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Les circonstances entourant les décès non intentionnels liés à un incendie, 2011 à 2020

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Diffusion : 2022-06-16

Les incendies mortels sont des événements tragiques qui ont un effet dévastateur sur les personnes, les familles et les communautés. Chaque année, de 2011 à 2020, il y a eu environ 220 décès attribuables aux incendies au Canada. La grande majorité de ces décès ont été classés comme non intentionnels (accidentels) (81 %). Des proportions plus faibles de ces décès ont été classées soit comme intentionnelles (15 %), tel que les suicides et les homicides, soit comme indéterminées (4 %) lorsque la classification de la nature du décès (c.-à-d. accident, homicide ou suicide) n'a pas pu être déterminée après enquête.

Comprendre les circonstances entourant les décès non intentionnels attribuables aux incendies au Canada est un point de départ précieux pour la mise en œuvre de mesures préventives pouvant réduire les préjudices causés aux Canadiens. Même si les circonstances ou les détails entourant le décès ne sont pas toujours connus, on peut tirer des renseignements à partir des constatations des coroners et des médecins légistes qui ont enquêté sur ces événements tragiques. Les résultats du présent rapport sont fondés sur de nouveaux renseignements publiés aujourd'hui et tirés de la Base canadienne de données des coroners et des médecins légistes (BCDCML) pour la période allant de 2011 à 2020.

Les incendies résidentiels sont le principal type de décès non intentionnels attribuables aux incendies au Canada

Les incendies résidentiels constituent le principal type de décès non intentionnels attribuables aux incendies au Canada. Même si la proportion de tous les incendies qui se produisent dans les structures résidentielles est relativement faible (31 %) selon les données tirées de la Base de données nationale sur les incendies, les décès attribuables aux incendies survenant dans les maisons privées, les établissements de soins de longue durée, les logements temporaires (p. ex. hôtels, remorques, tentes) ou ailleurs sur les propriétés résidentielles (92 %) représentent la grande majorité des décès non intentionnels attribuables aux incendies, survenus de 2011 à 2020.

Selon des recherches antérieures, les facteurs de risque associés aux incendies résidentiels mortels sont différents de ceux associés aux incendies résidentiels non mortels. Alors que les incendies résidentiels non mortels étaient généralement liés à la cuisson ou aux incendies qui commencent dans la cuisine et aux pannes électriques, au nombre des facteurs de risque les plus souvent associés aux incendies résidentiels mortels figurent, selon des études antérieures, la consommation de drogues ou d'alcool, les cigarettes jetées de manière inappropriée, le fait de vivre seul, le fait d'être endormi au moment de l'incendie, l'âge plus avancé, le fait d'être un homme et l'incendie survenant dans une résidence mobile. Afin d'éviter les blessures et la mort causées par les incendies, Santé Canada recommande d'avoir un plan d'évacuation clair et bien rodé, un nombre et une installation appropriés de détecteurs de fumée en bon état de fonctionnement, et un extincteur d'incendie fonctionnel gardé à la maison.

Les hommes ainsi que les adultes de 45 ans et plus sont plus susceptibles de mourir dans un incendie résidentiel

Les décès non intentionnels attribuables aux incendies dans les résidences touchent les personnes des deux sexes et de tous les âges; toutefois, les hommes et les adultes plus âgés sont surreprésentés parmi ces décès. De 2011 à 2020, les hommes étaient 1,5 fois plus susceptibles que les femmes de mourir dans un incendie résidentiel non intentionnel. Cette tendance est conforme aux recherches antérieures sur les taux de mortalité attribuables aux incendies au Canada et à l'échelle internationale.

Les adultes plus âgés sont également exposés à un plus grand risque de décès attribuables à un incendie que leurs homologues plus jeunes. De 2011 à 2020, les taux de décès non intentionnels liés à un incendie résidentiel étaient plus élevés que la moyenne canadienne (4,3 décès par 100 000 personnes) pour chaque groupe d'âge sélectionné de plus de 44 ans.

