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Enquête sur la population active, septembre 2020

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Diffusion : 2020-10-09

Contexte : Les restrictions liées à la COVID-19 continuent d'être assouplies

Les résultats de l'Enquête sur la population active (EPA) de septembre rendent compte de la situation sur le marché du travail pendant la semaine allant du 13 au 19 septembre. Au début de septembre, au moment où les familles canadiennes s'adaptaient aux nouvelles routines de la rentrée scolaire, les restrictions en matière de santé publique avaient été considérablement assouplies partout au pays et bon nombre d'entreprises et de lieux de travail avaient rouvert. Tout au long du mois, certaines restrictions ont été imposées de nouveau en réponse aux augmentations du nombre de cas de COVID-19. En Colombie-Britannique, de nouvelles règles et directives concernant les bars et les restaurants sont entrées en vigueur le 8 septembre. En Ontario, les limites imposées relativement aux rassemblements ont été resserrées dans les zones chaudes de Toronto, de Peel et d'Ottawa le 17 septembre et, pour le reste de la province, le 19 septembre.

Évaluation du marché du travail alors que la levée des restrictions liées à la COVID-19 se poursuit

La présente diffusion de l'EPA continue d'intégrer les concepts uniformisés à l'échelle internationale concernant l'emploi et le chômage à des indicateurs supplémentaires qui aident à saisir toute la portée des répercussions de la COVID-19 sur le marché du travail à mesure que les restrictions sont assouplies.

Une série d'améliorations ont continué d'être apportées à l'EPA en septembre, y compris des questions supplémentaires sur le travail à domicile, les adaptations du lieu de travail, la capacité financière, les préoccupations liées au retour au lieu de travail habituel et la réception de paiements de soutien fédéraux dans le contexte de la COVID-19.

Pour un troisième mois consécutif, ce communiqué comprend également des renseignements sur les conditions du marché du travail des groupes de population désignés comme minorités visibles. Grâce à l'ajout d'une nouvelle question et à la mise en place de nouvelles méthodes statistiques, l'EPA est maintenant en mesure d'examiner plus en profondeur les effets de la crise économique liée à la COVID-19 sur divers groupes de Canadiens.

Les données de l'EPA sont fondées sur un échantillon de plus de 50 000 ménages. En septembre, Statistique Canada a continué de protéger la santé et la sécurité des Canadiens en ajustant les processus des opérations d'enquête. Nous sommes profondément reconnaissants de la participation à l'enquête d'un grand nombre de Canadiens. Leur collaboration soutenue nous permet de continuer à dresser un portrait actuel et précis du marché du travail canadien et de la performance économique du Canada.

Faits saillants

L'emploi a progressé de 378 000 (+2,1 %) en septembre. Cette hausse a ramené l'emploi à 720 000 (-3,7 %) de son niveau observé en février avant la COVID-19

La majeure partie de la hausse de l'emploi observée en septembre a été enregistrée dans le travail à temps plein, qui a augmenté de 334 000 (+2,1 %), après avoir progressé de 206 000 (+1,4 %) en août.

Le nombre de Canadiens qui étaient en emploi mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 a diminué de 108 000 (-7,1 %) en septembre.

Parmi les Canadiens qui ont travaillé la majorité de leurs heures habituelles, la proportion travaillant à partir de leur domicile a légèrement diminué d'août à septembre, passant de 26,4 % à 25,6 %.

L'emploi a augmenté dans toutes les provinces en septembre, sauf au Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard, et les hausses les plus marquées ont été enregistrées en Ontario et au Québec.

Le travail autonome a peu varié en septembre. Par rapport à février, le nombre de travailleurs autonomes a diminué de 6,0 %, tandis que le nombre d'employés s'est situé à 3,3 % de son niveau observé avant la pandémie.

L'emploi chez les femmes du principal groupe d'âge actif (de 25 à 54 ans) a progressé pour un cinquième mois consécutif en septembre (+134 000; +2,3 %) et a dépassé l'emploi chez les hommes du principal groupe d'âge actif. Les hausses ont été réparties entre le travail à temps plein et le travail à temps partiel. L'emploi dans ce groupe s'est situé à 2,1 % de son niveau observé en février avant la COVID-19, ce qui en fait le groupe le plus près des niveaux observés en février parmi tous les principaux groupes démographiques.

L'emploi chez les hommes du principal groupe d'âge actif a augmenté de 61 000 (+1,0 %) en septembre, sous l'effet d'une hausse de l'emploi à temps plein. Cela a ramené les hommes du principal groupe d'âge actif à 2,4 % de leur niveau d'emploi observé avant la COVID-19.

En septembre, l'emploi a été comparable aux niveaux observés avant la pandémie, tant pour les mères (+0,9 %) que pour les pères (+1,5 %) (données non désaisonnalisées).

L'emploi chez les jeunes de 15 à 24 ans a augmenté fortement en septembre; il a progressé chez les jeunes femmes (+62 000; +5,7 %) et chez les jeunes hommes (+66 000; +6,0 %). Malgré ces hausses, l'emploi chez les jeunes canadiens est demeuré 10 % en deçà des niveaux observés en février, ce qui place sa reprise loin derrière celle enregistrée dans les autres principaux groupes démographiques.

Comparativement à septembre 2019, le nombre d'employés faiblement rémunérés a diminué de plus d'un cinquième (-761 000) en septembre 2020 (données non désaisonnalisées).

Le taux de chômage a reculé pour un quatrième mois consécutif en septembre, en baisse de 1,2 point de pourcentage pour s'établir à 9,0 %

En septembre, 1,8 million de Canadiens étaient au chômage, ce qui représente un recul de 214 000 (-10,5 %) par rapport à août et qui poursuit la tendance à la baisse observée au cours des quatre derniers mois depuis le sommet inégalé de 2,6 millions de chômeurs enregistré en mai.

La majorité des personnes au chômage (environ 1,5 million) étaient à la recherche de travail.

Le nombre de personnes qui voulaient travailler mais qui n'ont pas cherché d'emploi (580 000) suit une tendance à la baisse depuis le sommet de 1,5 million atteint en avril.

Le taux de chômage des Canadiens noirs a diminué de 5,9 points de pourcentage pour s'établir à 11,7 % en septembre, tandis que le taux de chômage des Canadiens d'origine philippine a reculé de 4,2 points de pourcentage pour s'établir à 8,5 %.

Bien qu'il ait diminué de 5,1 points de pourcentage par rapport à août, le taux de chômage des jeunes hommes de 15 à 24 ans est demeuré le plus élevé de tous les principaux groupes démographiques et s'est établi à 20,5 % en septembre.

L'emploi a continué de progresser dans le secteur des services (+2,1 %) ainsi que dans le secteur des biens (+2,0 %) en septembre

Dans le secteur des services, les hausses mensuelles les plus prononcées ont été enregistrées dans les services d'hébergement et de restauration (+72 000), dans les services d'enseignement (+68 000) ainsi que dans l'information, la culture et les loisirs (+56 000).

Dans le secteur des biens, les hausses de l'emploi les plus marquées ont été enregistrées dans la fabrication (+68 000).

Dans le secteur des services, l'emploi a été de 3,6 % inférieur à son niveau observé en février avant la COVID-19, et dans le secteur des biens, il a été de 4,3 % en deçà du niveau de février.

