Recensement de l'environnement : verdure urbaine, 2024
Diffusion : 2024-11-21
Les petites et grandes villes canadiennes étaient plus vertes à l'été 2024 qu'un an plus tôt, principalement en raison de conditions de sécheresse moins graves dans l'ensemble du pays.
La « verdure urbaine » est une mesure qui permet d'évaluer l'état et la santé d'un paysage urbain. La végétation contribue à créer des collectivités plus belles où il fait bon vivre en aidant à assainir l'air, à modérer le climat local, à contrôler le débit de l'eau et à fournir un habitat à la faune, y compris les mammifères, les insectes et les oiseaux.
À l'été 2024, un peu plus des trois quarts (75,6 %) des terres occupées par les 1 016 centres de population au Canada ont été classées comme zones vertes, en légère hausse par rapport à la proportion de 74,1 % enregistrée à l'été 2023.
À l'été 2024, les petites et grandes villes les plus vertes du pays se trouvaient au Canada atlantique, tandis que les centres de population situés dans les Prairies étaient les moins verts. Ces différences régionales concordent géographiquement avec les régimes climatiques et leurs effets sur la végétation naturelle.
Selon l'analyse des données d'imagerie satellitaire, les grands centres de population les plus verts au cours de l'été 2024 étaient Kanata, en Ontario (96,6 %); St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador (95,5 %); Saint-Jérôme, au Québec (94,7 %); Gatineau, au Québec (94,2 %); et Sherbrooke, au Québec (92,0 %).
Dans l'ensemble du pays, les villes ont été plus vertes à l'été 2024 en raison de conditions de sécheresse moins graves que celles observées à l'été 2023
Plus des deux tiers (70,3 %) des terres occupées par les grands centres de population urbains du Canada ont été classées comme zones vertes à l'été 2024, en hausse par rapport à la proportion enregistrée à l'été 2023 (68,1 %). La plus forte augmentation s'est produite en Saskatchewan, où l'indice de verdure moyen a augmenté de 9,6 points de pourcentage par rapport à un an plus tôt pour atteindre 50,4 %.
D'une année à l'autre, la verdure urbaine a augmenté dans 4 des 5 plus grandes villes des provinces des Prairies au cours de l'été 2024, et Saskatoon (+22,1 points de pourcentage pour atteindre 46,0 %) a affiché la plus forte hausse. En revanche, l'indice de verdure urbaine d'Edmonton a diminué de 9,6 points de pourcentage pour s'établir à 44,2 %.
La verdure urbaine a augmenté dans toutes les plus grandes villes du Canada atlantique, du Québec et de la Colombie-Britannique par rapport à un an plus tôt, à l'exception de Saint-Jérôme, au Québec (-0,7 point de pourcentage pour s'établir à 94,7 %) et de Victoria, en Colombie-Britannique (-0,9 point de pourcentage pour s'établir à 84,5 %).
D'une année à l'autre, la verdure urbaine a augmenté dans 9 des 14 plus grandes villes de l'Ontario; Milton a affiché la plus forte augmentation (+7,5 points de pourcentage pour atteindre 53,3 %).
Diminution de la verdure urbaine depuis l'an 2000
Dans l'ensemble, la tendance à long terme affiche une diminution de la verdure urbaine au Canada de 2000 à 2024.
L'expansion et la densification urbaines peuvent entraîner des réductions de la quantité de zones vertes dans les centres de population et de leur qualité; par exemple, la superficie des zones bâties situées à la périphérie des petites et grandes villes a augmenté de plus de 370 km2 de 2010 à 2020.
La comparaison de la période de cinq ans la plus récente (2020 à 2024) avec la période de référence (2000 à 2004) permet de constater que la verdure urbaine moyenne a diminué de 8,0 points de pourcentage à l'échelle nationale.
La verdure urbaine a diminué dans l'ensemble des provinces et des grandes régions urbaines au cours de cette période, et les plus fortes baisses ont été observées dans les grands centres de population du Canada (-10,4 points de pourcentage entre la moyenne de 2000 à 2004 et la moyenne quinquennale actuelle).
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Note aux lecteurs
Les données pour deux mesures de verdure urbaine par centre de population sont maintenant accessibles de 2000 à 2024 dans le tableau 38-10-0158-01. Ces mesures fournissent des renseignements sur la condition des écosystèmes urbains dans le cadre du programme du Recensement de l'environnement de Statistique Canada.
Des fichiers géospatiaux et des métadonnées sont également désormais accessibles. Ces fichiers comprennent deux mesures de la verdure urbaine (Indice de végétation par différence normalisée [IVDN] moyen et classification « zones vertes et grises ») présentées pour chaque année de 2000 à 2024.
Ces deux mesures de la verdure ont été calculées à partir de l'IVDN. Une moyenne des images hebdomadaires de l'IVDN obtenu à partir des données d'imagerie satellitaire du spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) pendant les périodes de pointe estivales (semaines 26 à 34 du calendrier julien, soit environ de la fin de juin à la fin d'août) a été calculée, afin de fournir une mesure de la condition de la végétation de la même zone géographique pour chacune des années; les limites des centres de population de 2021 ont été utilisées pour assurer une uniformité. Les centres de population comptent au moins 1 000 habitants et ont une densité de population de 400 habitants ou plus par kilomètre carré selon les chiffres de population du Recensement de la population. Les données de MODIS étaient accessibles pour les centres de population situés au sud du 60e parallèle de latitude nord seulement.
L'IVDN moyen correspond à la moyenne de toutes les valeurs des pixels de l'IVDN. La catégorie des zones « vertes » urbaines définie dans la présente analyse correspond aux zones pour lesquelles l'IVDN moyen est égal ou supérieur à 0,5, c'est-à-dire des zones recouvertes principalement de végétation. Les zones correspondant à un IVDN moyen inférieur à 0,5 sont considérées comme des zones « grises » et sont en grande partie dépourvues de végétation, bien qu'elles puissent comprendre des parcelles de gazon, des arbustes, des cultures ou d'autres végétaux en mauvaise santé ou en mauvais état. Les pixels représentant des plans d'eau ont été exclus de l'analyse.
Les changements temporaires de la verdure et les changements à long terme de celle-ci peuvent être liés à des processus d'urbanisation, y compris l'expansion et la densification urbaines, ainsi qu'à l'ajout de végétation ou à la maturation de la végétation et à des facteurs naturels comme la sécheresse, les incendies, les infestations d'insectes et les maladies.
Le programme du Recensement de l'environnement de Statistique Canada présente des rapports sur les écosystèmes au Canada, fournissant des renseignements pour aider la population canadienne à prendre des décisions fondées sur des données probantes dans le but de protéger et d'enrichir l'environnement. Ce programme respecte la norme économique environnementale internationalement reconnue pour produire des renseignements sur l'étendue et l'état des écosystèmes ainsi que sur les services fournis par ces écosystèmes.
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le « Système de comptabilité économique et environnementale du Canada — Comptes des écosystèmes (5331) ».
Produits
Les produits « Verdure urbaine : fichiers géospatiaux » et « Verdure urbaine : spécifications de contenu informationnel » sont maintenant accessibles dans la publication Recensement de l'environnement : produits d'information spatiale (). 16-510-X
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