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Enquête sur la population active, février 2021

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Diffusion : 2021-03-12

Les données de l'Enquête sur la population active (EPA) de février rendent compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 14 au 20 février.

Au début de février, les restrictions de santé publique mises en place à la fin de décembre ont été assouplies dans de nombreuses provinces, ce qui a permis la réouverture d'un grand nombre d'entreprises non essentielles et d'installations récréatives et culturelles ainsi que de certains services de restauration sur place. Toutefois, les limites de capacité et d'autres exigences en matière de santé publique, qui différaient d'un secteur de compétence à l'autre, sont demeurées en vigueur.

Les restrictions ont été assouplies à divers degrés au Québec, en Alberta, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse le 8 février, bien qu'un couvre-feu soit demeuré en vigueur au Québec. En Ontario, les mesures de santé publique adoptées auparavant ont été levées dans de nombreuses régions les 10 et 15 février, tandis que les décrets ordonnant de rester chez soi sont demeurés en vigueur dans les régions sociosanitaires de Toronto, Peel, York et North Bay Parry Sound durant toute la semaine de référence. Diverses mesures ont été assouplies au Manitoba le 12 février.

En revanche, Terre-Neuve-et-Labrador a réinstauré un confinement le 12 février, ce qui a forcé la fermeture généralisée des entreprises et des services non essentiels.

Faits saillants

L'emploi se redresse

L'emploi a augmenté de 259 000 (+1,4 %) en février, après avoir reculé de 266 000 au cours des deux mois précédents.

Tant le travail à temps partiel (+171 000; +5,4 %) que le travail à temps plein (+88 000; +0,6 %) ont augmenté.

Parmi les personnes ayant travaillé à temps partiel (moins de 30 heures par semaine) en février, près du quart (23,8 %) voulaient un emploi à temps plein. Il s'agit d'une hausse par rapport à moins du cinquième (18,5 %) 12 mois plus tôt.

Le nombre de travailleurs autonomes était inchangé pour un deuxième mois consécutif et il a reculé de 7,4 % (-213 000) par rapport à 12 mois plus tôt.

Les hausses de l'emploi comprenaient une augmentation de 226 000 (+1,9 %) parmi les employés du secteur privé.

Parmi les travailleurs qui ont travaillé au moins la moitié de leurs heures habituelles en février, le nombre de personnes qui ont travaillé à un endroit autre que leur domicile a progressé de 600 000, les écoles et d'autres lieux de travail ayant rouvert dans plusieurs provinces.

Par rapport à 12 mois plus tôt, on comptait 599 000 (-3,1 %) personnes en emploi de moins, et 406 000 (+50,0 %) personnes de plus travaillant moins de la moitié de leurs heures habituelles.

En février, le total des heures travaillées a augmenté de 1,4 %, surtout en raison des hausses enregistrées dans le commerce de gros et dans le commerce de détail.

Le taux de chômage diminue pour s'établir à son plus bas niveau depuis mars 2020 

Le taux de chômage a diminué de 1,2 point de pourcentage pour s'établir à 8,2 % en février, ce qui représente le taux le plus faible depuis mars 2020.

Le nombre de chômeurs de longue durée (les personnes qui cherchent du travail ou qui ont été mises à pied temporairement depuis 27 semaines ou plus) a diminué de 49 000 (-9,7 %) par rapport au sommet de 512 000 atteint en janvier.

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre a reculé de 1,8 point de pourcentage pour s'établir à 16,6 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis février 2020.

L'emploi se redresse dans les secteurs les plus touchés par les baisses observées en janvier

Le nombre de personnes travaillant dans le commerce de détail a augmenté de 122 000 (+6,1 %) en février sous l'effet de la levée des restrictions sur les magasins non essentiels dans de nombreuses régions.

L'emploi dans le secteur des services d'hébergement et de restauration a augmenté de 65 000 (+7,8 %), surtout en raison des hausses survenues en Ontario et en Alberta.

Après avoir diminué de façon constante de septembre 2020 à janvier 2021, le nombre de personnes travaillant dans le secteur de l'information, de la culture et des loisirs a peu varié en février.

Les hausses de l'emploi survenues en février se sont concentrées dans les emplois dont le salaire était de 17,50 $ l'heure ou moins, ce qui reflète la croissance mensuelle dans les secteurs comptant une proportion élevée d'emplois faiblement rémunérés.

L'emploi se redresse au Québec et en Ontario

L'emploi a augmenté tant au Québec (+113 000; +2,7 %) qu'en Ontario (+100 000; +1,4 %), et la hausse a coïncidé avec l'assouplissement des restrictions de santé publique dans la plupart des régions des deux provinces.

L'emploi a aussi augmenté en Colombie-Britannique, en Alberta et au Manitoba, tandis qu'il a diminué à Terre-Neuve-et-Labrador.

L'emploi chez les jeunes récupère les baisses enregistrées au cours des derniers mois

L'emploi chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans a augmenté de 100 000 (+4,5 %) en février, et les hausses ont été enregistrées tant dans le travail à temps plein (+36 000; +2,9 %) que dans le travail à temps partiel (+64 000; +6,5 %).

Les baisses de l'emploi sur 12 mois enregistrées chez les jeunes femmes (-181 000; -14,1 %) ont représenté près du double de celles observées chez les jeunes hommes (-96 000; -7,3 %).

Le taux de chômage des jeunes a diminué de 2,6 points de pourcentage pour s'établir à 17,1 % en février; il s'agit d'un taux plus élevé qu'un an plus tôt (10,4 %).

L'emploi a augmenté de 134 000 (+1,1 %) chez les personnes âgées de 25 à 54 ans en février, ce qui a permis de récupérer une grande partie des emplois perdus en janvier, particulièrement parmi les femmes travaillant à temps partiel.

Le taux de chômage des femmes du principal groupe d'âge actif a reculé de 1,3 point de pourcentage en février pour s'établir à 6,5 %, ce qui correspond au creux observé en décembre. Le taux de chômage des hommes du principal groupe d'âge actif a diminué de 0,6 point de pourcentage pour s'établir à 6,9 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis mars 2020.

L'emploi chez les personnes de 55 ans et plus a progressé de 25 000 (+0,6 %) en février, après avoir connu quatre mois de faible croissance.

L'emploi progresse et le taux de chômage diminue

L'emploi a augmenté de 259 000 (+1,4 %) en février, après avoir reculé de 266 000 au cours des deux mois précédents. Le taux de chômage a diminué de 1,2 point de pourcentage pour s'établir à 8,2 % en février, ce qui représente le taux le plus faible depuis mars 2020. Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre a diminué pour s'établir à 16,6 %; il s'agit du taux le plus bas depuis février 2020.

