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Enquête sur la population active, décembre 2021

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Diffusion : 2022-01-07

L'emploi a augmenté de 55 000 (+0,3 %) en décembre, tandis que le taux de chômage a peu varié, s'établissant à 5,9 %.

Un plus grand nombre de personnes travaillaient à temps plein en décembre, en particulier des hommes du principal groupe d'âge actif âgés de 25 à 54 ans. La majeure partie de la croissance de l'emploi est survenue en Ontario. À l'échelle nationale, les hausses ont été principalement attribuables aux secteurs de la construction et des services d'enseignement.

Après être revenu à son niveau d'avant la COVID-19 pour la première fois en novembre, le total des heures travaillées a peu varié en décembre.

Les données de l'Enquête sur la population active (EPA) de décembre rendent compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 5 au 11 décembre. Les mesures de santé publique en place pendant la semaine de référence étaient sensiblement semblables à celles qui étaient en place en novembre, et elles étaient parmi les moins restrictives depuis le début de la pandémie. L'émergence généralisée du variant Omicron et les ajustements connexes apportés aux mesures de santé publique ont eu lieu après la semaine de référence de décembre.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi a suivi une forte tendance à la hausse de mai à décembre
L'emploi a suivi une forte tendance à la hausse de mai à décembre

Faits saillants

La croissance de l'emploi se poursuit en décembre

L'emploi a augmenté de 55 000 (+0,3 %) en décembre, surtout en raison de la hausse observée dans le secteur des biens (+44 000).

L'emploi à temps plein a augmenté de 123 000 (+0,8 %), tandis que l'emploi à temps partiel a diminué de 68 000 (-1,9 %).

Le total des heures travaillées a peu varié en décembre.

Chez les hommes du principal groupe d'âge actif âgés de 25 à 54 ans, l'emploi a augmenté de 63 000 (+1,0 %), ce qui l'a porté à 162 000 (+2,5 %) au-dessus du niveau de février 2020.

Bien qu'il ait peu varié en décembre, l'emploi chez les femmes du principal groupe d'âge actif suit aussi une tendance à la hausse depuis juin et il était en hausse de 130 000 (+2,2 %) en décembre par rapport à son niveau prépandémique.

L'emploi dans le secteur public a augmenté de 32 000 (+0,8 %), tandis que le nombre d'employés dans le secteur privé et le nombre de travailleurs autonomes ont peu varié.

Parmi les travailleurs qui ont travaillé au moins la moitié de leurs heures habituelles, la proportion de personnes travaillant à domicile a peu varié en décembre, s'établissant à 23,8 %.

Le salaire horaire moyen a augmenté de 2,7 % (+0,80 $) sur 12 mois en décembre.

Le taux d'activité s'est maintenu à 65,3 %, ce qui était pratiquement le même que celui enregistré avant la pandémie.

L'emploi a augmenté en Ontario et en Saskatchewan, tandis qu'il a diminué à Terre-Neuve-et-Labrador.

Le chômage demeure légèrement au-dessus du niveau observé avant la pandémie

Le taux de chômage a peu varié par rapport à novembre, et il s'est établi à 5,9 % en décembre. Ce taux était légèrement supérieur à celui enregistré en février 2020 avant la pandémie (5,7 %).

Le taux de chômage ajusté — qui comprend les personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un — s'est établi à 7,6 %, et cet indicateur est revenu pour la première fois au niveau observé avant la pandémie.

Le nombre de Canadiens au chômage depuis 27 semaines ou plus a reculé pour un deuxième mois consécutif (-25 000; -8,0 %).

La croissance de l'emploi est principalement attribuable aux hausses survenues dans l'emploi à temps plein

L'emploi à temps plein a augmenté de 123 000 (+0,8 %) en décembre, et la majorité de la hausse est survenue chez les hommes du principal groupe d'âge actif (+95 000; +1,6 %). À titre de comparaison, le nombre de personnes travaillant à temps partiel a diminué (-68 000; -1,9 %). L'emploi à temps plein suit une tendance à la hausse depuis juin, et il était en hausse de 248 000 (+1,6 %) en décembre par rapport à son niveau observé en février 2020 avant la pandémie. En revanche, l'emploi à temps partiel a été essentiellement stable depuis juin, et il est demeuré pratiquement au même niveau qu'en février 2020.

Graphique 2  Graphique 2: L'emploi à temps plein a suivi une tendance à la hausse de juin à décembre 2021
L'emploi à temps plein a suivi une tendance à la hausse de juin à décembre 2021

Les hommes du principal groupe d'âge actif affichent les plus fortes augmentations de l'emploi

L'emploi total chez les hommes du principal groupe d'âge actif a augmenté de 63 000 (+1,0 %) en décembre, ce qui l'a porté à 162 000 (+2,5 %) au-dessus de son niveau observé en février 2020.

Bien qu'il ait peu varié en décembre, l'emploi chez les femmes du principal groupe d'âge actif suit aussi une tendance à la hausse depuis juin, et il était en hausse de 130 000 (+2,2 %) en décembre par rapport à son niveau prépandémique.

L'emploi chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans et chez les personnes âgées de 55 ans et plus a peu varié en décembre.

La proportion de Canadiens travaillant à domicile a peu varié en décembre

Parmi les travailleurs qui ont travaillé au moins la moitié de leurs heures habituelles, la proportion de personnes travaillant à domicile a peu varié en décembre, s'établissant à 23,8 %. La proportion de Canadiens travaillant à domicile est demeurée stable depuis août 2021.

