Rapports sur la santé, mars 2022
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Diffusion : 2022-03-16
Le numéro de mars 2022 de la publication Rapports sur la santé contient deux articles.
Deux tiers des adultes canadiens déclarent avoir un sommeil de grande qualité
Les trois quarts des adultes canadiens âgés de 18 à 64 ans et la moitié des adultes canadiens âgés de 65 ans et plus suivent les recommandations sur la durée du sommeil. Les deux tiers des adultes canadiens déclarent avoir un sommeil de grande qualité. Selon l'article « Le sommeil chez les adultes canadiens : conclusions tirées du module de réponse rapide sur le mode de vie sain de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2020 », la majorité des adultes canadiens déclarent que la durée de leur sommeil et les heures de leur réveil varient entre les jours de travail et les jours de congé. En outre, la plupart des adultes canadiens déclarent utiliser des appareils électroniques dans les 30 minutes avant de s'endormir (68 % des adultes âgés de 18 à 64 ans et 60 % des personnes âgées).
Ces conclusions, qui reposent sur des données recueillies juste avant la pandémie de COVID-19 (de janvier à mars 2020) dans le module de réponse rapide sur le mode de vie sain de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, peuvent être utilisées comme point de référence pour la santé du sommeil des Canadiens avant la pandémie. Une surveillance et des recherches plus poussées sont nécessaires pour évaluer les répercussions de la pandémie sur les habitudes de sommeil.
Les bonnes habitudes de sommeil, à savoir un sommeil d'une durée suffisante, de bonne qualité et uniforme, sont associées à des bienfaits pour la santé à court et à long terme. Les Directives canadiennes en matière de mouvement sur 24 heures recommandent aux adultes âgés de 18 à 64 ans de 7 à 9 heures de sommeil de bonne qualité sur une base régulière avec des heures de coucher et de lever régulières afin de profiter des bienfaits pour la santé. La durée recommandée du sommeil pour les adultes âgés de 65 ans et plus est de 7 à 8 heures.
Plus d'un demi-million de Canadiens vivent avec un diagnostic récent de cancer
En 2018, plus d'un demi-million de personnes au Canada (à l'exclusion du Québec, voir la note aux lecteurs) avaient reçu un diagnostic de cancer au cours des cinq années précédentes. Ce nouveau résultat est tiré de l'article « Prévalence à court terme du cancer au Canada, 2018 », qui présente des estimations de la prévalence sur deux ans et sur cinq ans au 1er janvier 2018 pour plus d'une vingtaine de cancers les plus couramment diagnostiqués. Une attention particulière est accordée à la relation entre la prévalence du cancer à court terme, l'âge et le sexe.
Les quatre types de cancers les plus courants (sein, prostate, poumon et colorectal) ont représenté environ la moitié des cas. La prévalence était plus élevée chez les femmes avant l'âge de 60 ans, et plus élevée chez les hommes par la suite. Cela s'explique en grande partie par le fait que deux types de cancer qui touchent davantage les femmes que les hommes (le cancer du sein et le cancer de la thyroïde) sont souvent diagnostiqués à un plus jeune âge que les types de cancers les plus courants chez les hommes (p. ex. le cancer de la prostate).
La prévalence du cancer, qui donne une mesure du nombre de cas de cancer dans la population à une certaine date, est un indicateur utile pour surveiller la mesure dans laquelle le cancer touche une population. Plus particulièrement, la prévalence à court terme (de deux à cinq ans après le diagnostic initial) est essentielle pour estimer les coûts des soins de santé, planifier les besoins en traitement et évaluer le risque de récurrence de certains types de cancer.
Outre l'article de Rapports sur la santé, un tableau (tableau 13-10-0751-01) présentant les estimations de la prévalence selon la durée, le sexe, le groupe d'âge et la province ou le territoire pour plus de 50 types de cancer est actualisé aujourd'hui.
Note aux lecteurs
Les données sont tirées du Registre canadien du cancer (RCC), et d'un suivi de la mortalité jusqu'au 31 décembre 2017 au moyen du couplage des données du RCC à la Base canadienne de données de l'état civil – Décès et des données du fichier d'impôt sur le revenu connu sous le nom de fichier maître des particuliers T1.
Les données sur l'incidence du cancer pour le Québec n'ont pas été soumises au RCC depuis l'année de diagnostic 2010. Les estimations de la prévalence du cancer pour le Canada, à l'exclusion du Québec, ont été produites pour toutes les années de prévalence allant de 1994 à 2018 étant donné que la série pour le Canada ne couvre que la période allant de 1994 à 2011. Toutes les dates de référence coïncident avec le 1er janvier de l'année de prévalence.
Produits
Les articles «Le sommeil chez les adultes canadiens : conclusions tirées du module de réponse rapide sur le mode de vie sain de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2020 » et « Prévalence à court terme du cancer au Canada, 2018 » sont maintenant accessibles dans le numéro en ligne de mars 2022 de la publication Rapports sur la santé, vol. 33, no 3 (82-003-X).
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