Selon des recherches antérieures, les personnes plus âgées sont plus susceptibles de mourir dans un incendie résidentiel. Les résultats tirés de la BCDCML révèlent que près du tiers des décès causés par des incendies résidentiels non intentionnels au Canada ont touché des personnes âgées de 70 ans et plus, alors que les personnes de ce même groupe d'âge représentaient le huitième de la population en 2020. Les résultats de l'Enquête canadienne sur l'incapacité de 2017 indiquent que l'incapacité (p. ex. incapacité liée à la mémoire ou à la mobilité) est plus fréquente chez les personnes âgées. Ces incapacités peuvent avoir une incidence sur la capacité d'une personne à réagir à un incendie ou à s'en échapper.

De 2011 à 2020, un coroner ou un médecin légiste a déclaré une incapacité liée à la mobilité (p. ex. utilisation de béquilles, d'un fauteuil roulant ou autres) ou une incapacité liée à la mémoire (p. ex. démence) dans 14 % des décès attribuables à un incendie non intentionnel résidentiel. Dans un peu plus de la moitié de ces cas, la personne était âgée de 70 ans et plus.

Graphique 1  Graphique 1: Proportion de décès non intentionnels liés à un incendie résidentiel par rapport à la proportion de la population, selon le groupe d'âge
Proportion de décès non intentionnels liés à un incendie résidentiel par rapport à la proportion de la population, selon le groupe d'âge

Plus de deux fois plus de décès non intentionnels attribuables à un incendie résidentiel surviennent au cours des mois les plus froids qu'au cours des mois les plus chauds

Les décès non intentionnels attribuables à un incendie résidentiel sont plus fréquents en hiver. De 2011 à 2020, le nombre de décès attribuables à un incendie résidentiel a eu tendance à augmenter au début de l'automne pour atteindre un sommet durant les mois d'hiver, puis a diminué au début du printemps. La période de quatre mois allant de décembre à mars a fait plus de deux fois plus de décès attribuables à un incendie résidentiel que la période de quatre mois s'étendant de juin à septembre. Pendant les mois plus froids, on utilise davantage les appareils de chauffage et les poêles à bois. De plus, les gens restent à l'intérieur pendant de plus longues périodes, ce qui entraîne une augmentation de la fréquence de la consommation de tabac à l'intérieur et de l'utilisation de bougies et de chandelles.

Graphique 2  Graphique 2: Nombre moyen de décès non intentionnels attribuables aux incendies résidentiels par mois, 2011 à 2020
Nombre moyen de décès non intentionnels attribuables aux incendies résidentiels par mois, 2011 à 2020

La majorité des décès non intentionnels causés par un incendie résidentiel sont attribuables à l'inhalation de fumée

La majorité (68 %) des décès attribuables à un incendie résidentiel était liée à l'inhalation de fumée seulement, alors que 10 % des décès attribuables à un incendie résidentiel étaient liés à l'inhalation de fumée combinée à des brûlures et 17 %, à des brûlures seulement. L'inhalation de fumée conduit à l'asphyxie, état selon lequel l'organisme est privé de son apport en oxygène. Contrairement aux décès attribuables à l'inhalation de fumée, qui sont souvent immédiats, les décès classés comme ayant été causés par des brûlures signifient souvent qu'une personne a survécu à un incendie, mais qu'elle a succombé plus tard à des complications liées aux brûlures (p. ex. infection, septicémie, défaillance des organes). Dans 2 % des incendies résidentiels mortels, le décès a été attribué à une autre cause, comme un traumatisme brutal causé par la chute de débris, un saut, une chute ou une explosion. La cause du décès était inconnue ou non précisée dans 3 % des décès.

Au moins un facteur de risque modifiable était présent dans environ la moitié des décès non intentionnels attribuables à un incendie résidentiel

Les coroners et les médecins légistes peuvent inclure d'autres renseignements sur les circonstances des décès dans les rapports présentés à la BCDCML, mais le niveau de détail fourni dans le rapport varie selon la personne enquêtant sur le décès et selon le secteur de compétence.

