Comptes économiques du secteur des ménages canadiens répartis pour le revenu, la consommation et l'épargne, premier et deuxième trimestres de 2021
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Diffusion : 2021-10-26
L'inégalité des revenus des ménages était à son plus faible niveau depuis le début de cette série de données en 1999. Le revenu disponible des ménages ayant le revenu le plus faible a augmenté, tant au premier qu'au deuxième trimestre de 2021. Les ménages se situant dans tous les autres quintiles de revenu ont enregistré un revenu disponible plus faible au premier trimestre, suivi d'un revenu plus élevé au deuxième trimestre. Au cours du premier semestre de 2021, ces changements ont de nouveau réduit l'écart entre la part du revenu disponible total des deux quintiles supérieurs et des deux quintiles inférieurs.
Bien que les comptes économiques répartis pour le secteur des ménages donnent un aperçu important des tendances en matière de bien-être économique et d'inégalité des revenus des ménages au Canada, les résultats de cette diffusion mettent l'accent sur les variations du revenu, de la consommation et de l'épargne pour des groupes ou des ménages moyens ayant des caractéristiques socioéconomiques particulières. Il est important de souligner que les ménages, même s'ils présentent des caractéristiques semblables, ne vivent pas nécessairement tous la même situation économique ou financière.
L'augmentation des salaires fait croître le revenu disponible des ménages ayant le revenu le plus faible au cours du premier semestre de 2021
Depuis le début de la pandémie, le revenu disponible des ménages à faible revenu s'accroît constamment de façon plus marquée que celui des ménages se situant dans les autres quintiles de revenu. Cette tendance a aussi été observée au premier semestre de 2021; le revenu disponible des ménages dont le revenu est le plus faible a augmenté de 3,0 % au premier trimestre et de 3,3 % au deuxième trimestre, tandis que le revenu des ménages dont le revenu est le plus élevé a diminué de 6,4 % et a augmenté de 3,9 % au cours de ces mêmes trimestres, respectivement.
La rémunération des employés a constitué le principal facteur à l'origine des différences entre les quintiles de revenu inférieur et supérieur au cours du premier semestre de 2021. Le quintile de revenu inférieur a affiché une croissance plus élevée de la rémunération des employés, laquelle a augmenté de 5,1 % au premier trimestre et de 8,7 % au deuxième trimestre. En comparaison, celle des ménages dont le revenu est le plus élevé a diminué de 0,9 % au premier trimestre et a augmenté de 0,1 % au deuxième trimestre. Parallèlement, les personnes touchant les plus faibles salaires ont enregistré des hausses plus élevées de leurs heures travaillées que les personnes touchant les salaires les plus élevés. Cette différence s'explique par le fait que plusieurs emplois peu rémunérés font partie des services essentiels de première ligne, par exemple les emplois dans les épiceries, et que ces emplois n'ont pas été touchés par les fermetures liées à la pandémie.
Les transferts courants reçus qui, comparativement au quatrième trimestre de 2020, ont affiché une hausse pour tous les ménages à l'exception de ceux du quintile de revenu moyen au deuxième trimestre de 2021, sont un autre facteur qui a contribué aux différences entre les quintiles de revenu inférieur et supérieur. Les ménages dont le revenu est le plus faible ont enregistré la hausse cumulative la plus élevée des transferts courants reçus au cours de la première moitié de 2021. Il convient de noter que l'incidence de l'augmentation des transferts courants est beaucoup plus importante pour les ménages à faible revenu, car ces transferts représentent une part beaucoup plus grande de leur revenu disponible comparativement aux ménages dont le revenu est plus élevé. Par exemple, la part des transferts courants reçus par rapport au revenu disponible total au premier semestre de 2021 était de 85 % pour les ménages dont le revenu est le plus faible, tandis qu'elle était de 16 % pour les ménages dont le revenu est le plus élevé.
Les ménages les plus jeunes voient leur revenu disponible augmenter davantage au cours des deux premiers trimestres de 2021 comparativement aux ménages plus âgés
Au début de la pandémie, au deuxième trimestre de 2020, les ménages les plus jeunes au Canada ont enregistré une plus forte hausse de leur revenu disponible par rapport aux ménages plus âgés. Une fois de plus, au cours de la première moitié de 2021, les ménages dont le soutien économique principal était âgé de moins de 35 ans ont affiché les hausses les plus élevées de leur revenu disponible. Toutefois, contrairement à 2020, où la hausse du revenu disponible avait été attribuable uniquement à l'augmentation des transferts courants reçus, les hausses en 2021 étaient le résultat tant d'une rémunération plus élevée que d'une augmentation des transferts reçus.