Par rapport à décembre 2020, le nombre de Canadiens travaillant à domicile était en baisse de 500 000. En 2020, le nombre de travailleurs travaillant à domicile a augmenté de façon constante à l'automne pendant la deuxième vague de la pandémie.

En janvier 2022, Statistique Canada apportera plusieurs améliorations aux questions de l'EPA afin de mieux saisir les changements permanents et temporaires dans les lieux de travail des Canadiens. Plus particulièrement, les nouvelles questions saisiront des renseignements sur les ententes hybrides dans le cadre desquelles les travailleurs travaillent habituellement tant à domicile qu'à des lieux autres que leur domicile. Ces améliorations brosseront un portrait plus détaillé des changements mensuels dans le lieu de travail associés au resserrement et à l'assouplissement des restrictions de santé publique, et elles fourniront des renseignements sur les changements plus permanents provoqués par la pandémie de COVID-19.

L'emploi dans le secteur public poursuit sa tendance à la hausse tandis que le travail autonome demeure inchangé

L'emploi dans le secteur public a augmenté de 32 000 (+0,8 %) en décembre, tandis que le nombre d'employés dans le secteur privé et le nombre de travailleurs autonomes ont peu varié.

Le nombre d'employés dans le secteur public était en hausse de 7,9 % (+307 000) par rapport à son niveau observé avant la pandémie, en raison des augmentations survenues dans les administrations publiques, dans les services d'enseignement et dans les soins de santé et l'assistance sociale. Le nombre d'employés du secteur privé est demeuré en hausse de 1,4 % (+178 000) par rapport à février 2020, tandis que le travail autonome a continué d'accuser un retard de 8,5 % (-245 000) par rapport à son niveau d'avant la pandémie.

Graphique 3  Graphique 3: L'emploi dans le secteur public poursuit sa tendance à la hausse
L'emploi dans le secteur public poursuit sa tendance à la hausse

L'emploi chez les Canadiens autochtones est plus élevé qu'avant la pandémie

Par rapport à décembre 2019, l'emploi total chez les Autochtones était en hausse de 10,4 % (+67 000) en décembre 2021. Les augmentations enregistrées dans la fabrication (+19 000; +47,8 %) et dans les administrations publiques (+15 000; +32,7 %) ont contribué le plus à la hausse. Au cours de la même période, l'emploi a progressé de 0,7 % (+138 000) chez les non-Autochtones (moyennes mobiles de trois mois; données non désaisonnalisées).

Les renseignements de l'EPA sur les Autochtones témoignent de l'expérience des personnes qui s'identifient comme des membres des Premières Nations, des Métis ou des Inuits et qui vivent hors réserve dans les provinces.

Une proportion plus élevée de nouveaux arrivants du principal groupe d'âge actif sont en emploi par rapport à avant la pandémie

Après avoir diminué au début de la pandémie en raison des restrictions liées aux voyages internationaux, le nombre d'immigrants très récents (ceux qui se sont établis au cours des cinq dernières années) s'est redressé dans une large mesure pour revenir à son niveau prépandémique au cours des derniers mois. En décembre, le nombre total d'immigrants très récents du principal groupe d'âge actif, qui sont les plus susceptibles de participer au marché du travail, était en hausse de 0,6 % (+5 000) par rapport à deux ans plus tôt (moyenne mobile de trois mois; données non désaisonnalisées).

Chez les immigrants très récents du principal groupe d'âge actif, la proportion qui était en emploi a augmenté de 7,8 points de pourcentage pour atteindre 78,7 % au cours des deux ans ayant pris fin en décembre 2021. Les hausses de l'emploi enregistrées au cours de la période ont été les plus marquées dans les services professionnels, scientifiques et techniques (+26 000; +31,3 %) ainsi que dans le commerce de gros et dans le commerce de détail (+20 000; +28,7 %), ce qui témoigne des rôles que jouent l'emploi hautement qualifié et l'emploi peu qualifié dans l'intégration des nouveaux arrivants au marché du travail (moyennes mobiles de trois mois; données non désaisonnalisées).

En décembre, les taux d'emploi des immigrants du principal groupe d'âge actif qui sont arrivés au pays il y a plus de cinq ans (82,6 %) et des personnes du principal groupe d'âge actif qui sont nées au Canada (85,5 %) ont peu varié par rapport à deux ans plus tôt (moyennes mobiles de trois mois; données non désaisonnalisées).

Le taux d'emploi augmente sur 12 mois pour la plupart des groupes de population désignés comme minorités visibles

Par rapport à un an plus tôt, le taux d'emploi était en hausse en décembre chez les Canadiens appartenant à des groupes de population désignés comme minorités visibles (+4,0 points de pourcentage pour atteindre 70,9 %), de même que chez les Canadiens n'appartenant pas à une minorité visible et ne s'identifiant pas comme Autochtones (+2,0 points de pourcentage pour atteindre 70,8 %). Le taux d'emploi a augmenté pour la plupart des principaux groupes de minorités visibles, y compris les Canadiens asiatiques du Sud-Est (+8,3 points de pourcentage pour atteindre 68,7 %), les Canadiens noirs (+4,5 points de pourcentage pour atteindre 72,1 %), et les Canadiens d'origine philippine (+4,0 points de pourcentage pour atteindre 77,7 %). Le taux a peu varié au cours de l'année pour les Canadiens d'origine chinoise (66,5 %) (population âgée de 15 à 69 ans; données non désaisonnalisées).