En plus de fournir des renseignements démographiques et des renseignements sur les causes de décès, les résultats plus souvent déclarés par les coroners et les médecins légistes qui enquêtent sur les décès attribuables à un incendie résidentiel sont les suivants : type de résidence, source d'inflammation, consommation d'alcool ou de drogues et présence de détecteurs de fumée fonctionnels. De 2011 à 2020, au moins un de ces facteurs de risque modifiables plus souvent déclarés (c.-à-d. consommation d'alcool et de drogues avant l'événement, détecteur de fumée non fonctionnel, et le tabagisme comme source d'inflammation) a été déclaré dans environ la moitié des décès non intentionnels attribuables à un incendie résidentiel examinés par un coroner ou un médecin légiste.

La présence d'un facteur de risque est considérée comme « non précisée » lorsque les renseignements relatifs à un facteur de risque donné sont absents du rapport du coroner ou du médecin légiste, alors que l'absence d'un facteur de risque ne peut être prise en compte que lorsque le coroner ou le médecin légiste a indiqué qu'un facteur donné n'était pas présent.

Les décès non intentionnels attribuables aux incendies résidentiels se sont produits dans divers types de résidences ou à l'extérieur d'une propriété résidentielle

Les décès non intentionnels attribuables à un incendie résidentiel se sont produits dans des structures de résidence permanente et temporaire ou à l'extérieur sur des propriétés résidentielles. De 2011 à 2020, 46 % des décès attribuables à un incendie résidentiel se sont produits dans une maison (p. ex. maison individuelle, maison jumelée, maison en rangée, chalet ou maison mobile), 23 %, dans un immeuble à logements multiples (p. ex. immeuble d'appartements, établissement de soins de longue durée ou hôtel), 4 %, dans un logement mobile (p. ex. véhicule récréatif, remorque) et 3 %, dans d'autres types d'abris temporaires (p. ex. tente) ou à l'extérieur sur une propriété résidentielle.

Au moins 1 décès non intentionnel attribuable à un incendie résidentiel sur 7 a eu lieu dans des résidences sans détecteur de fumée fonctionnel

Les détecteurs de fumée sauvent des vies. De 2011 à 2020, au moins 14 % des décès non intentionnels liés à un incendie résidentiel sont survenus dans des maisons où l'avertisseur de fumée était manquant (8 %) ou non fonctionnel (6 %). Il est possible que ces pourcentages soient encore plus élevés puisque la présence ou la fonctionnalité d'un détecteur de fumée n'a pas toujours pu être confirmée après une enquête si les dommages causés à la résidence étaient trop importants. Dans l'ensemble, de 2011 à 2020, les renseignements sur les avertisseurs de fumée étaient soit non précisés, soit inconnus, soit non applicables dans 71 % des décès non intentionnels liés à un incendie résidentiel soumis à la BCDCML. Selon Santé Canada, le fait d'avoir le nombre recommandé de détecteurs de fumée fonctionnels installés aux bons endroits dans une maison peut réduire considérablement le risque de blessures ou de décès attribuables à un incendie.

Au moins 1 décès non intentionnel attribuable à un incendie résidentiel sur 5 a été causé par des cigarettes ou d'autres articles de fumeur

Une cigarette qu'on laisse tomber constitue un facteur de risque de décès non intentionnel attribuables à un incendie résidentiel. Selon un rapport de Santé Canada fondé sur les données recueillies par l'Association canadienne des chefs de pompiers, les incendies déclenchés par la cigarette ont causé plus de décès que les incendies déclenchés par d'autres sources.

De 2011 à 2020, le coroner ou le médecin légiste a déclaré que dans au moins 20 % des décès attribuables à un incendie résidentiel, l'incendie a été déclenché par une cigarette, un briquet à cigarettes, une pipe ou tout autre article utilisé pour fumer. D'autres incendies résidentiels mortels ont été causés par la cuisson (10 %) ou un incident électrique (8 %), des bougies ou chandelles ou d'autres flammes nues (7 %), un appareil de chauffage (5 %) ou d'autres sources (2 %). Dans 48 % des cas, la source initiale d'incendie était inconnue ou non précisée. Ces renseignements sont plus susceptibles d'être indéterminés ou inconnus lorsque d'importants dommages ont été causés à une structure.

