commerce de détail est le seul secteur qui a affiché un recul du nombre de postes vacants (-4 400; -8,4 % pour s'établir à 48 200) en mars. Le nombre de postes vacants dans le commerce de détail était à son plus bas niveau depuis novembre 2024 (45 700).

Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants était en baisse dans 11 des 20 secteurs en mars 2025. Les plus fortes diminutions ont été enregistrées dans les soins de santé et l'assistance sociale (-17 600; -14,4 %), dans le commerce de détail (-11 500; -19,3 %) et dans le transport et l'entreposage (-8 200; -23,0 %). Malgré la baisse sur 12 mois, le nombre de postes vacants dans les soins de santé et l'assistance sociale est demeuré élevé en mars (105 000) par rapport au niveau observé avant la pandémie (73 200 en mars 2020).

La finance et les assurances (+2 700; +13,7 %) et les administrations publiques (+1 500; +11,9 %) sont les seuls secteurs qui ont affiché des hausses sur 12 mois en mars.

Graphique 3  Graphique 3: Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants affiche une baisse dans 11 secteurs en mars et une hausse dans 2 secteurs
Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants affiche une baisse dans 11 secteurs en mars et une hausse dans 2 secteurs

Le nombre de postes vacants augmente en Alberta et diminue au Manitoba

En mars 2025, le nombre de postes vacants a augmenté en Alberta (+7 500 pour atteindre 69 800) et il a diminué au Manitoba (-3 700 pour s'établir à 18 400). Le nombre de postes vacants a peu varié dans les autres provinces.

En mars, le taux de postes vacants était le plus élevé en Colombie-Britannique (3,5 %) et en Alberta (3,2 %), et le plus faible, en Ontario (2,7 %).

Par rapport à un an plus tôt, le taux de postes vacants était en baisse dans sept provinces en mars; les plus fortes diminutions ont été enregistrées en Saskatchewan (-0,8 point de pourcentage pour s'établir à 2,9 %) et au Manitoba (-0,6 point de pourcentage pour s'établir à 2,9 %). Terre-Neuve-et-Labrador est la seule province qui a affiché une hausse de son taux de postes vacants au cours de la période (+0,7 point de pourcentage pour atteindre 3,1 %).

Graphique 4  Graphique 4: Par rapport à un an plus tôt, le taux de postes vacants affiche une baisse dans sept provinces en mars
Par rapport à un an plus tôt, le taux de postes vacants affiche une baisse dans sept provinces en mars

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Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 années suivantes. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail

Le principal objectif de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) est de brosser un portrait mensuel du niveau de rémunération, de l'emploi et des heures travaillées, selon des catégories d'industrie détaillées, à l'échelle du pays, des provinces et des territoires.

L'emploi salarié, tel qu'il est mesuré au moyen de l'EERH, désigne le nombre d'employés recevant une rémunération et des avantages sociaux (revenu de travail) au cours d'un mois donné. Cette enquête ne vise ni les travailleurs autonomes, ni les propriétaires et les associés des entreprises non constituées en société et des bureaux voués à l'exercice d'une profession libérale ni les employés du secteur agricole.

Les estimations de l'EERH sont produites en intégrant les données de trois sources : un recensement d'environ 1 million de retenues salariales fournies par l'Agence du revenu du Canada; l'Enquête sur la rémunération auprès des entreprises, qui permet de recueillir des données auprès d'un échantillon de 15 000 établissements; et les dossiers administratifs d'emploi dans les administrations publiques fédérale, provinciales et territoriales, fournis par ces ordres de gouvernement.

Les estimations de la rémunération et des heures de travail hebdomadaires moyennes proviennent d'un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %. Les estimations de l'emploi salarié sont fondées sur un recensement de données administratives et ne sont pas sujettes à la variabilité d'échantillonnage.

Lors de chaque diffusion des données de l'EERH, les données du mois précédent sont révisées. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

Statistique Canada produit aussi des estimations de l'emploi à partir de l'Enquête sur la population active (EPA). L'EPA est une enquête-ménage mensuelle dont le principal objectif est de répartir la population en âge de travailler en trois catégories qui s'excluent mutuellement, à savoir les personnes occupées (y compris les travailleurs autonomes), les chômeurs et les inactifs. Cette enquête est la source d'information officielle concernant le taux de chômage, et elle permet de recueillir des données sur les caractéristiques sociodémographiques de l'ensemble de la population sur le marché du travail.

Les tendances de l'emploi tirées de l'EERH et de l'EPA se suivent généralement de près, surtout sur de longues périodes. Cela dit, en raison des différences de concepts, de définitions et de méthodologies, les variations des niveaux d'emploi dans l'EERH et dans l'EPA peuvent différer, en particulier sur des périodes plus courtes. Pour mieux comprendre les différences conceptuelles entre les mesures de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

L'EERH et l'EPA fournissent également des indicateurs mensuels de la rémunération perçue par les employés. Utilisés ensemble, les rémunérations hebdomadaires moyennes (tirées de l'EERH) et les salaires horaires moyens (tirés de l'EPA) peuvent fournir un portrait complet de la dynamique de la rémunération au Canada. Pour obtenir des renseignements sur les définitions de chaque indicateur, les principales différences conceptuelles et de mesure, ainsi que des conseils aux utilisateurs de données quant aux circonstances dans lesquelles il convient d'utiliser chaque indicateur, veuillez consulter le document intitulé « Rémunération et salaire — Guide d'utilisation des indicateurs de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail et de l'Enquête sur la population active ».

