Recensement de l'environnement : écosystèmes océaniques et côtiers, 2020
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Diffusion : 2022-06-08
Les deux tiers de la surface de la planète sont couverts d'océans, et de nombreux écosystèmes océaniques sont encore largement méconnus, en particulier ceux qui se trouvent dans les profondeurs de l'océan.
C'est la Journée mondiale des océans et, pour célébrer cette journée, Statistique Canada diffuse un nouveau tableau de données sur les zones des écosystèmes océaniques et côtiers, lesquelles abritent une vie marine diversifiée et jouent un rôle essentiel dans le stockage du carbone. Au fil du temps, ces données aideront les Canadiens à mieux comprendre l'état de nos actifs écosystémiques et leur évolution.
Les zones océaniques et côtières sur lesquelles le Canada a compétence — jusqu'à la limite de sa zone économique exclusive — couvrent 5,76 millions de kilomètres carrés, dont 62 % se trouvent dans l'océan Arctique, 30 %, dans l'océan Atlantique et 8 %, dans l'océan Pacifique.
Les écosystèmes côtiers sont vulnérables aux activités humaines et aux changements climatiques
De nombreux écosystèmes importants, comme les marais salés, les herbiers marins et les forêts de varech, sont situés dans les zones côtières dont la profondeur de l'eau est inférieure ou égale à 50 mètres. Pendant des millénaires, ces zones ont procuré de nombreux avantages, dont le captage du carbone ainsi que des habitats et des nourriceries de poissons. Cependant, les activités humaines, telles que celles liées au développement, à l'agriculture et au transport maritime, ont entraîné la perte d'un grand nombre de ces écosystèmes.
En 2020, on estimait que les écosystèmes de marais salés couvraient au moins 1 114 km2 de la zone intertidale le long des côtes du Canada. On estimait également que les herbiers marins occupaient 1 423 km2 du fond marin, tandis que les forêts de varech en occupaient environ 597 km2. Au chapitre de la biodiversité, ces écosystèmes sont des points névralgiques et, par ailleurs, ils constituent d'importants puits de carbone.
Les eaux profondes demeurent méconnues
La présence de coraux et d'éponges d'eau froide dans les eaux canadiennes est établie depuis un certain temps. Cependant, la cartographie de ces écosystèmes à partir de relevés des espèces et de recherches en eau profonde est relativement nouvelle. Ces travaux ont été amorcés au début du siècle.
En 2020, la superficie connue des écosystèmes de coraux et d'éponges d'eau froide s'étendait sur 293 346 km2 du fond océanique au large des côtes du Canada, et la majeure partie de ces écosystèmes se trouvaient dans l'Atlantique. Toutefois, dans les eaux plus profondes, le fond océanique n'a pas été entièrement cartographié, et des recherches plus approfondies sont nécessaires pour mieux classer ces écosystèmes.
Les zones coralliennes constituent des écosystèmes importants pour la biodiversité, mais elles sont fragiles et susceptibles de subir des dommages causés par les activités humaines, comme la pêche et l'extraction du pétrole, ainsi que par les changements climatiques.
Note aux lecteurs
La mesure de l'étendue des écosystèmes océaniques et côtiers est un élément fondamental des comptes écosystémiques de Statistique Canada, qui ont été élaborés dans le cadre du nouveau programme du Recensement de l'environnement.
Les comptes de l'étendue des écosystèmes organisent les données sur la taille et l'emplacement des différents types d'écosystèmes et sur leur évolution au fil du temps. Pour chaque biorégion marine du Canada, les zones océaniques et côtières sont classées par type d'écosystème, y compris les herbiers marins, les forêts de varech ainsi que les écosystèmes de coraux et d'éponges, et par type de substrat et couche d'eau océanique.
L'un des aspects importants des comptes est de cerner les lacunes dans les données. Une grande partie du fond océanique est difficile à cartographier au niveau de détail requis pour délimiter les différents types d'écosystèmes. Au fur et à mesure que les travaux sur les comptes progresseront, la zone classée comme non attribuée diminuera.
D'autres travaux sont en cours pour élaborer des estimations de l'étendue de l'écosystème et évaluer les changements à long terme. Des mesures quantitatives de la condition des écosystèmes et des évaluations seront mises au point afin de brosser un tableau plus complet des liens qui existent entre l'économie, la société et l'environnement, ce qui aura une incidence sur la mesure du bien-être et du progrès social.
D'autres données de ce genre seront diffusées et d'autres activités de mobilisation seront organisées avec les principaux intervenants et la population canadienne au fur et à mesure que le programme sera développé au cours des prochaines années.
Pour obtenir de plus amples renseignements, voir Système de comptabilité économique et environnementale du Canada – Comptes des écosystèmes (5331)
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