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Estimations de la population du Canada, quatrième trimestre de 2020

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Diffusion : 2021-03-18

Estimation trimestrielle de la population – Canada

38 048 738

1er janvier 2021

0,1 % hausse

(variation trimestrielle)

Estimation trimestrielle de la population – T.-N-L.

520 438

1er janvier 2021

-0,1 % baisse

(variation trimestrielle)

Estimation trimestrielle de la population – Î.-P.-É.

159 819

1er janvier 2021

0,0 % hausse

(variation trimestrielle)

Estimation trimestrielle de la population – N.-É.

979 449

1er janvier 2021

0,0 % hausse

(variation trimestrielle)

Estimation trimestrielle de la population – N.-B.

782 078

1er janvier 2021

0,1 % hausse

(variation trimestrielle)

Estimation trimestrielle de la population – Qc

8 575 944

1er janvier 2021

0,0 % hausse

(variation trimestrielle)

Estimation trimestrielle de la population – Ont.

14 755 211

1er janvier 2021

0,1 % hausse

(variation trimestrielle)

Estimation trimestrielle de la population – Man.

1 380 935

1er janvier 2021

0,1 % hausse

(variation trimestrielle)

Estimation trimestrielle de la population – Sask.

1 178 832

1er janvier 2021

0,1 % hausse

(variation trimestrielle)

Estimation trimestrielle de la population – Alb.

4 436 258

1er janvier 2021

0,2 % hausse

(variation trimestrielle)

Estimation trimestrielle de la population – C.-B.

5 153 039

1er janvier 2021

0,1 % hausse

(variation trimestrielle)

Estimation trimestrielle de la population – Yn

42 192

1er janvier 2021

0,1 % hausse

(variation trimestrielle)

Estimation trimestrielle de la population – T.N.-O.

45 136

1er janvier 2021

0,2 % hausse

(variation trimestrielle)

Estimation trimestrielle de la population – Nt

39 407

1er janvier 2021

0,3 % hausse

(variation trimestrielle)

Le plus faible taux d'accroissement démographique depuis 1916 en raison de la COVID-19

En 2020, la croissance de la population du Canada a beaucoup diminué en raison de la pandémie de COVID-19.

Au cours de l'année, la population a augmenté de 149 461 (+0,4 %) pour atteindre 38 048 738 le 1er janvier 2021, ce qui représente environ le quart de la croissance observée en 2019 (575 038 ou +1,5 %). Il s'agit de la croissance annuelle la plus faible observée depuis 1945 (en chiffres) et 1916 (en pourcentage), deux périodes pendant lesquelles le Canada était en guerre.

La population s'est accrue dans la plupart des provinces et des territoires en 2020, bien qu'à un rythme plus lent qu'en 2019 (à l'exception du Nunavut). L'Ontario (+0,4 %) a affiché son taux de croissance annuel le plus faible depuis 1917, et la Colombie-Britannique a enregistré son taux de croissance le plus bas (+0,4 %) depuis 1874. La croissance a été négative à Terre-Neuve-et-Labrador (-0,6 %), tandis que la population est restée stable en Saskatchewan (-0,0 %) et dans les Territoires du Nord-Ouest (+0,0 %).

Le nombre de décès atteint un nouveau record

Le nombre de décès au Canada en 2020 a dépassé le cap des 300 000 (309 893) pour la première fois dans l'histoire canadienne. L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a déclaré que 15 651 ou 5,1 % des décès étaient attribuables à la COVID-19 en 2020. Ainsi selon les estimations, la pandémie aurait causé environ 1 décès sur 20 au Canada. Cette proportion était plus faible que celle estimée au Royaume-Uni (12,3 %), aux États-Unis (11,2 %) et en France (9,7 %), mais plus élevée que celle observée en Australie (0,7 %) et en Nouvelle-Zélande (0,1 %).

Malgré cette croissance, le nombre de décès survenus en 2020 était tout de même inférieur au nombre de naissances (372 727). Par conséquent, l'accroissement naturel (les naissances moins les décès, +62 834) a diminué pour s'établir à son niveau annuel le plus bas (depuis au moins 1922).

Toutefois, l'augmentation du nombre de décès n'a pas été pas la principale source de la croissance démographique plus faible en 2020. Le facteur le plus important au chapitre de l'incidence démographique de la pandémie a été les changements liés à la migration internationale.

La migration internationale diminue en raison de la pandémie

La migration internationale représentait plus des trois quarts de la croissance démographique totale depuis 2016, atteignant 85,7 % en 2019. À la suite des restrictions frontalières et de voyages mises en place pour freiner la propagation de la COVID-19 en mars 2020, ce pourcentage a diminué pour passer à 58,0 % en 2020. L'augmentation de la population attribuable à la migration internationale en 2020 a diminué de plus de 80 % par rapport à celle enregistrée en 2019.