Le total des heures travaillées a augmenté de 1,4 %, surtout en raison des hausses enregistrées dans le commerce de gros et dans le commerce de détail.

Les hausses de l'emploi observées en février se sont concentrées au Québec et en Ontario. La majeure partie de la croissance de l'emploi dans ces provinces est attribuable à la reprise observée dans les secteurs — particulièrement le commerce de détail et les services d'hébergement et de restauration — où les mesures de santé publique ont été renforcées en décembre, puis assouplies avant la semaine de référence de l'EPA de février.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi revient au niveau observé en novembre
L'emploi revient au niveau observé en novembre

Février a marqué 12 mois de changements sans précédent sur le marché du travail canadien en raison de la pandémie de COVID-19. Par rapport à 12 mois plus tôt, on comptait 599 000 (-3,1 %) personnes occupées de moins en février, et 406 000 (+50,0 %) personnes de plus travaillant moins de la moitié de leurs heures habituelles. Le nombre de travailleurs touchés par la crise économique liée à la COVID-19 a atteint un sommet de 5,5 millions en avril 2020, et comprenait une baisse de l'emploi de 3,0 millions ainsi qu'une augmentation de 2,5 millions des absences du travail en raison de la COVID-19.

Les changements liés à la pandémie qui sont survenus sur le marché du travail ont touché de manière disproportionnée les jeunes femmes, particulièrement les adolescentes. Comparativement à février 2020, les pertes d'emploi parmi les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans (-181 000; -14,1 %) étaient à l'origine de près du tiers (30,2 %) de la baisse de l'emploi total.

Graphique 2  Graphique 2: Les baisses de l'emploi touchent davantage les jeunes femmes
Les baisses de l'emploi touchent davantage les jeunes femmes

L'emploi augmente dans le travail à temps plein et dans le travail à temps partiel

Tant le travail à temps partiel (+171 000; +5,4 %) que le travail à temps plein (+88 000; +0,6 %) ont augmenté en février. La hausse observée dans le travail à temps partiel s'explique principalement par la reprise enregistrée dans les secteurs du commerce de détail et des services d'hébergement et de restauration, un grand nombre de commerces de détail et de restaurants ayant rouvert en février après avoir été forcés de fermer à la fin de décembre. Des augmentations ont aussi été enregistrées dans l'emploi à temps plein, ce qui s'explique par la croissance relativement stable observée dans un éventail plus large de secteurs. L'emploi à temps partiel en février 2021 était en baisse de 7,4 % (-264 000) par rapport au niveau observé en février 2020, tandis que l'emploi à temps plein a reculé de 2,2 % (-335 000).

Parmi les personnes ayant travaillé à temps partiel (moins de 30 heures par semaine) en février, près du quart (23,8 %) voulaient un emploi à temps plein. Il s'agit d'une hausse par rapport à moins du cinquième (18,5 %) 12 mois plus tôt. Le taux de travail à temps partiel involontaire était plus élevé — et il a augmenté davantage par rapport à 12 mois plus tôt — chez les hommes (26,5 %; +6,4 points de pourcentage) comparativement à chez les femmes (22,2 %; +4,5 points de pourcentage).

Graphique 3  Graphique 3: Reprise de l'emploi à temps partiel après la baisse observée en décembre et janvier
Reprise de l'emploi à temps partiel après la baisse observée en décembre et janvier

Le travail autonome continue de montrer peu de signes de reprise

Le nombre de travailleurs autonomes était inchangé pour un deuxième mois consécutif en février et il a reculé de 7,4 % (-213 000) par rapport à 12 mois plus tôt. Les baisses sur 12 mois se sont réparties dans l'ensemble des secteurs, y compris dans les services aux entreprises, les services relatifs aux bâtiments et les autres services de soutien, dans les soins de santé et l'assistance sociale, ainsi que dans la construction (données non désaisonnalisées).

Le nombre d'employés du secteur privé remonte et la croissance de l'emploi se poursuit dans le secteur public

Les hausses de l'emploi survenues en février comprenaient une augmentation de 226 000 (+1,9 %) du nombre d'employés du secteur privé. Cette hausse a contrebalancé la baisse de taille comparable enregistrée en janvier, l'emploi dans les secteurs du commerce de détail et des services d'hébergement et de restauration s'étant redressé par suite de l'assouplissement des restrictions de santé publique dans de nombreux secteurs de compétence. Par rapport à 12 mois plus tôt le nombre d'employés du secteur privé a diminué de 4,1 % (-501 000).

L'emploi dans le secteur public a progressé de 46 000 (+1,1 %) en février, poursuivant la tendance à la hausse amorcée pendant la reprise initiale au printemps 2020. Par rapport à un an plus tôt, l'emploi dans le secteur public a augmenté de 2,9 % (+115 000), surtout en raison de la hausse du nombre d'employés travaillant dans les services d'enseignement ainsi que dans les soins de santé et l'assistance sociale.

Le nombre de Canadiens travaillant à un endroit autre que leur domicile augmente de 600 000

Parmi les travailleurs qui ont travaillé au moins la moitié de leurs heures habituelles en février, le nombre de personnes qui ont travaillé à un endroit autre que leur domicile a progressé de 600 000, les écoles et d'autres lieux de travail ayant rouvert dans plusieurs provinces.

Bien que le nombre de Canadiens travaillant à partir de leur domicile ait reculé de 200 000 en février, le travail à domicile demeure une mesure d'adaptation importante en réponse à la pandémie de COVID-19. Parmi les 5,2 millions de Canadiens travaillant à domicile en février 2021, plus de la moitié (3,1 millions) le faisait sur une base temporaire en réponse à la COVID-19.

La croissance du total des heures travaillées se poursuit

Tout comme l'emploi, le total des heures travaillées dans l'ensemble des secteurs est un indicateur de base de l'état du marché du travail. Un certain nombre de facteurs peuvent influer sur le total des heures travaillées, comme la croissance de l'emploi, les variations de la composition de l'emploi par secteur et par profession, ainsi que les changements observés dans les absences du travail.

En février, le total des heures travaillées a augmenté de 1,4 %, surtout en raison des hausses enregistrées dans le commerce de gros et dans le commerce de détail.

Après avoir atteint un creux en avril, le total des heures travaillées a augmenté de manière constante avant de se stabiliser en décembre. Malgré la reprise de la croissance enregistrée en janvier et en février, le total des heures travaillées a fléchi de 3,2 % par rapport au niveau observé en février 2020 avant la COVID-19. Au cours de cette période, les travailleurs autonomes ont perdu un plus grand nombre d'heures (-11,8 %) que les employés (-1,6 %).

