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Parcours des étudiants à travers le système d'éducation postsecondaire au Canada, 2011 à 2016

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Diffusion : 2020-09-17

L'éclosion de la pandémie de COVID-19 a entraîné d'énormes changements dans le monde, et l'éducation postsecondaire canadienne ne fait pas exception. Cela pourrait signifier que les étudiants internationaux qui sont retournés chez eux au début de la pandémie pourraient ne pas être en mesure de poursuivre leur programme postsecondaire ici, tandis que d'autres qui avaient envisagé de poursuivre leurs études au Canada pourraient abandonner ce projet. L'apprentissage en ligne offre de nouvelles possibilités aux étudiants internationaux poursuivant un programme d'études canadien, mais il peut aussi comporter ses propres défis ou tout simplement ne pas être une option pour certains étudiants. Pour d'autres encore, le Canada pourrait devenir une option plus attrayante par rapport à d'autres pays.

Les universités canadiennes sont devenues de plus en plus cosmopolites depuis le début du siècle, et les étudiants internationaux représentaient plus du quart des nouveaux étudiants inscrits aux programmes de maîtrise à l'échelle nationale en 2016, en hausse par rapport à un peu plus du cinquième en 2011. Les données sur le parcours des étudiants internationaux inscrits dans les programmes menant à une maîtrise mettent en lumière les tendances observées dans les études postsecondaires au Canada avant la pandémie en permettant d'examiner le temps nécessaire pour terminer un programme d'études, de même que les taux de diplomation. Les données sont tirées de la Plateforme longitudinale entre l'éducation et le marché du travail (PLEMT), soit un ensemble de données novateur qui permet de mieux comprendre le parcours des étudiants et les résultats qui en découlent. Ces données serviront aussi de point de référence pour de futures analyses au sujet des effets de la pandémie sur l'éducation postsecondaire au Canada.

Les étudiants internationaux étaient de plus en plus nombreux à s'inscrire dans des universités canadiennes à tous les niveaux, et ils étaient plus susceptibles d'obtenir un diplôme et de terminer leur programme plus rapidement que leurs homologues canadiens. Alors qu'en 2016, 15 % des nouveaux étudiants étaient des étudiants internationaux, ils représentaient une plus grande part des inscriptions aux programmes de cycles supérieurs (maîtrise et doctorat). Des recherches antérieures ont révélé que même si des niveaux de scolarité plus élevés mènent habituellement à des gains supérieurs, une maîtrise permet d'obtenir une prime salariale considérable par rapport à d'autres types de titres de compétence postsecondaires.

Hausse des nouvelles inscriptions aux programmes de maîtrise, surtout chez les étudiants internationaux

Un peu plus de 43 000 étudiants ont entamé un programme de maîtrise dans une université canadienne en 2016. Plus du quart (12 195) étaient des étudiants internationaux et 30 873, des étudiants canadiens. Le nombre de nouveaux étudiants inscrits aux programmes de maîtrise a augmenté de 51 % depuis 2011 chez les étudiants internationaux, et de 11 % chez les étudiants canadiens.

La proportion de femmes inscrites dans les universités canadiennes augmente depuis quelques années, mais chez les étudiants internationaux, les hommes sont les plus susceptibles de s'inscrire à un programme de maîtrise. Les femmes (60 %) représentaient la majorité des nouveaux étudiants canadiens inscrits au programme de maîtrise en 2016. En revanche, moins de la moitié (46 %) des nouveaux étudiants internationaux à la maîtrise était des femmes.

La croissance du nombre d'étudiants internationaux inscrits à un programme de maîtrise en science, technologie, génie, mathématiques et science informatique (STGM) ainsi qu'en sciences sociales, arts, commerce, sciences humaines, éducation, santé, études juridiques, métiers, services, ressources naturelles et conservation (SACHES) a rapidement dépassé celle du nombre de nouveaux étudiants canadiens inscrits. De 2011 à 2016, par exemple, les inscriptions des nouveaux étudiants internationaux à un programme de maîtrise en STGM au Canada ont progressé quatre fois plus rapidement que celles des étudiants canadiens (+56 % par rapport à +14 %), et presque cinq fois plus rapidement dans les programmes SACHES (+47 % par rapport à +10 %).

