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Emploi, rémunération et heures de travail, et postes vacants, juillet 2024

Diffusion : 2024-09-26

Rémunération hebdomadaire moyenne – Canada

1 267,54 $

Juillet 2024

4,5 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.-N-L.

1 252,85 $

Juillet 2024

4,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Î.-P.-É.

1 068,03 $

Juillet 2024

4,2 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-É.

1 120,97 $

Juillet 2024

4,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-B.

1 145,94 $

Juillet 2024

3,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Qc

1 207,76 $

Juillet 2024

4,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Ont.

1 299,77 $

Juillet 2024

4,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Man.

1 155,42 $

Juillet 2024

4,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Sask.

1 217,71 $

Juillet 2024

3,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Alb.

1 336,42 $

Juillet 2024

3,5 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – C.-B.

1 282,46 $

Juillet 2024

4,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Yn

1 448,30 $

Juillet 2024

4,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.N.-O.

1 717,52 $

Juillet 2024

8,3 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Nt

1 715,91 $

Juillet 2024

6,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Le nombre d'employés recevant une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, mesuré en tant qu'« emploi salarié » dans le cadre de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail, a augmenté de 32 800 (+0,2 %) en juillet, après avoir diminué en juin (-22 900; -0,1 %) et avoir progressé pendant cinq mois consécutifs de janvier à mai. Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié était en hausse de 157 700 (+0,9 %) en juillet.

Parallèlement, le nombre de postes vacants a reculé de 22 400 (-4,1 %) pour s'établir à 526 900 en juillet. Il s'agissait d'une troisième baisse mensuelle consécutive. Le nombre de postes vacants en juillet était en baisse de près de la moitié (-47,5 %) par rapport au sommet atteint en mai 2022.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi salarié augmente en juillet après avoir diminué en juin
L'emploi salarié augmente en juillet après avoir diminué en juin

En juillet 2024, des hausses mensuelles de l'emploi salarié ont été enregistrées dans 5 des 20 secteurs, et c'est dans les soins de santé et l'assistance sociale (+17 600; +0,7 %), les administrations publiques (+8 000; +0,6 %) et le commerce de détail (+2 300; +0,1 %) qu'elles ont été les plus prononcées. Ces augmentations de l'emploi salarié ont été contrebalancées partiellement par les baisses survenues dans 5 autres secteurs, en particulier dans la fabrication (-6 200; -0,4 %), la construction (-2 400; -0,2 %) et les services administratifs, les services de soutien, les services de gestion des déchets et les services d'assainissement (-2 400; -0,3 %). Les 10 autres secteurs ont enregistré peu de variation.

Graphique 2  Graphique 2: En juillet, le nombre d'emplois salariés augmente dans cinq secteurs et diminue dans cinq autres
En juillet, le nombre d'emplois salariés augmente dans cinq secteurs et diminue dans cinq autres

La hausse mensuelle de l'emploi salarié enregistrée en juillet dans les soins de santé et l'assistance sociale vient plus que contrebalancer le recul observé en juin

L'emploi salarié dans les soins de santé et l'assistance sociale a progressé de 17 600 (+0,7 %) en juillet, ce qui a plus que contrebalancé la baisse enregistrée en juin (-5 000; -0,2 %). Le nombre d'emplois salariés dans le secteur a généralement suivi une tendance à la hausse depuis septembre 2022 et a affiché une augmentation cumulative de 176 600 (+8,0 %) au cours de cette période.

Les hôpitaux généraux et les hôpitaux de soins chirurgicaux (+58 600; +10,0 %), les services de garderie (+24 700; +14,8 %) et les établissements de soins infirmiers (+16 400; +7,3 %) ont contribué le plus à la hausse cumulative observée de septembre 2022 à juillet 2024. Ces trois groupes ont été à l'origine de 56 % de l'augmentation enregistrée au cours de cette période et représentaient 45 % de l'emploi salarié dans les soins de santé et l'assistance sociale en juillet.

L'emploi salarié augmente dans les administrations publiques en juillet

Le nombre d'emplois salariés dans le secteur des administrations publiques a augmenté de 8 000 (+0,6 %) en juillet, après avoir affiché une hausse plus modeste en juin (+2 600; +0,2 %) et une baisse en mai (-6 000; -0,5 %).