Les changements observés dans les professions accroissent l'importance de certaines compétences

De décembre 2019 à décembre 2021, l'emploi dans les professions liées à la vente et aux services a diminué de 273 000 (-6,0 %); il s'agit de la baisse la plus prononcée parmi toutes les grandes catégories professionnelles. Les personnes occupant des emplois liés à la vente et aux services représentaient 22,1 % de l'emploi total en décembre 2021, en baisse de 1,8 point de pourcentage par rapport à deux ans plus tôt. En revanche, au cours de la même période, la contribution à l'emploi total des professions liées aux sciences naturelles et appliquées et aux domaines apparentés a augmenté de 1,1 point de pourcentage (pour atteindre 9,2 %), et celle des professions liées aux affaires, à la finance et à l'administration, de 0,9 point de pourcentage (pour atteindre 17,1 %).

Parallèlement aux changements dans la composition de l'emploi par profession, l'importance de certaines compétences a augmenté au cours de la pandémie de COVID-19, ce qui présente des possibilités et des défis pour les employeurs en raison des postes vacants à pourvoir et pour les travailleurs cherchant à se tenir au courant des tendances émergentes sur le marché du travail.

En décembre 2021, plus de la moitié (52,7 %) des Canadiens occupant un emploi exerçaient une profession pour laquelle des compétences en apprentissage actif étaient importantes, en hausse de 2,6 points de pourcentage par rapport à deux ans plus tôt. L'« apprentissage actif » comporte la compréhension des répercussions que peuvent avoir de nouveaux renseignements sur la résolution de problèmes et la prise de décisions tant actuelles que futures. Au cours de la même période, des hausses notables ont aussi été enregistrées dans la proportion de travailleurs exerçant des professions pour lesquelles il est important de posséder des compétences en compréhension de lecture (+2,4 points de pourcentage pour atteindre 73,0 %), en écriture (+2,1 points de pourcentage pour atteindre 59,0 %), et en résolution de problèmes complexes (+2,1 points de pourcentage pour atteindre 57,4 %) (données non désaisonnalisées).

Dans certaines catégories professionnelles, l'importance des compétences techniques spécialisées a également évolué pendant la pandémie. Par exemple, dans la grande catégorie professionnelle des sciences naturelles et appliquées et des domaines apparentés, les hausses de l'emploi observées au cours des deux ans ayant pris fin en décembre ont été plus marquées dans les professions pour lesquelles des compétences en programmation (+32,3 %; +111 000) ou en analyse des opérations (+20,0 %; +106 000) sont importantes. En raison de ces augmentations, la proportion de l'emploi dans cette catégorie de professions pour lesquelles ces compétences sont importantes a progressé pour passer à 25,7 % (+3,3 points de pourcentage) pour les compétences en programmation, et à 36,1 % (+1,5 point de pourcentage) pour les compétences en analyse des opérations (données non désaisonnalisées).

Graphique 4  Graphique 4: La répartition de l'emploi par profession a changé depuis 2019
La répartition de l'emploi par profession a changé depuis 2019

Le salaire horaire moyen a augmenté au cours des 12 derniers mois

Le salaire horaire moyen a augmenté de 2,7 % (+0,80 $) sur 12 mois en décembre, une hausse semblable à la croissance moyenne des salaires observée de 2017 à 2019 (+2,6 %).

Il y a un an, en décembre 2020, le salaire horaire moyen était en hausse de 5,5 % par rapport à un an plus tôt. Cela était attribuable en partie aux changements dans la composition de l'emploi qui sont survenus au début de la pandémie. Selon une méthode maintenant la composition de l'effectif entre les professions et les durées d'emploi constantes à la moyenne de 2019, la croissance des salaires sur 12 mois s'est établie à 3,0 % en décembre 2020.

Au cours des derniers mois, les changements dans la composition de l'emploi ont eu moins d'incidence sur la croissance des salaires qu'au début de la pandémie. En décembre 2021, pour un troisième mois consécutif, la croissance des salaires sur 12 mois était essentiellement la même, peu importe si l'on maintenait constante la composition de l'effectif (+2,6 %; +0,75 $ en décembre) ou si aucun contrôle n'était appliqué (+2,7 %; +0,80 $ en décembre).

Le chômage demeure légèrement au-dessus du niveau observé avant la pandémie

Le taux de chômage a peu varié par rapport à novembre, et il s'est établi à 5,9 % en décembre. Le taux était légèrement supérieur à celui enregistré en février 2020 avant la pandémie (5,7 %), et il s'est situé à 0,5 point de pourcentage du creux record de 5,4 % observé en mai 2019.

Le chômage total (1,21 million) a aussi peu varié en décembre, mais il était en hausse de 67 000 (+5,8 %) par rapport aux 1,15 million de personnes qui étaient au chômage en février 2020.

Le taux de chômage ajusté — qui comprend les personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un — s'est établi à 7,6 % en décembre, et cet indicateur est revenu pour la première fois au niveau observé avant la pandémie.

Graphique 5  Graphique 5: Le taux de chômage varie peu en décembre
Le taux de chômage varie peu en décembre

Les taux de chômage enregistrent des baisses généralisées chez les hommes

En décembre, le taux de chômage a reculé chez les hommes de chacun des trois principaux groupes d'âge : ceux âgés de 15 à 24 ans (-1,1 point de pourcentage pour s'établir à 11,9 %), ceux âgés de 25 à 54 ans (-0,5 point de pourcentage pour s'établir à 4,6 %), et ceux âgés de 55 ans et plus (-0,4 point de pourcentage pour s'établir à 6,3 %).