Comparativement à février, l'emploi total était en baisse de 720 000 (-3,7 %), et trois quarts de ce recul sont attribuables à quatre secteurs : les services d'hébergement et de restauration, le commerce de détail, la construction ainsi que le transport et l'entreposage.

Dans certains secteurs, la route sera longue pour atteindre les niveaux d'emploi observés avant la COVID-19, alors que dans d'autres secteurs, y compris celui de la fabrication, l'emploi s'est presque entièrement redressé.

L'emploi en septembre était plus élevé qu'il ne l'était en février dans les services d'enseignement.

La proportion de Canadiens recevant la Prestation canadienne d'urgence (PCU), la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE) ou des prestations régulières d'assurance-emploi a diminué pour passer de 16,1 % en août à 13,5 % en septembre

En septembre, un prestataire de la PCU sur cinq (21,8 %) était un travailleur autonome ou avait été un travailleur autonome au cours des 12 derniers mois.

La croissance de l'emploi s'accélère en septembre

Après avoir augmenté de 246 000 (+1,4 %) en août, l'emploi a progressé de 378 000 (+2,1 %) en septembre. Le taux de chômage a diminué de 1,2 point de pourcentage pour s'établir à 9,0 % en septembre, en baisse par rapport au sommet de 13,7 % atteint en mai.

La hausse enregistrée en septembre a ramené l'emploi à 720 000 (-3,7 %) de son niveau observé en février avant la COVID-19. Les secteurs des services d'hébergement et de restauration (-188 000) et du commerce de détail (-146 000) sont demeurés les plus éloignés de leurs niveaux observés avant la pandémie, tandis que l'emploi chez les jeunes était 263 000 (-10,3 %) en deçà du niveau observé en février.

Le nombre de Canadiens qui étaient en emploi mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 a diminué de 108 000 (-7,1 %) en septembre. Combiné avec les baisses enregistrées de mai à août, ce recul a ramené les absences liées à la COVID-19 à 605 000 (+74,9 %) au-dessus du niveau observé en février.

Au cours de la semaine de référence allant du 13 au 19 septembre, le nombre total de travailleurs canadiens touchés par la crise économique liée à la COVID-19 s'est établi à 1,3 million. En avril, ce nombre a atteint un sommet inégalé de 5,5 millions, et comprenait une baisse de l'emploi de 3,0 millions et une augmentation de 2,5 millions des absences de travail associées à la COVID-19.

Graphique 1  Graphique 1: Forte croissance de l'emploi en septembre
Forte croissance de l'emploi en septembre

La proportion de Canadiens travaillant à partir de leur domicile diminue légèrement

Parmi les Canadiens qui ont travaillé la majorité de leurs heures habituelles, la proportion ayant travaillé à partir de leur domicile a légèrement diminué en septembre, passant de 26,4 % à 25,6 %. Conformément aux tendances saisonnières habituelles, le nombre de Canadiens travaillant leurs heures habituelles a augmenté de façon notable, des hausses ayant été enregistrées tant chez les personnes travaillant à partir de leur domicile (+300 000) que chez celles travaillant à un endroit autre que leur domicile (+1,4 million).

Un grand nombre de Canadiens ont continué de s'adapter à la COVID-19 en travaillant à distance en septembre, plus de deux fois plus de personnes ayant travaillé à partir de leur domicile (4,2 millions) par rapport au nombre de personnes qui travaillent habituellement à partir de leur domicile (1,9 million).

Le passage au travail à domicile a entraîné de nouveaux défis pour ce qui est des exigences relatives au travail et de la conciliation des vies familiale et professionnelle. En septembre, les employés qui ont travaillé au moins la moitié de leurs heures habituelles et qui ont travaillé à partir de leur domicile ont fait, en moyenne, de plus longues heures de travail par semaine (37,6 heures) que les employés qui ont travaillé à l'extérieur de leur domicile (35,6 heures). Les employés qui ont travaillé à partir de leur domicile ont également fait plus d'heures supplémentaires non rémunérées (1,6 heure) en moyenne que les employés qui ont travaillé à l'extérieur de leur domicile (0,7 heure).

La croissance de l'emploi se concentre dans le travail à temps plein

La majeure partie de la hausse de l'emploi enregistrée en septembre est survenue dans le travail à temps plein, qui a augmenté de 334 000 (+2,1 %), après avoir progressé de 206 000 (+1,4 %) en août. Le nombre de travailleurs à temps partiel s'est accru à un rythme plus lent en septembre (+44 000; +1,3 %), après n'avoir connu pratiquement aucune variation en août. Plus d'un travailleur à temps partiel sur cinq (22,7 %) voulaient du travail à temps plein mais étaient incapables d'en trouver, ce qui représente une hausse de 3,4 points de pourcentage par rapport à 12 mois plus tôt.

Le nombre de travailleurs autonomes est inchangé en septembre

Les effets de la crise économique liée à la COVID-19 et de la relance subséquente de l'économie ont été différents pour les travailleurs autonomes et les employés. De février à avril, les pertes d'emplois ont été moins prononcées chez les travailleurs autonomes (-79 000; -2,7 %) que chez les employés (-2,9 millions; -18,0 %). Au moment où l'emploi total s'est redressé d'avril à septembre, le nombre de travailleurs autonomes est d'abord resté presque inchangé avant de reculer en août.

Le travail autonome a peu varié en septembre. Par rapport à février, le nombre de travailleurs autonomes a diminué de 6,0 %, tandis que le nombre d'employés s'est situé à 3,3 % de son niveau observé avant la pandémie. De plus, les travailleurs autonomes ont continué d'enregistrer une diminution plus marquée de leurs heures travaillées que les employés. Par rapport à 12 mois plus tôt, le nombre total d'heures travaillées par les travailleurs autonomes a enregistré une baisse de 17,4 %, comparativement à une diminution de 3,9 % pour les employés.

Graphique 2  Graphique 2: Aucune reprise n'est constatée chez les travailleurs autonomes
Aucune reprise n'est constatée chez les travailleurs autonomes

Le taux de chômage continue de baisser

Le taux de chômage a diminué pour un quatrième mois consécutif en septembre, en baisse de 1,2 point de pourcentage pour s'établir à 9,0 %. À la suite de la crise économique liée à la COVID-19, le taux de chômage a plus que doublé, passant de 5,6 % en février à un sommet inégalé de 13,7 % en mai. À titre de comparaison, pendant la récession de 2008-2009, le taux de chômage est passé de 6,2 % en octobre 2008 à un sommet de 8,7 % en juin 2009. Il a alors fallu environ neuf ans pour qu'il revienne à son niveau d'avant la récession.

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: Le taux de chômage continue de baisser après avoir atteint un taux record en mai
Le taux de chômage continue de baisser après avoir atteint un taux record en mai

En septembre, 1,8 million de Canadiens étaient au chômage, ce qui représente un recul de 214 000 (-10,5 %) par rapport à août et qui poursuit la tendance à la baisse observée au cours des quatre derniers mois depuis le sommet inégalé de 2,6 millions de chômeurs enregistré en mai. La majeure partie des chômeurs (environ 1,5 million) étaient à la recherche d'un emploi, tandis que 363 000 Canadiens étaient soit des personnes mises à pied temporairement qui s'attendaient à retourner à leur ancien emploi au cours des six prochains mois, soit des personnes ayant une entente confirmant qu'elles commenceraient un nouvel emploi au cours des quatre prochaines semaines.

