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Incendies criminels et homicides liés à un incendie déclarés par la police au Canada

Diffusion : 2022-12-09

Les incendies criminels et les homicides liés à un incendie — les crimes liés à un incendie — sont intrinsèquement dangereux et destructeurs, et peuvent entraîner des coûts importants en ce qui concerne les dommages matériels, les blessures et les décès. De 2012 à 2021, les services de police canadiens ont déclaré près de 95 000 affaires d'incendie criminel et 2 243 victimes d'affaires d'incendie criminel violent. Bon nombre de ces incendies se sont produits dans des aires ouvertes (43 %) ou dans des logements privés (38 %). De plus, au cours d'une période semblable, de 2011 à 2020, 301 personnes ont été victimes d'un homicide lié à un incendie, soit comme méthode principale pour causer la mort, soit comme accessoire.

En plus d'être très dangereux et destructeur, le contexte des incendies criminels est assez unique en ce sens que les incendies peuvent détruire des preuves, ce qui rend plus difficiles les enquêtes et la résolution de ces crimes. Par conséquent, il est important pour les organismes d'application de la loi, les enquêteurs sur les incendies et le public de comprendre les caractéristiques des crimes liés à un incendie, notamment les lieux où ils ont tendance à se produire et les personnes qui sont à risque, afin de mieux veiller à la sécurité publique.

Les taux d'incendies criminels déclarés par la police augmentent depuis 2018

De 2012 à 2021, les services de police partout au Canada ont déclaré un total de 94 591 affaires d'incendie criminel, soit l'acte criminel qui consiste à causer intentionnellement ou par insouciance des dommages matériels au moyen d'un incendie ou d'une explosion. Cela représente environ 9 500 affaires d'incendie criminel par année. La grande majorité (95 %) de ces affaires étaient des incendies criminels uniquement liés à des biens (incendies criminels contre les biens), tandis que la proportion restante de 5 % était composée des incendies criminels caractérisés par un danger pour la vie humaine (incendies criminels violents).

Dans l'ensemble, de 2020 à 2021, le taux d'incendies criminels a augmenté de 12 %; il est passé de 25 affaires pour 100 000 habitants à 28 affaires pour 100 000 habitants. De façon plus générale, les taux d'incendies criminels violents et d'incendies criminels contre les biens sont tous deux en hausse depuis 2018. Au cours des années précédentes, les taux d'incendies criminels violents fluctuaient généralement d'une année à l'autre, tandis que les taux d'incendies criminels contre les biens étaient généralement en baisse. Par rapport à 2012, les incendies criminels violents ont augmenté de 8 % en 2021, alors que les incendies criminels contre les biens ont diminué de 17 %.

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: Taux d'incendies criminels déclarés par la police, Canada, 2012 à 2021
Taux d'incendies criminels déclarés par la police, Canada, 2012 à 2021

Parmi les provinces, les taux d'incendies criminels sont les plus élevés en Saskatchewan, au Manitoba et au Nouveau-Brunswick

Des recherches antérieures ont révélé que des programmes ciblés en matière de prévention des incendies, comme ceux visant à s'assurer que les maisons sont équipées d'avertisseurs de fumée en bon état de fonctionnement, peuvent améliorer la sécurité-incendie dans de grandes régions (lien en anglais seulement). Par conséquent, le fait de savoir où les incendies criminels sont susceptibles de se produire peut aider à cibler les programmes d'intervention.

Parmi les provinces, la Saskatchewan (65 affaires pour 100 000 habitants), le Manitoba (61 affaires) et le Nouveau-Brunswick (46 affaires) ont enregistré des taux moyens sur 10 ans près de deux fois et demie plus élevés que la moyenne nationale de 26 affaires pour 100 000 habitants. L'Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador ont affiché des taux moyens inférieurs à la moyenne nationale.

Graphique 1  Graphique 1: Taux moyens d'incendie criminels déclarés par la police, selon la province ou le territoire, 2012 à 2021
Taux moyens d'incendie criminels déclarés par la police, selon la province ou le territoire, 2012 à 2021

Pour obtenir des renseignements détaillés sur les affaires d'incendie criminel et les affaires liées à d'autres crimes déclarées par la police, voir le tableau de données 35-10-0177-01.