L'augmentation affichée en juillet est principalement attribuable aux hausses enregistrées dans les administrations publiques locales, municipales et régionales (+3 400; +0,7 %), l'administration publique fédérale (+2 400; +0,6 %) et les administrations publiques provinciales et territoriales (+2 000; +0,6 %).

Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié dans les administrations publiques était en hausse de 39 900 (+3,1 %) en juillet.

Le commerce de détail affiche une hausse de l'emploi salarié en juillet

Le nombre d'emplois salariés dans le commerce de détail a augmenté de 2 300 (+0,1 %) en juillet, après avoir reculé en juin (-11 500; -0,6 %). L'ensemble du secteur suit une tendance à la baisse depuis le sommet atteint en février 2023. De février 2023 à juillet 2024, la baisse nette de l'emploi salarié dans le commerce de détail s'est établie à 33 400 (-1,6 %).

Les principaux sous-secteurs contribuant à la tendance à la baisse de l'emploi salarié depuis février 2023 sont les détaillants de vêtements, d'accessoires vestimentaires, de chaussures, de bijouteries, de bagages et de maroquinerie (-14 200; -6,6 %), les marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage (-12 300, -8,2 %) et les détaillants de meubles, d'accessoires de maison et d'appareils électroniques et ménagers (-10 000; -8,8 %).

Le nombre d'emplois salariés recule dans la fabrication en juillet

En juillet 2024, l'emploi salarié a diminué de 6 200 (-0,4 %) dans le secteur de la fabrication, après avoir reculé en juin (-5 000; -0,3 %).

Les baisses mensuelles enregistrées dans la fabrication en juillet sont survenues dans 9 des 21 sous-secteurs, et ce sont les sous-secteurs de la fabrication d'aliments (-1 700, -0,7 %) et de la fabrication de produits en plastique et en caoutchouc (-800; -0,8 %) qui ont affiché les reculs les plus prononcés. La fabrication du papier (+500; +1,0 %) est le seul sous-secteur de la fabrication qui a enregistré une hausse mensuelle en juillet.

Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié dans la fabrication était en baisse de 12 700 (-0,8 %) en juillet.

L'emploi salarié diminue pour un deuxième mois consécutif dans la construction

En juillet, le nombre d'emplois salariés dans le secteur de la construction (-2 400, -0,2 %) a reculé pour un deuxième mois consécutif, ce qui a porté la baisse cumulative de juin et juillet à 6 000 (-0,5 %).

La diminution cumulative de l'emploi salarié observée en juin et en juillet s'est concentrée dans les travaux de génie civil (-3 400; -1,9 %), la construction non résidentielle (-1 700; -1,4 %) et les entrepreneurs spécialisés (-1 300; -0,2 %). Au cours de la même période, l'emploi salarié dans la construction résidentielle a progressé légèrement (+300; +0,2 %).

La rémunération hebdomadaire moyenne augmente en juillet

D'un mois à l'autre, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 1,0 % pour atteindre 1 268 $ en juillet, après avoir progressé de 0,4 % en juin et de 0,7 % en mai.

Par rapport à un an plus tôt, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 4,5 % en juillet, après avoir progressé de 4,2 % d'une année à l'autre en juin. En général, la croissance de la rémunération hebdomadaire moyenne peut s'expliquer par divers facteurs, y compris les variations des salaires et les changements dans la composition de l'emploi et les heures travaillées.

Le nombre moyen d'heures travaillées par semaine a peu varié en juillet, mais il était en hausse de 0,6 % par rapport à un an plus tôt pour s'établir à 33,5 heures.

Le nombre de postes vacants continue de diminuer en juillet

Le nombre de postes vacants a reculé de 22 400 (-4,1 %) pour s'établir à 526 900 en juillet, en baisse pour un troisième mois consécutif. En juillet, le nombre de postes vacants a baissé de près de la moitié (-47,5 %) par rapport au sommet atteint en mai 2022 (1 003 400).

Le taux de postes vacants — qui correspond au nombre de postes vacants exprimé en proportion de la demande totale de main-d'œuvre — s'est établi à 3,0 % en juillet 2024, en baisse de 0,1 point de pourcentage par rapport au mois précédent (3,1 %) et de 1,0 point de pourcentage par rapport à juillet 2023 (4,0 %).