Au cours d'un mois donné, la variation nette du chômage correspond à la différence entre le nombre de personnes qui deviennent chômeurs et le nombre de personnes qui sortent du chômage, soit parce qu'elles commencent un emploi, soit parce qu'elles quittent la population active. En septembre, plus de la moitié de ceux qui ont quitté une situation de chômage ont commencé un emploi (57,3 %) et plus de la moitié de ceux qui sont devenus chômeurs en septembre (59,4 %) étaient inactifs en août.

Le taux de chômage des Canadiens noirs diminue mais reste supérieur à la moyenne

D'août à septembre, le taux de chômage chez les personnes âgées 15 à 69 ans a diminué parmi six des sept plus grands groupes de population désignés comme minorités visibles pour lesquels des estimations fiables peuvent être produites en utilisant l'échantillon actuel de l'EPA (données non désaisonnalisées). Le taux de chômage des Canadiens arabes a peu varié.

Graphique 3  Graphique 3: Le taux de chômage des Canadiens noirs recule, mais demeure plus élevé que la moyenne
Le taux de chômage des Canadiens noirs recule, mais demeure plus élevé que la moyenne

Le taux de chômage des Canadiens noirs a diminué de 5,9 points de pourcentage pour s'établir à 11,7 % en septembre, tandis que le taux de chômage des Canadiens d'origine philippine a reculé de 4,2 points pour s'établir à 8,5 % (données non désaisonnalisées). En septembre, le taux de chômage a continué d'être le plus bas parmi les Canadiens qui ne s'identifiaient pas comme Autochtones et qui n'appartenaient pas à un groupe désigné comme minorité visible (7,0 %), tandis qu'il était le plus élevé parmi les Canadiens arabes (16,3 %) (données non désaisonnalisées).

La baisse du taux de chômage des Canadiens noirs en septembre est principalement attribuable à la hausse de l'emploi et à la baisse du chômage dans les professions de la vente et des services ainsi que dans les professions de l'enseignement, du droit et des services sociaux, communautaires et gouvernementaux. L'Ontario a été à l'origine de près de 80 % des hausses nettes de l'emploi observées au sein de la population noire.

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre continue de baisser

Le nombre de personnes qui voulaient travailler mais qui n'ont pas cherché d'emploi a diminué en septembre (-77 000; -11,8 %). Si les personnes de ce groupe avaient été comptées parmi les chômeurs, le taux de chômage ajusté se serait établi à 11,9 %. Le nombre total de personnes qui voulaient travailler mais qui n'ont pas cherché d'emploi (580 000) suit une tendance à la baisse depuis le sommet de 1,5 million atteint en avril.

La sous-utilisation de la main-d'œuvre survient lorsque des personnes qui pourraient potentiellement travailler ne travaillent pas ou lorsque des personnes pourraient travailler plus d'heures que le nombre d'heures qu'elles travaillent. Le « taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre » combine les chômeurs, les personnes inactives qui voulaient travailler mais qui n'ont pas cherché d'emploi, et les personnes en emploi qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles pour des raisons probablement liées à la pandémie.

La sous-utilisation de la main-d'œuvre a atteint un sommet de 36,1 % en avril et ne cesse de diminuer depuis. Au fur et à mesure que la reprise économique se poursuivait, le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre a diminué, passant de 20,3 % en août à 18,3 % en septembre, mais il est encore demeuré bien au-dessus des niveaux observés avant la pandémie (11,2 % en février).

L'emploi augmente dans les secteurs des biens et des services

En septembre, l'emploi a continué de progresser dans le secteur des services (+303 000; +2,1 %) ainsi que dans le secteur des biens (+75 000; +2,0 %). Dans le secteur des services, les hausses mensuelles les plus prononcées ont été enregistrées dans les services d'hébergement et de restauration (+72 000), dans les services d'enseignement (+68 000) ainsi que dans l'information, la culture et les loisirs (+56 000). Dans le secteur des biens, les hausses de l'emploi les plus marquées ont été observées dans le secteur de la fabrication (+68 000).

Au moment où l'économie canadienne continue de s'adapter aux répercussions de la COVID-19 et de s'en remettre, il est manifeste que la route de la reprise sera plus longue pour certains secteurs que pour d'autres. Comparativement à février, l'emploi total enregistré en septembre a diminué de 720 000 (-3,7 %), et les trois quarts de cette baisse sont attribuables à quatre secteurs : les services d'hébergement et de restauration, le commerce de détail, la construction ainsi que le transport et l'entreposage.

Graphique 4  Graphique 4: Les services d'hébergement et de restauration, le commerce de détail et la construction affichent les niveaux d'emploi les plus éloignés des niveaux observés avant la crise économique
Les services d'hébergement et de restauration, le commerce de détail et la construction affichent les niveaux d'emploi les plus éloignés des niveaux observés avant la crise économique

L'emploi continue de se redresser dans les services d'hébergement et de restauration, mais fait du surplace dans le commerce de détail

En septembre, l'emploi s'est accru de 72 000 (+7,4 %) dans les services d'hébergement et de restauration. Il s'agit de la cinquième hausse mensuelle consécutive, laquelle a porté les augmentations totales à 427 000 depuis le début de l'assouplissement des restrictions liées à la COVID-19 en mai. Néanmoins, en septembre, l'emploi dans ce secteur était le plus éloigné des niveaux observés avant la crise économique, en baisse de 15,3 % (- 188 000) par rapport à son niveau observé en février avant la pandémie.

Le secteur des services d'hébergement et de restauration devra vraisemblablement continuer de faire face à un certain nombre de défis au cours des prochains mois, car il deviendra sans doute difficile de manger à l'extérieur pendant l'hiver et que certaines restrictions liées à la COVID-19 sont imposées de nouveau. En outre, bon nombre de Canadiens prévoient réduire leurs dépenses au restaurant, d'après une étude récente (voir Changements attendus dans les habitudes de dépenses au cours de la période de reprise des activités).

Après quatre mois de hausse, l'emploi dans le commerce de détail est demeuré stable en septembre. Par rapport à février, l'emploi dans ce secteur a reculé de 146 000 (-6,4 %). Après avoir fortement progressé en mai et en juin à la suite de l'assouplissement initial des restrictions liées à la COVID-19, les ventes au détail ont ralenti de façon marquée en juillet.

La route de la reprise sera encore longue dans le secteur de la construction

En septembre, l'emploi dans le secteur de la construction est demeuré à peu près inchangé pour un deuxième mois consécutif, mais il était en baisse de 120 000 (-8,1 %) par rapport à son niveau observé avant la COVID-19. Comparativement à février, l'emploi dans la construction a diminué le plus en Ontario (-54 000; -9,5 %) et en Colombie-Britannique (-39 000; -16,3 %).

Le secteur de la construction comprend trois sous-secteurs : la construction de bâtiments, les travaux de génie civil et les entrepreneurs spécialisés. Selon les derniers résultats de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), l'emploi a reculé de février à juillet dans chacun des sous-secteurs dans la construction, et la baisse la plus prononcée a été observée chez les entrepreneurs spécialisés. Les statistiques sur l'investissement en construction de bâtiments de juillet montrent que l'investissement en construction de bâtiments a été légèrement plus faible en juillet par rapport à février.

