Programme de la statistique du logement canadien, Propriétés vendues en 2018
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Diffusion : 2021-08-11
L'article intitulé « Ventes immobilières résidentielles en 2018 : caractéristiques des propriétés vendues » paru aujourd'hui, est le premier d'une série en trois parties portant sur les ventes sur le marché immobilier résidentiel publiée dans Statistiques du logement au Canada. Cette série fournira de nouveaux renseignements sur le marché immobilier de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de la Colombie-Britannique en examinant les propriétés vendues au cours de la période du 1er janvier au 31 décembre 2018, de même que les caractéristiques des acheteurs.
L'analyse donne un aperçu de la répartition géographique, du type de propriété, du prix de vente et de la superficie habitable des propriétés vendues. Elle servira de point de comparaison important pour déterminer les effets de la pandémie de COVID-19 et ses répercussions sur le secteur immobilier.
La Colombie-Britannique enregistre le plus grand nombre de ventes de propriétés résidentielles
La Colombie-Britannique affichait la plus forte proportion de propriétés vendues en pourcentage du parc provincial de propriétés résidentielles, soit près de 8 % de toutes les propriétés de la province, suivie de la Nouvelle-Écosse (5,7 %) et du Nouveau-Brunswick (5,2 %). Les ventes étaient composées entre autres de propriétés vendues sur le marché à des parties sans lien de dépendance et non apparentées ainsi que de ventes hors marché (ventes à des parties apparentées, ventes d'intérêt spécial et saisies). Le reste de la présente analyse concerne uniquement les ventes sur le marché.
Dans les trois provinces, les ventes sur le marché immobilier résidentiel étaient plus fortes dans les régions métropolitaines de recensement (RMR), comparativement aux régions situées à l'extérieur des RMR. L'écart était le plus marqué en Nouvelle-Écosse, où 5,3 % des propriétés résidentielles situées au sein de la RMR d'Halifax ont été vendues, comparativement à 3,5 % à l'extérieur de la RMR. Kelowna (7,8 %) en Colombie-Britannique affichait la plus forte proportion de ventes de propriétés résidentielles parmi l'ensemble des RMR des trois provinces.
Les ventes de maisons jumelées, de maisons en rangée et d'appartements en copropriété sont plus courantes
Bien que les maisons individuelles non attenantes représentaient le nombre le plus élevé de propriétés vendues dans les trois provinces, ces ventes constituaient une proportion plus faible de leurs parcs respectifs comparativement aux autres types de propriétés. Les maisons jumelées, les maisons en rangée et les appartements en copropriété, que l'on retrouve généralement en plus grand nombre au sein des RMR, affichaient la plus forte proportion de ventes de propriétés résidentielles. L'écart observé au chapitre des ventes entre les deux types de propriétés était le plus prononcé au Nouveau-Brunswick, où 10,1 % des maisons jumelées de la province ont été vendues, comparativement à 3,4 % des maisons individuelles non attenantes.
Même si la plupart des terrains vacants sont situés à l'extérieur des RMR, les régions situées au sein des RMR ont enregistré une plus forte proportion de ventes de terrains vacants. Cette tendance était la plus marquée en Colombie-Britannique, où 8,5 % des terrains vacants situés au sein des RMR ont été vendus, comparativement à 3,3 % des terrains vacants situés à l'extérieur des RMR.
Le coût des terrains vacants est près de 15 fois plus élevé en Colombie-Britannique qu'au Nouveau-Brunswick
Le prix médian des propriétés vendues variait grandement entre les trois provinces. Le prix médian des propriétés qui ont été vendues en Colombie-Britannique était plus de trois fois plus élevé que le prix établi en Nouvelle-Écosse et près de quatre fois supérieur à celui établi au Nouveau-Brunswick. L'écart de prix était le plus marqué pour les terrains vacants en Colombie-Britannique, où le prix médian était près de 9 fois plus élevé qu'en Nouvelle-Écosse et près de 15 fois plus élevé qu'au Nouveau-Brunswick.
Les prix de vente médians étaient plus élevés dans les RMR qu'à l'extérieur des RMR. Ce rapport était le plus élevé en Nouvelle-Écosse, où le prix de vente médian des propriétés situées au sein de la RMR d'Halifax était 2,3 fois supérieur à celui des propriétés situées à l'extérieur des RMR. En Colombie-Britannique, la RMR de Vancouver affichait le prix de vente médian le plus élevé, soit 695 000 $, ce qui représente près du double du prix de vente médian des propriétés situées à l'extérieur des RMR.
Une analyse plus détaillée, y compris le prix au pied carré des propriétés vendues, est présentée dans l'article « Ventes immobilières résidentielles en 2018 : caractéristiques des propriétés vendues ».
Note aux lecteurs
Les données utilisées dans la présente étude sont compilées à partir du Programme de la statistique du logement canadien (PSLC) et comprennent des données sur les propriétés vendues au cours de la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2018, couplées aux données du PSLC pour l'année de référence 2019. Les références au parc de propriétés proviennent de l'année de référence 2019.
L'analyse présentée dans cet article porte principalement sur les propriétés vendues sur le marché, qui concernent des parties non apparentées et sans lien de dépendance. Les ventes hors marché, comme les ventes effectuées à des parties apparentées, les ventes d'intérêt spécial, les ventes d'une partie d'intérêt, les confiscations et les saisies, ne sont pas incluses à moins d'indication contraire. Une propriété peut être vendue plus d'une fois du 1er janvier au 31 décembre 2018, mais représente une seule vente.
Plusieurs propriétés peuvent faire partie de la même vente, pour laquelle un prix a été payé pour plusieurs propriétés. Un ajustement du prix est appliqué à ces propriétés afin d'estimer le prix payé pour chaque propriété individuelle.
Limites géographiques
Dans le cadre du PSLC, on diffuse des données fondées sur les limites géographiques de la classification géographique type de 2016.
Définitions
La vente d'une propriété désigne un transfert de propriété entre deux parties au moyen d'une entente contractuelle. Une propriété est considérée comme vendue à la date à laquelle elle est transférée, inscrite, enregistrée ou autrement portée au nom de la partie qui l'a achetée.
La vente sur le marché désigne une transaction sans lien de dépendance où toutes les parties agissent de façon indépendante sans s'influencer mutuellement.
La vente hors marché désigne des transactions comportant un lien de dépendance, ce qui comprend les liquidations imposées, les saisies, les échanges et les confiscations, les rachats, les ventes d'une partie d'intérêt et les ventes d'intérêt spécial.
Le terme propriété désigne les terrains dont les limites sont légalement définies ainsi que les constructions et ouvrages permanents qui se trouvent sous ou sur leur surface, y compris les améliorations connexes, et pour lesquels les droit d'utilisation et de disposition peuvent être transférés.
Le prix de vente d'une propriété désigne le montant en dollars déterminé lors de la vente de la propriété conformément à l'entente contractuelle.
Produits
L'article « Ventes immobilières résidentielles en 2018 : caractéristiques des propriétés vendues », qui fait partie de la série Statistiques sur le logement au Canada (), est désormais disponible. 46280001
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