Le taux de chômage diminue pour s'établir à son plus bas niveau depuis mars 2020 

Le taux de chômage national a diminué de 1,2 point de pourcentage pour s'établir à 8,2 % en février, ce qui représente le taux le plus faible depuis mars 2020. La baisse mensuelle est l'une des plus prononcées jamais enregistrées, comparable uniquement à celles observées au début de la reprise l'été dernier.

Une baisse nette de 234 000 (-12,3 %) du nombre de chômeurs a été observée en février. Parmi les 845 000 personnes qui ont quitté une situation de chômage de janvier à février, 6 sur 10 (59,3 %) ont commencé à travailler. Environ 610 000 personnes ont grossi les rangs des chômeurs, y compris 61,8 % qui étaient inactifs en janvier.

En février, le nombre de personnes mises à pied temporairement a diminué de 103 000 (-28,6 %), ce qui s'explique par un redressement de l'emploi après deux mois de baisses. Le nombre de chômeurs de longue durée (les personnes qui cherchent du travail ou qui ont été mises à pied temporairement depuis 27 semaines ou plus) a diminué de 49 000 (-9,7 %) par rapport au sommet de 512 000 atteint en janvier.

Le nombre de personnes qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché activement un emploi et qui, par conséquent, ne correspondaient pas à la définition de « chômeurs », a diminué de 33 000 (-5,7 %) en février. Si les personnes de ce groupe avaient été comptées parmi les chômeurs, le taux de chômage ajusté se serait établi à 10,7 % en février (en baisse de 1,3 point de pourcentage par rapport à janvier).

Graphique 4  Graphique 4: Le taux de chômage baisse fortement en février
Le taux de chômage baisse fortement en février

Le taux de chômage des Canadiens asiatiques du Sud-Est, latino-américains et noirs s'établit aux niveaux de décembre

Après avoir augmenté de façon marquée de décembre à janvier, le taux de chômage des Canadiens asiatiques du Sud-Est, latino-américains et noirs âgés de 15 à 69 ans a diminué en février pour s'établir aux niveaux observés en décembre (données non désaisonnalisées). Néanmoins, le taux de chômage global des groupes de population désignés comme minorités visibles (9,8 %) est demeuré plus élevé que celui des Canadiens non autochtones qui n'appartenaient pas à un groupe désigné comme minorité visible (8,0 %).

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre s'établit à son niveau le plus bas depuis le début de la pandémie

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre reflète la proportion de personnes au sein de la population active potentielle qui sont au chômage, ou qui veulent un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un, ou qui sont en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19. Lorsqu'il est utilisé conjointement avec le taux de chômage, le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre met en évidence la mesure dans laquelle l'économie, en raison de la COVID-19, n'a pas généré d'emplois pour les personnes qui voulaient travailler et qui étaient disponibles pour travailler.

En février 2021, le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre a reculé de 1,8 point de pourcentage pour s'établir à 16,6 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis février 2020. Toutes les composantes de la sous-utilisation de la main-d'œuvre ont enregistré une baisse, y compris les personnes à la recherche d'un emploi (-131 000; -8,5 %), les personnes qui avaient été mises à pied temporairement ou qui avaient une entente confirmant le début d'un nouvel emploi dans un avenir rapproché (-103 000; -28,6 %), les personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un (-33 000; -5,7 %), et les personnes qui étaient en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles (-123 000; -9,2 %).

Le taux d'activité se maintient

Le taux d'activité — défini comme étant le pourcentage de la population âgée de 15 ans et plus qui est en emploi ou au chômage — était inchangé en février et s'est établi à 64,7 %. Après avoir atteint un creux (60,0 %) en avril 2020, le taux d'activité s'est redressé relativement rapidement au cours du printemps et de l'été 2020, un grand nombre de personnes étant retournées à l'emploi, cherchant du travail ou ayant été mises à pied temporairement. Par rapport au niveau prépandémique de février 2020, le taux d'activité a reculé de 0,8 point de pourcentage en février 2021, et la population active a diminué de 80 000 (-0,4 %). Le fait que la taille de la population active soit relativement semblable à celle observée avant la pandémie indique qu'un grand nombre de personnes sont retournées à l'emploi ou cherchaient activement du travail.

Le taux d'activité continue de tirer de l'arrière par rapport aux niveaux observés avant la COVID-19, principalement chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans (-2,0 points de pourcentage), particulièrement les jeunes femmes (-2,8 points de pourcentage). Chez les hommes et les femmes âgés de 25 à 54 ans, le taux d'activité est revenu à son niveau prépandémique en septembre 2020 et il est resté stable en février 2021.

L'emploi se redresse dans les secteurs les plus touchés par les baisses observées en janvier

À mesure que les restrictions de santé publique ont été assouplies dans plusieurs provinces en février, l'emploi dans les services d'hébergement et de restauration (+7,8 %) est revenu à son niveau de décembre, tandis que le nombre de personnes travaillant dans le commerce de détail a augmenté de 6,1 % pour récupérer plus des trois quarts des baisses enregistrées en janvier. Après avoir connu plusieurs mois de baisses, l'emploi a peu varié dans l'information, la culture et les loisirs en février.

L'emploi était aussi pratiquement inchangé dans le secteur des biens en février.

Graphique 5  Graphique 5: Le retour aux niveaux d'emploi observés avant la COVID-19 varie d'un secteur à l'autre
Le retour aux niveaux d'emploi observés avant la COVID-19 varie d'un secteur à l'autre

L'emploi se redresse dans le commerce de détail après avoir enregistré une baisse en janvier

Le nombre de personnes travaillant dans le commerce de détail a augmenté de 122 000 (+6,1 %) en février sous l'effet de la levée des restrictions sur les magasins non essentiels dans de nombreuses régions. La hausse a permis de récupérer plus des trois quarts (76,4 %) de la baisse de l'emploi enregistrée en janvier. À la suite de la hausse survenue en février, l'emploi dans le secteur était en baisse de 5,4 % par rapport au niveau observé avant la COVID-19.

En février 2021, 111 000 femmes de moins travaillaient dans le commerce de détail que 12 mois plus tôt; des baisses ont été enregistrées dans les trois principaux groupes démographiques et les femmes âgées de 25 à 54 ans ont été à l'origine de plus de 40 % de la diminution. En revanche, l'emploi dans le secteur était pratiquement inchangé chez les hommes (données non désaisonnalisées). Cet écart découle en partie des différences entre les sexes dans le profil professionnel de l'emploi dans le commerce de détail. En février 2020, les femmes étaient plus concentrées dans certaines professions — comme les représentants/représentantes des ventes et le personnel de soutien des ventes — qui comportent un contact direct avec le public et, par conséquent, qui sont plus susceptibles d'être touchées par les mesures de santé publique.

