Étude : Les effets de la COVID-19 sur l'activité physique des Canadiens et les risques futurs de maladies cardiovasculaires
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Diffusion : 2021-06-25
Les mesures de prévention et de contrôle mises en place depuis mars 2020 ont non seulement permis de réduire la transmission de la COVID-19, mais elles ont aussi changé la façon de vivre des Canadiens. Les conséquences imprévues qui peuvent résulter de la modification des comportements influant sur la santé, comme l'activité physique, sont une source de préoccupation. Une nouvelle étude publiée aujourd'hui permet d'évaluer combien de Canadiens pourraient potentiellement développer une maladie cardiovasculaire au cours des trois prochaines années en raison d'une diminution des niveaux d'activité physique pendant la pandémie de COVID-19.
En se fondant sur de petites études canadiennes et des recherches internationales qui indiquent que l'activité physique a diminué au cours de la pandémie, dans le cadre de l'étude, on a utilisé trois scénarios hypothétiques pour montrer les divers changements possibles dans les niveaux d'activité physique — des diminutions de 10 %, de 20 % et de 40 % de l'activité physique — en plus d'un quatrième scénario, soit aucun changement dans l'activité physique. Ces scénarios décrivent l'incidence possible sur les maladies cardiovasculaires selon différents niveaux de réduction de l'activité physique. En tenant compte des niveaux d'activité physique enregistrés avant la pandémie, on s'attendait à ce qu'environ 228 200 Canadiens (90 500 femmes et 137 700 hommes) développent une maladie cardiovasculaire sur la période de trois ans allant de mars 2020 à mars 2023.
Selon les projections, le nombre de femmes recevant un diagnostic de maladie cardiovasculaire sur une période de trois ans devrait augmenter de 533 (scénario de réduction de 10 %), de 600 (scénario de réduction de 20 %) et de 1 481 (scénario de réduction de 40 %), tandis que le nombre d'hommes recevant un diagnostic de maladie cardiovasculaire devrait augmenter de 1 133 (scénario de réduction de 10 %), de 1 288 (scénario de réduction de 20 %) ou de 3 361 (scénario de réduction de 40 %) sur la même période de trois ans.
Note aux lecteurs
La probabilité de recevoir un diagnostic de maladie cardiovasculaire au cours des trois prochaines années a été calculée pour chaque répondant de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) à l'aide de l'outil d'évaluation des risques de maladies cardiovasculaires au sein de la population. Il s'agit d'un algorithme de prévision des risques élaboré et validé en couplant les données des cycles antérieurs de l'ESCC (c'est-à-dire, de 2001 à 2012) aux dossiers d'hospitalisation et de décès liés aux maladies cardiovasculaires. Le changement relatif des risques cardiovasculaires associés à un changement dans l'activité physique a été estimé à partir d'une méta-analyse d'études publiées.
Produits
L'étude intitulée « Les effets de la COVID-19 sur l'activité physique des Canadiens et les risques futurs de maladies cardiovasculaires » est maintenant accessible dans le cadre de la série StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur (). 45280001
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