Les taux d'incendies criminels sont plus élevés dans les régions rurales du Nord que dans les régions rurales du Sud ou les régions urbaines

Au cours de la période de 10 ans allant de 2012 à 2021, le taux d'incendies criminels était de 89,7 affaires pour 100 000 habitants dans les régions rurales du Nord, ce qui représente un taux deux fois et demie plus élevé que le taux enregistré dans les régions rurales du Sud (36,1 affaires) et quatre fois plus élevé que celui observé dans les régions urbaines (22,3 affaires).

Plus précisément, les taux ont varié dans les grandes villes ou régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada en 2021. Les taux d'incendies criminels les plus élevés ont été enregistrés à Regina (124 affaires pour 100 000 habitants), à Winnipeg (68 affaires) et à Kelowna (66 affaires). Les plus faibles taux d'incendies criminels ont été observés à Barrie (5 affaires pour 100 000 habitants), à Toronto (7 affaires) et à Peterborough (7 affaires).

De 2012 à 2021, Brantford, Winnipeg, Kelowna et Regina ont généralement enregistré des taux annuels d'incendies criminels parmi les plus élevés.

Plus du tiers des incendies criminels violents font de multiples victimes

De 2012 à 2021, la police a déclaré 2 243 victimes d'incendies criminels violents. Plus du tiers des affaires d'incendie criminel violent ont fait de multiples victimes. Parmi les affaires d'incendie criminel violent où au moins une victime était connue de la police, 34 % ont fait de multiples victimes, y compris 75 affaires ayant fait cinq victimes ou plus chacune, pour un total de 600 victimes. En d'autres termes, 6 % de ces affaires individuelles ont représenté 27 % des victimes. Souvent, ces affaires comportent un incendie provoqué dans de grands logements partagés, comme un immeuble d'appartements ou un motel, et touchent plusieurs personnes à la fois. Ce constat met en relief les effets potentiellement dévastateurs du contexte des incendies criminels.

Les affaires d'incendie criminel violent sont plus susceptibles de se produire dans des logements privés

De 2012 à 2021, les incendies criminels violents se sont produits le plus souvent dans des logements privés (73 %), tandis que les incendies criminels contre les biens se sont généralement produits dans des aires ouvertes (45 %), comme dans la rue, les parcs ou les terrains de jeu, ou dans des logements privés (37 %). Ce constat n'est pas surprenant étant donné la nature de ces crimes. Parmi les logements privés ciblés dans des affaires d'incendie criminel, la plupart (66 %) étaient des maisons individuelles, y compris des maisons en rangée; venaient ensuite les unités d'habitation à court et à long terme (23 %), comme les hôtels, les motels ou les appartements; puis les constructions situées sur une propriété privée (12 %), comme les remises de jardin ou les garages détachés.

Selon la Base de données nationale sur les incendies, de 2005 à 2014, les affaires d'incendie contre les structures résidentielles représentaient environ 29 % de tous les incendies.

Les incendies criminels sont plus susceptibles de se produire la nuit, la fin de semaine, au printemps ou en été

Les facteurs spatiotemporels font partie intégrante des enquêtes sur les incendies. Non seulement l'emplacement de l'incendie est important, mais des facteurs temporels peuvent aussi contribuer à la réalisation des enquêtes et à la réduction du risque d'incendie criminel.

De 2012 à 2021, les affaires d'incendie criminel étaient plus susceptibles de se produire les fins de semaine (32 % ont eu lieu le samedi ou le dimanche) que de se produire un jour de semaine donné. Les affaires d'incendie criminel étaient également plus susceptibles de se produire le soir ou la nuit, près des deux tiers (62 %) s'étant produites entre 18 h et 6 h.

Comme c'est le cas pour les autres crimes contre les biens, les affaires d'incendie criminel étaient également plus susceptibles de se produire au printemps ou en été, 60 % d'entre elles ayant eu lieu entre avril et septembre. À titre de comparaison, les décès accidentels attribuables à des incendies résidentiels sont plus fréquents en hiver. De 2012 à 2021, plus de deux fois plus de décès liés aux incendies résidentiels ont été enregistrés pour la période de quatre mois allant de décembre à mars que pour la période de quatre mois allant de juin à septembre.