L'emploi dans les services d'hébergement et de restauration est revenu au niveau observé en décembre 2020

L'emploi dans le secteur des services d'hébergement et de restauration a augmenté de 65 000 (+7,8 %) en février. La hausse est principalement attribuable à l'Ontario et à l'Alberta, et elle a coïncidé avec la levée de certaines restrictions de santé publique, y compris la réouverture des services de restauration sur place, en Alberta et dans certaines régions de l'Ontario.

Malgré ces hausses, le secteur des services d'hébergement et de restauration demeure le plus éloigné des niveaux d'emploi observés avant la COVID-19. Le nombre de personnes travaillant dans ce secteur était d'environ un quart inférieur (-26,1 %) en février 2021 à 12 mois plus tôt. Les baisses de l'emploi survenues au cours de cette période ont été particulièrement concentrées parmi les serveurs d'aliments et de boissons (-117 000, données non désaisonnalisées), suivis loin derrière par les caissiers (-34 000).

Selon les données de l'Enquête canadienne sur la situation des entreprises, près du quart (24,9 %) des entreprises des services d'hébergement et de restauration ont déclaré en janvier et au début février qu'elles pourraient poursuivre leurs activités à leur niveau actuel de revenus et de dépenses pendant moins de 12 mois avant d'envisager la fermeture ou la faillite.

L'emploi dans les « autres services » augmente pour la première fois depuis septembre

L'emploi dans le secteur des « autres services » a progressé de 3,8 % (+28 000) en février, et il s'agit de la première hausse depuis septembre 2020. Ce secteur comprend les établissements de services de soins personnels, comme les salons de coiffure, qui ont été autorisés à rouvrir dans plusieurs régions au début de février. En dépit de cette augmentation mensuelle, l'emploi en février était de 6,0 % (-49 000) inférieur à son niveau d'un an plus tôt.

L'emploi dans l'information, la culture et les loisirs demeure stable en février, mais la reprise est toujours lente

Après avoir diminué de façon constante de septembre 2020 à janvier 2021, le nombre de personnes travaillant dans le secteur de l'information, de la culture et des loisirs a peu varié en février. Bien que des restrictions liées à certaines activités récréatives et de conditionnement physique aient été assouplies en février, l'activité dans le secteur est demeurée limitée en raison des interdictions en vigueur concernant les grands rassemblements. L'emploi s'est situé à un niveau de 15,1 % (-117 000) inférieur à celui enregistré avant la COVID-19 en février, et les professions comme celles d'animateurs/animatrices et responsables de programmes de sports, de loisirs et de conditionnement physique (-33 000, données non désaisonnalisées) ont été parmi les plus touchées. Les femmes ont été à l'origine des trois quarts (25 000) de la baisse dans ce groupe de professions.

Les hausses observées dans les services d'enseignement hissent l'emploi dans ce secteur au-dessus des niveaux observés avant la COVID-19

L'emploi dans les services d'enseignement a augmenté de 2,1 % (+29 000) en février. Après s'être situé autour des niveaux observés avant la COVID-19 depuis septembre, l'emploi a progressé pour atteindre un niveau de 3,7 % (+51 000) supérieur au niveau enregistré un an plus tôt. La majeure partie de la croissance de l'emploi sur 12 mois a été enregistrée au Québec. À l'échelle nationale, les hausses de l'emploi dans le secteur sont principalement attribuables au personnel professionnel dans les services d'enseignement, y compris les enseignants (données non désaisonnalisées).

L'emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques est plus élevé qu'il y a un an

Bien que l'emploi ait peu varié dans les services professionnels, scientifiques et techniques en février, le nombre de personnes travaillant dans ce secteur était de 5,6 % supérieur au nombre enregistré un an plus tôt (+86 000), ce qui représente la hausse sur 12 mois la plus marquée parmi l'ensemble des secteurs. La hausse sur 12 mois est presque entièrement attribuable à l'Ontario et à la Colombie-Britannique. Les services professionnels, scientifiques et techniques comprennent un grand nombre d'entreprises qui peuvent exercer leurs activités à distance, comme les services juridiques, les services de comptabilité et les services de publicité, ainsi que des entreprises en technologie de l'information qui ont appuyé la transition vers le travail à domicile.

Après avoir enregistré des pertes d'emploi relativement modestes de février à juin 2020, l'emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques a suivi une tendance à la hausse de juillet à décembre. Selon les données mensuelles de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires de décembre 2020, le taux de postes vacants dans le secteur était plus élevé que la moyenne canadienne (3,6 % par rapport à 3,0 %, données non désaisonnalisées).

Par rapport à février 2020, le nombre de personnes dans ce secteur qui exercent des professions reliées aux systèmes informatiques et aux systèmes d'information a augmenté de façon marquée (+75 000, données non désaisonnalisées), y compris le personnel professionnel et technique. Les hausses sur 12 mois sont principalement attribuables aux hommes (+65 000), et l'emploi chez les femmes a peu varié.

Les hausses de février se concentrent dans les emplois faiblement rémunérés, ce qui reflète la reprise enregistrée dans les secteurs comportant un contact direct avec le public

Juste avant le début de la pandémie en février 2020, environ le quart de tous les employés au Canada gagnaient 17,50 $ l'heure ou moins, tandis qu'un quart d'entre eux gagnaient plus de 36,00 $ l'heure. Ces tranches de salaires aident à comprendre les effets persistants de la COVID-19 sur les travailleurs faiblement rémunérés et les travailleurs mieux rémunérés.

Graphique 6  Graphique 6: La reprise de l'emploi est la plus lente chez les employés les plus faiblement rémunérés
La reprise de l'emploi est la plus lente chez les employés les plus faiblement rémunérés

Le nombre d'employés gagnant 17,50 $ l'heure ou moins a augmenté de 203 000 en février (données non désaisonnalisées). Cela a contrebalancé en partie la baisse de 321 000 observée en janvier et a coïncidé avec le redressement de l'emploi observé en février dans les secteurs du commerce de détail et des services d'hébergement et de restauration, où les salaires moins élevés sont plus fréquents.

En février 2021, le nombre d'employés dans cette tranche de salaires avait diminué de 791 000 (-19,7 %) par rapport à 12 mois plus tôt. Près des deux tiers (63,6 %) des baisses ont touché les femmes, et tous les groupes d'âge ont enregistré des diminutions semblables. Les jeunes hommes ont été bien moins touchés par la baisse (-82 000; -11,4 %) que les jeunes femmes (-178 000; -20,9 %) (données non désaisonnalisées).