L'emploi dans le transport et l'entreposage se redresse modestement en septembre

L'emploi dans le transport et l'entreposage a augmenté de 23 000 (+2,5 %) en septembre, ce qui représente la première hausse notable depuis juin. L'emploi dans ce secteur a reculé de 82 000 (-8,0 %) par rapport à février.

La baisse de l'emploi observée depuis février dans le secteur du transport et de l'entreposage est conforme à un certain nombre d'indicateurs qui montrent que le transport s'est heurté à des difficultés particulières dans la relance de ses activités à la suite de la crise économique liée à la COVID-19. Par exemple, les résultats du programme de statistiques mensuelles sur l'aviation civile indiquent que les principaux transporteurs aériens canadiens ont dû faire face à une baisse 89,5 % de la demande des passagers de juillet 2019 à juillet 2020. De même, les données du programme de statistiques sur le transport en commun urbain montrent que le nombre d'usagers des transports en commun a diminué de 65,5 % par rapport à un an plutôt en juillet.

L'emploi dans la fabrication s'est presque entièrement redressé, mais il est encore à la traîne en Alberta

Dans certains secteurs, la route sera longue avant de retrouver les niveaux d'emploi d'avant la COVID-19, alors que dans d'autres secteurs, y compris la fabrication, l'emploi s'est presque entièrement redressé.

Le rythme de la croissance de l'emploi dans le secteur de la fabrication s'est accéléré en septembre (+68 000; +4,1 %), après avoir enregistré deux mois de croissance modeste au cours de l'été. La hausse de septembre a porté la variation totale de l'emploi dans ce secteur à un niveau semblable à celui observé en février. Bien que l'emploi dans la fabrication soit demeuré nettement en deçà des niveaux observés avant la pandémie en Alberta (-17 000; -12,1 %) et, dans une moindre mesure, au Québec (-15 000; -3,1 %), l'emploi était au-dessus du niveau enregistré avant la COVID-19 en Ontario (+17 000; +2,3 %).

Les données les plus récentes sur le produit intérieur brut par industrie montrent que le secteur de la fabrication a enregistré une forte croissance au cours des mois de juin (+5,9 %) et de juillet (+15,9 %), beaucoup d'usines ayant accru leur production en réponse à la relance initiale de l'économie. Malgré les augmentations qui ont été enregistrées jusqu'en juillet, l'activité manufacturière est demeurée d'environ 6 % inférieure au niveau observé en février avant la pandémie. Les résultats de l'Enquête mensuelle sur les industries manufacturières ont indiqué que les ventes ont augmenté pour un troisième mois consécutif en juillet. Les producteurs de véhicules et de pièces automobiles ont été à l'origine de la majeure partie de la hausse, un grand nombre de fabricants ayant raccourci ou annulé leur période de fermeture estivale.

Au début de la crise économique liée à la COVID-19, les préoccupations concernant la disponibilité d'équipement de protection individuelle (EPI) découlaient en grande partie des inquiétudes concernant l'accès aux réserves internationales. Depuis juillet, 7,4 % des entreprises des secteurs de la fabrication, du commerce de gros et du commerce de détail participent à la production et à la distribution d'EPI, selon le rapport intitulé « Préparatifs pour la reprise : les besoins des entreprises en matière d'équipement de protection individuelle », diffusé aujourd'hui.

L'emploi dans les services d'enseignement augmente en septembre, surpassant le niveau d'avant la COVID-19

L'emploi dans les services d'enseignement a progressé de 68 000 (+5,0 %) en septembre, et l'Ontario et le Québec ont enregistré les hausses les plus marquées. Après avoir diminué de 11,5 % de février à avril, l'emploi dans ce secteur a progressé pendant cinq mois consécutifs, et se situe maintenant à un niveau 2,6 % au-dessus du niveau de février.

Au moment de la rentrée scolaire en août et en septembre, un certain nombre de secteurs de compétence ont augmenté leurs effectifs pour soutenir les adaptations apportées aux salles de classe. Par rapport à un an plus tôt, l'emploi dans les services d'enseignement a progressé de 32 000 (+2,3 %) en septembre, principalement en raison de la hausse du nombre d'enseignants aux niveaux primaire et secondaire et de conseillers en information scolaire (données non désaisonnalisées).

La reprise de l'emploi est lente chez les employés faiblement rémunérés

La crise économique liée à la COVID-19 et ses répercussions sur le marché du travail ont été particulièrement dures pour les travailleurs faiblement rémunérés (définis comme étant les employés touchant moins de 16,03 $ l'heure, ou deux tiers du salaire médian annuel de 2019 qui s'est élevé à 24,04 $ l'heure). De février à avril, l'emploi chez les travailleurs faiblement rémunérés a diminué de 38,1 % comparativement à la baisse de 12,7 % observée chez tous les autres employés rémunérés (données non désaisonnalisées).

En septembre, on comptait un cinquième (-22,1 %; -761 000) d'employés faiblement rémunérés de moins que 12 mois plus tôt. À titre de comparaison, une légère hausse par rapport à un an plus tôt (+295 000; +2,3 %) a été observée chez tous les autres employés, ce qui montre l'effet inégal de la COVID-19 sur le marché de l'emploi pour différents groupes de travailleurs.

Près de la moitié (48,8 %) de la baisse sur 12 mois du nombre d'employés faiblement rémunérés est attribuable à trois secteurs : le commerce de détail, les services d'hébergement et de restauration, ainsi que les services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien. La capacité de ces anciens employés de retourner à l'emploi — dans leur secteur antérieur ou dans des activités nouvelles — sera déterminante pour le bien-être économique des travailleurs et pour la performance et la productivité de l'économie.

L'emploi chez les femmes du principal groupe d'âge actif enregistre une forte croissance alors que l'emploi chez les jeunes continue d'être à la traîne pour ce qui est de la reprise

L'emploi chez les femmes du principal groupe d'âge actif (de 25 à 54 ans) a progressé pour un cinquième mois consécutif en septembre (134 000; +2,3 %), et les hausses ont été réparties entre le travail à temps plein et le travail à temps partiel. L'emploi dans ce groupe s'est situé à 2,1 % de son niveau observé en février avant la COVID-19, ce qui en fait le groupe le plus près des niveaux observés en février parmi tous les principaux groupes démographiques.

Par rapport à 12 mois plus tôt, l'emploi chez les femmes du principal groupe d'âge actif a diminué le plus dans les services d'hébergement et de restauration ainsi que dans les services aux entreprises, les services relatifs aux bâtiments et les autres services de soutien. Ces baisses ont été contrebalancées en partie par les hausses enregistrées dans le secteur de la finance, des assurances, des services immobiliers et de location ainsi que dans celui des services d'enseignement.

Après avoir reculé de 0,5 point de pourcentage, le taux de chômage chez les femmes du principal groupe d'âge actif s'est établi à 7,0 % en septembre, ce qui correspond au taux le plus faible parmi les principaux groupes démographiques. La diminution du chômage a coïncidé avec la hausse du nombre de femmes sur le marché du travail, une situation attribuable à cinq mois consécutifs de forte croissance de l'emploi. Le taux d'activité des femmes du principal groupe d'âge actif des 25 à 54 ans s'est entièrement redressé et a atteint son niveau de 83,5 % observé avant la COVID-19 (par rapport à un creux sans précédent de 77,8 % enregistré en avril).