Les victimes d'un incendie criminel sont plus susceptibles d'être de jeunes adultes, mais les victimes plus âgées sont plus susceptibles de subir des blessures

Parmi les victimes d'un incendie criminel violent de 2012 à 2021, 53 % étaient des hommes ou des garçons, et 47 % étaient des femmes ou des filles.

Le groupe d'âge auquel appartenaient les victimes était similaire d'un genre à l'autre, et chez les hommes aussi bien que chez les femmes, les taux les plus élevés ont été observés chez les personnes de 18 à 44 ans. Plus précisément, les taux étaient les plus élevés chez les victimes de 25 à 34 ans (0,93 victime pour 100 000 habitants); venaient ensuite les victimes de 18 à 24 ans (0,82 victime). Les taux les plus faibles ont été enregistrés chez les adultes de 65 ans et plus (0,28 victime) et chez les enfants de 0 à 11 ans (0,34 victime pour 100 000 habitants).

Graphique 2  Graphique 2: Taux de victimes d'incendies criminels, selon le genre et le groupe d'âge, 2012 à 2021
Taux de victimes d'incendies criminels, selon le genre et le groupe d'âge, 2012 à 2021

Dans l'ensemble, les victimes d'un incendie criminel violent n'ont généralement subi aucune blessure (81 %) ou ont subi des blessures mineures (15 %). Les blessures graves ou les décès étaient relativement rares (4 %). Comparativement à l'ensemble des victimes, les victimes de 65 ans et plus étaient plus susceptibles de subir des blessures mineures (38 % par rapport à 15 %).

Selon les données de la Base canadienne de données des coroners et des médecins légistes, les personnes plus âgées sont plus susceptibles de mourir dans un incendie résidentiel non intentionnel (accidentel). En général, divers facteurs, comme l'âge et la mobilité, peuvent avoir une incidence sur la capacité d'une personne à échapper à un incendie et à éviter des blessures, peu importe si l'incendie a été déclenché intentionnellement ou par accident.

Les femmes et les filles victimes d'un incendie criminel violent sont beaucoup plus susceptibles d'avoir déjà eu une relation avec l'auteur présumé

Dans les affaires d'incendie criminel violent survenues de 2012 à 2021, les femmes et les filles (41 %) étaient près de deux fois plus susceptibles que les hommes et les garçons (21 %) d'avoir une relation familiale ou intime avec l'auteur présumé ou d'avoir déjà eu une telle relation. De 2012 à 2021, la police a déclaré que 239 femmes et filles ont été victimes d'un incendie criminel violent dont l'auteur présumé était un partenaire intime actuel ou ancien.

En revanche, les hommes et les garçons étaient plus susceptibles d'avoir été la victime d'un étranger (30 % par rapport à 23 %) ou d'une connaissance (50 % par rapport à 37 %).

La plupart des auteurs présumés d'un incendie criminel sont de jeunes hommes et des garçons

De 2012 à 2021, on a dénombré 20 683 auteurs présumés d'un incendie criminel (violent ou contre les biens). Dans l'ensemble, la majorité (83 %) de ces personnes étaient des hommes et des garçons.

Dans l'ensemble, le taux d'hommes et de garçons auteurs présumés d'un incendie criminel (9,5 auteurs présumés pour 100 000 habitants) était près de cinq fois plus élevé que le taux de femmes et de filles (2,0 auteures présumées pour 100 000 habitants).

Chez les hommes et les garçons, le taux d'auteurs présumés était de loin le plus élevé chez ceux de 12 à 17 ans (44,2 auteurs présumés pour 100 000 habitants). Ce taux est près de deux fois et demie plus élevé que celui enregistré pour le groupe d'âge suivant, soit les jeunes hommes de 18 à 24 ans (18,1 auteurs présumés pour 100 000 habitants).