En revanche, 410 000 (+10,3 %) employés de plus gagnaient plus de 36,00 $ l'heure en février comparativement à un an plus tôt (données non désaisonnalisées). Le nombre d'employés dans cette tranche de salaires élevés a suivi une tendance à la hausse pendant l'été et au début de l'automne 2020, avant de se stabiliser au cours des derniers mois et de rester à peu près inchangé en février (données non désaisonnalisées).

L'emploi se redresse au Québec et en Ontario

L'emploi a augmenté tant au Québec (+113 000; +2,7 %) qu'en Ontario (+100 000; +1,4 %) en février, et la hausse a coïncidé avec l'assouplissement des restrictions de santé publique dans la plupart des régions des deux provinces. L'emploi a aussi augmenté en Colombie-Britannique, en Alberta et au Manitoba, tandis qu'il a diminué à Terre-Neuve-et-Labrador. Toutes les autres provinces ont connu peu de variation de l'emploi au cours du mois.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les indicateurs clés du marché du travail à l'échelle des provinces et des secteurs, veuillez consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive ».

Au Québec, l'emploi a progressé de 113 000 (+2,7 %) en février, ce qui représente la première hausse depuis septembre. L'augmentation est principalement attribuable au travail à temps partiel (+76 000; +11,5 %), et c'est le commerce de détail qui a contribué le plus à la hausse. Le taux de chômage a reculé de 2,4 points de pourcentage pour s'établir à 6,4 %. Il s'agit du taux le plus faible depuis février 2020. Étant donné qu'un plus grand nombre de personnes ont travaillé en février, l'emploi au Québec a augmenté pour se situer à 3,2 % de son niveau observé avant la COVID-19.

L'emploi en Ontario a augmenté de 100 000 (+1,4 %) en février, principalement dans le travail à temps partiel (+62 000; +5,6 %). La croissance totale de l'emploi enregistrée en février a été la plus marquée depuis septembre et a porté l'emploi à 4,1 % de son niveau observé avant la COVID-19. Des augmentations notables ont été enregistrées dans les services d'hébergement et de restauration ainsi que dans le commerce de détail. Le taux de chômage a diminué d'un point de pourcentage pour s'établir à 9,2 %, mais il est demeuré à un niveau bien supérieur à celui de 5,5 % observé avant la pandémie. Dans la région métropolitaine de recensement de Toronto, où un certain nombre de mesures de santé publique sont demeurées en vigueur pendant la semaine de référence de l'EPA, l'emploi n'a pratiquement pas varié en février.

Graphique 7  Graphique 7: L'emploi à Terre-Neuve-et-Labrador est le plus éloigné du niveau observé avant la COVID-19
L'emploi à Terre-Neuve-et-Labrador est le plus éloigné du niveau observé avant la COVID-19

L'emploi à Terre-Neuve-et-Labrador a diminué de 15 000 (-6,8 %) en février, en baisse pour un deuxième mois consécutif. La province s'est confinée le 12 février, juste avant le début de la semaine de référence de l'EPA, et seuls les commerces essentiels ont pu rester ouverts. Les baisses de l'emploi sont principalement survenues dans le travail à temps plein et elles se sont réparties dans l'ensemble des secteurs. À la suite des baisses enregistrées en février, l'emploi dans la province s'est situé à un niveau de 7,6 % inférieur au niveau observé en février 2020. Le taux de chômage a augmenté de 2,5 points de pourcentage pour atteindre 15,3 % en février, un taux plus élevé que dans l'ensemble des autres provinces.

L'emploi augmente en Colombie-Britannique, en Alberta et au Manitoba

Après avoir peu varié pendant deux mois, l'emploi en Colombie-Britannique a progressé de 27 000 (+1,0 %) en février. Le taux de chômage a reculé de 1,1 point de pourcentage pour s'établir à 6,9 %, mais il est demeuré au-dessus du taux de 5,1 % observé avant la COVID-19. La hausse de l'emploi enregistrée en février est pratiquement entièrement survenue dans le travail à temps partiel, et en grande partie dans le commerce de détail et dans les services d'enseignement.

En Alberta, l'emploi a augmenté de 17 000 (+0,8 %). La majeure partie de la hausse globale de l'emploi a été enregistrée dans les services d'hébergement et de restauration et a coïncidé avec l'assouplissement des restrictions relatives aux restaurants, aux cafés et aux bars. Étant donné qu'un plus grand nombre de personnes travaillaient, le taux de chômage a reculé de 0,8 point de pourcentage pour s'établir à 9,9 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis mars 2020.

Le nombre de personnes travaillant au Manitoba a progressé (+16 000; +2,6 %) en février, en hausse pour un deuxième mois consécutif, et cette augmentation est presque entièrement attribuable au travail à temps partiel. Les hausses de l'emploi ont été réparties entre plusieurs secteurs, et une augmentation notable est survenue dans le commerce de détail. La province a assoupli les restrictions concernant les commerces de détail et les salons de coiffure le 23 janvier, et celles concernant les gyms, les studios de yoga, les services de restauration sur place et les services personnels, le 12 février. Le taux de chômage a reculé de 1,2 point de pourcentage pour s'établir à 6,8 % en février, ce qui représente le taux le plus bas depuis octobre 2020.

L'emploi chez les jeunes récupère les baisses enregistrées au cours des derniers mois

L'emploi chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans a augmenté de 100 000 (+4,5 %) en février, et les hausses ont été enregistrées tant dans le travail à temps plein (+36 000; +2,9 %) que dans le travail à temps partiel (+64 000; +6,5 %). L'emploi chez les jeunes était en baisse de 10,6 % par rapport au niveau observé en février 2020 avant la COVID-19, et l'emploi chez les adolescents (-12,3 %) était à la traîne par rapport aux jeunes plus âgés (-9,8 %).

Les changements liés à la pandémie qui sont survenus sur le marché du travail ont touché de manière disproportionnée les jeunes femmes. Les baisses de l'emploi sur 12 mois enregistrées chez les jeunes femmes (-181 000; -14,1 %) étaient presque le double de celles observées chez les jeunes hommes (-96 000; -7,3 %). Les baisses enregistrées dans l'emploi à temps partiel chez les jeunes femmes ont été particulièrement importantes (-152 000; -20,6 %); elles correspondaient à près du triple de celles observées chez les jeunes hommes (-57 000; -10,7 %). Les baisses survenues dans les services d'hébergement et de restauration, dans l'information, la culture et les loisirs ainsi que dans le commerce de détail ont été à l'origine de la grande majorité (86,9 %) de la baisse nette sur 12 mois enregistrée dans le travail à temps partiel chez les jeunes femmes (données non désaisonnalisées).