La consommation d'alcool, de cannabis ou de drogues illicites a été signalée dans près du tiers des décès non intentionnels attribuables à un incendie résidentiel chez les personnes âgées de 15 ans et plus

La consommation d'alcool ou de drogues constitue un facteur de risque de décès attribuable à un incendie résidentiel. Dans 31 % des décès non intentionnels attribuables à un incendie résidentiel chez des personnes âgées de 15 ans et plus, le coroner ou le médecin légiste a indiqué qu'il y avait eu consommation d'alcool, de cannabis ou de drogues illicites. Dans 4 % des décès, le coroner ou le médecin légiste a déclaré une présence sur les lieux de l'incendie de contenants ouverts d'alcool ou d'accessoires liés à la consommation de drogue. L'intoxication à l'alcool ou à la drogue peut nuire au jugement et à la coordination, ce qui peut accroître le risque de déclencher accidentellement un incendie, ou la difficulté d'y réagir (p. ex. capacité de se réveiller) et de s'en échapper. La consommation d'alcool ou de drogues était plus souvent signalée chez les hommes (37 %) que chez les femmes (22 %).

Dans 11 % des décès attribuables à un incendie résidentiel, il n'y a eu aucune déclaration de consommation d'alcool ou de drogues. La consommation d'alcool ou de drogues n'a pas été précisée dans 54 % des cas.

Graphique 3  Graphique 3: Certains facteurs les plus fréquemment déclarés par un coroner ou un médecin légiste enquêtant sur des décès non intentionnels liés à un incendie résidentiel
Certains facteurs les plus fréquemment déclarés par un coroner ou un médecin légiste enquêtant sur des décès non intentionnels liés à un incendie résidentiel

Aperçu des décès non intentionnels attribuables à un incendie survenant dans des immeubles non résidentiels

Les décès attribuables à un incendie survenu dans un milieu non résidentiel, tel que dans une voiture garée, un lieu de travail, des espaces publics et des zones rurales représentaient moins de 5 % de tous les décès non intentionnels attribuables à un incendie au Canada qui ont fait l'objet d'une enquête de 2011 à 2020. À l'instar des décès attribuables à un incendie résidentiel, les décès attribuables à un incendie survenu dans un milieu non résidentiel étaient plus fréquents chez les hommes (80 %) que chez les femmes (20 %). Toutefois, contrairement aux décès attribuables aux incendies résidentiels, les décès attribuables à un incendie survenu dans un milieu non résidentiel étaient moins fréquents chez les adultes plus âgés. En revanche, les personnes âgées de 30 à 59 ans représentaient la majorité (73 %) des décès attribuables à un incendie survenu dans un milieu non résidentiel de 2011 à 2020. Les personnes de ce groupe d'âge représentaient moins de 40 % de la population en 2020. Cette tendance s'explique en partie par le fait que les personnes de ce groupe d'âge représentent la majorité des travailleurs. Au moins 33 % des décès liés à des incendies non résidentiels seraient survenus en milieu de travail.

Contrairement aux décès attribuables à un incendie résidentiel, qui étaient en grande partie causés par l'inhalation de fumée, la principale cause de décès attribuables à un incendie survenu dans un milieu non résidentiel était les brûlures. Parmi ces décès, 47 % ont été causés par des brûlures, 33 %, par l'inhalation de fumée, 7 %, par une combinaison des deux et 7 %, par un traumatisme brutal (p. ex. une explosion ou une chute). La consommation d'alcool ou de drogues a été signalée dans plus de 27 % des décès attribuables à un incendie survenu dans un milieu non résidentiel, et dans 7 % des décès, le coroner ou le médecin légiste a indiqué qu'il aurait pu y avoir consommation d'alcool ou de drogue (p. ex. présence de contenants ouverts sur les lieux). Enfin, la source d'inflammation pour les décès attribuables à un incendie survenu dans un milieu non résidentiel variait et comprenait la flamme nue, les cigarettes, un mécanisme de chauffage, l'équipement électrique ou l'équipement de travail (p. ex. broyeurs, moteurs).

