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Programme de la statistique du logement canadien, 2019

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Diffusion : 2020-10-28

Aujourd'hui, dans le cadre du Programme de la statistique du logement canadien (PSLC), on publie les données révisées sur le logement pour l'année de référence 2018, de même que de nouvelles données pour l'année de référence 2019. On élargit également la couverture de la Nouvelle-Écosse, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique. Grâce à ces nouvelles données, les Canadiens peuvent suivre l'évolution du marché du logement de l'échelon provincial à l'échelon municipal dans ces trois provinces.

De 2016 à 2018, de nouvelles taxes sur l'achat de propriétés par des acheteurs étrangers sont entrées en vigueur dans certaines régions de l'Ontario et de la Colombie-Britannique. Les données publiées aujourd'hui montrent que la part des propriétés résidentielles appartenant à des non-résidents était stable dans ces deux provinces de 2018 à 2019, bien qu'elle ait varié dans certains segments du marché du logement.

En outre, de nouvelles données montrent qu'en Ontario et en Colombie-Britannique, le parc immobilier s'est accru plus rapidement dans les régions de l'extérieur du noyau des grandes régions métropolitaines de recensement (RMR). De plus, dans ces deux provinces ainsi qu'en Nouvelle-Écosse, la croissance du parc immobilier a été plus vigoureuse dans les régions urbaines que dans les régions rurales.

Les taux de propriétés appartenant à des non-résidents étaient stables à l'échelle provinciale

En Ontario et en Colombie-Britannique, les taux de propriétés appartenant à des non-résidents n'ont pas varié à l'échelle provinciale de 2018 à 2019. En Nouvelle-Écosse, le taux de propriétés appartenant à des non-résidents était stable durant cette période.

En 2019, la RMR de la Colombie-Britannique qui affichait le taux le plus élevé de propriétés appartenant à des non-résidents était celle de Vancouver, le taux s'y élevant à 4,3 %. Il s'agissait d'une légère augmentation par rapport au taux de 4,2 % enregistré en 2018. Dans la RMR de Toronto, qui comptait le plus grand nombre de propriétés appartenant à des non-résidents en Ontario, le taux de propriétés appartenant à des non-résidents était inchangé par rapport à 2018, se situant à 2,6 %.

Dans la RMR de Vancouver, c'est la subdivision de recensement (SDR) de Greater Vancouver A qui présentait le taux le plus élevé de propriétés appartenant à des non-résidents, et ce, en 2018 et en 2019. Toutefois, le taux de propriétés appartenant à des non-résidents y a légèrement diminué de 0,4 % par rapport à 2018 pour s'établir à 14,6 % en 2019.

Graphique 1  Graphique 1: Les taux de propriétés appartenant à des non-résidents étaient stables en Nouvelle-Écosse, en Ontario et en Colombie-Britannique de 2018 à 2019
Les taux de propriétés appartenant à des non-résidents étaient stables en Nouvelle-Écosse, en Ontario et en Colombie-Britannique de 2018 à 2019

En Nouvelle-Écosse, le taux de propriétés appartenant à des non-résidents est plus élevé à l'extérieur d'Halifax

En Nouvelle-Écosse, les régions situées à l'extérieur de la RMR d'Halifax ont continué d'afficher la plus forte proportion de propriétés appartenant à des non-résidents en 2019, ce taux s'élevant à 4,6 %. Le taux de maisons individuelles non attenantes appartenant à des non-résidents était près de deux fois plus élevé à l'extérieur d'Halifax (3,7 %) que dans la RMR d'Halifax (1,9 %). À l'échelle de la province, la proportion de terrains vacants appartenant à des non-résidents a légèrement fléchi de 0,4 % par rapport à 2018, mais ce type de propriété est demeuré celui affichant le plus haut taux d'appartenance à des non-résidents (7,7 %).

Les non-résidents toujours plus susceptibles d'être propriétaires d'appartements en copropriété de construction récente

Le taux de propriétés du parc immobilier appartenant à des non-résidents était stable dans les trois provinces, bien qu'on ait observé des variations dans certains segments comparativement à 2018. Cette année-là, les propriétaires non résidents étaient plus susceptibles d'être propriétaires d'appartements en copropriété que d'être propriétaires d'autres types de propriétés dans les RMR de Vancouver et de Toronto. Cette tendance s'est maintenue en 2019, en particulier en ce qui a trait aux appartements en copropriété construits plus récemment, dont le taux d'appartenance à des non-résidents s'est légèrement accru dans les deux RMR.