Chez les femmes, le taux de chômage des jeunes âgées de 15 à 24 ans a augmenté de 1,7 point de pourcentage pour atteindre 9,6 %, tandis qu'il a peu varié pour les autres groupes d'âge.

Par rapport à février 2020, le taux de chômage a peu varié chez les jeunes hommes (11,9 %) et les jeunes femmes (9,6 %) en décembre. Les taux des hommes (4,6 %) et des femmes (4,7 %) du principal groupe d'âge actif sont demeurés comparables aux niveaux observés avant la pandémie pour un deuxième mois consécutif, après avoir atteint ce jalon important pour la première fois en novembre 2021. Le taux de chômage est demeuré élevé par rapport à février 2020 pour les hommes (+1,0 point de pourcentage; 6,3 %) et les femmes (+1,8 point de pourcentage; 6,8 %) âgés de 55 ans et plus.

Le chômage de longue durée recule pour un deuxième mois consécutif

Le nombre de Canadiens au chômage depuis 27 semaines ou plus a reculé pour un deuxième mois consécutif (-25 000; -8,0 %) et s'est établi à 293 000 en décembre. Bien que le chômage de longue durée ait diminué au cours de chacun des deux mois précédents, il a continué de représenter une proportion considérablement plus élevée du chômage total en décembre (24,1 %) qu'en février 2020 (15,6 %), avant le début de la pandémie.

Parmi les personnes qui étaient au chômage de longue durée en novembre, 14,7 % avaient trouvé un emploi en décembre, en légère hausse par rapport à la moyenne de 11,6 % observée de 2017 à 2019. La majorité (69,5 %) est demeurée au chômage et 15,9 % ont quitté le marché du travail.

La sous-utilisation de la main-d'œuvre continue de diminuer pour s'établir à un nouveau creux pandémique

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre — la proportion de personnes au sein de la population active potentielle qui sont au chômage, ou qui veulent un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un, ou qui sont en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles — a reculé de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 12,0 % en décembre, ce qui représente le plus faible taux depuis le début de la pandémie. Bien qu'il demeure 0,6 point de pourcentage au-dessus du creux record de 11,4 % enregistré immédiatement avant la pandémie en février 2020, ce taux se situe dans la fourchette des taux mensuels observés en 2018 et en 2019, qui ont varié de 11,5 % à 12,2 %.

La baisse du taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre observée en décembre a été principalement attribuable à la diminution du nombre de personnes ayant travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles (-39 000; -4,0 %).

Par rapport à février 2020, le nombre de personnes qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles (+116 000; +14,3 %) et le nombre de personnes à la recherche d'un emploi (+85 000; +8,2 %) sont demeurés élevés en décembre 2021. En revanche, le nombre de personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un, et le nombre de personnes mises à pied temporairement étaient comparables aux niveaux observés avant la pandémie.

L'activité sur le marché du travail des personnes du principal groupe d'âge actif se maintient à un niveau record

La proportion de personnes âgées de 15 ans et plus participant au marché du travail s'est maintenue à 65,3 % en décembre, ce qui est pratiquement le même taux que celui enregistré avant la pandémie.

La forte croissance de la population active observée au cours des six derniers mois a été principalement attribuable aux personnes du principal groupe d'âge actif (de 25 à 54 ans), dont le taux d'activité (88,3 %) est demeuré à un niveau record pour un quatrième mois consécutif en décembre. Le taux des femmes du principal groupe d'âge actif s'est maintenu à son niveau record de 84,6 %, et le taux des hommes du principal groupe d'âge actif a peu varié, s'établissant à 92,0 %.

Parmi les personnes âgées de 55 ans et plus, les taux d'activité des hommes et des femmes sont demeurés inférieurs aux niveaux observés avant la pandémie en décembre. Chez les femmes âgées de 55 ans et plus, le taux était pratiquement inchangé, s'établissant à 31,2 % (en baisse de 1,3 point de pourcentage par rapport à février 2020). Chez les hommes de ce groupe d'âge, le taux a reculé de 0,6 point de pourcentage pour s'établir à 42,7 % (en baisse de 1,3 point de pourcentage par rapport à février 2020). La diminution de la participation des personnes âgées de 55 ans et plus au marché du travail au cours de la pandémie a été en partie attribuable au vieillissement de la population, puisque la proportion de ce groupe d'âge qui avait 65 ans ou plus était plus élevée en décembre 2021 qu'elle ne l'était deux ans plus tôt.

Chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans, le taux d'activité a augmenté de 1,2 point de pourcentage pour atteindre 66,9 % en décembre, et il était en hausse de 1,6 point de pourcentage par rapport à celui enregistré en février 2020 avant la pandémie. Le taux d'activité des jeunes hommes a peu varié, s'établissant à 64,0 %, ce qui était pratiquement le même que celui observé avant la pandémie.

La croissance de l'emploi est principalement attribuable au secteur des biens

L'emploi dans le secteur des biens a progressé pour un deuxième mois consécutif en décembre, en hausse de 44 000. L'augmentation survenue dans la construction (+27 000) a été à l'origine de la majeure partie de la hausse observée dans le secteur.

Après avoir augmenté de 127 000 en novembre, le nombre de personnes travaillant dans le secteur des services n'a pratiquement pas varié en décembre. L'emploi était en hausse de 17 000 dans les services d'enseignement, mais il a peu varié dans tous les autres secteurs de services, y compris dans les services d'hébergement et de restauration.