Graphique 5  Graphique 5: L'emploi chez les hommes et les femmes du principal groupe d'âge actif se rapproche des niveaux observés avant la crise économique
L'emploi chez les hommes et les femmes du principal groupe d'âge actif se rapproche des niveaux observés avant la crise économique

L'emploi atteint les niveaux observés avant la COVID-19 tant chez les mères que chez les pères

D'août à septembre, l'emploi a augmenté à un rythme beaucoup plus rapide chez les mères du principal groupe d'âge actif ayant des enfants âgés de 18 ans ou moins (+6,4 %; +171 000) que chez les pères de ce groupe ayant des enfants du même âge (+1,7 %; +47 000). La hausse mensuelle est principalement attribuable à l'augmentation saisonnière typique enregistrée chez les femmes travaillant dans les services d'enseignement au moment où la nouvelle année scolaire a commencé (données non désaisonnalisées). L'emploi total en septembre était comparable aux niveaux observés avant la pandémie, tant pour les mères (+0,9 %) que pour les pères (+1,5 %), peu importe si le plus jeune enfant était d'âge préscolaire ou scolaire (données non désaisonnalisées).

Malgré cette reprise de l'emploi, les absences du travail chez les mères tardent à retrouver leurs niveaux observés avant la COVID-19. En septembre, le nombre de mères qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 a été supérieur de 70,0 % au nombre observé en février, tandis que cette différence s'est chiffrée à 23,7 % chez les pères (données non désaisonnalisées). Cela comprend les heures perdues en raison de circonstances personnelles, comme les soins aux enfants, et celles perdues à cause de la situation au travail, comme une réduction des quarts de travail.

Chez les parents qui occupaient un emploi au cours de la semaine de référence de septembre, les mères (33,3 %) étaient plus susceptibles que les pères (26,8 %) d'avoir travaillé la plupart de leurs heures à partir de leur domicile. Cela pourrait indiquer que davantage de mères que de pères essayaient de concilier le travail et les responsabilités liées à la garde des enfants.

Les hommes du principal groupe d'âge actif sont touchés de manière disproportionnée par la faible croissance observée dans le secteur de la construction et dans celui du transport et de l'entreposage

L'emploi chez les hommes du principal groupe d'âge actif a augmenté de 61 000 (+1,0 %) en septembre, sous l'effet d'une hausse de l'emploi à temps plein. Cela a ramené les hommes du principal groupe d'âge actif à 2,4 % de leur niveau d'emploi observé avant la COVID-19.

Par rapport à 12 mois plus tôt, deux secteurs — la construction ainsi que le transport et l'entreposage — ont représenté la majeure partie de la baisse de l'emploi total observée chez les hommes du principal groupe d'âge actif.

Le taux de chômage chez les hommes de 25 à 54 ans a diminué de 0,5 point de pourcentage pour s'établir à 7,6 % en septembre, ce qui demeure nettement supérieur au creux presque sans précédent de 4,3 % observé 12 mois plus tôt. Comme pour leurs homologues féminins, le taux d'activité sur le marché du travail des hommes du principal groupe d'âge actif a pleinement atteint en septembre son niveau observé avant la COVID-19 (en hausse de 0,3 point de pourcentage pour atteindre 91,2 %). Il s'agit d'une croissance marquée par rapport au creux sans précédent de 85,3 % du taux d'activité enregistré en avril.

Graphique 6  Graphique 6: L'écart entre les sexes en ce qui concerne la reprise de l'emploi chez les parents se referme en septembre
L'écart entre les sexes en ce qui concerne la reprise de l'emploi chez les parents se referme en septembre

L'emploi chez les jeunes demeure le plus éloigné des niveaux observés avant la COVID-19

L'emploi chez les jeunes de 15 à 24 ans a augmenté en septembre; il a progressé chez les jeunes femmes (+62 000; +5,7 %) et chez les jeunes hommes (+66 000; +6,0 %). Malgré ces hausses mensuelles, l'emploi chez les jeunes est demeuré le plus éloigné d'une reprise complète par rapport aux autres grands groupes d'âge. L'écart entre les niveaux observés en février et ceux enregistrés en septembre s'est chiffré à -10,4 % chez les jeunes femmes et à -10,2 % chez les jeunes hommes.

Comparativement à 12 mois plus tôt, l'emploi des jeunes dans les services d'hébergement et de restauration a diminué de 99 000 (-20,0 %, données non désaisonnalisées) en septembre. Ce secteur représente habituellement le cinquième de l'emploi chez les jeunes (19,6 % en 2019).

Le taux de chômage des jeunes recule alors que les étudiants retournent à l'école

Le taux de chômage des jeunes hommes de 15 à 24 ans a diminué pour s'établir à 20,5 % en septembre. Il s'agit d'un recul de 5,1 points de pourcentage d'août à septembre. De même, le taux de chômage des jeunes femmes a reculé de 3,0 points de pourcentage pour s'établir à 17,2 % en septembre. Les taux de chômage observés chez les jeunes ont été considérablement plus élevés qu'à la même période 12 mois plus tôt puisqu'ils ont augmenté de 6,6 points de pourcentage pour les jeunes hommes et de 7,5 points de pourcentage pour les jeunes femmes.

Graphique 7  Graphique 7: Le taux de chômage chez les jeunes reste élevé en septembre
Le taux de chômage chez les jeunes reste élevé en septembre

À la mi-septembre, les écoles avaient rouvert pour la plupart des étudiants, même si de nombreux changements avaient été apportés aux classes en ligne et en personne. Près des deux tiers (62,8 %) des jeunes Canadiens de 15 à 24 ans étaient inscrits à l'école en septembre, ce qui correspond au niveau enregistré en septembre 2019 (62,0 %) (données non désaisonnalisées).

Le taux de chômage des jeunes appartenant à un groupe désigné comme minorité visible a reculé de 7,6 points de pourcentage en septembre (données non désaisonnalisées), ce qui représente une diminution plus prononcée que celle observée chez les jeunes qui n'appartenaient pas à un groupe désigné comme minorité visible et qui ne s'identifiaient pas comme Autochtones (en baisse de 2,6 points de pourcentage). Néanmoins, le taux de chômage est demeuré plus élevé chez les jeunes appartenant à un groupe désigné comme minorité visible (24,7 %), que chez les jeunes qui n'appartenaient pas à un groupe désigné comme minorité visible et qui ne s'identifiaient pas comme Autochtones (15,4 %) (données non désaisonnalisées).

Les travailleurs de 55 ans et plus sont plus nombreux en septembre

L'emploi chez les travailleurs de 55 ans et plus a progressé de 57 000 (+1,4 %) en septembre. Après cinq hausses mensuelles d'affilée, l'emploi au sein de ce groupe s'est situé à 4,1 % de son niveau observé en février avant la pandémie. La reprise a été plus rapide chez les hommes plus âgés (3,2 % en deçà du niveau observé avant la pandémie) que chez les femmes plus âgées (5,4 % en deçà du niveau enregistré avant la pandémie).

Les plus fortes baisses de l'emploi par rapport à 12 mois plus tôt pour les personnes de ce groupe d'âge ont été observées dans le secteur de la construction et dans celui des soins de santé et de l'assistance sociale.

Comparativement à 12 mois plus tôt, en septembre, le taux d'activité des hommes de 55 ans et plus (43,5 %) avait presque entièrement atteint son niveau, tandis que celui des femmes du même groupe d'âge (31,1 %) demeurait 1,7 point de pourcentage en deçà.