Au premier semestre de 2021, les ménages les plus jeunes affichent la plus forte croissance de l'épargne nette
Les ménages des deux quintiles de revenu les plus faibles ont été les seuls ménages à avoir amélioré leur épargne nette cumulative au cours du premier semestre de 2021 comparativement au dernier trimestre de 2020, car ils ont dépensé moins et ont obtenu une rémunération plus élevée. Tous les autres quintiles ont affiché une baisse de leur épargne nette, car l'augmentation des dépenses s'est produite parallèlement à la baisse de leur revenu disponible. Malgré une baisse de l'épargne nette au deuxième trimestre de 2021, les ménages à revenu moyen ont tout de même enregistré une épargne nette positive, ce qu'ils n'avaient jamais fait avant la pandémie.
Les ménages les plus jeunes, soit ceux dont le soutien économique principal est âgé de moins de 35 ans, ont été les seuls ménages à avoir enregistré une augmentation de leur épargne nette au premier semestre de 2021, étant donné que la croissance de leur revenu disponible a été plus élevée que la croissance de leurs dépenses. Tous les autres ménages ont enregistré une baisse de leur épargne nette au cours de la première moitié de 2021, car leur revenu disponible a diminué alors que leurs dépenses augmentaient.
Note aux lecteurs
Statistique Canada publie régulièrement des indicateurs macroéconomiques du revenu disponible, des dépenses de consommation finale et de l'épargne nette des ménages dans le cadre du Système canadien des comptes macroéconomiques (SCCM). Ces comptes sont conformes aux plus récentes normes internationales et sont compilés pour tous les secteurs de l'économie, y compris les ménages, les institutions sans but lucratif, les administrations publiques et les sociétés d'affaires, de même que la position financière du Canada par rapport au reste du monde. Bien que le SCCM fournisse des renseignements de grande qualité sur la position globale des ménages relativement aux autres secteurs de l'économie, les comptes économiques répartis pour le secteur des ménages (CERSM) favorisent une granularité supplémentaire permettant à Statistique Canada d'aborder des questions, telles que les vulnérabilités de groupes particuliers et les conséquences qui en résultent sur le plan du bien-être économique et de la stabilité financière. Ces comptes constituent donc un complément important aux données trimestrielles standard liées à l'économie.
Les estimations des CERSM publiées aujourd'hui portent sur le revenu, la consommation et l'épargne ainsi que leurs sous-composantes, selon diverses répartitions des ménages pour les premier et deuxième trimestres de 2021. En plus de ces nouvelles estimations, quelques séries sur la consommation ont été révisées pour 2019 et 2020 afin de prendre en compte des renseignements plus détaillés sur les dépenses à l'étranger. Ces révisions ont eu des répercussions sur les dépenses de consommation finale des ménages, la consommation finale réelle des ménages et les estimations de l'épargne nette pour 2019 et 2020.
Comme pour toutes les données, les estimations des CERSM ne sont pas sans limites. Alors que certaines répartitions sont estimées à l'aide de microdonnées ou de micromodèles actuels, comme les salaires et traitements, d'autres, y compris les dépenses de consommation finale des ménages, reposent sur des hypothèses ou sur des données tirées de périodes de référence antérieures. Les utilisateurs doivent garder ces limites à l'esprit lorsqu'ils analysent les estimations figurant dans ce communiqué.
Toutes les valeurs sont exprimées en taux nominaux non ajustés trimestriels, sauf indication contraire.
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Il est possible d'obtenir des précisions relatives aux sources et aux méthodes à l'origine de ces estimations dans la publication Guide méthodologique : Système canadien des comptes macroéconomiques (). Veuillez consulter la section intitulée « 13-607-XComptes économiques répartis pour le secteur des ménages » des Comptes satellites et études spéciales.
Le portail Statistiques des comptes économiques, accessible sous l'onglet Sujets de notre site Web, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leur structure.
Le produit intitulé Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens () est accessible. 13-605-X
Le Guide de l'utilisateur : Système canadien des comptes macroéconomiques () est accessible. 13-606-G
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