Depuis mai 2021, l'emploi dans le secteur des services a augmenté de 780 000, et il était en hausse de 2,0 % en décembre 2021 par rapport à son niveau observé en février 2020 avant la COVID-19. En revanche, le nombre de personnes travaillant dans les secteurs de biens a peu progressé au cours de l'été et au début de l'automne après avoir reculé en mai et en juin. En dépit des hausses récentes, l'emploi dans les secteurs de biens en décembre 2021 est demeuré en baisse de 1,6 % par rapport à son niveau enregistré avant la pandémie en février 2020.

La construction enregistre une première hausse de l'emploi depuis août

En décembre, l'emploi dans la construction a augmenté de 27 000 (+1,9 %), ce qui représente la première hausse dans le secteur depuis août. À l'échelle nationale, la majeure partie de la croissance s'est concentrée dans le travail à temps plein et parmi les employés rémunérés. La hausse de l'emploi enregistrée en décembre fait suite à l'augmentation du produit intérieur brut du secteur, qui a progressé de 1,6 % en octobre 2021.

Malgré la hausse enregistrée en décembre, l'emploi dans la construction est demeuré en baisse de 2,7 % (-41 000) par rapport à son niveau observé en février 2020 avant la COVID-19.

Un plus grand nombre de personnes travaillent dans les services d'enseignement

Le nombre de personnes travaillant dans les services d'enseignement a augmenté de 17 000 (+1,2 %) en décembre, et l'Ontario a été à l'origine de la majorité de la hausse. L'emploi dans le secteur oscille autour du même niveau depuis septembre et il était en hausse de 6,7 % (+93 000) par rapport à son niveau observé avant la COVID-19 en décembre.

Au Québec, les écoles ont été fermées après la semaine de référence de l'EPA de décembre, et plusieurs provinces ont retardé le retour des élèves ou sont passées à l'apprentissage en ligne après la période des Fêtes de décembre. Statistique Canada continuera de surveiller les répercussions des mesures de santé publique sur l'emploi dans les services d'enseignement au cours des mois à venir.

Les tendances de l'emploi divergent d'un secteur à l'autre en 2021

Bien que l'emploi total soit revenu à son niveau observé avant la COVID-19 en 2021, les secteurs ont suivi des trajectoires différentes au cours de l'année.

Le secteur de l'information, de la culture et des loisirs a connu une reprise notable de l'emploi en 2021. En décembre 2020, le nombre de personnes travaillant dans ce secteur était en baisse de 12,6 % par rapport à son niveau observé avant la COVID-19. L'emploi a augmenté de 107 000 en 2021, et il est revenu à son niveau d'avant la pandémie en septembre 2021. La majeure partie des hausses enregistrées dans l'information, la culture et les loisirs sont survenues à la fin de l'été et au début de l'automne 2021.

Même s'il a augmenté de 103 000 en 2021, l'emploi dans les services d'hébergement et de restauration est demeuré en baisse de 16,9 % (-206 000) en décembre 2021 par rapport au niveau observé en février 2020 avant la COVID-19, et une faible croissance de l'emploi a été enregistrée dans le secteur depuis septembre. Le nombre élevé de postes vacants observé depuis l'été fait ressortir les difficultés persistantes en matière de recrutement auxquelles sont confrontés les employeurs dans ce secteur.

Bien que l'emploi dans la fabrication soit revenu à son niveau observé avant la COVID-19 à la fin de 2020, il y a eu peu de croissance nette dans le secteur en 2021, et plusieurs sous-secteurs ont été touchés par la pénurie de semi-conducteurs. Les baisses observées en mai 2021 ont été compensées par les hausses enregistrées à l'automne. Selon les données de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail, l'emploi salarié dans la fabrication de boissons (+2 800; +6,2 %) était le plus élevé par rapport à son niveau d'avant la pandémie en octobre 2021, et l'impression et les activités connexes de soutien (-5 300; -11,2 %) ainsi que la fabrication de pièces pour véhicules automobiles (-3 500; -4,7 %) étaient les plus éloignées de leur niveau d'emploi salarié d'avant la pandémie.

En décembre 2020, le nombre de personnes travaillant dans le secteur de l'agriculture était en baisse de 7,4 % par rapport à son niveau observé avant la COVID-19. L'emploi a continué de diminuer en 2021, et en décembre 2021, il était en baisse de 19,5 % (-59 000) par rapport à son niveau de février 2020. En décembre, le nombre de personnes travaillant dans l'agriculture avait diminué de 37 000 par rapport à 12 mois plus tôt, et la baisse était presque entièrement attribuable au travail autonome (données non désaisonnalisées). Les entreprises du secteur de l'agriculture ont été confrontées à des défis importants en 2021, y compris le temps chaud et sec qui a eu des répercussions sur la saison de croissance dans l'Ouest canadien (Production des principales grandes cultures, novembre 2021).

Graphique 6  Graphique 6: En 2021, l'emploi s'est redressé partiellement dans les services d'hébergement et de restauration et il a suivi une tendance à la baisse dans l'agriculture
En 2021, l'emploi s'est redressé partiellement dans les services d'hébergement et de restauration et il a suivi une tendance à la baisse dans l'agriculture

L'emploi augmente dans deux provinces

En décembre 2021, l'emploi a progressé en Ontario et en Saskatchewan, tandis qu'il a diminué à Terre-Neuve-et-Labrador. Les autres provinces ont enregistré peu de variations.