Le taux d'emploi des immigrants très récents reste le plus près du niveau observé en février étant donné que les restrictions imposées aux frontières internationales continuent d'avoir des répercussions sur la migration internationale

Le taux d'emploi des immigrants reçus au Canada il y a plus de cinq ans s'est accru de 1,7 point de pourcentage pour atteindre 57,8 % en septembre. À titre de comparaison, le taux d'emploi des personnes nées au Canada a augmenté de 0,5 point de pourcentage pour s'élever à 60,0 %. Les immigrants qui ont été reçus au Canada il y a plus de cinq ans sont plus susceptibles que les immigrants très récents d'occuper un emploi dans un secteur qui a été relativement moins touché par la COVID-19, comme les soins de santé et l'assistance sociale, les administrations publiques ainsi que la finance, les assurances, les services immobiliers et de location. Pour obtenir plus de renseignements sur les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur l'emploi des immigrants, veuillez consulter l'article Transitions entre périodes d'emploi et de chômage vécues par les immigrants pendant la période de confinement obligatoire en raison de la COVID-19 et la période de reprise des activités.

Le taux d'emploi des immigrants très récents (établis depuis cinq ans ou moins) a peu varié en septembre et s'est établi à 63,6 %. Les tendances relatives aux indicateurs du marché du travail pour ce groupe doivent être examinées dans le contexte d'une population à la baisse, en raison des restrictions en matière de migration internationale. Pour obtenir plus de renseignements sur les récents changements au chapitre de la migration internationale, veuillez consulter l'article Estimations de la population du Canada : âge et sexe, 1er juillet 2020.

L'emploi augmente chez les Autochtones

L'emploi chez les Autochtones vivant hors réserve a progressé de 2,7 % (+15 000) d'août à septembre, tandis que l'emploi chez les Canadiens non autochtones a augmenté de 1,5 % (+264 000) (données non désaisonnalisées). En septembre, l'emploi chez les Autochtones s'est situé à 93,9 % de son niveau observé en février, comparativement à 98,1 % chez les Canadiens non autochtones.

Le retour aux niveaux d'emploi observés avant la COVID-19 demeure inégal d'une région à l'autre

L'emploi a augmenté dans toutes les provinces, sauf au Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard en septembre, et les hausses les plus marquées ont été enregistrées en Ontario et au Québec. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les indicateurs clés du marché du travail à l'échelle des provinces et des secteurs, veuillez consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive ».

En septembre, l'emploi s'est relativement rapproché des niveaux observés en février avant la COVID-19 dans un certain nombre de provinces, y compris au Manitoba (-1,8 %) et au Nouveau-Brunswick (-3,0 %). Parmi les quatre provinces les plus peuplées du pays, l'emploi était le plus près des niveaux de février au Québec (-2,6 %), et le plus éloigné, en Alberta (-5,4 %). En Colombie-Britannique, le nombre de personnes en emploi a diminué de 3,7 % en septembre par rapport à février, tandis qu'en Ontario, ce nombre a diminué de 4,2 %.

L'emploi en Ontario a progressé de 168 000 en septembre (+2,4 %), principalement dans le travail à temps plein, après avoir augmenté de 670 000 au cours des trois mois précédents. Les augmentations de l'emploi les plus marquées observées en septembre ont été enregistrées dans les services d'hébergement et de restauration, dans la fabrication et dans les services d'enseignement. Le taux de chômage a reculé de 1,1 point de pourcentage pour s'établir à 9,5 %, ce qui représente la quatrième baisse mensuelle consécutive.

Au cours de la semaine de référence de l'EPA allant du 13 au 19 septembre, toutes les régions de l'Ontario étaient passées à l'étape 3 du déconfinement. Toutefois, des mesures de santé publique, comme les mesures de distanciation physique et les restrictions relatives aux rassemblements, sont demeurées en vigueur et ont été resserrées pour les zones chaudes de Toronto, de Peel et d'Ottawa le 17 septembre et, pour le reste de la province, le 19 septembre.

Dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Toronto, l'emploi a augmenté de 114 000 (+3,4 %), ce qui représente un rythme de croissance plus rapide que celui de l'ensemble de la province. L'emploi à Toronto a augmenté pour se situer à 3,5 % de son niveau observé avant la pandémie.

Au Québec, l'emploi a progressé de 77 000 (+1,8 %), après avoir augmenté de 630 000 au cours des quatre mois précédents. Les services d'enseignement et les services d'hébergement et de restauration ont contribué le plus à l'augmentation enregistrée en septembre. Le taux de chômage a diminué de 1,3 point de pourcentage pour s'établir à 7,4 %, ce qui représente une cinquième baisse mensuelle consécutive, mais qui demeure tout de même bien au-dessus du creux atteint juste avant le début de la pandémie. Avant le ralentissement économique, le taux de chômage au Québec suivait une tendance à la baisse depuis quatre ans, et il avait atteint un creux sans précédent de 5,1 %, en moyenne, en 2019.

Dans la RMR de Montréal, l'emploi a augmenté de 57 000 (+2,7 %) en septembre, ce qui représente une croissance plus rapide que celle observée dans la province. L'emploi à Montréal s'est situé 1,4 % sous son niveau observé avant la pandémie.

Le nombre de personnes en emploi a augmenté dans toutes les provinces de l'Ouest canadien en septembre, et la Colombie-Britannique et l'Alberta ont enregistré les hausses les plus marquées.

En Colombie-Britannique, l'emploi a progressé de 55 000 (+2,3 %) en septembre, ce qui représente une cinquième hausse mensuelle consécutive. Le taux de chômage a reculé de 2,3 points de pourcentage pour s'établir à 8,4 %. Dans la RMR de Vancouver, l'emploi a augmenté de 35 000 (+2,7 %) au cours du mois et s'est situé 7,9 % sous son niveau observé en février, ce qui représente un niveau de reprise plus faible que celui de l'ensemble de la province.

En Alberta, l'emploi a progressé de 38 000 (+1,8 %) en septembre, et cette hausse est presque entièrement survenue dans le travail à temps plein. Les services d'enseignement, l'information, la culture et les loisirs ainsi que les administrations publiques ont contribué le plus à l'augmentation. Le taux de chômage a peu varié, s'établissant à 11,7 %, en raison de l'augmentation du nombre de personnes actives sur le marché du travail. L'Alberta a enregistré le taux de croissance de l'emploi le plus faible de toutes les provinces en 2019, qui s'est établi à 0,5 %, comparativement au taux de croissance national de 2,1 %.

Au Manitoba, l'emploi a augmenté pour un cinquième mois consécutif, en hausse de 15 000 en septembre, tandis que le taux de chômage a diminué de 1,1 point de pourcentage pour s'établir à 7,0 %.

Dans les provinces de l'Atlantique, la Nouvelle-Écosse a enregistré la progression de l'emploi la plus forte en septembre, en hausse de 12 000 (+2,7 %), ce qui poursuit la tendance à la hausse amorcée cinq mois plus tôt. L'emploi en Nouvelle-Écosse s'est situé à 3,2 % de son niveau observé en février, et le taux de chômage a reculé de 2,4 points de pourcentage pour s'établir à 7,9 %.