Graphique 1  Graphique 1: Le nombre d'étudiants internationaux inscrits à un programme de maîtrise a progressé quatre fois plus rapidement que celui des nouveaux étudiants canadiens inscrits, de 2011 à 2016
Le nombre d'étudiants internationaux inscrits à un programme de maîtrise a progressé quatre fois plus rapidement que celui des nouveaux étudiants canadiens inscrits, de 2011 à 2016 

Les étudiants internationaux inscrits à un programme de maîtrise sont plus susceptibles d'obtenir leur diplôme en deux ans que leurs homologues canadiens

Les étudiants internationaux ont obtenu leur diplôme en moins de temps que leurs homologues canadiens, et ils étaient plus susceptibles de terminer leur programme de maîtrise. Près des deux tiers des étudiants internationaux (65 %) ayant commencé un programme de maîtrise en 2013 ont obtenu leur diplôme en deux ans, comparativement à 58 % des étudiants canadiens. La plupart des étudiants internationaux (87 %) et canadiens (83 %) inscrits à un programme de maîtrise ont obtenu leur diplôme dans les quatre ans ayant suivi le début de leur programme.

Graphique 2  Graphique 2: Les étudiants internationaux étaient plus susceptibles que les étudiants canadiens d'obtenir leur diplôme en deux ans
Les étudiants internationaux étaient plus susceptibles que les étudiants canadiens d'obtenir leur diplôme en deux ans

Le fait que les étudiants internationaux aient obtenu leur diplôme en moins de temps et qu'ils aient affiché des taux de diplomation plus élevés peut être attribuable à divers facteurs, comme les titres scolaires ou le début ou l'achèvement de programmes préuniversitaires à l'extérieur du Canada avant l'inscription dans une université canadienne. Les étudiants internationaux des cycles supérieurs étaient peut-être aussi plus motivés à terminer leurs études en moins de temps en raison des frais de scolarité plus élevés, du coût de la vie loin de leur domicile et des modalités de leurs permis d'études. En 2013, les étudiants internationaux inscrits à un programme d'études de cycles supérieurs ont déboursé en moyenne 13 490 $ en frais de scolarité, ce qui correspond à plus du double des frais de scolarité des étudiants canadiens (6 038 $). Un article de recherche publié récemment a révélé que les étudiants canadiens prendraient aussi plus de temps à compléter leurs études parce qu'ils sont plus susceptibles de combiner le travail et les études, et ainsi étudier à temps partiel au niveau de la maîtrise. De futures recherches menées à l'aide de la Plateforme longitudinale entre l'éducation et le marché du travail et d'autres sources permettront d'examiner les répercussions de la pandémie sur le parcours des étudiants internationaux dans les années à venir.

  Note aux lecteurs

La Plateforme longitudinale entre l'éducation et le marché du travail (PLEMT) est une plateforme sécurisée d'intégration des données anonymisées, qui sont longitudinales et accessibles aux fins de recherche et de statistiques.

La PLMET permet de réaliser une analyse des données anonymisées sur les cohortes d'étudiants antérieures des collèges et des universités ainsi que des apprentis inscrits dans le but de mieux comprendre leur parcours et la façon dont leur éducation et leur formation influent sur leurs perspectives de carrière en termes de gains.

Statistique Canada tient à remercier les provinces et les territoires, Emploi et Développement social Canada et les autres intervenants qui ont participé à l'élaboration de la PLEMT et des indicateurs.

Cette publication comporte sept tableaux de données dans lesquels figurent les indicateurs du parcours des étudiants postsecondaires sur une période de six ans (de 2011-2012 à 2017-2018), un outil de visualisation des données et un guide de référence technique. Il est possible de modifier les tableaux pour y ajouter des programmes et des indicateurs d'intérêt. Même si les titres figurant dans cette publication ne sont pas tous énumérés, la section de données du site Web de Statistique Canada présente diverses vues sur cinq des sept tableaux : une vue pour chacun des cinq types de titres scolaires (certificat de formation technique ou professionnelle [niveau collégial]; diplôme de formation technique ou professionnelle [niveau collégial]; grade de premier cycle; grade de maîtrise; et grade de doctorat).

Bien que cet article porte sur les nouvelles inscriptions aux programmes de maîtrise et permette d'examiner de près les taux de diplomation des étudiants internationaux inscrits à ces programmes, une autre publication récente traite de manière plus générale de l'inscription des étudiants internationaux à tous les niveaux d'études postsecondaires : « Quels sont les programmes d'études postsecondaires qui présentaient un effectif élevé d'étudiants internationaux avant la COVID-19? ».

Produits

Il est maintenant possible de consulter le guide de référence technique intitulé « Indicateurs de la persévérance et de la diplomation des étudiants postsecondaires, de 2011-2012 à 2016-2017 ».

Il est maintenant aussi possible de consulter l'outil de visualisation des données intitulé « Persévérance et diplomation des étudiants postsecondaires de 15 à 19 ans au Canada : Outil interactif ».

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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