Au cours de la période de 12 mois se terminant en décembre 2021, presque toutes les provinces ont enregistré une croissance de l'emploi, et les hausses les plus marquées ont été observées en Ontario (+413 000; +5,7 %), au Québec (+158 000; +3,8 %), en Alberta (+130 000; +6,0 %) et en Colombie-Britannique (+101 000; +3,9 %). Le nombre de personnes en emploi a aussi augmenté au Manitoba (+37 000; +5,9 %), en Saskatchewan (+23 000; +4,3 %), en Nouvelle-Écosse (+16 000; +3,4 %) et à l'Île-du-Prince-Édouard (+5 800; +7,5 %) en décembre 2021 par rapport à décembre 2020. L'emploi a peu varié dans l'ensemble au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve-et-Labrador en décembre 2021, même s'il était comparable aux niveaux observés avant la pandémie dans les deux provinces en décembre. Les variations de l'emploi pour la Nouvelle-Écosse en particulier sont survenues dans le contexte d'une croissance démographique record attribuable à la migration internationale et interprovinciale (Estimations de la population du Canada, troisième trimestre 2021).

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les indicateurs clés du marché du travail à l'échelle des provinces et des secteurs, veuillez consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive ».

L'emploi en Ontario a augmenté pour un septième mois consécutif (+47 000; +0,6 %) en décembre, ce qui a porté la hausse totale depuis mai à 468 000 (+6,5 %). Les augmentations sont survenues dans le travail à temps plein, et principalement dans le commerce de gros et le commerce de détail ainsi que dans la fabrication. Les hommes âgés de 15 à 24 ans et les hommes âgés de 25 à 54 ans ont été à l'origine de la majeure partie de la hausse. Le taux de chômage a reculé pour un septième mois consécutif, en baisse de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 6,0 %, ce qui représente le niveau le plus faible depuis février 2020.

Même si peu de variations ont été enregistrées en décembre, depuis mai 2021, les hausses de l'emploi dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Toronto ont totalisé 330 000 (+10,1 %), et le taux de chômage a diminué pour passer de 10,5 % à 6,8 %. En décembre, la RMR de Peterborough a affiché l'un des taux de chômage les plus élevés parmi l'ensemble des RMR (9,5 %; +3,2 points de pourcentage par rapport à février 2020), et la reprise traînait également de l'arrière dans la RMR de Brantford, où le taux de chômage s'est établi à 7,2 % en décembre (+2,2 points de pourcentage par rapport à février 2020) (moyennes mobiles de trois mois).

En décembre, l'emploi a aussi progressé en Saskatchewan (+6 000; +1,1 %), et il s'agissait de la première hausse notable depuis septembre. L'augmentation est survenue dans le travail à temps plein et principalement chez les hommes âgés de 25 à 54 ans. La hausse la plus notable a été enregistrée dans les services professionnels, scientifiques et techniques. Le taux de chômage dans la province s'est établi à 5,4 %, et il était inférieur à son niveau prépandémique dans les RMR de Regina (5,6 %; en baisse de 1,2 point de pourcentage par rapport à février 2020) et de Saskatoon (5,5 %; en baisse de 1,1 point de pourcentage par rapport à février 2020) (moyennes mobiles de trois mois).

Au Québec, l'emploi a peu varié, les hausses survenues dans le travail à temps plein ayant contrebalancé les baisses observées dans le travail à temps partiel. La construction a affiché la plus forte hausse en décembre, tandis qu'il y avait nettement moins de personnes travaillant dans les soins de santé et l'assistance sociale. Le taux de chômage s'est établi à 4,6 % en fin d'année, et il est demeuré près du creux observé en février 2020 avant la pandémie. La RMR de Québec a affiché le taux de chômage le plus faible parmi toutes les RMR, celui-ci s'étant établi à 2,6 % (en baisse de 1,5 point de pourcentage par rapport à février 2020; moyenne mobile de trois mois).

Après avoir augmenté en novembre, l'emploi en Alberta a peu varié en décembre, et le taux de chômage s'est établi à 7,3 %. Le taux d'emploi, qui s'est chiffré à 64,2 %, était encore une fois le plus élevé parmi les provinces.

En Colombie-Britannique, l'emploi est demeuré stable pour un sixième mois consécutif. Le taux de chômage s'est établi à 5,3 %. La croissance enregistrée plus tôt en 2021 a fait augmenter l'emploi dans la province, et il était en hausse de 56 000 (+2,1 %) par rapport à son niveau de février 2020. Les graves inondations récentes ayant touché le sud-ouest de la province sont survenues juste après la fin de la semaine de référence de novembre et, en décembre, la région était en reconstruction précoce. Sur une base non désaisonnalisée, les heures travaillées dans la province ont augmenté de 8,7 % en décembre, après avoir diminué de 4,4 % en octobre et de 4,2 % en novembre. Dans la RMR de Vancouver, l'emploi a peu varié en décembre, toutefois, par rapport à décembre 2019, un moins grand nombre de personnes (-8,5 %) travaillaient dans le transport et l'entreposage, ce qui coïncidait avec les perturbations au port de Vancouver associées aux défis liés à la chaîne d'approvisionnement et, plus récemment, aux inondations (moyenne mobile de trois mois, données non désaisonnalisées).

À Terre-Neuve-et-Labrador, l'emploi a diminué de 4 600 (-2,0 %) en décembre, ce qui a contrebalancé en partie la hausse observée en novembre. La baisse est principalement survenue dans le travail à temps plein. Le taux de chômage a progressé de 1,2 point de pourcentage pour atteindre 11,6 %, le nombre de chômeurs ayant augmenté de 2 900.