Après avoir enregistré des hausses marquées en mai et en juin, l'emploi au Nouveau-Brunswick a peu varié au cours des derniers mois et est demeuré stable en septembre. Le taux de chômage a augmenté de 1,0 point de pourcentage en septembre pour atteindre 10,4 %, en raison de la hausse du nombre de personnes à la recherche d'un emploi.

À l'Île-du-Prince-Édouard, l'emploi a diminué légèrement (-800) après avoir augmenté pendant quatre mois consécutifs. Le taux de chômage enregistré en septembre s'est établi à 10,1 %.

Graphique 8  Graphique 8: L'emploi augmente dans la plupart des provinces en septembre mais il demeure en deçà des niveaux observés en février
L'emploi augmente dans la plupart des provinces en septembre mais il demeure en deçà des niveaux observés en février

Bilan trimestriel de l'emploi dans les territoires

L'Enquête sur la population active permet de recueillir des données sur le marché du travail dans les territoires, qui sont produites sous forme de moyennes mobiles de trois mois.

Au cours du troisième trimestre se terminant en septembre, l'emploi au Yukon est demeuré stable, après avoir diminué de 1 200 au deuxième trimestre. Le taux de chômage s'est maintenu à 6,2 %. Au cours de la même période, l'emploi en pourcentage de la population âgée de 15 ans et plus a peu varié, s'établissant à 65,0 %.

Après avoir reculé de 1 300 au deuxième trimestre, l'emploi dans les Territoires du Nord-Ouest a peu varié au troisième trimestre. Le taux de chômage s'est établi à 9,4 %.

L'emploi au Nunavut a augmenté d'environ 1 100 au troisième trimestre, ce qui a contrebalancé en partie la baisse enregistrée au cours du trimestre précédent. L'emploi en pourcentage de la population a augmenté pour passer de 44,8 % au deuxième trimestre à 48,7 % au troisième trimestre. Le taux de chômage a peu varié et s'est établi à 16,0 %.

Les taux de chômage de septembre sont semblables au Canada et aux États-Unis

La pandémie mondiale de COVID-19 a profondément touché les économies et les marchés du travail des pays du monde entier. Bien qu'il soit difficile de comparer les répercussions en raison des différences relatives aux concepts, à la conception des enquêtes et aux périodes de référence, il est possible de comparer les situations sur le marché du travail au Canada et aux États-Unis en ajustant minutieusement les données canadiennes en fonction des concepts américains. Pour en savoir plus sur les comparaisons entre le Canada et les États-Unis, voir l'article « Mesure de l'emploi et du chômage au Canada et aux États-Unis – une comparaison ».

Le taux de chômage (ajusté selon les concepts américains) s'est établi à 7,9 % au Canada en septembre; il s'agit du même taux que celui enregistré aux États-Unis. Le taux canadien était 3,3 points de pourcentage plus élevé que le taux observé en février, tandis que le taux américain était 4,4 points de pourcentage plus élevé.

Parallèlement, le taux d'emploi (le nombre de personnes en emploi exprimé en pourcentage de la population en âge de travailler) s'est établi à 59,7 % au Canada et à 56,6 % aux États-Unis en septembre. Le taux d'emploi au Canada était 2,7 points de pourcentage plus faible en septembre qu'en février, et le taux aux États-Unis, 4,5 points de pourcentage plus faible.

Le taux d'activité au Canada s'est établi à 64,8 % en septembre, ce qui est 0,6 point de pourcentage inférieur au taux enregistré en février. Aux États-Unis, le taux d'activité s'est établi à 61,4 %, ce qui est 2,0 points de pourcentage inférieur au taux observé en février.

Regard vers l'avenir : Changements à venir pour ce qui est des prestations de soutien économique

Les prestataires de la PCU sont plus susceptibles de vivre au sein de ménages éprouvant des difficultés financières

En mars et en avril, le gouvernement fédéral a mis sur pied un certain nombre de programmes, y compris la Prestation canadienne d'urgence (PCU) et la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE) pour aider les Canadiens à s'adapter aux répercussions de la crise économique liée à la COVID-19. D'août à septembre, la proportion de Canadiens recevant la PCU, la PCUE ou des prestations régulières d'assurance-emploi a diminué pour passer de 16,1 % à 13,5 %.

La reprise relativement lente du travail autonome — et le nombre d'heures travaillées par les travailleurs autonomes canadiens — se reflète dans le profil des personnes qui reçoivent des paiements de soutien liés à la COVID-19. En septembre, un prestataire de la PCU sur cinq (21,8 %) était un travailleur autonome ou avait été un travailleur autonome au cours des 12 derniers mois.

La proportion de prestataires de la PCU vivant au sein de ménages ayant de la difficulté à assumer ses dépenses nécessaires a augmenté pour atteindre 42,0 %, en hausse de 4,3 points de pourcentage par rapport à août.

Le 27 septembre, certains prestataires de la PCU sont passés au programme d'assurance-emploi. Le gouvernement fédéral a annoncé qu'il prévoit lancer de nouveaux programmes de soutien pour les prestataires de la PCU qui ne sont pas admissibles à l'assurance-emploi, y compris la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) pour les travailleurs autonomes. Dans le cadre de l'engagement continu de Statistique Canada d'aider à comprendre les répercussions persistantes de la COVID-19 sur le marché du travail, l'Enquête sur la population active continuera de suivre la mesure dans laquelle les Canadiens tirent profit des programmes de soutien économique liés à la COVID-19.













Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 prochaines années. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur la population active est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès relatifs aux objectifs mondiaux liés au développement durable. Le présent communiqué contribuera à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Les estimations de l'Enquête sur la population active (EPA) du mois de septembre sont établies à partir des données recueillies durant la semaine allant 13 au 19 septembre.

Les estimations de l'EPA sont fondées sur un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. Par conséquent, les estimations mensuelles se caractériseront par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter l'article « Interprétation des variations mensuelles de l'emploi provenant de l'Enquête sur la population active ».

La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les estimations de l'EPA sont les premières d'une série d'indicateurs du marché du travail publiés par Statistique Canada, qui comprennent les indicateurs provenant de programmes tels que l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), les Statistiques de l'assurance-emploi ainsi que l'Enquête sur les postes vacants et les salaires. Pour en savoir davantage sur les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Les territoires ne sont pas inclus dans les estimations de l'EPA à l'échelle du Canada.

Depuis mars 2020, les opérations de collecte de l'EPA ont été adaptées pour veiller à ce que des données de qualité soient recueillies d'une façon qui protège la santé et la sécurité des intervieweurs de Statistique Canada et des répondants. Toutes les interviews sur place ont été remplacées par des interviews téléphoniques ou des interviews en ligne. Par ailleurs, toutes les interviews téléphoniques ont été réalisées par des intervieweurs qui travaillaient à partir de leur domicile plutôt qu'à partir d'un centre d'appels de Statistique Canada. Comme pour les mois de juin, de juillet et d'août, environ 40 000 interviews ont été réalisées en septembre.

Pour fournir des conseils et une orientation sur les adaptations à apporter aux stratégies de collecte de l'EPA et sur la qualité des renseignements de l'EPA, Statistique Canada a créé le Panel d'experts de l'Enquête sur la population active. La composition du Panel sera annoncée au cours des semaines à venir.