Dans la RMR de Vancouver, le taux d'appartements en copropriété construits depuis 2016 et appartenant à des non-résidents s'est accru pour passer de 12,9 % à 13,6 %. À l'inverse, le taux d'appartements en copropriété construits avant 2016 y a légèrement fléchi de 0,1 % pour s'établir à 6,7 %. Une tendance semblable a été observée dans la RMR de Toronto, où la part des appartements en copropriété construits depuis 2016 et appartenant à des non-résidents a augmenté pour passer de 7,3 % à 7,7 %. À titre de comparaison, la proportion d'appartements en copropriété construits avant 2016 et appartenant à des non-résidents y était inchangée, s'établissant à 5,9 %.

Graphique 2  Graphique 2: Légère augmentation du taux d'appartements en copropriété construits plus récemment et appartenant à des non-résidents dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) de Toronto et de Vancouver
Légère augmentation du taux d'appartements en copropriété construits plus récemment et appartenant à des non-résidents dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) de Toronto et de Vancouver

Le parc immobilier s'accroît plus rapidement dans les régions urbaines que dans les régions rurales

Le parc immobilier des trois provinces s'est accru plus rapidement dans les centres urbains — s'entendant dans le cadre du présent communiqué des RMR et des agglomérations de recensement (AR) — que dans les régions rurales. Cette tendance s'observe aussi dans les estimations de la population publiées par le Centre de démographie de Statistique Canada, lesquelles indiquent que la croissance démographique était plus forte dans les RMR et les AR que dans les autres régions.

En Ontario, le parc immobilier s'est accru de 1,3 % dans les RMR et les AR. Ce taux de croissance est près du double de celui de 0,7 % enregistré dans les régions de l'extérieur des RMR et des AR. Une tendance semblable a été observée en Colombie-Britannique et en Nouvelle-Écosse.

Graphique 3  Graphique 3: Croissance plus rapide du parc immobilier dans les régions urbaines, 2018 à 2019
Croissance plus rapide du parc immobilier dans les régions urbaines, 2018 à 2019

Hausses plus prononcées dans les grandes régions métropolitaines hors du noyau

En 2019, le parc immobilier a affiché des hausses plus marquées dans les municipalités (faisant référence aux SDR) situées à l'extérieur du noyau des plus grandes régions métropolitaines (RMR), une tendance dont font également état les estimations de la population de Statistique Canada.

Dans la RMR de Vancouver, le nombre de propriétés résidentielles (à l'exclusion des terrains vacants) s'est accru plus rapidement dans les SDR de Langley, District Municipality (+2,5 %), de Surrey (+2,3 %) et de Burnaby (+2,3 %) que dans la SDR noyau de Vancouver (+1,7 %). Dans l'ensemble, la plus forte croissance observée dans la RMR de Vancouver a été enregistrée par la SDR de Greater Vancouver A (+7,6 %). La même tendance a été observée dans la RMR de Victoria, où la croissance a été plus vigoureuse dans les SDR de Langford (+4,0 %), de Colwood (+3,2 %) et de Sooke (+2,7 %) que dans la SDR de Victoria (+1,3 %).

Une tendance semblable a été observée dans la RMR de Toronto, où le parc immobilier s'est accru plus fortement dans les banlieues que dans la SDR de Toronto. Les taux de croissance les plus élevés ont été enregistrés dans les SDR d'East Gwillimbury (+12,4 %) et de New Tecumseth (+5,1 %), qui sont toutes deux situées à plus de 50 kilomètres du centre-ville de Toronto et où les maisons individuelles non attenantes étaient à l'origine de la majeure partie de l'augmentation. De même, le parc immobilier s'est accru plus rapidement dans les SDR d'Oakville (+3,5 %) et de Brampton (+2,8 %), situées en banlieue, que dans la SDR de Toronto (+1,2 %). Les appartements en copropriété sont la source principale de l'augmentation enregistrée à Oakville, et les maisons individuelles non attenantes, à l'origine de la majeure partie de la croissance observée à Brampton.

Carte 1  Vignette de la carte 1: Les banlieues sont en tête de la croissance du marché du logement dans la région métropolitaine de recensement de Vancouver
Les banlieues sont en tête de la croissance du marché du logement dans la région métropolitaine de recensement de Vancouver

Carte 2  Vignette de la carte 2: Les banlieues sont en tête de la croissance du marché du logement dans la région métropolitaine de recensement de Toronto
Les banlieues sont en tête de la croissance du marché du logement dans la région métropolitaine de recensement de Toronto

Forte hausse du marché des appartements en copropriété en Ontario et en Colombie-Britannique

En Ontario, de 2018 à 2019, le marché des appartements en copropriété s'est accru plus de cinq fois plus rapidement que celui des maisons individuelles non attenantes. Cela concorde avec les résultats du Recensement de 2016, selon lesquels les Canadiens sont de plus en plus nombreux à vivre dans un logement en copropriété dans les grandes régions métropolitaines. Les données du PSLC montrent que, de 2018 à 2019, le nombre d'appartements en copropriété s'est accru de 16 240 en Ontario, tandis que celui de maisons individuelles non attenantes a progressé de 18 210.