Les changements au chapitre des possibilités d'emploi pour les étudiants ont été à l'origine de la majeure partie de la baisse observée dans l'emploi à temps partiel chez les jeunes hommes et les jeunes femmes. Le tiers (32,1 %) des étudiantes travaillaient à temps partiel en février, en baisse de plus de 10 points de pourcentage par rapport à un an plus tôt (42,8 %; données non désaisonnalisées). Parmi leurs homologues de sexe masculin, la proportion d'étudiants travaillant à temps partiel a reculé de 3,2 points de pourcentage pour s'établir à 29,8 % (données non désaisonnalisées).

Les effets de la réduction d'emploi pour les jeunes depuis le début de la pandémie de COVID-19 se traduisent principalement par une hausse du chômage plutôt que par une sortie du marché du travail. Comparativement à 12 mois plus tôt, le chômage en février 2021 avait presque doublé chez les jeunes femmes (+118 000; +92,6 %) et il avait augmenté de près du tiers (+58 000; +32,7 %) chez les jeunes hommes. En revanche, le nombre de jeunes femmes faisant partie de la population active a diminué de 63 000 (-4,5 %) au cours de la même période, et le nombre de jeunes hommes, de 38 000 (-2,5 %).

Graphique 8  Graphique 8: Les répercussions de la COVID-19 sur le marché du travail touchent plus les jeunes femmes que les jeunes hommes
Les répercussions de la COVID-19 sur le marché du travail touchent plus les jeunes femmes que les jeunes hommes

Le taux de chômage des jeunes a diminué de 2,6 points de pourcentage pour s'établir à 17,1 % en février. Il s'agit d'un taux similaire au récent creux observé en novembre 2020, mais d'un taux tout de même plus élevé que celui enregistré un an plus tôt (10,4 %). Le taux de chômage a diminué tant chez les jeunes hommes (-3,2 points de pourcentage pour s'établir à 16,1 %) que chez les jeunes femmes (-2,0 points de pourcentage pour s'établir à 18,1 %). Le taux de chômage est habituellement plus élevé chez les jeunes hommes que chez les jeunes femmes. Cette tendance a toutefois a été inversée en raison des confinements de mars et avril 2020 et de janvier et février 2021 étant donné que la moitié des jeunes femmes travaillent dans les services d'hébergement et de restauration et dans le commerce de détail — des secteurs parmi les plus touchés par les restrictions liées à la pandémie.

Les hausses de février hissent l'emploi des femmes du principal groupe d'âge actif au niveau de décembre

L'emploi a augmenté de 134 000 (+1,1 %) chez les personnes âgées de 25 à 54 ans en février, ce qui a permis de récupérer une grande partie des emplois perdus en janvier, particulièrement parmi les femmes travaillant à temps partiel. Par suite de l'assouplissement des mesures de santé publique en février, l'emploi chez les femmes du principal groupe d'âge actif a augmenté de 79 000 (+1,4 %), et la hausse est survenue entièrement dans le travail à temps partiel, tandis que chez les hommes du principal groupe d'âge actif (+54 000; +0,9 %), la croissance de l'emploi a été attribuable au travail à temps plein. Chez les hommes et chez les femmes du principal groupe d'âge actif, l'emploi était en baisse de 1,8 % par rapport au niveau observé avant la COVID-19.

Par rapport à un an plus tôt, la reprise de l'emploi total chez les hommes et les femmes du principal groupe d'âge actif a été semblable. Toutefois, des différences importantes ont été observées entre l'emploi à temps plein et l'emploi à temps partiel. Chez les femmes, des baisses sur 12 mois ont été enregistrées tant dans l'emploi à temps plein (-67 000; -1,4 %) que dans l'emploi à temps partiel (-41 000; -4,0 %), tandis que chez les hommes, les baisses ont été entièrement observées dans l'emploi à temps plein (-157 000; -2,6 %). Le nombre d'hommes du principal groupe d'âge actif travaillant à temps partiel a augmenté de 40 000 (+11,3 %) par rapport à un an plus tôt, en grande partie en raison de la hausse du nombre d'entre eux occupant ce genre d'emploi de façon involontaire.

Le taux de chômage des femmes du principal groupe d'âge actif a reculé de 1,3 point de pourcentage en février pour s'établir à 6,5 %, ce qui correspond au creux observé en décembre. Le taux de chômage des hommes du principal groupe d'âge actif a diminué de 0,6 point de pourcentage pour s'établir à 6,9 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis mars 2020. Le taux d'activité des adultes du principal groupe d'âge actif n'a pratiquement pas varié par rapport à janvier et est demeuré semblable aux niveaux prépandémiques tant pour les hommes (91,1 %) que pour les femmes (83,6 %).

L'emploi augmente chez les personnes de 55 ans et plus

L'emploi chez les personnes de 55 ans et plus a progressé de 25 000 (+0,6 %) en février, après avoir connu quatre mois de faible croissance. L'emploi dans ce groupe a atteint son niveau le plus élevé depuis le début de la pandémie, mais il a affiché une baisse de 2,3 % comparativement à un an plus tôt (-1,6 % pour les hommes plus âgés et -3,2 % pour les femmes plus âgées).

Le taux de chômage des hommes plus âgés a diminué de 0,9 point de pourcentage pour s'établir à 7,1 %, et chez les femmes plus âgées, le taux de chômage a reculé de 1,3 point de pourcentage pour s'établir à 7,2 %, ce qui est semblable aux creux récents observés en novembre. Le taux d'activité des personnes âgées de 55 ans et plus a diminué légèrement de 0,2 point de pourcentage en février pour s'établir à 37,1 %, en baisse de 0,9 point de pourcentage par rapport au même mois un an plus tôt.

Les baisses de population continuent d'être supérieures aux baisses de l'emploi chez les immigrants très récents

L'emploi des immigrants très récents (qui sont arrivés au Canada au cours des cinq dernières années) a reculé de 12,1 % par rapport à février 2020, tandis que leur population a diminué de 13,8 %. Par conséquent, le taux d'emploi des immigrants très récents pour les trois mois ayant pris fin en février (65,3 %) a peu varié par rapport à 12 mois plus tôt (données non désaisonnalisées).