Le ratio chômeurs-postes vacants augmente pour un cinquième mois consécutif

En juillet 2024, il y avait 2,7 chômeurs pour chaque poste vacant, en hausse par rapport à 2,6 en juin. L'augmentation du ratio chômeurs-postes vacants observée en juillet reflète la baisse du nombre de postes vacants (-22 000; -4,0 %). Le nombre de chômeurs mesuré au moyen de l'Enquête sur la population active (EPA) — une enquête-ménage mensuelle menée auprès de la population en âge de travailler — était pratiquement inchangé en juillet par rapport au mois précédent. Le ratio chômeurs-postes vacants exclut les territoires pour assurer la cohérence avec les données disponibles de l'EPA.

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: Le ratio chômeurs-postes vacants augmente sous l'effet de la baisse du nombre de postes vacants
Le ratio chômeurs-postes vacants augmente sous l'effet de la baisse du nombre de postes vacants

Le nombre de postes vacants diminue dans six secteurs

La baisse globale du nombre de postes vacants observée en juillet est surtout attribuable aux diminutions enregistrées dans six secteurs : le transport et l'entreposage (-8 100; -24,3 %), les services d'hébergement et de restauration (-6 500; -11,3 %), la fabrication (-5 800; -15,7 %), les services administratifs, les services de soutien, les services de gestion des déchets et les services d'assainissement (-4 700; -15,7 %), le commerce de gros (-2 500; -11,9 %) et la gestion de sociétés et d'entreprises (-600; -21,2 %).

Par rapport à un an plus tôt, 17 des 20 secteurs ont affiché une baisse du nombre de postes vacants en juillet, tandis que les 3 autres secteurs — les services d'enseignement (20 900), les administrations publiques (15 000) et l'agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse (8 900) — ont enregistré peu de variation.

La tendance à la baisse du nombre de postes vacants se poursuit dans la fabrication

Le nombre de postes vacants dans la fabrication a diminué de 5 800 (-15,7 %) pour s'établir à 31 000 en juillet, poursuivant ainsi sa tendance à la baisse après avoir atteint son sommet de 87 200 postes vacants en avril 2022. Le nombre de postes vacants en juillet 2024 était le plus faible depuis novembre 2016 (lorsqu'il s'est également établi à 31 000).

Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants dans le secteur était en baisse de 19 700 (-38,8 %) en juillet 2024. Le taux de postes vacants dans le secteur s'est établi à 2,0 % en juillet, en baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport à juin et de 1,1 point de pourcentage par rapport à un an plus tôt (3,1 %).

Le nombre de postes vacants dans les services d'hébergement et de restauration continue de diminuer

En juillet, le nombre de postes vacants dans le secteur des services d'hébergement et de restauration a reculé de 6 500 (-11,3 %) par rapport au mois précédent pour s'établir à 51 400, et il était en baisse de 36 800 (-41,7 %) par rapport à un an plus tôt. Le nombre de postes vacants dans le secteur en juillet était en baisse de plus des deux tiers (69,6 %) par rapport au sommet atteint en septembre 2021 (168 900).

Malgré la diminution du nombre de postes vacants, le taux de postes vacants dans le secteur des services d'hébergement et de restauration (3,8 %) en juillet 2024 se classait au deuxième rang parmi tous les secteurs, à égalité avec la construction (3,8 %) et derrière les soins de santé et l'assistance sociale (5,1 %).

Le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale continue d'afficher le taux de postes vacants le plus élevé parmi tous les secteurs

En juillet, le nombre de postes vacants dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale (128 500) a peu varié pour un deuxième mois consécutif, après avoir diminué en mai (-9 900; -7,2 %). Parmi les 17 secteurs qui ont enregistré des baisses significatives sur 12 mois du nombre de postes vacants en juillet, celui des soins de santé et de l'assistance sociale (-12,8 %) a affiché la plus faible baisse proportionnelle. Le taux de postes vacants dans le secteur s'est établi à 5,1 % en juillet, ce qui représente le taux le plus élevé parmi tous les secteurs.