Bilan trimestriel de l'emploi dans les territoires

L'emploi au Yukon a augmenté de 2 300 au cours de la période de trois mois se terminant en décembre pour atteindre 24 000, et il s'agit de la première hausse trimestrielle notable en 2021. Le taux d'emploi a progressé pour passer de 66,0 % au troisième trimestre à 72,3 % au quatrième trimestre, tandis que le taux de chômage a reculé de 3,3 points de pourcentage pour s'établir à 2,8 %.

Par rapport au troisième trimestre, l'emploi dans les Territoires du Nord-Ouest a progressé de 700 au quatrième trimestre de 2021 pour atteindre 24 000. Le taux d'emploi a augmenté de 1,9 point de pourcentage pour s'élever à 70,6 %, et le taux de chômage s'est établi à 5,1 %.

L'emploi au Nunavut s'est établi, en moyenne, à 11 500 au cours des 12 mois ayant pris fin en décembre, en baisse de 900 par rapport aux 12 mois ayant pris fin en septembre. Le taux d'emploi a peu varié, s'établissant à 50,0 %. Le taux de chômage s'est chiffré, en moyenne, à 10,2 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en décembre.

Regard vers l'avenir

Depuis la semaine de référence de décembre, de nombreuses provinces ont apporté des ajustements aux mesures de santé publique en réponse à la hausse des cas de COVID-19, y compris la réinstauration de limites de capacité dans les restaurants, les commerces, les installations récréatives et les établissements de divertissement, ou la fermeture de ceux-ci, ainsi que la prolongation du congé scolaire des Fêtes ou le retour à l'enseignement en ligne. Les mesures semblables prises au cours des derniers mois ont entraîné des répercussions sur le marché du travail.

Les résultats de l'EPA pour la semaine allant du 9 au 15 janvier seront diffusés le 4 février 2022.













Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 prochaines années. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur la population active est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Les estimations de l'Enquête sur la population active (EPA) du mois de décembre sont établies à partir des données recueillies durant la semaine allant du 5 au 11 décembre 2021.

Les résultats d'une révision régulière des données de l'EPA seront diffusés le 24 janvier 2022. Les estimations désaisonnalisées de l'EPA feront l'objet d'une révision rétroactive remontant à janvier 2019, à l'aide des facteurs saisonniers les plus récents.

Les estimations de l'EPA sont fondées sur un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. Par conséquent, les estimations mensuelles se caractériseront par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter l'article « Interprétation des variations mensuelles de l'emploi provenant de l'Enquête sur la population active ».

La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les territoires ne sont pas inclus dans les estimations de l'EPA à l'échelle du Canada.

Les estimations de l'EPA sont les premières d'une série d'indicateurs du marché du travail publiés par Statistique Canada, qui comprennent les indicateurs provenant de programmes tels que l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), les Statistiques de l'assurance-emploi ainsi que l'Enquête sur les postes vacants et les salaires. Pour en savoir davantage sur les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Les données sur les compétences ont été dérivées pour les professions du niveau à quatre chiffres de la Classification nationale des professions (CNP) à l'aide de cotes de compétences professionnelles obtenues de l'Occupational Information Network (O*NET), une base de données en ligne gratuite des États-Unis. Un tableau de concordance a été élaboré pour convertir les données d'O*NET à la version 1.3 de la CNP 2016.

Pour obtenir plus de renseignements sur la base de données O*NET® 26.1 (en anglais seulement) de l'administration de l'Emploi et de la Formation du département du Travail (USDOL/ETA) des États-Unis, veuillez consulter le modèle de contenu O*NET® (en anglais seulement). Utilisée sous la licence CC BY 4.0, O*NET® est une marque de commerce d'USDOL/ETA.

Depuis mars 2020, toutes les interviews sur place de l'EPA ont été remplacées par des interviews téléphoniques pour protéger la santé des intervieweurs et des répondants. Bien que cela ait entraîné une baisse du taux de réponse de l'EPA, plus de 42 000 interviews ont été réalisées en décembre et les évaluations approfondies de la qualité des données réalisées chaque mois confirment que l'EPA continue de dresser un portrait actuel du marché du travail canadien.

La suspension des interviews sur place a eu une plus grande incidence sur les taux de réponse au Nunavut que dans les autres secteurs de compétence. En raison de la baisse plus prononcée des taux de réponse du Nunavut, et des changements qui en découlent dans la composition de l'échantillon de répondants, les données pour le Nunavut (tableau 14-10-0292-01) doivent être utilisées avec prudence. Pour réduire les risques associés à la baisse de la qualité des données pour le Nunavut, les utilisateurs sont priés d'utiliser les moyennes sur 12 mois (offertes sur demande) plutôt que les moyennes sur 3 mois, lorsque cela est possible. Statistique Canada continuera de surveiller la qualité des données de l'EPA pour le Nunavut chaque mois et de fournir aux utilisateurs des lignes directrices à jour, au besoin.

De plus, toutes les interviews téléphoniques ont été réalisées par des intervieweurs qui travaillaient à partir de leur domicile et aucune interview téléphonique n'a été menée à partir d'un centre d'appels de Statistique Canada.

La répartition des interviews de l'EPA de décembre 2021 comparativement à novembre 2021 s'est faite comme suit :

Interviews téléphoniques menées à partir du domicile des intervieweurs

• Novembre 2021 : 63,6 %

• Décembre 2021 : 63,5 %

Interviews en ligne

• Novembre 2021 : 36,4 %

• Décembre 2021 : 36,5 %

Le taux d'emploi représente le nombre de personnes occupées exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d'emploi d'un groupe particulier (par exemple les jeunes âgés de 15 à 24 ans) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population dans ce même groupe.