Plus de la moitié des auteurs présumés d'un incendie criminel violent avaient déjà eu un contact avec la police

Selon une étude fondée sur le couplage d'enregistrements d'affaires et d'auteurs présumés, pour la période allant de 2012 à 2018, 11 288 auteurs présumés d'au moins une infraction d'incendie criminel ont été identifiés. Parmi ces personnes, 55 % avaient été auteurs présumés dans au moins une affaire déclarée par la police au cours des trois années ayant précédé leur premier incendie criminel. Parmi les personnes qui avaient déjà eu un contact avec la police, 28 % étaient des auteurs présumés dans une affaire antérieure, 38 % dans deux à cinq affaires, et 34 % dans six affaires ou plus.

De même, d'après les résultats de l'étude de couplage, 64 % des auteurs présumés d'un incendie criminel avaient eu un autre contact avec la police au cours des trois années qui ont suivi leur première infraction d'incendie criminel. Parmi ces personnes, 24 % avaient été des auteurs présumés dans une autre affaire, 38 % dans deux à cinq autres affaires, et 38 % dans six autres affaires ou plus.

Les affaires d'incendie criminel violent sont beaucoup plus susceptibles d'être résolues

De 2012 à 2021, la plupart des affaires d'incendie criminel violent ont été classées par mise en accusation (70 %), tandis que la grande majorité des affaires d'incendie criminel contre les biens n'ont pas été classées, ce qui signifie qu'elles sont demeurées non résolues (85 %). Des proportions égales d'affaires d'incendie criminel violent et d'affaires d'incendie criminel contre les biens (5 % dans les deux cas) ont été résolues sans mise en accusation.

Un peu plus des trois quarts des homicides liés à un incendie se produisent dans une résidence, l'inhalation de fumée ou les brûlures étant la cause de décès la plus courante

Un homicide lié à un incendie est un homicide où l'incendie était la principale méthode utilisée pour causer la mort ou un accessoire pour commettre l'homicide, par exemple pour cacher le corps d'une victime ou détruire d'autres éléments de preuve connexes.

Les données déclarées par la police peuvent être complétées par d'autres sources d'information. Par exemple, la Base canadienne de données des coroners et des médecins légistes a récemment produit des rapports sur les décès liés à un incendie au Canada, y compris les circonstances entourant les décès non intentionnels et les suicides liés à un incendie. De 2011 à 2020, la majorité (81 %) des décès liés à un incendie ayant fait l'objet d'une enquête par un coroner ou un médecin légiste ont été classés comme non intentionnels (accidents). De plus faibles proportions des décès ont été classés comme intentionnels, notamment les suicides (12 %) et les homicides (3 %), ou étaient indéterminés (4 %).

De 2011 à 2020, il y a eu 301 homicides liés à un incendie au Canada. Ces homicides représentaient au moins 5 % des homicides survenus au cours de cette période. Pour 39 % des homicides liés à un incendie (111 victimes), la principale cause de décès était l'inhalation de fumée ou les brûlures. Pour les autres victimes d'homicide, l'incendie n'était pas la principale cause du décès, mais il était lié à l'affaire; par exemple, l'incendie a servi à détruire le véhicule utilisé dans la commission d'un crime ou d'autres preuves. Ces autres homicides ont été commis à l'aide d'une arme à feu (29 %), d'une arme pointue (15 %) ou de coups portés (11 %).

La majorité (78 %) des homicides liés à un incendie se sont produits dans un lieu résidentiel, habituellement une maison individuelle ou en rangée ou une unité d'habitation. Dans le cas des homicides survenus dans des lieux non résidentiels, la majorité se sont produits dans des aires ouvertes comme la rue, les parcs ou les stationnements (62 %), ainsi que dans des véhicules appartenant à un particulier (26 %).

Les homicides liés à un incendie et attribuables à des gangs sont généralement perpétrés à l'aide d'une arme à feu; ils sont plus susceptibles de se produire dans un lieu non résidentiel et moins susceptibles d'être résolus

Dans l'ensemble, 57 homicides liés à un incendie et attribuables à des gangs ont été recensés de 2011 à 2020. Un peu plus des deux tiers (67 %) de ces homicides ont été commis à l'aide d'une arme à feu, comparativement à 18 % des homicides non attribuables à des gangs, mais liés à un incendie.