La tendance à la baisse de la migration internationale n'est pas unique au Canada; elle a été observée ailleurs dans le monde. Par exemple, le solde migratoire de la Nouvelle-Zélande a diminué de 39,6 % en 2020, même si ce pays n'a pas été touché aussi durement que le Canada par la pandémie.

Le Canada a accueilli 184 624 immigrants en 2020, en baisse de près de la moitié par rapport à 2019, ce qui constitue le nombre le plus faible à avoir été enregistré depuis 1998. La cible d'immigration prépandémique établie par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada était de 341 000.

La diminution du nombre de résidents non permanents en raison de la COVID-19 a joué un rôle important dans le ralentissement de la croissance en 2020. Le nombre de résidents non permanents qui ont quitté le Canada en 2020 a été supérieur au nombre qui sont arrivés au pays (-86 535). Il s'agit de la perte nette la plus importante depuis que des données comparables ont commencé à être publiées. À titre de comparaison, le Canada a affiché une augmentation nette de 190 952 résidents non permanents en 2019. Toutes les provinces et tous les territoires, sauf l'Île-du-Prince-Édouard, ont enregistré une perte nette de résidents non permanents en 2020, presque entièrement attribuable à la baisse du nombre de titulaires de permis de travail et de permis d'études.

Les restrictions frontalières et de voyages mises en place en 2020 ont également eu une incidence sur les mouvements des Canadiens qui quittent le pays et qui y reviennent (et entrainant un changement de leur lieu habituel de résidence – solde de l'émigration). En 2020, la variation de la population découlant de ces mouvements correspondait à un peu plus du quart des niveaux observés en 2019.

Les Canadiens continuent de migrer d'une province à l'autre, mais moins qu'en 2019

En 2020, le nombre de personnes qui ont migré dans une autre province ou un autre territoire a baissé de 8,8 % comparativement à l'année précédente. La Colombie-Britannique (+20 994) a enregistré l'accroissement migratoire interprovincial le plus important pour une sixième année consécutive. Il s'agit également de l'accroissement migratoire interprovincial le plus élevé de cette province depuis 2016. La Saskatchewan a enregistré la perte nette la plus prononcée dans ses échanges avec les autres provinces ou territoires (-10 318) pour une troisième année consécutive.

Des signes de reprise sont observés pour la plupart des composantes de la croissance de la population, à l'exception des décès, au cours du quatrième trimestre

Le nombre de décès enregistrés au quatrième trimestre de 2020 a atteint un nouveau record, tous trimestres confondus depuis que des données comparables ont commencé à être publiées (81 759). Cette augmentation est principalement attribuable à la hausse du nombre de décès liés à la COVID-19 au quatrième trimestre (6 324 selon l'ASPC) pendant la recrudescence de la pandémie.

La migration internationale a commencé à reprendre légèrement au quatrième trimestre. Le nombre d'immigrants et le solde de résidents non permanents étaient beaucoup plus faibles qu'au cours de la même période il y a un an, mais ils étaient plus élevés par rapport au troisième trimestre.

L'immigration s'est située à environ la moitié du niveau de 2019, mais elle a augmenté de 2,6 % par rapport au troisième trimestre de 2020. Le solde de résidents non permanents était négatif (-2 560) au quatrième trimestre de 2020, suivant la tendance saisonnière habituelle, mais il était plus élevé par rapport au creux historique enregistré au troisième trimestre (-65 754). Ce changement était principalement attribuable à une augmentation du nombre de titulaires de permis de travail.

Au quatrième trimestre, le nombre de migrants interprovinciaux a commencé à se rapprocher des niveaux observés avant la pandémie. Au troisième trimestre, les niveaux ont baissé de 21,7 % par rapport à l'année précédente. Même si les niveaux ont diminué au quatrième trimestre, le recul d'une année à l'autre était plus faible (-10,6 %) par rapport à celui du troisième trimestre.

  Note aux lecteurs

Les estimations diffusées aujourd'hui sont fondées sur les chiffres du Recensement de 2016, ajustés pour tenir compte du sous-dénombrement net du recensement et des réserves indiennes partiellement dénombrées, auxquels sont ajoutées les estimations de l'accroissement démographique pour la période allant du 10 mai 2016 à la date de l'estimation.

Veuillez prendre note que la diffusion d'aujourd'hui comprend une mise à jour des estimations de la migration interprovinciale du troisième trimestre de 2020 et, par conséquent, elle comprend une mise à jour des estimations de la population au 1er octobre 2020.

La présente analyse porte sur des données provisoires. Comme ces données seront révisées au cours de la prochaine année, il est possible que certaines tendances décrites dans cette étude changent à la suite de ces révisions. Par conséquent, cette analyse doit être interprétée avec prudence.