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite les comparaisons, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les données sur l'emploi salarié non agricole portent sur l'ensemble des salariés rémunérés à l'heure et des employés à salaire fixe, ainsi que sur la catégorie « autres salariés », qui comprend les travailleurs payés à la pièce et ceux payés seulement à la commission.

À moins d'indication contraire, les données sur le nombre moyen d'heures travaillées par semaine portent seulement sur les salariés rémunérés à l'heure et les employés à salaire fixe, et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) 2022, version 1.0.

Toutes les données sur la rémunération tiennent compte des heures supplémentaires et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du SCIAN. Les données sur la rémunération correspondent à la rémunération brute avant les retenues à la source. La rémunération hebdomadaire moyenne est obtenue en divisant les gains hebdomadaires totaux par le nombre de salariés. Les variations de la rémunération hebdomadaire moyenne peuvent refléter une série de facteurs, notamment des changements dans les salaires, la composition de l'emploi, les heures travaillées et les effets de glissement annuel.

L'effet de glissement annuel désigne l'incidence de la tendance observée 12 mois plus tôt (le mois de référence) sur la variation sur 12 mois de l'estimation du mois courant. Dans le cas de l'EERH, lorsque la rémunération hebdomadaire moyenne du mois de référence atteint un sommet d'une tendance à court terme, cela tend à avoir un effet à la baisse sur la croissance sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne du mois courant. Par ailleurs, si la valeur du mois de référence se situe à un creux d'une tendance, cela tend à avoir un effet à la hausse sur la croissance sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne du mois courant.

Enquête sur les postes vacants et les salaires

L'enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) est une enquête trimestrielle. L'échantillon trimestriel des emplacements commerciaux est réparti sur les trois mois de collecte du trimestre, approximativement équilibré par province et par secteur d'activité pendant chacun des trois mois. Cela permet la production d'estimations trimestrielles et mensuelles.

Les estimations mensuelles provisoires sont produites pour les postes vacants, les taux de postes vacants et l'emploi salarié au moyen des réponses obtenues auprès des emplacements commerciaux échantillonnés pendant le mois de référence correspondant. La période de référence de l'EPVS est le premier jour du mois respectif. La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les estimations mensuelles provisoires sont révisées et finalisées lorsque les estimations trimestrielles correspondantes sont diffusées, ou peu après. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite les comparaisons, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Bien que l'emploi mesuré dans le cadre de l'EPVS soit étalonné en fonction de l'emploi mesuré au moyen de l'EERH, les chiffres de l'emploi salarié tirés de l'EERH et les chiffres de l'emploi mensuels provisoires tirés de l'EPVS peuvent différer en raison des regroupements utilisés pour l'étalonnage et des différences sur le plan de la portée et des périodes de référence.

Le ratio chômeurs-postes vacants exclut les territoires pour assurer la cohérence avec la couverture géographique des données disponibles de l'EPA (tableau 14-10-0287-01).

L'EPVS permet également de fournir des données trimestrielles exhaustives sur les postes vacants selon le secteur d'activité et les professions détaillées pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques; sur le salaire horaire offert; et sur les caractéristiques des postes vacants. Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation des données de l'EPVS dans le Guide de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires (Numéro au catalogue75-514-G).

Tableaux de données en temps réel

Les tableaux 14-10-0357-01 et 14-10-0358-01 sont désormais archivés.

Les tableaux de données en temps réel 14-10-0331-01 et 14-10-0332-01 seront mis à jour le 16 juin 2025.

Prochaine diffusion

Les données sur les postes vacants de l'EPVS pour le premier trimestre de 2025 seront publiées le 17 juin. À ce moment-là, les données trimestrielles désaisonnalisées seront révisées, ce qui donnera lieu à des modifications mineures des estimations. Les estimations du premier trimestre de 2015 au quatrième trimestre de 2024 seront republiées en intégrant un ajustement fin des paramètres utilisés dans le processus de désaisonnalisation.

Les données d'avril 2025 de l'EERH et de l'EPVS seront diffusées le 26 juin. À ce moment-là, toutes les données désaisonnalisées mensuelles de l'EPVS seront également remplacées par des estimations révisées.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail dans le Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

Le produit « La rémunération et l'emploi salarié en bref : appli interactive » (14200001) est maintenant accessible. Cette application interactive de visualisation de données permet de brosser un portrait détaillé du marché du travail canadien à l'aide des données les plus récentes de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail. Les estimations sont désaisonnalisées et sont offertes selon la province et le principal secteur d'activité. L'application comprend également des estimations historiques remontant à 10 ans. Elle permet aux utilisateurs d'explorer et de personnaliser rapidement et aisément l'information présentée. Il est possible de combiner plusieurs provinces et secteurs d'activité afin de créer ses propres domaines d'intérêt associés au marché du travail.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

Date de modification :