Graphique 3  Graphique 3: Le taux de postes vacants dans les soins de santé et l'assistance sociale est le plus élevé parmi tous les secteurs en juillet
Le taux de postes vacants dans les soins de santé et l'assistance sociale est le plus élevé parmi tous les secteurs en juillet

Le nombre de postes vacants diminue dans quatre provinces

En juillet, le nombre de postes vacants a reculé en Ontario (-11 900 pour s'établir à 183 200), au Manitoba (-2 400 pour s'établir à 21 000), à Terre-Neuve-et-Labrador (-2 300 pour s'établir à 3 700) et en Nouvelle-Écosse (-1 700 pour s'établir à 13 200). Le nombre de postes vacants a peu varié dans les autres provinces.

Par rapport à un an plus tôt, le taux de postes vacants était en baisse dans neuf provinces en juillet, y compris en Colombie-Britannique (passant de 4,6 % en juillet 2023 à 3,6 % en juillet 2024) et en Saskatchewan (passant de 4,6 % à 3,1 %), qui affichaient toutes deux les taux les plus élevés en juillet 2023. L'Île-du-Prince-Édouard (3,2 %) est la seule province où le taux de postes vacants a peu varié en juillet 2024.

En juillet, la Colombie-Britannique (3,6 %) affichait le plus haut taux de postes vacants, tandis que Terre-Neuve-et-Labrador (1,9 %) affichait le plus faible.

Graphique 4  Graphique 4: En juillet, le taux de postes vacants affiche une baisse dans neuf provinces par rapport à un an plus tôt
En juillet, le taux de postes vacants affiche une baisse dans neuf provinces par rapport à un an plus tôt

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Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 années suivantes. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail

Le principal objectif de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) est de brosser un portrait mensuel du niveau de rémunération, de l'emploi et des heures travaillées, selon des catégories d'industrie détaillées, à l'échelle du pays, des provinces et des territoires.

L'emploi salarié, tel qu'il est mesuré au moyen de l'EERH, désigne le nombre d'employés recevant une rémunération et des avantages sociaux (revenu de travail) au cours d'un mois donné. Cette enquête ne vise pas les travailleurs autonomes de même que les propriétaires et les associés des entreprises non constituées en société et des bureaux voués à l'exercice d'une profession libérale ainsi que les employés du secteur agricole.

Les estimations de l'EERH sont produites en intégrant les données de trois sources : un recensement d'environ 1 million de retenues salariales fournies par l'Agence du revenu du Canada; l'Enquête sur la rémunération auprès des entreprises, qui permet de recueillir des données auprès d'un échantillon de 15 000 établissements; et les dossiers administratifs d'emploi dans les administrations publiques fédérale, provinciales et territoriales, fournis par ces ordres de gouvernement.

Les estimations de la rémunération et des heures de travail hebdomadaires moyennes proviennent d'un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %. Les estimations de l'emploi salarié sont fondées sur un recensement de données administratives et ne sont pas sujettes à la variabilité d'échantillonnage.

Lors de chaque diffusion des données de l'EERH, les données du mois précédent sont révisées. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

Statistique Canada produit aussi des estimations de l'emploi à partir de l'Enquête sur la population active (EPA). L'EPA est une enquête-ménage mensuelle dont le principal objectif est de répartir la population en âge de travailler en trois catégories qui s'excluent mutuellement, à savoir les personnes occupées (y compris les travailleurs autonomes), les chômeurs et les inactifs. Cette enquête est la source d'information officielle concernant le taux de chômage, et elle permet de recueillir des données sur les caractéristiques sociodémographiques de l'ensemble de la population sur le marché du travail.

Les tendances de l'emploi tirées de l'EERH et de l'EPA se suivent généralement de près, surtout sur de longues périodes. Cela dit, en raison des différences de concepts, de définitions et de méthodologies, les variations des niveaux d'emploi dans l'EERH et dans l'EPA peuvent différer, en particulier sur des périodes plus courtes. Pour mieux comprendre les différences conceptuelles entre les mesures de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

L'EERH et l'EPA fournissent également des indicateurs mensuels de la rémunération perçue par les employés. Utilisés ensemble, les rémunérations hebdomadaires moyennes (tirées de l'EERH) et les salaires horaires moyens (tirés de l'EPA) peuvent fournir un portrait complet de la dynamique de la rémunération au Canada. Pour obtenir des renseignements sur les définitions de chaque indicateur, les principales différences conceptuelles et de mesure, ainsi que des conseils aux utilisateurs de données quant aux circonstances dans lesquelles il convient d'utiliser chaque indicateur, veuillez consulter le document intitulé « Rémunération et salaire — Guide d'utilisation des indicateurs de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail et de l'Enquête sur la population active ».