Dans la RMR de Toronto, où se trouve la majorité des appartements en copropriété de l'Ontario, le nombre d'appartements en copropriété s'est accru de 3,1 % comparativement à une augmentation de 0,8 % du nombre de maisons individuelles non attenantes. En Ontario, la deuxième progression en importance du nombre d'appartements en copropriété a été observée dans la RMR de Hamilton (+4,9 %).

En Colombie-Britannique, la croissance du parc d'appartements en copropriété (+3,2 %) a été plus de trois fois supérieure à celle des autres types de propriétés du parc immobilier (+1,0 %). Dans la RMR de Vancouver, où se trouvent près des trois quarts des appartements en copropriété de la province, le nombre d'appartements en copropriété s'est accru de 8 365, ce qui représente près du double de la croissance enregistrée pour tous les autres types de propriétés du parc immobilier (+4 480).

Graphique 4  Graphique 4: Croissance marquée du marché des appartements en copropriété et du marché des maisons en rangée en Ontario, 2018 à 2019
Croissance marquée du marché des appartements en copropriété et du marché des maisons en rangée en Ontario, 2018 à 2019

  Note aux lecteurs

Nouvelle série chronologique pour la Nouvelle-Écosse, l'Ontario et la Colombie-Britannique

La présente diffusion marque le lancement de la première série chronologique créée par le truchement du Programme de la statistique du logement canadien (PSLC). Elle comprend des révisions pour l'année de référence 2018. Des révisions ont été apportées aux données pour en améliorer la qualité et la cohérence d'une province et d'une année de référence à l'autre.

Les données peuvent faire l'objet de révisions

Le PSLC est un programme en cours d'élaboration qui repose exclusivement sur des données administratives. Par conséquent, toute modification apportée par les fournisseurs de données au traitement et à la classification des données doit être prise en considération et faire l'objet de mesures d'atténuation pour assurer la qualité des données.

Les méthodes de traitement des données utilisées dans le cadre du PSLC sont améliorées au fur et à mesure de l'évolution du programme. Les changements apportés peuvent parfois entraîner des révisions des données et avoir une incidence sur la comparabilité de celles-ci au fil du temps et entre les provinces.

Pour l'année de référence 2019, la BC Assessment Authority a réévalué une grande partie des propriétés résidentielles, ce qui s'est traduit par une reclassification de leur type de structure. Ce changement a touché les maisons individuelles non attenantes, les maisons jumelées, les maisons en rangée et les propriétés comportant plusieurs unités résidentielles en particulier. Cela limite par conséquent la comparaison des caractéristiques de ces types de propriétés entre les années de référence 2018 et 2019.

Les données sur la superficie habitable des propriétés en Colombie-Britannique sont supprimées pour 2019. De même, les données sur la superficie habitable des appartements en copropriété en Nouvelle-Écosse ne sont pas disponibles à l'heure actuelle. En Ontario, les valeurs de l'évaluation foncière des propriétés construites depuis la dernière année d'évaluation (2016) sont supprimées.

Années de référence

Les données pour une année de référence donnée s'appliquent aux propriétés inscrites au rôle d'évaluation foncière de chaque province ou territoire cette année-là. Chaque organisme d'évaluation utilise sa propre date de référence pour créer les rôles d'évaluation municipaux.

Limites géographiques

Dans le cadre du PSLC, on diffuse maintenant des données fondées sur les limites géographiques du Recensement de 2016 au lieu des limites géographiques de 2018, comme on le faisait auparavant. Par conséquent, les noms des subdivisions de recensement (SDR) ont été mis à jour. Le présent communiqué fait état des tendances observées dans la SDR de Greater Vancouver A, auparavant appelée Metro Vancouver A.

Définitions

Un parc immobilier désigne toutes les propriétés résidentielles dans une région géographique donnée, à l'exclusion des terrains vacants.

Le noyau d'une région géographique désigne, dans le cadre du présent communiqué, la SDR d'une région métropolitaine de recensement (RMR) où se situe le plus grand nombre de propriétés résidentielles.

Une région rurale désigne, dans le cadre du présent communiqué, une SDR située à l'extérieur des RMR et des agglomérations de recensement.

Une banlieue désigne une SDR située à l'extérieur du noyau (tel qu'on le définit ci-dessus) d'une RMR.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca). Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Jean-Philippe Deschamps-Laporte au 343-998-7200 (jean-philippe.deschamps-laporte@canada.ca).

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