Étant donné que les restrictions de voyage provoquées par la COVID-19 sur l'immigration sont demeurées en vigueur tout au long de la pandémie, le nombre de nouveaux arrivants a diminué pour s'établir à un creux sans précédent. Comme les baisses de population ont dépassé de loin les baisses de l'emploi, le taux d'emploi des immigrants qui ont été reçus au Canada au cours des cinq dernières années s'est redressé rapidement par rapport aux diminutions enregistrées au début de la pandémie, avant d'atteindre un plateau à l'automne.

Parmi les immigrants qui ont été reçus au Canada il y a plus de cinq ans, l'emploi s'est situé à un niveau de 1,0 % inférieur au niveau prépandémique et leur taux d'emploi a diminué de 2,4 points de pourcentage pour s'établir à 57,3 %. Parmi les personnes nées au Canada, l'emploi au cours des trois mois ayant pris fin en février a reculé de 3,5 % par rapport à 12 mois plus tôt, tandis que la proportion de personnes en emploi a diminué de 3,1 points de pourcentage pour s'établir à 58,3 %.

Graphique 9  Graphique 9: La baisse de la population d'immigrants très récents dépasse de loin les pertes d'emploi au sein de ce groupe
La baisse de la population d'immigrants très récents dépasse de loin les pertes d'emploi au sein de ce groupe

Le taux d'emploi continue de tirer de l'arrière chez les Canadiens autochtones, particulièrement les femmes

Le taux d'emploi des Canadiens autochtones pour la période de trois mois ayant pris fin en février s'est établi à 51,3 %, en baisse de 4,9 points de pourcentage par rapport à février 2020 (données non désaisonnalisées). Au cours de la même période, le taux d'emploi des Canadiens non autochtones a diminué de 2,7 points de pourcentage pour s'établir à 58,5 %. Le taux d'emploi des femmes autochtones (-6,8 points de pourcentage) a diminué tandis que celui des hommes autochtones n'a pas varié. Par contre, les baisses du taux d'emploi chez les personnes non autochtones ont été semblables pour les hommes (-2,4 points de pourcentage) et pour les femmes (-3,0 points de pourcentage).

Regard vers l'avenir : le taux d'emploi continue d'augmenter, mais il demeure inférieur au niveau observé avant la COVID-1

Au moment où le marché du travail amorce une deuxième année de reprise et continue de se remettre des effets de la COVID-19, le niveau d'emploi et le taux d'emploi seront des indicateurs importants des conditions du marché du travail. Pour revenir aux taux d'emploi prépandémiques, le niveau d'emploi doit surpasser les niveaux de février 2020 pour correspondre à toute croissance démographique survenue depuis.

En février 2020, avant la pandémie de COVID-19, le taux d'emploi — c'est-à-dire la proportion de personnes âgées de 15 ans et plus occupant un emploi — s'est établi à 61,8 %. En avril, le taux avait diminué de plus de 10 points de pourcentage pour se chiffrer à 51,5 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis 1976, année où des données comparables ont commencé à être publiées. Le taux d'emploi suit une tendance à la hausse depuis mai 2020, et en février 2021, il s'est établi à 59,4 %, en baisse de 2,4 points de pourcentage par rapport à 12 mois plus tôt.

Bien que le rythme de croissance de la population ait ralenti pendant la pandémie de COVID-19, un certain accroissement démographique a été constaté. Si la croissance avait été nulle — c'est-à-dire si la population observée en février 2021 avait été la même qu'un an plus tôt —, le taux d'emploi se serait établi à 59,9 % en février 2021, un taux de 1,9 point de pourcentage inférieur au taux prépandémique.

À mesure que les entreprises et les travailleurs canadiens continueront de s'adapter aux réalités changeantes de la COVID-19, les données de l'EPA sur les taux d'emploi et d'autres indicateurs aideront à faire la lumière sur le chemin vers la reprise des différents groupes de travailleurs.













Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 prochaines années. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur la population active est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès relatifs aux objectifs mondiaux liés au développement durable. Le présent communiqué contribuera à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Les estimations de l'Enquête sur la population active (EPA) du mois de février sont établies à partir des données recueillies durant la semaine allant du 14 au 20 février.

Les estimations de l'EPA sont fondées sur un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. Par conséquent, les estimations mensuelles se caractériseront par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter l'article « Interprétation des variations mensuelles de l'emploi provenant de l'Enquête sur la population active ».

La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les territoires ne sont pas inclus dans les estimations de l'EPA à l'échelle du Canada.

Les estimations de l'EPA sont les premières d'une série d'indicateurs du marché du travail publiés par Statistique Canada, qui comprennent les indicateurs provenant de programmes tels que l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), les Statistiques de l'assurance-emploi ainsi que l'Enquête sur les postes vacants et les salaires. Pour en savoir davantage sur les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Depuis mars 2020, toutes les interviews sur place ont été remplacées par des interviews téléphoniques pour protéger la santé des intervieweurs et des répondants. De plus, toutes les interviews téléphoniques ont été réalisées par des intervieweurs qui travaillaient à partir de leur domicile et aucune interview téléphonique n'a été menée à partir d'un centre d'appels de Statistique Canada. Comme pour tous les mois depuis juin, environ 40 000 interviews ont été réalisées en février.

La répartition des interviews de l'EPA de février 2021 comparativement à janvier 2021 s'est faite comme suit :

Interviews téléphoniques menées à partir du domicile des intervieweurs

• Janvier 2021 : 67,6 %

• Février 2021 : 67,0 %

Interviews en ligne

• Janvier 2021 : 32,4 %

• Février 2021 : 33,0 %

Le taux d'emploi représente le nombre de personnes occupées exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d'emploi d'un groupe particulier (par exemple les jeunes âgés de 15 à 24 ans) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population dans ce même groupe.

Le taux de chômage représente le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active (personnes occupées et chômeurs).

Le taux d'activité est le nombre de personnes occupées et de chômeurs exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus.

L'emploi à temps plein comprend les personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

L'emploi à temps partiel comprend les personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

Le total des heures travaillées désigne le nombre d'heures effectivement travaillées par le répondant à son emploi principal au cours de la semaine de référence, y compris les heures rémunérées et non rémunérées. Ces heures rendent compte des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple les heures perdues pour cause de maladie, de vacances, de jours fériés ou de conditions météorologiques, ou encore le plus grand nombre d'heures travaillées en raison des heures supplémentaires).

En général, la variation d'un mois à l'autre ou d'une année à l'autre du nombre de personnes en emploi au sein d'un groupe d'âge est le résultat net de deux facteurs : (1) le nombre de personnes ayant changé de situation d'emploi entre les périodes de référence, et (2) le nombre de personnes en emploi ayant joint ou quitté le groupe d'âge (y compris par vieillissement, par décès ou par migration) entre les périodes de référence.