Par conséquent, dans ces affaires d'homicide attribuable à des gangs, l'incendie a souvent été déclenché pour un autre motif que celui de tuer la victime. Plus précisément, dans 47 % des homicides liés à un incendie et attribuables à des gangs, le lieu de l'incendie était différent de celui de l'homicide. Par exemple, le corps de la victime a été déplacé vers un endroit où un incendie a ensuite été allumé, ou un incendie a été déclenché loin du corps, par exemple pour détruire un véhicule. Le lieu de l'incendie par rapport au lieu de l'homicide était inconnu ou non précisé dans 23 % des affaires d'homicide attribuable à des gangs.

Les homicides liés à un incendie et attribuables à des gangs se sont produits plus souvent dans un lieu non résidentiel (58 %). Les lieux non résidentiels comprenaient, par exemple, les véhicules privés (14 %); les stationnements (12 %); les rues, les routes ou les autoroutes (12 %); les chantiers de construction (7 %); et les aires ouvertes (5 %).

Les victimes d'homicide lié à un incendie et attribuable à des gangs étaient surtout des hommes ou des garçons (89 %), comparativement à 56 % des homicides liés à un incendie et non attribuables à des gangs. De plus, les victimes d'homicide lié à un incendie et attribuable à des gangs étaient généralement âgées de 18 à 44 ans (75 %).

De même, 96 % des auteurs présumés d'homicide lié à un incendie et attribuable à des gangs étaient des hommes ou des garçons. Les auteurs présumés de ces homicides avaient tendance à être plus jeunes; 76 % étaient âgés de 18 à 34 ans.

Par rapport aux affaires d'homicide lié à un incendie et non attribuable à des gangs dénombrées de 2011 à 2020, celles qui étaient attribuables à des gangs étaient beaucoup moins susceptibles d'être classées (c.-à-d. résolues). Les trois quarts (75 %) des affaires d'homicide lié à un incendie et attribuable à des gangs n'ont pas été classées, comparativement à moins d'un cinquième (17 %) des affaires d'homicide lié à un incendie et non attribuable à des gangs.

La majorité des victimes d'homicide lié à un incendie et non attribuable à des gangs sont des hommes et des garçons, bien que la proportion soit moins élevée que celle enregistrée pour l'ensemble des homicides

Parmi les 244 victimes d'homicide lié à un incendie et non attribuable à des gangs de 2011 à 2020, 136 étaient des hommes ou des garçons (56 %) et 108 étaient des femmes ou des filles (44 %). À titre de comparaison, pour tous les homicides commis au cours de cette période, 74 % des victimes étaient des hommes ou des garçons et 26 %, des femmes ou des filles.


  Note aux lecteurs

Sauf indication contraire, le calcul des pourcentages exclut les données inconnues ou non déclarées.

Les données sur les incendies criminels proviennent du Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC), qui est un recensement de tous les crimes dont les services de police ont pris connaissance.

L'option permettant à la police de coder les victimes comme des personnes de « diverses identités de genre » dans le Programme DUC a été ajoutée en 2018. Dans le contexte du Programme DUC, « de diverses identités de genre » s'entend des personnes qui expriment publiquement un genre ni exclusivement masculin ni exclusivement féminin. Compte tenu de l'existence possible d'un petit nombre de victimes de diverses identités de genre, les données du Programme DUC accessibles au public ont été recodées de sorte à attribuer à ces victimes la valeur « genre masculin » ou « genre féminin » en fonction de la répartition régionale des victimes selon le genre. Ce recodage assure la protection de la confidentialité et de la vie privée des victimes.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Programme DUC, les principaux termes et les définitions clés, voir l'article intitulé « Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2021 ».

Les données sur les homicides liés à un incendie sont fondées sur une combinaison de variables tirées de l'Enquête sur les homicides, qui permet de recueillir les données déclarées par la police sur les caractéristiques des affaires, des victimes et des auteurs présumés d'homicide au Canada. De plus, un examen qualitatif des descriptions d'homicides a été effectué afin de détecter la présence d'un incendie en lien avec l'homicide. Les homicides déclarés ne comportent pas tous une description écrite ou détaillée. Les données reposent sur la base de données de l'Enquête sur les homicides de 2020 et ne correspondent pas nécessairement aux données publiées plus récemment.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur l'Enquête sur les homicides, les principaux termes et les définitions clés, voir l'article intitulé « L'homicide au Canada, 2020 ».

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

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