Les données comparables sur les composantes de l'accroissement démographique selon le trimestre sont disponibles à partir du 1er juillet 1971.

Les données internationales proviennent des sources suivantes : Royaume-Uni – The Office of National Statistics (le 4 décembre 2020), États-Unis – Centers for Disease Control and Prevention, France – Santé Publique France et l'Institut national de la statistique et des études économiques, Australie – Australian Bureau of Statistics (le 24 novembre 2020) et Nouvelle-Zélande – Stats NZ et le NZ COVID-19 dashboard.

Certaines composantes des estimations démographiques ont été ajustées pour tenir compte des répercussions de la pandémie de COVID-19 (décès et les composantes de l'émigration). Comme les ajustements suivent de près ce qui a été fait au deuxième trimestre de 2020 (voir le Supplément technique : Production des estimations démographiques du deuxième trimestre de 2020 dans le contexte de la COVID-19), aucun supplément technique n'a été produit pour le quatrième trimestre.

Horloge démographique du Canada (modèle en temps réel)

L'Horloge démographique du Canada (modèle en temps réel) a été mise à jour aujourd'hui au moyen des plus récentes données tirées des estimations démographiques trimestrielles diffusées par Statistique Canada.

L'horloge démographique du Canada est un outil interactif visant à donner aux Canadiens une idée du rythme du renouvellement de la population du pays. Les estimations démographiques et les chiffres du recensement demeurent les mesures utilisées par les divers programmes gouvernementaux.

Définitions

Aux fins du calcul des taux, le dénominateur est la population moyenne au cours de la période (soit la moyenne de la population entre le début et la fin de la période). Afin d'alléger le texte, les termes croissance, accroissement et taux d'accroissement démographique prennent le même sens.

L'accroissement démographique total de la population du Canada correspond à la somme de l'accroissement naturel (les naissances moins les décès) et de l'accroissement migratoire international (les immigrants plus le solde de résidents non permanents moins le solde de l'émigration). À l'échelle provinciale et territoriale, l'accroissement démographique total comprend également l'accroissement migratoire interprovincial.

L'accroissement naturel correspond à la différence entre le nombre de naissances et de décès.

Le solde migratoire international tient compte de l'ensemble des mouvements entre le Canada et l'étranger menant à un changement de lieu habituel de résidence. Pour le calculer, il faut additionner les immigrants, les émigrants de retour et le solde des résidents non permanents, puis soustraire les émigrants et le solde de l'émigration temporaire.

Un immigrant (ou immigrant permanent) désigne une personne qui est ou qui a déjà été un immigrant reçu (résident permanent) et qui est autorisée à vivre au Canada en permanence par les autorités de l'immigration. Les immigrants sont soit des citoyens canadiens par naturalisation (le processus d'obtention de la citoyenneté), soit des résidents permanents en vertu des dispositions législatives canadiennes. Certains immigrants résident au Canada depuis un certain nombre d'années, alors que d'autres sont arrivés récemment. La plupart des immigrants sont nés à l'extérieur du Canada, mais un petit nombre d'entre eux sont nés au Canada. De plus, les enfants nés à l'étranger de parents canadiens ne séjournant que provisoirement hors du pays ne sont pas inclus parmi les immigrants puisqu'ils obtiennent la citoyenneté canadienne dès la naissance. Les termes « immigrant », « immigrant reçu » et « résident permanent » répondent à une seule et même définition.

Un résident non permanent (ou immigrant temporaire) est une personne qui se trouve au Canada de façon temporaire en toute légalité et qui est titulaire d'un permis de travail, d'un permis d'études ou d'un autre permis (excluant les visas de visiteurs) émit à son intention et à celle des membres de sa famille vivant avec elle. Ce groupe comprend également les personnes qui demandent l'asile dès leur arrivée au Canada ou après et qui demeurent au pays en attendant de connaître la décision qui sera prise à l'issue du traitement de leur demande. Il convient de noter qu'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada utilise le terme « résident temporaire » plutôt que « résident non permanent ». Le solde des résidents non permanents est calculé en retranchant du nombre de résidents non permanents estimé en fin de période celui estimé en début de période.

Le solde de l'émigration correspond au nombre d'émigrants moins les émigrants de retour plus le solde de l'émigration temporaire.

Produits

La publication Estimations démographiques trimestrielles, octobre à décembre 2020 (Numéro au catalogue91-002-X) est maintenant accessible.

Il est également possible de consulter le produit Estimations démographiques trimestrielles, provinces et territoires : tableau de bord interactif (Numéro au catalogue71-607-X).

Il est également possible de consulter le produit Horloge démographique du Canada (modèle en temps réel) (Numéro au catalogue71-607-X).

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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