Indicateurs supplémentaires utilisés dans l'analyse de février 2021

Pour continuer à rendre compte des effets de la COVID-19 sur le marché du travail, les indicateurs supplémentaires utilisés en mars et en avril 2020 ont été légèrement adaptés. Par conséquent, les indicateurs supplémentaires utilisés de mai 2020 à février 2021 ne sont pas directement comparables aux indicateurs supplémentaires publiés pour les mois de mars et d'avril 2020.

En emploi, n'a travaillé aucune heure — inclut les employés et les travailleurs autonomes qui ont été absents pendant toute la semaine; exclut les absences en raison de vacances, d'un congé de maternité, des activités saisonnières de l'entreprise ou d'un conflit de travail.

En emploi, a travaillé moins de la moitié de ses heures habituelles — inclut les employés et les travailleurs autonomes, mais la raison des absences est demandée uniquement aux employés; exclut les absences en raison de vacances, d'un conflit de travail, d'un congé de maternité, d'un jour férié ou de mauvais temps; exclut également les personnes qui étaient absentes toute la semaine.

Inactif, mais voulait travailler — inclut les personnes qui n'étaient ni occupées, ni au chômage durant la période de référence et qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Au chômage, à la recherche d'un emploi — inclut les personnes qui n'avaient pas d'emploi, mais avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines se terminant avec la période de référence et étaient disponibles pour travailler.

Au chômage, mis à pied temporairement ou emploi devant commencer à une date ultérieure — inclut les personnes qui ont été mises à pied temporairement à cause de la conjoncture économique, mais qui s'attendaient à être rappelées au travail et étaient disponibles pour travailler; inclut également les personnes qui étaient sans emploi, mais qui avaient un emploi devant commencer dans les quatre semaines à compter de la période de référence et étaient disponibles pour travailler (ces personnes n'ont pas à avoir cherché un emploi au cours des quatre semaines se terminant par la semaine de référence).

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) combine les chômeurs avec les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, et les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l'ensemble ou la majorité de leurs heures de travail habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 en proportion de la population active potentielle.

La population active potentielle (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) comprend les personnes actives (les personnes en emploi et les chômeurs) et les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Renseignements sur les groupes de population

Depuis juillet 2020, l'EPA comprend une question qui demande aux répondants d'indiquer le groupe de population auquel ils appartiennent. Les réponses possibles, qui sont les mêmes que celles du Recensement de 2016, comprennent :

• Blanc

• Sud-Asiatique (p. ex. Indien de l'Inde, Pakistanais, Sri-Lankais)

• Chinois

• Noir

• Philippin

• Arabe

• Latino-Américain

• Asiatique du Sud-Est (p. ex. Vietnamien, Cambodgien, Laotien, Thaïlandais)

• Asiatique occidental (p. ex. Iranien, Afghan)

• Coréen

• Japonais

• Autre

Pour les enregistrements de l'EPA d'avant juillet 2020, les caractéristiques des groupes de population ont été attribuées au moyen d'une méthode expérimentale d'intégration des données basée sur l'appariement d'échantillons, qui comporte l'EPA et le Recensement de la population. Ces données historiques complètent les données occasionnelles sur les groupes de population recueillies directement dans le cadre de l'EPA en comparant les variations d'une année à l'autre du taux de chômage.

Selon la Loi sur l'équité en matière d'emploi, on entend par minorités visibles « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche ». Dans le texte, les données des personnes qui s'identifient comme Autochtones sont analysées séparément. La catégorie restante est décrite comme les « personnes qui ne sont pas désignées comme des minorités visibles » ou les « personnes n'appartenant pas à une minorité visible ».

Désaisonnalisation

À moins d'indication contraire, les estimations du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter le document Données désaisonnalisées – Foire aux questions.

Les données désaisonnalisées pour les secteurs du commerce de détail et du commerce de gros présentées ici ne sont pas publiées dans les autres tableaux publics de l'EPA. Une série désaisonnalisée est publiée pour la classification combinée des secteurs (commerce de gros et commerce de détail).

Révisions de l'Enquête sur la population active

Pour faire en sorte que l'Enquête sur la population active rende compte le plus exactement possible des conditions actuelles du marché du travail, les données sont révisées après chaque recensement pour refléter les estimations de population, les limites géographiques et les classifications des industries et des professions les plus récentes.

La diffusion des modifications apportées aux tableaux de données de l'EPA sur le site Web de Statistique Canada et des produits d'information découlant de cette révision historique a eu lieu le 25 janvier 2021.

Prochaine diffusion

Le prochain communiqué de l'EPA paraîtra le 9 avril 2021. Les données de mars rendront compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 14 au 20 mars.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements en ligne sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur la population active dans le Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Il est également possible de consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive » (Numéro au catalogue14200001). Cette application de visualisation interactive fournit des estimations désaisonnalisées selon la province, le sexe, le groupe d'âge et le secteur. Des données historiques remontant à cinq ans sont également comprises pour les variations mensuelles de l'emploi et du taux de chômage. L'application interactive permet aux utilisateurs de parcourir et de personnaliser rapidement et facilement l'information présentée. Ils peuvent même combiner plusieurs provinces, sexes et groupes d'âge pour créer leurs propres domaines d'intérêt relatifs au marché du travail.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province et la région métropolitaine de recensement, données désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Ce tableau de bord interactif propose un accès facile et personnalisable aux indicateurs clés du marché du travail. Les utilisateurs peuvent maintenant créer une carte et un graphique interactifs qui leur permettront de visualiser les caractéristiques de la population active à l'échelle nationale ou provinciale, ou selon la région métropolitaine de recensement.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province, le territoire et la région économique, données non désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Cette application Web dynamique donne accès aux indicateurs du marché du travail de Statistique Canada pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques, et permet aux utilisateurs d'obtenir un aperçu des indicateurs clés du marché du travail, de consulter le classement géographique pour chaque indicateur en utilisant une carte et un tableau interactifs ainsi que d'insérer facilement des données dans d'autres programmes.

Il est également possible de consulter le produit Enquête sur la population active : fichier de microdonnées à grande diffusion (Numéro au catalogue71M0001X). Ce fichier de microdonnées à grande diffusion renferme des données non agrégées associées à un grand nombre de variables recueillies dans le cadre de l'Enquête sur la population active. Les données ont été modifiées pour veiller à ce qu'aucune personne ou entreprise ne puisse être identifiée directement ou indirectement. Ce produit s'adresse aux utilisateurs qui préfèrent effectuer leurs propres analyses en ciblant des sous-groupes particuliers de la population ou en recoupant des variables ne faisant pas partie de nos produits catalogués.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca) ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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