Il est important de connaître les recommandations en matière de sécurité-incendie pour réduire les risques de décès ou de préjudices. Une publication subséquente contenant des renseignements sur les décès attribuables aux incendies et aux incidents criminels volontaires sera diffusée plus tard cette année.

  Note aux lecteurs

La Base canadienne de données des coroners et des médecins légistes (BCDCML) a été élaborée à Statistique Canada en collaboration avec les 13 coroners et médecins légistes en chef des provinces et territoires et l'Agence de la santé publique du Canada. Actuellement, elle combine les données de toutes les bases de données provinciales et territoriales, à l'exception de celles du Manitoba.

Pour les provinces et les territoires qui figurent dans le rapport, les données ne sont pas disponibles pour toutes les années. Les données de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, du Québec, de l'Ontario, de la Saskatchewan, de l'Alberta, de la Colombie-Britannique, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest sont disponibles pour la période allant de 2011 à 2020. Les données de l'Île-du-Prince-Édouard sont disponibles pour la période allant de 2011 à 2019, les données du Nunavut sont disponibles pour la période allant de 2011 à 2018 et les données de Terre-Neuve-et-Labrador sont disponibles pour 2020. Toutes les données sont considérées comme provisoires et englobent uniquement les cas fermés. Les cas fermés sont ceux pour lesquels l'examen et l'enquête sont terminés et pour lesquels la nature ainsi que les causes du décès déterminées sont finales. Les données du présent rapport ont été extraites en octobre 2021.

Les décès attribuables aux incendies présentés dans ce rapport comprennent les décès attribuables à des explosions et excluent les décès attribués à un événement lié au transport (véhicule mobile). Au moment de la rédaction de ce rapport, 2 190 décès attribuables aux incendies avaient été consignés dans la BCDCML de 2011 à 2020. De ce nombre, 1 770 ont été classés comme non intentionnels. Cette valeur a été utilisée pour rendre compte des circonstances entourant les décès non intentionnels attribuables aux incendies. La couverture des données de la BCDCML varie d'une variable à l'autre. Le lieu où s'est produit l'incendie n'était pas précisé dans 4 % des décès attribuables à un incendie.

Le nombre d'enregistrements pour les années plus récentes sera inférieur au nombre auquel on pourrait s'attendre, car seuls les cas fermés sont publiés. De plus, puisque la source de non-réponse et l'exhaustivité de l'information disponible varient à la fois entre les provinces et territoires ainsi qu'au sein même des provinces et territoires, les utilisateurs doivent faire preuve de prudence lorsqu'ils effectuent des comparaisons de données d'une année à l'autre ainsi qu'entre les provinces et les territoires.

Les facteurs de risque pour les incendies non mortels et mortels proviennent d'un article du Fire Safety Journal intitulé « Comparative Investigation of 'survival' and fatality factors in accidental residential fires », par Lin Xiong, Dorothy Bruck et Michelle Ball (volume 73, avril 2015, pages 37 à 47). Un autre article souligne les facteurs de risque pour les incendies mortels est tiré du journal Injury Prevention : « House fire injury prevention Update. Part 1. A review of risk factors for fatal and non-fatal house fire injury », par Lynn Warda, Milton Tenenbein et Michael E K Moffatt.

La proportion d'incendies qui se produisent dans les bâtiments résidentiels provient de la Base de données nationale sur les incendies (2014).

Les recommandations de sécurité visant à réduire les blessures et les décès attribuables aux incendies proviennent du site Web suivant : Sécurité-incendie chez vous.

Les renseignements portant sur les incapacités chez les personnes âgées proviennent de l'Enquête canadienne sur les incapacités de 2017.

Les renseignements portant sur les cigarettes comme principale cause de décès liés aux incendies proviennent d'un rapport de Santé Canada (en anglais seulement) utilisant des données de l'Association canadienne des chefs de pompiers.

Les chiffres figurant dans le présent rapport ont été arrondis à un multiple voisin de 5.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

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