La répartition des interviews de l'EPA de septembre 2020 comparativement à août 2020 s'est faite comme suit :

Interviews sur place

• Août 2020 0,0 %

• Septembre 2020 0,0 %

Interviews téléphoniques menées à partir des centres d'appels

• Août 2020 0,0 %

• Septembre 2020 0,0 %

Interviews téléphoniques menées à partir du domicile des intervieweurs

• Août 2020 69,2 %

• Septembre 2020 67,4 %

Interviews en ligne

• Août 2020 30,8 %

• Septembre 2020 32,6 %

Le taux d'emploi représente le nombre de personnes occupées exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d'emploi d'un groupe particulier (par exemple les jeunes âgés de 15 à 24 ans) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population dans ce même groupe.

Le taux de chômage représente le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active (personnes occupées et chômeurs).

Le taux d'activité est le nombre de personnes occupées et de chômeurs exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus.

L'emploi à temps plein comprend les personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

L'emploi à temps partiel comprend les personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

Le total des heures travaillées désigne le nombre d'heures effectivement travaillées par le répondant à son emploi principal au cours de la semaine de référence, y compris les heures rémunérées et non rémunérées. Ces heures rendent compte des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple les heures perdues pour cause de maladie, de vacances, de jours fériés ou de conditions météorologiques, ou encore le plus grand nombre d'heures travaillées en raison des heures supplémentaires).

En général, la variation d'un mois à l'autre ou d'une année à l'autre du nombre de personnes en emploi au sein d'un groupe d'âge est le résultat net de deux facteurs : (1) le nombre de personnes ayant changé de situation d'emploi entre les périodes de référence, et (2) le nombre de personnes en emploi ayant joint ou quitté le groupe d'âge (y compris par vieillissement, par décès ou par migration) entre les périodes de référence.

Indicateurs supplémentaires utilisés dans l'analyse de septembre 2020

Pour continuer à rendre compte des effets de la COVID-19 sur le marché du travail, les indicateurs supplémentaires utilisés en mars et en avril ont été légèrement adaptés. Par conséquent, les indicateurs supplémentaires utilisés de mai à septembre ne sont pas directement comparables aux indicateurs supplémentaires publiés en avril et en mars 2020.

En emploi, n'a travaillé aucune heure — inclut les employés et les travailleurs autonomes qui ont été absents pendant toute la semaine; exclut les absences en raison de vacances, d'un congé de maternité, des activités saisonnières de l'entreprise ou d'un conflit de travail.

En emploi, a travaillé moins de la moitié de ses heures habituelles — inclut les employés et les travailleurs autonomes, mais la raison des absences est demandée uniquement aux employés; exclut les absences en raison de vacances, d'un conflit de travail, d'un congé de maternité, d'un jour férié ou de mauvais temps; exclut également les personnes qui étaient absentes toute la semaine.

Inactif, mais voulait travailler — inclut les personnes qui n'étaient ni occupées, ni au chômage durant la période de référence et qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Au chômage, à la recherche d'un emploi — inclut les personnes qui n'avaient pas d'emploi, mais avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines se terminant avec la période de référence et étaient disponibles pour travailler.

Au chômage, mis à pied temporairement ou emploi devant commencer à une date ultérieure — inclut les personnes qui ont été mises à pied temporairement à cause de la conjoncture économique, mais qui s'attendaient à être rappelées au travail et étaient disponibles pour travailler; inclut également les personnes qui étaient sans emploi, mais qui avaient un emploi devant commencer dans les quatre semaines à compter de la période de référence et étaient disponibles pour travailler (ces personnes n'ont pas à avoir cherché un emploi au cours des quatre semaines se terminant par la semaine de référence).

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) combine les chômeurs avec les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, et les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l'ensemble ou la majorité de leurs heures de travail habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 en proportion de la population active potentielle.

La population active potentielle (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) comprend les personnes actives (les personnes en emploi et les chômeurs) et les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Le taux de sous-emploi temporel combine les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l'ensemble ou la majorité de leurs heures habituelles de travail en proportion de la population en emploi.

Nouveaux renseignements sur les groupes de population

Depuis juillet, l'EPA comprend une question qui demande aux répondants d'indiquer le groupe de population auquel ils appartiennent. Les réponses possibles, qui sont les mêmes que celles du Recensement de 2016, comprennent :

• Blanc

• Sud-Asiatique (p. ex. Indien de l'Inde, Pakistanais, Sri-Lankais)

• Chinois

• Noir

• Philippin

• Arabe

• Latino-Américain

• Asiatique du Sud-Est (p. ex. Vietnamien, Cambodgien, Laotien, Thaïlandais)

• Asiatique occidental (p. ex. Iranien, Afghan)

• Coréen

• Autre

Pour les enregistrements de l'EPA d'avant juillet, les caractéristiques des groupes de population ont été attribuées au moyen d'une méthode expérimentale d'intégration des données basée sur l'appariement d'échantillons. Le processus a comporté l'intégration directe des renseignements de l'EPA et du Recensement de la population pour environ 20 % des enregistrements de l'EPA. Pour les autres 80 %, les caractéristiques des groupes de population ont été attribuées à partir des renseignements de l'EPA et du recensement accessibles au niveau de la population. D'autres améliorations seront apportées à cette méthode au cours des prochains mois.

Selon la Loi sur l'équité en matière d'emploi, on entend par minorités visibles « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche ». Dans le texte, les données des personnes qui s'identifient comme Autochtones sont analysées séparément. La catégorie restante est décrite comme les « personnes qui ne sont pas désignées comme des minorités visibles » ou les « personnes n'appartenant pas à une minorité visible ».

Désaisonnalisation

À moins d'indication contraire, les estimations du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter le document Données désaisonnalisées – Foire aux questions.

Les données désaisonnalisées pour les secteurs du commerce de détail et du commerce de gros présentées ici ne sont pas publiées dans les autres tableaux publics de l'EPA. Une série désaisonnalisée est publiée pour la classification combinée des secteurs (commerce de gros et commerce de détail).

Prochaine diffusion

Le prochain communiqué de l'EPA paraîtra le 6 novembre.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements en ligne sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur la population active dans le Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Il est également possible de consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive » (Numéro au catalogue14200001). Cette application de visualisation interactive fournit des estimations désaisonnalisées selon la province, le sexe, le groupe d'âge et le secteur. Des données historiques remontant à cinq ans sont également comprises pour les variations mensuelles de l'emploi et du taux de chômage. L'application interactive permet aux utilisateurs de parcourir et de personnaliser rapidement et facilement l'information présentée. Ils peuvent même combiner plusieurs provinces, sexes et groupes d'âge pour créer leurs propres domaines d'intérêt relatifs au marché du travail.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province et la région métropolitaine de recensement, données désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Ce tableau de bord interactif propose un accès facile et personnalisable aux indicateurs clés du marché du travail. Les utilisateurs peuvent maintenant créer une carte et un graphique interactifs qui leur permettront de visualiser les caractéristiques de la population active à l'échelle nationale ou provinciale, ou selon la région métropolitaine de recensement.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province, le territoire et la région économique, données non désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Cette application Web dynamique donne accès aux indicateurs du marché du travail de Statistique Canada pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques, et permet aux utilisateurs d'obtenir un aperçu des indicateurs clés du marché du travail, de consulter le classement géographique pour chaque indicateur en utilisant une carte et un tableau interactifs ainsi que d'insérer facilement des données dans d'autres programmes.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca) ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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