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite les comparaisons, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les données sur l'emploi salarié non agricole portent sur l'ensemble des salariés rémunérés à l'heure et des employés à salaire fixe, ainsi que sur la catégorie « autres salariés », qui comprend les travailleurs payés à la pièce et ceux payés seulement à la commission.

À moins d'indication contraire, les données sur le nombre moyen d'heures travaillées par semaine portent seulement sur les salariés rémunérés à l'heure et les employés à salaire fixe, et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) 2022, version 1.0.

Toutes les données sur la rémunération tiennent compte des heures supplémentaires et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du SCIAN. Les données sur la rémunération correspondent à la rémunération brute avant les retenues à la source. La rémunération hebdomadaire moyenne est obtenue en divisant les gains hebdomadaires totaux par le nombre de salariés. Les variations de la rémunération hebdomadaire moyenne peuvent refléter une série de facteurs, notamment des changements dans les salaires, la composition de l'emploi, les heures travaillées et les effets de glissement annuel.

L'effet de glissement annuel désigne l'incidence de la tendance observée 12 mois plus tôt (le mois de référence) sur la variation sur 12 mois de l'estimation du mois courant. Dans le cas de l'EERH, lorsque la rémunération hebdomadaire moyenne du mois de référence atteint un sommet d'une tendance à court terme, cela tend à avoir un effet à la baisse sur la croissance sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne du mois courant. Par ailleurs, si la valeur du mois de référence se situe à un creux d'une tendance, cela tend à avoir un effet à la hausse sur la croissance sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne du mois courant.

Enquête sur les postes vacants et les salaires

L'enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) est une enquête trimestrielle. L'échantillon trimestriel des emplacements commerciaux est réparti sur les trois mois de collecte du trimestre, approximativement équilibré par province et par secteur d'activité pendant chacun des trois mois. Cela permet la production d'estimations trimestrielles et mensuelles.

Les estimations mensuelles provisoires sont produites pour les postes vacants, les taux de postes vacants et l'emploi salarié au moyen des réponses obtenues auprès des emplacements commerciaux échantillonnés pendant le mois de référence correspondant. La période de référence de l'EPVS est le premier jour du mois respectif.

Les estimations mensuelles provisoires sont révisées et finalisées lorsque les estimations trimestrielles correspondantes sont diffusées, ou peu après. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite les comparaisons, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Bien que l'emploi mesuré dans le cadre de l'EPVS soit étalonné en fonction de l'emploi mesuré au moyen de l'EERH, les chiffres de l'emploi salarié tirés de l'EERH et les chiffres de l'emploi mensuels provisoires tirés de l'EPVS peuvent différer en raison des regroupements utilisés pour l'étalonnage et des différences sur le plan de la portée et des périodes de référence.

Le ratio chômeurs-postes vacants exclut les territoires pour assurer la cohérence avec la couverture géographique des données disponibles de l'EPA (tableau 14-10-0287-01).

L'EPVS permet également de fournir des données trimestrielles exhaustives sur les postes vacants selon le secteur d'activité et les professions détaillées pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques; sur le salaire horaire offert; et sur les caractéristiques des postes vacants. Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation des données de l'EPVS dans le Guide de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires (Numéro au catalogue75-514-G).

Tableaux de données en temps réel

Les tableaux 14-10-0357-01 et 14-10-0358-01 sont désormais archivés.

Les tableaux de données en temps réel 14-10-0331-01 et 14-10-0332-01 seront mis à jour le 15 octobre.

Prochaine diffusion

Les données d'août de l'EERH et de l'EPVS seront diffusées le 31 octobre.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail dans le Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

Le produit « La rémunération et l'emploi salarié en bref : appli interactive » (14200001) est maintenant accessible. Cette application interactive de visualisation de données permet de brosser un portrait détaillé du marché du travail canadien à l'aide des données les plus récentes de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail. Les estimations sont désaisonnalisées et sont offertes selon la province et le principal secteur d'activité. L'application comprend également des estimations historiques remontant à 10 ans. Elle permet aux utilisateurs d'explorer et de personnaliser rapidement et aisément l'information présentée. Il est possible de combiner plusieurs provinces et secteurs d'activité afin de créer ses propres domaines d'intérêt associés au marché du travail.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

Date de modification :