Le taux de chômage représente le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active (personnes occupées et chômeurs).

Le taux d'activité est le nombre de personnes occupées et de chômeurs exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus.

L'emploi à temps plein comprend les personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

L'emploi à temps partiel comprend les personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

Le total des heures travaillées désigne le nombre d'heures effectivement travaillées par le répondant à son emploi principal au cours de la semaine de référence, y compris les heures rémunérées et non rémunérées. Ces heures rendent compte des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple les heures perdues pour cause de maladie, de vacances, de jours fériés ou de conditions météorologiques, ou encore le plus grand nombre d'heures travaillées en raison des heures supplémentaires).

En général, la variation d'un mois à l'autre ou d'une année à l'autre du nombre de personnes en emploi au sein d'un groupe d'âge est le résultat net de deux facteurs : (1) le nombre de personnes ayant changé de situation d'emploi entre les périodes de référence, et (2) le nombre de personnes en emploi ayant joint ou quitté le groupe d'âge (y compris par vieillissement, par décès ou par migration) entre les périodes de référence.

Indicateurs supplémentaires utilisés dans l'analyse de décembre 2021

En emploi, n'a travaillé aucune heure — inclut les employés et les travailleurs autonomes qui ont été absents pendant toute la semaine; exclut les absences en raison de vacances, d'un congé de maternité, des activités saisonnières de l'entreprise ou d'un conflit de travail.

En emploi, a travaillé moins de la moitié de ses heures habituelles — inclut les employés et les travailleurs autonomes, mais la raison des absences est demandée uniquement aux employés; exclut les absences en raison de vacances, d'un conflit de travail, d'un congé de maternité, d'un jour férié ou de mauvais temps; exclut également les personnes qui étaient absentes toute la semaine.

Inactif, mais voulait travailler — inclut les personnes qui n'étaient ni occupées, ni au chômage durant la période de référence et qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Au chômage, à la recherche d'un emploi — inclut les personnes qui n'avaient pas d'emploi, mais avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines se terminant avec la période de référence et étaient disponibles pour travailler.

Au chômage, mis à pied temporairement ou emploi devant commencer à une date ultérieure — inclut les personnes qui ont été mises à pied temporairement à cause de la conjoncture économique, mais qui s'attendaient à être rappelées au travail et étaient disponibles pour travailler; inclut également les personnes qui étaient sans emploi, mais qui avaient un emploi devant commencer dans les quatre semaines à compter de la période de référence et étaient disponibles pour travailler (ces personnes n'ont pas à avoir cherché un emploi au cours des quatre semaines se terminant par la semaine de référence).

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) combine les chômeurs avec les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, et les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l'ensemble ou la majorité de leurs heures de travail habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 en proportion de la population active potentielle.

La population active potentielle (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) comprend les personnes actives (les personnes en emploi et les chômeurs) et les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Renseignements sur les groupes de population

Depuis juillet 2020, l'EPA comprend une question qui demande aux répondants d'indiquer le ou les groupes de population auxquels ils appartiennent. Les réponses possibles, qui sont les mêmes que celles du Recensement de la population de 2021, comprennent :

• Blanc

• Sud-Asiatique (p. ex. Indien de l'Inde, Pakistanais, Sri-Lankais)

• Chinois

• Noir

• Philippin

• Arabe

• Latino-Américain

• Asiatique du Sud-Est (p. ex. Vietnamien, Cambodgien, Laotien, Thaïlandais)

• Asiatique occidental (p. ex. Iranien, Afghan)

• Coréen

• Japonais

• Autre

Selon la Loi sur l'équité en matière d'emploi, on entend par minorités visibles « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche ». Dans le texte, les personnes qui déclarent appartenir à un groupe de population (minorité visible) sont analysées séparément.

Désaisonnalisation

À moins d'indication contraire, les estimations du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter le document Données désaisonnalisées – Foire aux questions.

Les données désaisonnalisées pour les secteurs du commerce de détail et du commerce de gros présentées ici ne sont pas publiées dans les autres tableaux publics de l'EPA. Une série désaisonnalisée est publiée pour la classification combinée des secteurs (commerce de gros et commerce de détail).

Prochaine diffusion

Le prochain communiqué de l'EPA paraîtra le 4 février 2022. Les données de janvier rendront compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 9 au 15 janvier 2022.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements en ligne sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur la population active dans le Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Il est également possible de consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive » (Numéro au catalogue14200001). Cette application de visualisation interactive fournit des estimations désaisonnalisées selon la province, le sexe, le groupe d'âge et le secteur.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province et la région métropolitaine de recensement, données désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Ce tableau de bord interactif propose un accès personnalisable aux indicateurs clés du marché du travail.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province, le territoire et la région économique, données non désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Cette application Web dynamique donne accès aux indicateurs du marché du travail pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques.

Il est également possible de consulter le produit Enquête sur la population active : fichier de microdonnées à grande diffusion (Numéro au catalogue71M0001X). Ce fichier de microdonnées à grande diffusion renferme des données non agrégées associées à un grand nombre de variables recueillies dans le cadre de l'Enquête sur la population active. Les données ont été modifiées pour veiller à ce qu'aucune personne ou entreprise ne puisse être identifiée directement ou indirectement. Ce produit s'adresse aux utilisateurs qui préfèrent effectuer leurs propres analyses en ciblant des sous-groupes particuliers de la population ou en recoupant des variables ne faisant pas partie de nos produits catalogués.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias au statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca.

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